Il est en société avec son beau-frère, Albert Ladislas Dangin, sous la raison sociale Fleury et cie, pour reprendre l'imprimerie tyopgraphique et lithographique de leur père et beau-père.
27, rue de Paris (1844)
Il est né le 7 décembre 1816 à Saint-Laurent-du-Var ; son père était employé des Domaines. Il est écrivain lithographe et, installé à Saint-Germain depuis 1836, il a épousé Madeleine Isoline Petitjean le 3 avril 1838 qui tient une papeterie et obtient un brevet de lithographe en juillet 1838. Le Préfet le reconnaît dévoué au Gouvernement et, pour soutenir sa candidature à un brevet, lui-même fait valoir qu'il a créé le journal conservateur L'Écho de Saint-Germain qui a oeuvré avec succès pour l'élection du candidat officiel, mais lui a causé, en neuf mois d'existence, des pertes financières.
En 1840, il fait une demande de brevet pour Paris où il dit travailler chez Argentier. Il semble, en fait, qu'il cherche à permettre à sa femme qui vient de se séparer de son beau-frère Hullin, d'exploiter la part de matériel qui lui revient. En 1844, sa femme demande que lui soit transféré son brevet.
59, rue Dauphine (1843)
Il est né le 9 mars 1813. Il est veuf et père de famille.
Il dirige l'imprimerie de Benard, son ancien camarade de collège, jusqu'à son association avec Lemercier. Il devient alors chargé de la partie écritures lithographiques et ouvrages de ville de l'imprimerie. À la dissolution de l'association Bénard et Lemercier, en 1843, Lemercier lui cède la clientèle pour ce genre de lithographie, gratuitement et en marque d'estime.
Il est né à Cormontreuil (Marne) le 15 avril 1813 ; son père était vigneron. Il a travaillé trois ans chez Hubert, à Reims, comme écrivain lithographe.
Il a d'abord obtenu un brevet de lithographe pour Rethel le 1er juin 1837 qu'il échange pour Reims en décembre, puis pour Épernay. Il a cédé l'exploitation de l'imprimerie à Namur et réside désormais à Paris. Il imprime des étiquettes pour les producteurs et négociants en Champagne : exemple ici d'une étiquette signée par l'imprimeur lithographe Valentin-Legée qui a fait faillite, et déclinée pour des clients différents en or et bleu ou argent et or.
Il est né à Cormontreuil (Marne) le 15 avril 1813 ; son père était vigneron. Il est écrivain lithographe.
Après avoir obtenu un brevet pour Rethel, il obtient son transfert pour Reims. Il demandera ensuite un transfert pour Épernay. L'administration annulera son brevet pour Reims
58, rue d'Angoulême
Il crée son imprimerie lithographique.
Il est né à Lyon le 8 juin 1823 ; son père était conducteur de diligence. Il est teneur de livres.
Alonzo Florit de la Tour de Clamouse est né à Meyrueis (Lozère) le 9 octobre 1794 dans une famille de petite noblesse. Il dirige les écoles primaires de Mende. Il prétend avoir trouvé en Lozère des pierres lithographiques d'une qualité égale à celles d'Allemagne et veut un brevet pour faire des essais de lithographie. Son brevet est annulé pour cause d'inexploitation en 1859.
43, rue des Francs-Bourgeois (1876) 17, rue des Francs-Bourgeois (1868) 40, rue Saint-Merri (1864)
Il est né le 29 janvier 1831 à Paris. Son père était imprimeur. Il est marié et père de famille. Dès l'âge de 14 ans, il se forme à l'écriture et au dessin lithographique, avec le projet de succéder à son père. Il poursuit sa formation chez Neuhaus.
Écrivain et dessinateur lithographe, il reprend le brevet de sa mère, décédée le 14 avril 1864, avec qui il exploitait l'imprimerie paternelle dans la société Vve Floury et fils. Il se déclare aussi typographe en 1876.
44, rue Neuve-Saint-Merri (1843)
Il est né à Pierrefitte (Oise) le 14 juillet 1801. Il a commencé en 1819 à Beauvais chez Chevallier, puis, en 1823, il est venu à Paris travailler 10 ans chez Mousse et 4 ans chez Letronne. Il a épousé la fille d'un receveur des coches d'Auxerre, qui a reçu plus d'instruction que son mari et "le seconde de son mieux". L'aîné de ses fils se forme au métier d'écrivain dessinateur lithographe dans le but de reprendre ultérieurement l'imprimerie paternelle. Il meurt le 5 février 1850.
Sa première demande d'un brevet, par création, en 1840, a été rejetée car, "sous le rapport de la moralité", l'administration reconnaissait n'avoir rien à lui reprocher, mais elle jugeait son intelligence, son instruction et sa connaissance des devoirs attachés à la profession de lithographe "fort incomplètes". À la recherche d'un travail, il s'accorde avec Marchal en avril 1842, pour travailler sous son nom et renouvelle sa demande en 1843. Il s'est appliqué depuis 3 ans à apprendre l'orthographe et, "soumis à un examen spécial", il rend une dictée de 8 lignes ne contenant que trois fautes d'orthographe. L'administration reconnaît qu'il possède intelligence et jugement ; il peut donc reprendre le brevet de Marchal, tout en restant en société avec lui. Le rapport de Bailleul reconnait qu'en 1840 la perspective d 'une création jouait en sa défaveur ; de plus, il avait été mêlé aux différents entre Letronne et Kaeppelin. En 1842, Marchal fait tourner 2 presses, et 5 en octobre 1843 grâce à Floury. À sa mort, celui-ci laisse à sa veuve une imprimerie en pleine expansion.
5 bis , rue Martel (1870)
Il est né le 29 octobre 1832 à Nîmes (Gard). Il est marié.
Il travaille depuis 12 ans comme caissier chez le marchand en gros de papier et enveloppes Newell, aux appointements de 3 000 F par an ; comme son patron est étranger non naturalisé, il demande le brevet pour son compte. Newell veut imprimer des en-tête, des factures et autres travaux de ville. Il aura 3 presses à vapeur, 5 ou 6 presses à bras dans une dépendance de ses magasins. En raison de l'importance de cet établissement et de ses relations commerciales, le commissaire inspecteur recommande cet arrangement.
Il est né le 18 décembre 1799 à Mens (Isère) ; son père était aubergiste. Il est géomètre à Saint-Chamond.
Le transfert de son brevet de lithographe pour Lyon lui ayant été refusé en mars 1842, comme il a fait de mauvaises affaires, il quitte Saint-Étienne pour Marseille où il serait devenu commissionnaire en soieries. Son matériel est vendu à Boyer, puis Pinsard et son brevet n'est cédé qu'en 1847, ce qui entraine une protestation de ses confrères contre l'installation de Passet.
Il est né à Châtillon-sur-Seine le 24 février 1820 ; son père était huissier. Il a fait son apprentissage chez Thévenin père, puis a travaillé comme ouvrier à Paris et en Normandie. Il est ensuite revenu chez Thévenin pour 18 mois, puis chez Cornillac. Quand celui-ci cède son brevet à Hippolyte Thévenin, il part pour Auxerre où il reste cinq ans chez Perriquet comme chef d'atelier.
Il reprend le brevet de lithographe d'Hippolyte Thévenin qui est en faillite, puis obtient un brevet de libraire le 29 août 1854. Il cède son brevet à Rodet mais celui-ci meurt peu de temps après, et Fluteau reprend à la veuve de Rodet son ancien brevet le 17 octobre 1859. Il reprendra le matériel de Charles Thévenin quand celui-ci fera faillite ; c'est à cette occasion qu'il semble avoir fait officiellement sa seconde demande de brevet, le 15 février 1870.
9, rue Sainte-Croix
Rue Balguerie
Il est né le 14 janvier 1825 à Auch. Son père était chef du bureau du sous-intendant militaire, puis il est devenu imprimeur. Félix est son fils aîné. Il a travaillé six mois chez Fossé-Darcosse à Soissons, six mois en 1845-1846 chez Duperey à Condom.
Il prend en 1856 la succcession de son père et obtient rapidement un brevet d'imprimeur en lettres en mai 1856. Il exploite l'imprimerie en association avec son frère jusqu'en 1859 ; la société es alors dissoute et il reprend le brevet de lithographe de son frère.
Rue Neuve (1846) Rue Balguerie (1854)
Il est né le 12 mars 1791 à Oloron (Basses-Pyrénées). Son père était marchand.
Il a racheté pour 10 000 F l'imprimerie de Roger, "imprimeur de l'archevêché". "Par suite d'un dérangement de ses affaires", l'établissement est à vendre en 1842 ; il est alors estimé 30 000 F. Les créanciers ont dû conclure un accord puisque l'imprimerie continue. Elle imprime L'Opinion, journal du Gers, la Revue des Écoles, la Revue horticole .
Il est né le 11 février 1828 à Auch. Son père était chef des bureaux de la sous-intendance militaire, puis imprimeur. Il a travaillé comme écrivain lithographe deux ans chez Dupont à Paris avant de prendre en charge la lithographie chez son père.
Il reprend le brevet de lithographe de son père et exploite l'imprimerie que celui-ci leur laisse avec son frère aîné, mais en 1859 la société Foix frères est dissoute et il cède son brevet à son frère. Ils exposent à Dijon en 1858 des impressions lithographiques et autographiques.
Il est né à Rouen (Seine-inférieure) le 22 septembre 1797 ; son père était gendarme. Il est compositeur depuis 29 ans quand il fait sa demande de brevet.
Il a acheté l'imprimerie et les brevets de typographe et lithographe de Vielle pour 15 000 F ; il a pour cela vendu une petite propriété estimée 10 000 F environ. Il meurt peu de temps après.
Il est né à Gournay-en-Bray (Seine-inférieure) le 6 octobre 1825 ; son père était coutelier. Il a été exempté de service militaire car son frère est déjà mobilisé. Il travaille comme ouvrier typographe à Gournay.
Il reprend les trois brevets de Boillet.
Il est né le 11 novembre 1800 à Thionville ; son père était imprimeur. Il dirigeait depuis longtemps l'imprimerie de sa mère.
Il reprend à sa mère, pour 500 F, l'entreprise et les brevets de typographe et lithographe. Ce dernier est annulé en 1854 avec l'accord de Fondeur qui explique : "Le motif de ma renonciation est que la ville de Thionville n'offre point la ressource suffisante pour l'exploitation d'un brevet de lithographe." Il se démet de son brevet de typographe le 12 juillet 1862.
5, quai Conti (1830) 348, rue Saint-Honoré (1832)
Il est né le 24 janvier 1798 à Bordeaux (Gironde). Son père était employé aux subsistances militaires. Il semble bénéficier d'appuis politiques importants dont il fait étalage dans sa demande de brevet (la duchesse de Duras, la marquise de La Roche-Jacquelin, la princesse de Talmont...) et un rapport ultérieur du Préfet de police note : "Il s'est fait remarquer pendant les évènements de juillet 1830 par son opposition légitimiste et il a publié de nombreux emblèmes en faveur de la branche armée des Bourbons. Il a donc été souvent poursuivi et plusieurs fois condamné pour délits politiques."
Dans sa demande de brevet, il se présente comme étant le soutien de sa tante et ses cousines, son oncle, ancien directeur des subsistances militaires comme son père, étant décédé. Il veut donc devenir imprimeur lithographe (il a deux ans d'expérience notamment à la Préfecture de police) pour subvenir aux besoins de sa famille. Il obtient son brevet par voie de création, après un premier refus de l'administration : en 1826, "M. Franchet lui répondit que l'on ne pouvait pour lors augmenter le nombre des imprimeurs lithographes mais que, eu égard à la moralité de M. Fonrouge, on l'autorisait à acheter un brevet et à l'exploiter sous son nom." Il revient à la charge en 1828, quand le contexte politique a changé. Avec succès. Un courrier administratif du 17 février 1832 constate que son établissement a été mis en vente, suite à la faillite « du propriétaire qui, dit-on, a mangé plus de cent mille francs dans ses misérables spéculations ». Dans cette circonstance, sa tante lui intente un procès, affirmant qu'elle s'est associée avec lui en 1828 pour l'exploitation de son brevet et de la future imprimerie, et revendique donc sa part au brevet. L'administration, de son côté, s'inquiète du "grand nombre de lithographies séditieuses qui auraient été faites dans l'imprimerie» et se trouvent à vendre du fait de la faillite ; l'acquéreur de ces pierres lithographiques, Didion, s'engage à ne pas les imprimer. Un rapport de 1854 note qu'il a quitté la France depuis une quinzaine d'années pour se fixer à Bâton-Rouge, aux États-Unis. Le 22 février 1855, son brevet est annulé par décision ministérielle pour défaut d'exploitation. Parmi beaucoup de lithographies non signées, on en remarque quelques-unes signées d'Achille Devéria, Lami, Wattier et d'Hardiviller, professeur de dessin du duc de Bordeaux. Sa production est largement marquée par ses opinions politiques et notamment son soutien à la duchesse de Berry ; il illustre en images édifiantes sa vie en exil, vouée à l'éducation de son fils, puis son équipée en France jusqu'à son arrestation et son emprisonnement. Toutefois il imprime aussi des lithographies en souvenir des 4 sergents de La Rochelle et d'autres favorables à la révolution de 1830 et à Louis-Philippe et sa famille
Il est garde-champêtre à Engomer.
Il fonde une petite imprimerie avec une presse typographique et une presse autographique pour répondre à la demande des mairies et administrations de la région de Castillon.
8, rue de la Crèche
Il est né à Bordeaux le 19 avril 1835. Il a servi au 20e régiment de ligne.
Sa première demande de brevet est rejetée en 1866, malgré le soutien de l'archevêque : le Préfet estime qu'avec 47 lithographes brevetés, Bordeaux possède un nombre suffisant de lithographes. En 1868, pensant que les nouvelles lois sur la presse devraient permettre la naissance de nouveaux journaux et fournir davantage de travail aux typographes, le Préfet accepte de délivrer de nouveaux brevets de lithographes. Forcade en est le bénéficiaire. En 1874, il déclare acquérir des caractères typographiques pour leur reproduction sur pierre lithographique.
Il est le supérieur de l'École apostolique.
Il utilise une presse autographique.
Il est né le 27 octobre 1809 à Royan (Charente maritime) d'un père marchand. Il exerce comme professeur d'écriture au collège de Tournon.
Il est propriétaire négociant en vins.
Il acquiert une presse autographe pour imprimer prospectus, circulaires commerciales, cartes et étiquettes.
10, rue des Saint-Pères (1828) 59, rue Saint-André-des-Arts (1824)
Elle est née en 1802 à Belleville (Seine). Son père a été juge de paix à Paris au début de la Révolution, puis chef de bureau, dans l'administration des impositions indirectes à Reims et à Paris, jusqu'à sa mort en 1819. Sa mère, restée seule avec ses deux filles, est propriétaire de la maison qu'elle habite à Belleville, mais sa ferme champenoise a été incendiée par la guerre en 1814. Joséphine Clémence est venue vivre à Paris chez Denis Louis Goujon, précédemment collègue de son père, et bibliothécaire à la Bibliothèque Mazarine, pour se perfectionner en dessin ; elle a été élève d'Abel de Pujol, dont de nombreuses peintures orneront les églises parisiennes.
Elle forme une association pour diriger un établissement lithographique avec Goujon, mais, comme il ne peut y avoir qu'un titulaire de brevet, ils ont choisi de faire la demande pour elle. Peu de temps après avoir demandé (le 17 février 1824) ce brevet par création, avisés oralement que le ministre n'en accorde plus, ils décident de demander le transfert de celui de Lemonnier (24 février). L'affaire traîne : l'administration remarque que la femme de Goujon est divorcée, se demande si Melle Formentin ne jouerait pas le rôle de prête-nom, s'inquiète de la nature de ses liens avec Goujon... Ayant accumulé les recommandations, celle du chevalier de Daubier et du vicomte de Castelbajac notamment, l'assurance des bons sentiments politiques et de la fortune de Goujon qui vient de richement doter sa fille, et des moyens financiers dont la mère de Clémence dispose, le transfert du brevet lui est finalement accordé en juin. Elle est la plus importante femme lithographe de la période. Elle emploie une trentaine d'ouvriers en 1844 et, pendant une quinzaine d'années, elle a pour prote l'Alsacien Charles Hancké, formé chez Engelmann à Mulhouse puis à Paris, qui la quittera pour se mettre à son compte comme dessinateur lithographe à Paris, puis à Bouxwiller. Elle "fait pour plus de 100 000 F d'émission de produits chaque année", note le jury de l'Exposition des produits de l'industrie. L'une de ses spécialités est l'impression de couvertures illustrées pour les partitions musicales et de portraits d'artistes, musiciens et danseurs. Elle imprime aussi des portraits de "Célébrités contemporaines", des types féminins dus à Philipon (L'appétissante boulangère, La complaisante quincaillière..., 1828), illustre des ouvrages archéologiques (Essais historiques sur la ville d'Étampes de Maxime de Montrond, 1836), des éditions de luxe (La Henriade, 1825), des planches reproduisant les alphabets pali pour l'Essai sur le pali, langue sacrée..., de Burnouf et Lasser (1826) ... Ses cartes publicitaires, joliment ornées, proclament qu'elle accepte aussi tous les travaux d'écriture et de dessin, c'est-à-dire des travaux de ville comme des en-têtes, des publicités... Elle vend aussi tous les articles pour le dessin et l'autographie. Elle reçoit une médaille à l'Exposition des produits de l'industrie française en 1827 (bronze) "pour des lithographies très nettes et d'un fort bel effet", puis n'expose plus jusqu'en 1844 où elle reçooit une médaille d'argent pour des épreuves d'estompe et de lavis sur pierre. En août 1842, elle est poursuivie pour avoir livré à Bulla et Delarue des portrait du duc d'Orléans, d'après Lami sans avoir fait de dépôt préalable ; les scellés sont apposés sur la pierre lithographique et les exemplaires saisis. Après intervention de Gourgaud et explications de l'auteur de la lithographie qui voulait illustrer une brochure favorable à la famille royale, elle est mise en garde avec les marchands d'estampes Bulla et Delarue, et les scellés sont levés. Ce zèle policier avait été d'autant plus intempestif que l'imprimerie donne une suite imposante de lithographies suite au décès du duc d'Orléans et à son enterrement. En 1845, son atelier d'une quinzaine de presses est fondu dans celui de Lemercier. Maurin, Nanteuil, Philipon, Grenier sont quelques-uns des artistes dont elle a imprimé les lithographies.
122-124, rue du Faubourg Saint-Martin (1853) 63, rue des Marais Saint-Martin (1852) 25, rue des Marais Saint-Martin (1849)
Il est né le 24 octobre 1814 à Höffenbach (grand-duché de Hesse). Il devient citoyen français en 1869. Il habite Paris depuis 1835 et s'est toujours occupé de lithographie.
L'établissement pour lequel il sollicite un brevet en 1870 fonctionne depuis 1846 avec une autorisation, renouvelée le 27 mai 1859. La raison sociale de l'imprimerie est "Formstecher frères", car elle réunit les trois frères Formstecher, Pineas, Mayer Félix et Alfred Wolf. Le premier, installé à Paris vers 1825 comme écrivain lithographe, avait demandé un brevet, mais n'avait obtenu qu'une autorisation le 22 janvier 1847 pour 3 presses, en attendant de produire son acte de naturalisation ; le deuxième est graveur et dessinateur et le dernier est imprimeur. En mai 1852, Félix et Wolf demandent à être substitués à leur frère ; l'autorisation accordée à Pineas doit leur être transférée, mais Gaillard, qui s'est aperçu qu'ils possèdaient déjà 6 presses lithographiques (au lieu des 3 accordées) et une presse en taille-douce, conseille de ne les autoriser à utiliser que 4 presses ; il est désavoué et ils obtiennent l'autorisation pour l'ensemble de leur matériel. En 1859, ils font une nouvelle demande pour 4 nouvelles presses. En 1869, ils ont 7 presses en fonctionnement et une machine à vapeur ; leur spécialité est la chromolithographie. Ils font depuis longtemps des étiquettes, de la papeterie de luxe et se diversifient avec les dessins de broderie... À la fin du siècle, l'imprimerie a une importante production d'affiches notamment pour le cirque et le music-hall, illustrées par Candido de Faria et utilisant la photo des artistes.
Il est né à Cognac le 17 octobre 1814. Son père était chaisier. Il a fait sa classe de rhétorique dans l'établissement de son oncle à Saintes.
Les ouvriers polonais Alexandre Czarnecki et Benoît Chodzki, ayant étudié l'un la lithographie, l'autre l'imprimerie, expliquent, dans une pétition d'avril 1841 : "Nous désirons établir une lithographie à Cognac. Le sieur Fort, habitant de cette ville, voulant nous aider, a obtenu un brevet pour que nous puissions travailler en son nom". N'étant pas de nationalité française, ils ne peuvent en effet obtenir un brevet à leur nom. Puis, confiants dans la générosité du gouvernement français à l'égard des réfugiés polonais, ils demandent une aide financière pour pouvoir s'installer et joignent à leur demande un intéressant devis dressé par l'un de leurs parrains parisiens, le lithographe Bouis. Celui-ci estime à 1 313 f le budget nécessaire pour l'achat d'une presse (500 f), de 5 à 10 pierres (400 f), d'une presse à satiner (120 f), d'une presse à rogner (80 f) et de diverses tables et fournitures. Le ministre répond qu'il ne dispose pas de fonds pour un tel usage. Malgré ce refus, Czarnecki est resté travailler dans la région car il fait l'objet d'une plainte de Ligarde à Saintes (voir ce dossier) Le brevet est annulé en 1859.
Il est né le 14 septembre 1846 à Mézières (Ardennes). Son père était boucher. Il vit et travaille à Paris comme écrivain-lithographe de 1859 à 1870.
Il est imprimeur en lettres et lithographe. Il imprime cartes publicitaires, prospectus, catalogues commerciaux...
22, rue Port-Charlet
Il est né à Surin (Vienne) le 20 novembre 1792. Il a été ouvrier lithographe pendant 20 ans.
En 1843, il a cessé d'exploiter et l'administration le soupçonne d'avoir prêté son titre à plusieurs ouvriers successivement. Elle menace de lui retirer son brevet et s'oppose à sa transmission à Courtot. Or les juges s'opposent à ce retrait qui leur semble illégal. L'administration l'accuse alors de ne pas posséder les deux presses exigées par la loi. Comme il peut les montrer, l'administration doit s'incliner et lui rendre son brevet.
6, rue du Grenier à sel
Il est né à Montargis le 11 août 1811.
Il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 1er août 1833, pour succéder à l'imprimeur Sensier et il poursuit l'impression des Affiches de Montargis ; à partir de 1841, il imprime le journal Le Loing.
Il est le curé de Châlette.
Il utilise une presse typo-lithographique pour les besoins de sa paroisse.
10, rue des Rats (1850) 15, rue Saint-Antoine (1855 ;1865)
Il est né le 24 janvier 1810. Il a appris la typographie chez Firmin Didot, puis a dirigé seul pendant 6 ans l’imprimerie comme l’atteste le certificat que lui signe en août 1836 son ancien patron.
Il reprend ensemble les deux brevets d’imprimeur de la veuve Barbier, puis obtient celui de libraire le 20 janvier 1841, en soulignant qu’il est le fournisseur de l’administration et de l’évêché pour les impressions. Pour obtenir l’établissement de la veuve Barbier et ses brevets, il lui a payé 40 000 F et a dépensé 20 000 F pour le renouvellement du matériel. C’est pourquoi son père s’insurge quand un nouvel imprimeur demande un brevet pour la résidence de Soisssons. Il demande, en 1841, à transférer hors de Soissons, au hameau de Saint-Médard, son imprimerie lithographique, car il est trop à l’étroit en ville, mais ce n’est que l’année suivante qu’il dit installer son matériel à l’Institution des sourds muets de Saint-Médard pour qu’il serve à l’apprentissage des élèves du métier de compositeur. Il est l’imprimeur-gérant de l’Argus du Soissonnais. Il fait des ouvrages de ville. Il cède officiellement son entreprise à son fils le 25 novembre 1873.
Il a pris la succession de son père à la fin de 1873 mais ne fait sa déclaration que l'année suivante.
19, rue du Faubourg Saint-Jacques (1852)
Il est né le 21 juillet 1797 à Paris ; son père était couvreur. Marié et père de famille, il jouit "d'une honnête aisance". En 1852, il a 40 ans d'expérience comme ouvrier taille-doucier, puis patron. Il est sergent de chasseurs dans la Garde nationale.
Il est taille-doucier, établi à son compte depuis 1826 ; en 1834, il possède 7 presses qui roulent toute l'année à quelques intervalles près. Il est spécialisé dans l'imagerie religieuse et les cartes de géographie, fournissant des marchands comme Hocquard, Audinet et d'autres. Il obtiendra son brevet le le 24 mai 1852. Il veut lutter contre la concurrence en pratiquant aussi la lithographie ; il dispose de 5 à 6 000 F pour s'équiper. En 1852, il exploite 2 presses lithographiques et 10 presses en taille-douce.
L'abbé Fossin dirige l'oeuvre de Notre-Dame-des-Dunes.
Il utilise une presse autographiques pour imprimer invitations et programmes de son oeuvre.
20, passage des Petites Écuries (1847)
Il est né le 6 août 1793 à Gien (Loiret). Son père était marchand. Il est marié et père de famille. Il est actionnaire de la Société des chemins de fer de Strasbourg et possède une propriété à Trouville.
En 1841, il est associé à Planchet qui est rejoint par d'autres associés : en 1847, l'imprimerie est exploitée sous la raison sociale Foubert, Blanchard et cie. Ils exploitent une société d'affiches télégraphiques. À l'été 1851, il veut céder son brevet à Maurice Schlésinger, mais le candidat est refusé pour des raisons peu claires, faisant une grande part aux ragots, notamment celui d'avoir incendié son propre commerce de musique en difficultés.
16, rue des Cordeliers
Né le 14 juin 1835 à Grasse (Alpes-Maritimes). Son père était docteur en médecine.
Il reprend les deux brevets d’imprimeur en lettres et de lithographe de Dufort, Jean Baptiste Pierre décédé le 9 janvier 1857.
Il est né le 18 février 1813 à Saint-Symphorien (Deux-Sèvres). Son père était notaire.
Il démissionne en 1854. Il est accusé par Ligarde, qui a travaillé chez lui, de n'être qu'un prête-nom
25 bis, rue de Paris
Il a une librairie-papeterie, vendant des fournitures de bureau et des livres classiques. Son imprimerie est dite "commerciale et administrative". Il possède une presse lithographique et une presse typographique à main.
10, rue Croix d'Or
Il est né le 23 décembre 1803 à Bessans (Savoie). Il est installé depuis 1854 à Chambéry. Il meurt le 23 octobre 1873.
Il avait demandé en 1842 un brevet pour Marseille. Il lui avait été refusé car il n'était pas né en France. Il a obtenu un brevet du gouvernement sarde le 5 mars 1855 et régularise sa situation quand la Savoie est rattachée à la France. Après sa mort en 1874, son fils prend sa succession.
Il est né le 2 septembre 1838 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mais il vit depuis 1855 à Chambéry où son père est venu s'installer comme imprimeur lithographe. Il travaille avec lui comme écrivain.
Il est né le 5 septembre 1843 à Marseille. Il est le fils de Sébastien Foudraz qui était lithographe à Chambéry.
Après la mort de son père, il a repris l'imprimerie de Chambéry avant de déménager à Marseille.
Rue Bourg-Vieux (1854)
Il est né à Aulon (Hautes-Pyrénées) le 22 septembre 1806. Il a été prote chez l'imprimeur tarbais Lagarrigue qui a la clientèle de la Préfecture. Il est légitimiste.
Il rachète l'imprimerie de son patron et obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 21 juillet 1837. Sous l'Empire, il est victime de nombreux avertissements en tant qu'imprimeur de L'Intérêt public, puis de poursuites judiciaires pour outrage aux bonnes moeurs (29 mai 1854), publication de fausses nouvelles (14 août 1857), brochure dirigée contre l'administration (5 juin 1858). En février 1859, il est décidé de lui retirer ses brevets et d'apposer les scellés sur son imprimerie. La mesure est cependant retardée comme devenue inopportune.
Il est né le 14 octobre 1804 à Angoulême. Son père était cordonnier. Il est allié par sa mère à la famille de l'imprimeur Vaslet.
En 1851, l'enquête statistique note qu'il n'exploite pas son brevet, mais travaille comme ouvrier lithographe à Angoulême.
68, passage du Caire (1866) 49, passage du Caire (1854)
Il est né le 10 mars 1811 au Teilleul (Manche). Son père était marchand faïencier. Il habite Paris depuis 17 ans. Menuisier de son état, travaillant chez son frère pendant dix ans, il a changé de profession en épousant une ouvrière qui avait travaillé pendant huit ans chez un imprimeur. Il paie un loyer de 1 000 F.
Installé graveur en taille-douce, il fait, en 1852, une première demande de brevet, par transfert de celui de Pontelli. Le Préfet de police rend un avis favorable, mais le commissaire inspecteur Gaillard donne un avis négatif : "le pétitionnaire est menuisier et ne connaît rien en lithographie. Il l'avoue lui-même, mais il ajoute que sa femme a quelques notions de la profession d'imprimeur lithographe parce qu'elle a travaillé quelques temps chez un sieur Richet, aujourd'hui secrétaire de la Société de Saint-Vincent de-Paul et qui lui a donné sa clientèle". Deux ans plus tard, Gaillard juge qu'il a professionnellement progresssé, qu'il a suffisamment de capitaux puisqu'il a racheté le matériel de Rousselot avec ses économies. Il est donc breveté.
Il est né le 21 juillet 1817 à Husseau-sur-Cosson (Loir-et-Cher). Son père était vigneron. Il est écrivain lithographe et il a travaillé chez Groubental et Chalèpe, dont il prend la suite.
Il est âgé de 45 ans quand il déclare se mettre à la lithographie.
242, rue Sainte-Catherine
Il est né à Bordeaux le 12 février 1808 ; son père était tonnelier.