Il est né le 31 octobre 1813 à Mailly-le-Château (Yonne) ; son père était propriétaire. Il est typographe de formation, marié et père de famille.
Venu à Paris après avoir été imprimeur libraire à Tonnerre, il achète un cabinet de lecture au 11-13, passage de l'Opéra, en mai 1853. Il le revend en juillet 1854 alors qu'il vient de recevoir son autorisation administrative en même temps qu'il reçoit celle de faire usage d'une presse à timbre humide pour les en-tête de lettres. Il est en effet installé aussi papetier et possède un magasin jugé "très achalandé". Il est associé avec le papetier Souverain et demande un brevet pour fabriquer des cartes à boutons et faire des travaux de ville. Malgré les rumeurs rapportées par l'inspecteur Gaillard faisant de lui un imprimeur marron qui aurait travaillé sous le couvert de Boisseau, il est breveté lithographe. Souverain lui aurait succédé (pas de dossier).
Il est né le 31 octobre 1813 à Mailly-le-Château (Yonne) ; son père était propriétaire. Il est typographe de formation.
Il reprend les trois brevets de la veuve Roze. Il est condamné le 7 août 1851 et sa grâce rejetée en novembre 1852. Il part pour Paris.
Il est né à Guise (Aisne) le 10 septembre 1826 ; son père était tisseur de coton. Il a fait son apprentissage à Vervins, puis il a travaillé comme prote chez Thonnel pendant 7 ans.
En même temps que les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Thonnel, il avait demandé un brevet de libraire qui lui fut refusé car il y en avait un nombre suffisant à Darnétal. Il dut négocier longuement avec l'un des titulaires qui n'exploitait pas son brevet pour le lui reprendre le 10 juillet 1854.
13, rue d'Iéna
Il est né le 18 décembre 1821 à Montignac (Charente). Son père était cultivateur. Jusqu'en 1857, il habite Bordeaux.
Il reprend les deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Grobot. Ils sont annulés en 1861 car il est parti pour Paris où il travaille chez Plon.
Il est né à Douai (Nord) le 9 juillet 1805 ; son père était orfèvre. Il est depuis 12 ans professeur de modelure, sculpture sur pierre et dessin pour broderies à Arras. Depuis 1820, il a remporté beaucoup de médailles décernées par les académies de Douai et Arras.
Il veut un brevet de lithographe pour faire des modèles et fait une première demande qui est rejetée le 29 janvier 1842 au motif qu'il y a suffisamment de lithographes à Arras. Il renouvelle sa demande de brevet et l'appui du député semble décisif puisqu'il l'obtient. Son brevet est annulé en 1859 car il semble qu'il soit mort depuis une dizaine d'années.
Rue Vert-Galant Aux jardins bas
Il est né le 5 novembre 1834 à Moulins, d'un père menuisier. Il est marié et occupe une place d'employé à Montluçon.
En même temps que son brevet de lithographe, il reçoit celui d'imprimeur en lettres. Il a racheté l'entreprise de Place. Il fait des travaux de ville.
6, rue des Quatre Chapeaux
Il est né le 29 mars 1784 à Lyon ; son père était passementier. Il a fait les guerres de l'Empire, puis il s'est mis à la taille-douce dès 1814. Il a trois fils qui tous travaillent dans l'imprimerie lyonnaise : Jean Marie (Joany) qui est graveur et lithographe chez Perrin ; Joseph qui est imprimeur à l'École des Beaux-arts de Lyon et obtiendra un brevet d'imprimeur en lettres ; Philibert qui succèdera à son père. Il meurt le 26 octobre 1862.
Il demande un brevet pour la lithographie pour compléter son activité de graveur. Dès que la règlementation l'exige, il il fait aussi la demande d'un brevet pour la taille-douce qui lui est refusé le 13 juillet 1852, malgré le soutien des professeurs de l'École des Beaux-arts de Lyon : l'administration pense qu'il ne serait que le prête-nom de son fils Joseph car, depuis quelques années, il s'occupe peu de son imprimerie et la lui laisse gérer ; or, Joseph Fugère est connu "pour ses idées avancées".
Il est né le 9 septembre 1822 à Lyon ; son père était graveur. Il est ouvrier lithographe.
Il reprend le brevet de son père à la mort de celui-ci, ses deux frères se désistant en sa faveur.
Il est né le 8 février 1810 à Labastide d'Armagnac (Gers). Son père était serrurier. Il a travaillé trois ans chez Borde et dans l'atelier de son beau-père Pain à Bordeaux. Il est professeur de dessin et d'écriture. Il meurt le 19 août 1866.
Il fait une première demande de brevet en 1845 pour laquelle le Préfet donne un avis négatif car Aire est un foyer permanent de conspiration carliste et il ne veut pas donner aux conspirateurs espagnols un moyen de propagande. Lors de sa seconde demande, Furcatte insiste sur le fait que "comme maître de dessin, il pourrait user de sa presse lithographique pour le dessin et surtout pour les vignettes" pour lesquelles sa femme a un véritable talent. Il joint de plus les recommandations de l'évêque d'Aire, du directeur du collège, du supérieur du petit séminaire et de la supérieure du couvent des Ursulines.