6, place de la Corderie (1870) 40, rue des Blancs-Manteaux (mai 1866) 10, rue du Parc-royal (mai 1865) 38, rue de Malte (octobre 1864) 35, rue des Vinaigriers (octobre 1863) 356, rue Saint-Denis 283, rue Saint-Denis (1849) 11-13, passage Pecquais
Il est né le 27 mai 1809 à Cirfontaines (Haute-Marne) ; son père était propriétaire. Marié et père de famille, il est établi en région parisienne depuis 1836. Il a tenté sa chance à Rueil en 1841, puis il est revenu s'employer à Paris dans plusieurs imprimeries différentes.
Quand il fait sa demande de brevet pour Paris, il y travaille déjà, associé avec Baugean et emploie un ouvrier. Avec son brevet obtenu par création, il veut imprimer des ouvrages de ville et des étiquettes commerciales. Il fait de mauvaises affaires et, en 1866, il cède son brevet et vend son matériel. Il ne fait plus que la commission en imprimerie jusqu'en 1870. Il fait alors une nouvelle demande de brevet, décidé à reprendre la fabrication des étiquettes. Son brevet, l'un des derniers, lui est accordé, par création, le 20 août 1870.
Il est né le 27 mai 1809 à Cirfontaines (Haute-Marne) ; son père était propriétaire.
Il a travaillé 3 mois chez Kuppenheim, puis trois mois chez Marchal, avant de reprendre son brevet. Ne réussissant pas à développer son activité à Rueil, il a rendu son brevet à l'administration et il est parti travailler dans des imprimeries parisiennes. Il obtient un nouveau brevet pour Paris le 16 mai 1845.
Il es né le 11 juillet 1823 à Metz ; son père était employé.
Il a obtenu un brevet pour Paris le 16 mai 1845.
25, rue de l'Hôpital
29, quai Napoléon (1866)
Il est né le 11 juillet 1829 à Paris. Son père était taille-doucier. Il est marié. Il est ouvrier imprimeur depuis 1841, d'abord chez son père, puis chez Chardon, Balle et Badoureau. Il a défendu Saint-Denis avec son bataillon de la Garde nationale en 1848.
Il a payé comptant l'achat de son fonds, acheté à la vente après décès de la veuve Payrard. Le 10 avril 1866, son matériel est vendu aux enchères : 1 presse à satiner ; 1 presse de format grand-Jésus ; 3 presses de format Jésus.
29, rue Saint-Jacques (1876)
Il est né le 13 novembre 1832. Il a adopté quatre orphelins. Il a servi 2 ans dans un régiment de hussards.
Il a remplacé, le 3 novembre 1859, sa mère la veuve Fourmage, née Bost dont il dirigeait depuis deux ans l'imprimerie en taille-douce, héritée de son mari. Il faisait des travaux de ville, cartes de visite et impressions de commerce ; il veut pouvoir disposer aussi de la lithographie. Il devient typographe à partir du 22 février 1876.
102, rue du faubourg Notre-Dame
Il est né le 1er avril 1823 à Wazemmes (Nord), légitimé par le mariage de ses parents en 1826. Il est facteur.
Il est aussi papetier à Wazemmes (qui n'est pas encore rattaché à Lille) quand il demande son brevet de lithographe. L'administration ne tolèrant plus le cumul de ses activités, il a renoncé à l'imprimerie, cédé son brevet, mais le regrette. En août 1859, il redemande un brevet pour Lille qui lui est refusé au motif qu'il a cédé son précédent brevet "à prix d'argent".
3, place de l'Odéon
Il est né à Paris en 1797 (?). Il est marié et père de famille.
31, rue Saint-Jacques (1849) 14, rue du Cadran (1851)
Il est né le 12 mars 1798. Il est marié et père de famille. Il paie un loyer de 1 200 F. Depuis le début des années 1830, il est éditeur d'estampes, spécialisé dans les sujets religieux.
Il imprime des illustrations pour les journaux de mode, des modèles de broderie, de la musique (Album de la mode). En octobre 1857, il cherche à vendre son brevet à un nommé Jallart qui est refusé à cause de son inconduite et de ses dettes.
Il est né le 22 février 1838 aux Andelys (Eure) ; son père était officier de gendarmerie. Il a été employé administratif.
Il obtient un brevet de libraire le 24 mars 1834 et un brevet de typographe le 1er juin 1837. Il publie L'Industriel elbeuvien. Il connaît "des revers de fortune" et, pour échapper à une faillite complète, le couple se sépare civilement et sa femme opère sa reprise dotale ; elle espère ainsi reprendre l'activité de l'imprimerie et libérer son mari de ses dettes. Pour la librairie, il ne s'en démet qu'en juin 1851 en faveur de Paul Louis Levasseur, qui reprend aussi les brevets passés à sa femme pour la lithographie et la typographie.
10, rue du Palais de Justice
Il possède un atelier lithographique.
26, rue Dauphine 6, rue de Mâcon (1852) 17, rue du Four Saint-Germain (1837) 11, rue du Jardinet (1832)
Il est né le 30 décembre 1798 à Lisieux (Calvados). Son père était instituteur. Il est marié et père de famille. Son cousin Alexandre est lithographe depuis le début des années 1820 et travaille chez Nicétas Périaux à Rouen ; lui-même a travaillé chez Lasteyrie et chez Périaux.
Désireux de pratiquer lithographie et autographie, il a demandé un brevet pour Rouen en 1826, puis pour Caen en 1829. Sans succès. Il imprime de courts textes en autographie, et en lithographie, des illustrations de partitions musicales (Rêvons encore !, Souvent femme varie...), des cartes (Carte de l'Égypte et de la Nubie), des portraits, des scènes d'actualité, notamment concernant la conqête de l'Algérie ( Le Duc de Nemours. au siège de Constantine), et toutes sortes d'estampes en séries (Commerçants ambulants, 1840 ; Galerie militaire, 1852) pour le compte de divers éditeurs. Il participe à l'illustration du tome 3 de l'Élite des monuments céramographiques de Charles Lenormant. Il fait faillite en 1839 avec un actif de 23 400 F et un passif de 25 974 F, et de nouveau en 1844 avec un passif de 24 592 F et un actif de 14 255 F.
25, rue de la Huchette 31, rue Saint-Antoine (octobre1851) 31, rue Saint-Paul, grand hôtel Bazin (octobre 1863)
Il est né le 21 avril 1805 à Poitiers (Vienne). Son père était marchand miroitier. Marié et père de famille (l'un de ses fils est garde mobile à Bastia), il est membre de la Garde nationale. "Il est connu pour s'être trouvé, pendant l'insurrection de juin, auprès du commandant Masson au moment où cet officier fut tué sur une barricade", rapporte le Préfet de police, le 12 septembre 1849. "Pour son instruction grammaticale, complète Gaillard dans son rapport du 21 septembre, elle laisse quelque chose à désirer, cependant son orthographe est satisfaisante". Il a travaillé chez Delalain et quelques autres imprimeurs.
3, rue Fontanes (1868)
Il est né le 7 décembre 1825 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a travaillé chez Bry, Lemercier et Monrocq comme ouvrier lithographe. Il est l'un des 4 délégués ouvriers lithographes à l'Exposition universelle de Londres en 1862.
Il rélise des portraits d'artistes pour des revues comme le Théâtre illustré (1868-1870) et des séries de portraits divers comme La France démocratique. Après 1870, il se spécialise dans la cartographie, notamment des régions en cours d'exploration, et il devient l'un des imprimeurs utilisés par Hachette pour l'illustration des ouvrages à succès d'Élisée Reclus (Nouvelle géographie universelle) et Amédée Guillemin (Le Ciel), mais aussi de guides et de planches éducatives (Enseignement par les yeux, nouvelles images à l'usage des salles d'asiles et des écoles élémentaires...), des bons points instructifs, atlas et tableaux mureaux. Il présente à l'Exposition Universelle de 1878 de la chromolithographie scientifique: géographie, astronomie et histoire naturelle.
Il est né le 26 mars 1829. Célibataire, il vit chez son père établi depuis 8 ans rue Philippeau comme doreur sur papier pour cartonnages.
Son père, qui est suisse, n'a obtenu qu'une autorisation. Il emploie 15 ouvriers au moment où il cède l'imprimerie à son fils. Celui-ci rachète pour 300 F le brevet de Monnot. Il continue à être imprimeur de papiers dorés et gaufrés.
Il est également taille-doucier. Héritier de Prodhomme mort le 6 novembre 1870, il reprend ses activités de lithographe et de taille-doucier. Il est remplacé le 16 avril 1873 par Paillard.
Il a d'abord obtenu un brevet de typographe le 17 mai 1831, puis un brevet de libraire le 6 novembre 1834, en même temps que son brevet de lithographe. En 1841, il obtient le transfert de ses brevets pour Limoux (Aude)
29, rue du Jardin public
Il a racheté l'imprimerie Caudellon.
Il est né à Compiègne (Oise) le 19 septembre 1839 ; son père était notaire. Il a été maréchal des logis au 6e régiment de chasseurs à cheval. Ses parents vivent à Lyon.
Rue Royale
Il est né le 24 octobre 1817 à Lyon (Rhône). Il a travaillé comme écrivain lithographe chez Marnet.
4, rue de la Merci
Il est né le 22 mars 1827 à Estadilla (Espagne).
En 1851, il a voulu reprendre le brevet de Brehier. Le rapport de l'administration ne lui laisse aucune chance : il le dit "marié à une femme ayant de mauvais antécédents et qui a été poursuivie comme prévenue d'avoir fait disparaître un enfant." Il vit avec elle "en mauvaise intelligence" et "sa conduite personnelle laisse aussi à désirer : il est léger de caractère"... L'année suivante, il semble qu'il soit derrière la demande de brevet de Jean Saint-Gaudens qui est marchand de vin et qui est son beau-père. L'administration refuse cette manoeuvre et soupçonne, à tort ou à raison, que la demande de Tanet, en 1853, poursuit le même but. Franco est finalement breveté en 1868, après avoir obtenu sa naturalisation le 25 décembre 1867. En 1873, c'est Jean, Jacques Morillon qui lui succède.
Il est né à Paris le 4 mars 1794.
Il est fabricant de presses lithographiques à cylindres à Troyes, associé au Sieur Benoît, quand il fait sa demande de brevet. Cet état de "constructeur mécanicien" le fait préférer à un habitant de Saint-Quentin qui sollicite au même moment un brevet. Il a d'abord demandé un brevet pour Reims.
Il justifie sa demande par la nécessité d'améliorer les presses pour lesquelles il a un brevet et d'avoir des moyens pour financer ses recherches. Il est spécialisé dans les travaux de ville.
10, rue du Faubourg Saint-Denis (1854) 314, rue Saint-Martin (1857)
Il est né le 20 février 1814 à Pont-Sainte-Maxence (Oise). Son père était aubergiste. Il est veuf et père de 2 enfants. Il paie un loyer de 130 F. Il est ouvrier lithographe de formation. Le commissaire inspecteur Gaillard le juge "bon ouvrier ayant de la conduite, mais privé des ressources indispensables pour se pourvoir d'un matériel et attendre la formation d'une clientèle" ; en revanche, il est soutenu par le rapport de la préfecture de Police qui note qu'il est propriétaire de son matériel.
Il semble qu'il ait voulu envoyer sa démission en janvier 1857 ; en février, il informe l'administration que cette décision était liée à sa santé et à sa situation financière, mais qu'elle ne doit pas tenir compte de sa démission et, le 2 mars, il lui annonce qu'il installe 4 presses au 314, rue Saint-Martin. A-t-il trouvé un associé ? Entre-temps, Jean-Baptiste Victor Joseph Danet a demandé à lui succéder. Sa demande a été rejetée en janvier 1857, faute de pouvoir trouver ses antécédents. Sans doute a-t-il choisi, à défaut de reprendre le brevet à son nom, de travailler sous celui de François.
Il est né à Dommartemont le 15 avril 1813 ; son père était vigneron. Il a travaillé un an comme apprenti puis trois ans comme ouvrier lithographe chez Drouin.
Il est né à Saint-Mihiel le 1er janvier 1812 ; son père était surnuméraire à la régie de l'Enregistrement et des Domaines. Il est propriétaire.
1, rue d'Alger
Il est né le 20 février 1837 à Saint-Victor (Ariège). Son père était tisserand. Il est dessinateur lithographe.
24, rue des Minimes (1854)
Il est né le 18 mai 1828 à Compiègne ; son père était marchand linger.
Il reprend les deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son prédécesseur, ainsi que la gérance du journal Le Progrès de l'Oise. Il cède ses brevets à un nommé Valliez , son prote, pour lequel il ne subsiste pas de dossier. Il possède 4 presses et emploie une dizaine d'ouvriers en 1854,dont un écrivain lithographe. Il fait beaucoup de travaux de ville.
Il est né à Dijon (Côte-d'or) le 1er juillet 1827 ; son père était facteur de messagerie. Il est ouvrier lithographe et, depuis 1850, il a travaillé à Genève, puis à Lausanne (1854) avant de venir à Dijon.
Il fait des travaux de ville.
84, rue Montmartre (1831)
Il est né le 11 octobre 1806 à Marthes (Loire). Il est graveur en taille-douce.
Il invoque la stagnation du commerce de la taille-douce pour justifier sa demande d'un brevet de lithographe. Son brevet est annulé, suite à son décès.
15, rue du Foin Saint- Jacques (1843) 67, rue des Noyers (1852) 37, rue Saint-André des arts 61, route de Choisy-le-Roi, Ivry (avril 1860) 329, rue Mouffetard (mars 1862) 15, rue Madame (1857)
Il est né le 28 mai 1811 au Petit-Celland (Manche). Son père était cultivateur. Il est célibataire. Il a été déclaré impropre au service militaire (classe 1831) "pour cause de palpitement de coeur et de faiblesse de tempérament". Il exerce depuis 1836 comme imprimeur en taille-douce et paie un loyer de 600 F. Le rapport de 1852 le crédite d'opinions "avancées" mais le Préfet de police le juge "incapable de nuire au gouvernement actuel" .
En 1843, son imprimerie en taille-douce emploie 10 ouvriers, ses anciens apprentis, qu'Il loge et nourrit. Il est spécialisé dans l'imagerie religieuse. Il demande un brevet de lithographe pour " pouvoir imprimer pour ses éditeurs tout ou partie de leurs travaux lithographiés qu'ils font imprimer hors de son imprimerie, vu que ces travaux proviennent le plus souvent des gravures en taille-douce décalquées et de là imprimées en lithographie, [ce qui] lui occasionne un grand désagrément et la perte de ses travaux ", explique-t-il dans une lettre très maladroite. Il obtient ce brevet par création et, en 1852, il se met en conformité avec la nouvelle règlementation en demandant un brevet pour la taille-douce ; à cette date, il possède 12 presses en taille-douce et 1 seule presse lithographique. Il fait surtout des gravures en taille-douce, portraits assez maldroits de personnalités et cartes géographiques. Exproprié pour cause d'utilité publique en mai 1857, il transfère son imprimerie rue Madame et, "pour les presses qui sont hors d'état de fonctionner ainsi que quelques fragments de presses", il demande l'autorisation de les stocker à Ivry, "dans une petite bicoque où ils sont tous démontés et entassés les uns sur les autres, attendu que [il est] très restreint où [il est]. Il finit par tout rassembler rue Mouffetard.
2, rue Tupin
Il est né à Lyon le 2 février 1785. Il est graveur en taille-douce.
44, rue de l'Église
Il est né le 26 octobre 1845 et a travaillé chez son père.
Devenu propriétaire de l'imprimerie paternelle, il est imprimeur en lettres et lithographe.
Il reprend l'imprimerie typographique et lithographique de son père qui démissionne en sa faveur.
Il est né le 14 février 1814 à Pontoise ; son père était tailleur. Il est le frère de Louis Auguste Frémont, installé imprimeur typographe et libraire, avant de devenir lithographe, à Arcis-sur-Aube. Comme lui, il a travaillé à l'Imprimerie royale, mais aussi comme compositeur dans une imprimerie de Pontoise.
Il obtient en même temps ses brevets de libraire et de lithographe pour Beaumont, après avoir fait la demande en 1838 pour Bercy (Seine), puis Verneuil (Eure). En 1841, il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé pour des raisons, semble-t-il, de politique locale. En effet, quand il fait une nouvelle demande en 1848, le Préfet, désormais favorable, note : "L'institution de presses, sans être d'une utilité réelle, n'est de nature à créer aucun embarras (...) ; les communistes de cette localité sont incapables de produire par eux-mêmes rien de dangereux." Frémont a d'ailleurs pris la précaution d'annoncer qu'il ne veut faire que des travaux de ville et le maire certifie, en avril 1848, qu'il "vient de donner des garanties des sentiments de bon patriote qui l'animent en concourant avec énergie à la défaite de la bande d'incendiaires qui portait la dévastation et l'incendie sur le chemin de fer du Nord." Il obtient son brevet le 20 mai 1848. En 1871, c'est son fils Charles Albert qui lui succède.
Il est né le 4 septembre 1838 à Arcis-sur-Aube où son père est imprimeur.
Il a travaillé avec son père dont il reprend l'entreprise et les brevets.
Il est né le 14 janvier 1810 à Pontoise (Seine-et-Oise). Son père était tailleur d'habits. Il a été compositeur à l'Imprimerie royale entre le 1er juin 1831 et le 28 avril 1838, comme son frère qui deviendra imprimeur à Beaumont-sur-Oise. Son installation est facilitée par la dot de 1 000 F apportée par sa femme.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 27 juillet 1838 pour exploiter l'imprimerie Blondel qu'il a rachetée. Le brevet de libraire qui allait avec le fonds ayant été détaché pour être négocié séparément, il fait la demande d'une brevet de libraire et l'obtient le 24 septembre 1839. Le 10 août 1855, il est condamné à une amende de 3 000 F, finalement ramenée à 300 F, pour défaut d'adresse sur les listes électorales qu'il a imprimées lors des élections municipales. Il démissionne en 1868 en faveur de son fils.
14, place Dauphine (1834) 63, rue Dauphine 53, rue de la Calandre (1830) 46, rue neuve Saint-Merri (1823)
Il était "professeur ès sciences en l'Université." Sa mère dirige l'École royale et gratuite de dessin pour jeunes filles depuis 1803.
Après son brevet, il demande à pouvoir posséder des caractères typographiques ; sans suite. En juin 1833, la police perquisitionne chez lui à la recherche d'un écrit, Soldats de la liberté. Il nie en être l'imprimeur et affirme qu'il ne travaille que pour des notaires, avoués, avocats et pour quelques administrations publiques. Il est aussi l'auteur, en 1825, d'un Petit cours de morale (approuvé par l'Université) dont il a imprimé 4 000 exemplaires pour le ministre de l'Instruction publique. L'enquête ne donne rien. Outre ce Petit cours de morale dédié à l'enfance, recueil d'écritures diverses, autographiées et graduées à l'usage des écoles de lecture, qui en est à sa 10e édition en 1831, il lithographie et, surtout, autographie des ouvrages pédagogiques d'histoire (Abrégé de l'histoire de France... avec la chronologie des événements...), de botanique (Album floral des plantes indigènes de la France, ou Botanique élémentaire), de langues (Protographie, ou la Synthèse appliquée à l'étude des langues). Il réalise aussi des cartes autographiées qui ne peuvent rivaliser avec les cartes produites par ses concurrents. Il reste l'auteur de la Carte de la France électorale de 1839, mais elle est imprimée par la veuve Martenot. Il a aussi essayé de lancer en 1823 La Plume de fer, ou le Grondeur du XIXe siècle, feuille hebdomadaire consacrée à la revue des journaux, des moeurs, des spectacles. Son brevet est annulé en 1856.
5, place Dauphine
Il est né le 20 février 1791 à Paris. Sa mère dirige l'École royale et gratuite de dessin pour jeunes filles depuis 1803. Il est lui-même "habile dessinateur " selon la direction de la Librairie et a été élève de Girodet. Il est professeur à l'École royale de dessin.
Il a fait une demande de brevet pour les Batignolles qui a été refusée en juillet 1830. Son brevet est annulé en 1856.
11, rue Coq Héron (1828) 20, rue du Croissant (1830) 154, rue Montmartre (1833)
Il est né le 16 septembre 1798 à Rixheim (Haut-Rhin) ; son père était vigneron. Pour s'installer, il compte sur les fonds de son associé, un compatriote pâtissier chez qui sa femme travaillait à Paris.
La Direction de la Librairie se prononce contre l'attribution du brevet en juin 1827, au motif qu'il ne sait ni lire ni écrire, mais omet de lui répondre. Frey relance donc l'administration en janvier 1828. Le préfet de police Debelleyme se prononce favorablement en raison de ses références : il a travaillé 5 ans chez Engelmann, 4 ans chez Motte comme contremaître, et récemment chez Feillet. Il obtient son brevet en 1828. Il imprime beaucoup d'illustrations pour la revue L'Artiste (portraits d'artistes, décors de spectacles, paysages), quelques estampes satiriques à l'égard des carlistes et favorables au nouveau régime, des séries de satires de moeurs et scènes galantes dues, en 1828-1829, à Philipon (Compensations ; Brouille et raccommodement ; Premiers moments de la toilette ; La semaine des amours ; Les comparaisons), des illustrations d'ouvrages scientifiques (Cloquet, Manuel d'anatomie descriptive des organes1(825-1836) pour lequel il prend la suite de Feillet pour les planches 205 à 340 ; Cruveilhier, Anatomie pathologique, 1828 ; Geoffroy Saint-Hilaire, Histoire générale et particulière des anomalies..., 1832 ; Donne, Recherches microscopiques sur la nature des mucus..., 1837 ; Bourgery, Anatomie élémentaire, 1842) ou de livres de voyage (Souvenirs de Grenade et de l'Alhambra, de Girault de Prangey). Pour ces deux derniers domaines, offrant des entreprises lourdes, Frey est associé avec Benard à partir de 1836.
20, rue et passage de la Sorbonne (1858) 17, rue de l'Estrapade (1859) 58, rue Monsieur-le-Prince (1874)
Il est né le 26 mars 1814 à Maastricht ; son père, directeur d'hôpital, est mort en juin 1826. Il est marié et père de famille. Il a d'abord travaillé à Strasbourg, puis, à partir de 1835, à Paris : onze ans chez Lemercier et 5 ans chez Delarue. Il a fait partie des neuf ouvriers du Livre arrêtés le 7 avril 1839 lors de manifestations sur les boulevards à Paris
Il veut se mettre en société avec son frère qui est aussi ouvrier litographe et se propose de se consacrer uniquement à la lithographie artistique. L'imprimerie lithographique Frick frères imprime donc des scènes et des uniformes militaires, mais aussi la longue série de Rothmuller des Musées pittoresques et historiques de l'Alsace, des vues pittoresques de la vie parisienne . Elle travaille aussi pour l'illustration de livres comme le Cours méthodique, progressif et complet de dessin linéaire, à l'usage des écoles primaires, publié par Larousse et Boyer (1858). En 1874, l'imprimerie a pris la raison sociale Frick aîné et fils.
Rue du Chemin de fer, Plaisance 4, passage S? (1839) 26, rue des Blancs-Manteaux (1851)
Il est né le 30 septembre 1808.
Il est breveté malgré une orthographe très fautive. Les scellés sont apposés du 26 décembre 1850 au 24 mars 1851 parce que Lemaire exploite l'imprimerie ; ils sont levés, après un premier refus le 27 février, au motif que Lemaire a été transporté en 1848 ; il s'associe donc avec Frilay. Au vu de l'acte d'association, le 6 novembre 1852, un nouveau rapport souligne que Lemaire n'a donné lieu à aucune remarque défavorable. Néanmoins il est demandé au ministre lui-même de trancher. Le transfert est opéré.
21, rue Saint-Jacques
Il est né le 20 août 1831 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a été militaire, puis il a travaillé chez Jaume et Marotte. Depuis 6 mois, il a succédé à Rousselot marchand de tablaux et éditeur d'estampes. Il est "aisé".
9, rue de l'Horloge
Il est né à Salon le 6 juin 1858.
Il est né à Aubaine (Côte-d'or) le 8 mars 1837 ; son père était cultivateur. Il est contremaître chez Percheron dont il reprend brevet et imprimerie.
Il remplace comme typographe et lithographe Jean Auguste Rooy.
3, rue du Clos Bruneau 237, rue Mouffetard (juin 1867) 3, rue des Boulangers 3, rue des Écoles (avril 1862)
Il est né le 25 mai 1820 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Soupe et Auerbach, après sept ans passés dans l'infanterie de marine. "Il laisse à désirer sous le rapport de l'instruction, mais il a beaucoup d'aptitude", note l'inspecteur Gaillard dans son rapport du 30 septembre 1856.
6, rue des Fossés-Saint-Victor
Il est né le 13 juillet 1817. Sa famille est dans le commerce du vin. Il est marié et père de famille. Il est entré en apprentissage à l'âge de 13 ans, juste après sa communion, comme écrivain lithographe. Son instruction générale avait été négligée si bien que, pendant son apprentissage, il a parfait ses connaissances en lecture, écriture et orthographe à l'école publique de Dijon, puis dans l'imprimerie lithographique de Melun. Il a travaillé chez Arnoult ; il y tenait le bureau et recevait les commandes.
Depuis 7 mois, il prend chez lui les commandes de quartier pour les factures, adresses et autres travaux de ville. Il s'est notamment associé avec Guilletot pour faire des prières avec entourage, se chargeant de l'écriture et laissant à son associé le dessin ; ces modèles sont édités par la maison Lafarge qui en tire 500 à 600 exemplaires par semaine. Il fait des travaux de ville, imprime de courtes brochures et couvertures de partitions. Il est remplacé par Genets et Tisserand le 15 octobre 1873.
Rue de l'Hôtel de ville
Il est né le 12 juin 1827 à Bocé (Maine-et-Loire). Son père était charron.
Il avait obtenu un brevet pour Savenay (Loire-inférieure) le 17 septembre 1857, succédant à Roy. Il était le propriétaire et rédacteur du Savenaisien qui publiait les annonces judiciaires. Pour les conserver, cette feuille restait modérée bien que Fronteau eût des "opinions d'opposition" ; il se contentait de "combattre l'administration en-dessous." Quand le chef-lieu judiciaire est déplacé de Savenay à Saint-Nazaire, il demande à échanger son brevet pour cette ville.
Elle est née le 24 août 1795 à Paris où son père était chapelier. Elle a épousé l'imprimeur Sainte-Croix Lesueur qui meurt le 9 septembre 1841. Elle a quatre enfants, dont trois sont encore mineurs en 1841.
Elle reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son mari.
