Il est capitaine en retraite.
Il a une presse pour faire, à titre personnel, des essais de phototypie.
Né le 22 décembre 1813 à Cerdon (Ain). Son père était marchand. Il possède en 1840 un immeuble d'une valeur de 7 à 8 000 f et "il a des chances d'héritage".
Il a travaillé comme ouvrier lithographe à Lyon chez Aurosset pendant deux ans ; à Saint-Etienne, chez Boyrayon, un an ; à Avignon, chez Brulat, six mois ; à Marseille, chez Simon, six mois
8, rue Gît-le-Cœur (1856)
Il est né le 17 janvier 1818. Il est marié et père de famille. Il a fondé l'imprimerie Delamain où s'impriment des cartes géographiques et des fac-similés d'aquarelles.
Il a été breveté taille-doucier le 28 avril 1856, ayant racheté les 25 presses de Delamain. Il adopte rapidement le procédé photo-mécanique de Niepce de Saint-Victor pour des portraits de célébrités : l'impératrice Eugénie, Berlioz...
Né le 12 septembre 1812 à Azy. Son père est vigneron
Il est cartonnier de formation. Il fait faillite en 1858 avec un actif de 14 860 frs et un passif de 15 518 frs. On trouve également un 2e dossier de faillite pour sa femme en 1870 avec un actif de 25 320 frs et un passif de 13 153 frs. Il est accusé de faire le commerce de livres obscènes.
9, rue de la Jussienne (1854) 9, rue des Montagnes (1858)
Il est né le 5 décembre 1819. Son père est imprimeur en taille-douce et travaille avec son fils.
Il obtient le 17 août 1855 l'autorisation de posséder deux presses en taille-douce pour les cartes de visite. Il fait faillite le 1er février 1858 avec un actif de 14 860 F et un passif de 15 518 F, sans trouver de concordat, et son brevet est annulé. Il quitte Paris pour les Ternes. On trouve également un second dossier de faillite pour sa femme en 1870 avec un actif de 25 320 F et un passif de 13 153 F. Il est accusé de faire le commerce de livres obscènes.
Il est né le 12 avril 1824 à Nantes ; son père était fondeur.
Archives Nationales F18 1964
Il est né le 5 mai 1777 à Nîmes ; son père était chevilleur de soies. Il est d'abord papetier.
Sa première demande de brevet a été repoussée à cause de ses opinions légitimistes. Son fils aîné fait alors une demande pour lui, espérant pouvoir travailler avec son père ; cette demande allait aboutir quand il meurt. Son second fils n'étant pas majeur, il ne peut que renouveler sa propre demande, en s'engageant à ne pas faire de politique et en joignant un certificat de bonne vie et moeurs apostillé par nombre de notabilités.
11, rue Sainte-Catherine (1847)
Il est né le 19 mars 1822 à Lyon ; son père est papetier et lithographe. Il a fréquenté l'école des Beaux-arts de Lyon où il s'est formé à la gravure et à la lithographie dans la classe de Victor Vibert.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son père. Il reste en société avec son beau-frère Nicolas Victor Fonville jusqu'en 1852 ; à cette date, le paysagiste se retire dans son village natal de Thoissey pour s'y consacrer à la peinture et à l'enseignement et la société prend la raison sociale J. Brunet et cie.
4, rue du Garet (1816) 44, Grande rue Mercière (1830) 11, rue Sainte-Catherine (1839)
Il est né à Lyon le 2 février 1781 ; son père était tailleur. Il est papetier et il a déposé en 1816 un brevet pour fabriquer des livres et registres à dos flexible, dit "à dos brisé" Dans son activité professionnelle, il est appelé Brunet.
Pour obtenir son brevet de lithographe, il joint à son dossier un certificat de capacité signé d'Engelmann. Celui-ci atteste que Brunet "a passé dans les ateliers le temps nécessaire pour se familiariser avec tous les procédés lithographiques", "qu'il est instruit et parfaitement en état de monter un établissement de ce genre, lui ayant communiqué toutes le recettes et tous les moyens" qu'il emploie lui-même. En 1831, il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé ; il ne l'obtiendra que le 10 août 1837 en reprenant le brevet de l'imprimeur Mistral. En février 1840, il est condamné à 3 000 F d'amende pour défaut de déclaration et de dépôt de la Prophétie de l'abbé Fraisier, "écrit conçu dans un très mauvais esprit, qui contenait de prétendues prédictions sur l'année 1841, exploitées au profit du parti légitimiste". Bien qu'il ait déjà édité des lithographies "dans le même esprit", le Préfet suggère de réduire l'amende des deux tiers pour ne pas ruiner ce père de famille. De mars à septembre 1845, il est l'imprimeur de L'Écho de la fabrique avant qu'elle ne devienne la Tribune lyonnaise. La raison sociale de l'imprimerie est "H. Brunet et cie" dans les années 1830, "Brunet, Fonville et cie" en 1845. En effet, Nicolas Victor Fonville, entré commme apprenti dans l'imprimerie et encouragé par son patron à suivre les leçons de Thiérriat à l'Ecole des Beaux-arts, entame une carrière de peintre paysagiste tout en poursuivant sa collaboration avec Brunet dont il a épousé la fille Joséphine en janvier 1830 ; autour de 1845, ils deviennent associés. À côté de son activité typographique (affiches, factums, proclamations...), l'entreprise a une importante production lithographique de cartes et plans, notamment historiques, et d'estampes : Fonville y publie, entre autres, la série des "Promenade à Lyon" et des vues de Mâcon.
Il est le fils de Jean Saudeau.
Il reprend les brevets de son père, mais celui-ci reprend l'imprimerie et les brevets dès 1863 car le fils fait de mauvaises affaires et quitte la ville pour aller vivre à Nantes.
Il est né le 14 septembre 1794 à Saint-Jean d'Angély. Son père était cordonnier. Il a été voyageur de commerce. En 1848, il est capitaine des grenadiers de la Garde nationale.
Sa demande de brevet suscite une protestation de la part de Durand, un confrère, qui l'accuse de ne le demander que pour le vendre et de n'avoir aucune compétence. Sa demande de brevet d'imprimeur en lettres, rejetée en 1840 et 1842, lui est finalement accordée le 21 septembre 1844 pour Saint-Savinien. Il en obtient le transfert pour Saint-Jean d'Angély le 18 avril 1848. En 1850, son fils Jacques demande à lui succéder dans ses brevets, ce qu'il obtient, mais, à la fin de 1862, le père demande à reprendre ses brevets car "son fils court à une ruine certaine au vu de son caractère". Jean Saudeau retrouve donc son brevet de lithographe en janvier 1863 et l'exploitera jusqu'en février 1869.
Il est né à Douai le 29 juillet 1816 ; son père était négociant. Il est dessinateur lithographe.
Il obtient un brevet de libraire en même temps que son brevet de lithographe. A sa mort, sa veuve le remplace comme libraire, en octobre 1857. Le brevet de lithographe est annulé en 1861.
Il est né à Francfort (Hesse) le 19 avril 1799 ; son père était cordier. Il a été naturalisé le 4 février 1841. Il a épousé en 1827 la fille aînée de la veuve Bock et, depuis cette date, seconde sa belle-mère comme prote.
Sa belle-mère démissionne de ses trois brevets en sa faveur ; il a aussi une activité de relieur. Pour s'opposer à la demande de Wentzel d'un brevet d'imprimeur en lettres, il n'hésite pas à prétendre "qu'il est tout à fait étranger à la profession d'imprimeur typographe". Il fait des travaux de ville et de l'imagerie.
9, quai Saint-Michel (1831) 320, rue Saint-Honoré
Il est né le 23 juin 1802.
Tout d'abord taille-doucier, il a demandé un brevet de lithographe car il dit ne pouvoir soutenir la concurrence et nourrir sa famille sans s'adjoindre la lithographie. Il était spécialiste de travaux de ville et travaux commerciaux. Son brevet est annulé car inexploité (Sauniée semble être mort) ; il se trouvait entre les mains de Fichtenberg.
320, rue Saint-Honoré, à la Grille (1830)
"Lithographie militaire, administrative et commerciale" annonce l'Almanach du commerce de Paris pour 1829.
Né le 29 octobre 1793 à Carcassonne (Aude). Son père était négociant.
Il ne semble pas qu’il ait longtemps exploité ce brevet puisque sa sœur affirme être propriétaire de l’établissement depuis 1830, et dans sa propre demande de brevet en 1832, précise qu’il n’exerce plus « par suite du dérangement de ses affaires ». En 1847, le commissaire mandaté par le préfet constate qu’il a quitté la ville et que son établissement n’existe plus.
Né le 10 août 1795 à Carcassonne (Aude).
Sans doute a-t-elle repris l’établissement de son frère, Marc Saunière, qui avait fait de mauvaises affaires.
Il est né à Perthes (Haute-Marne) le 28 avril 1831. Sa mère le met au monde dans la maison de l'avocat Saupique qui ne l'épouse qu'en 1845, reconnaissant son fils. En 1856, le Préfet note : "Le père [d'Osman Saupique] a joué un triste rôle dans les événements politiques de 1851. Il a été transporté en Algérie. Il a été grâcié et est rentré depuis peu de temps à Saint-Dizier. M. le sous-préfet de Wassy me donne l'assurance positive que le fils n'a pas partagé les opinions de son père et que souvent même il lui a conseillé une voie meilleure."
Il a travaillé plusieurs années chez l'imprimeur Henry dont il reprend les brevets de typographe et de lithographe. Il est le gérant du journal industriel L'Ancre. En 1870, il s'associe avec Henriot breveté pour Joinville. En 1875, la société se transfrome en société en commandite pour Saupique et en nom pour Henriot.L'imprimerie de Saint-Dizier centralise les travaux.
5, petite rue du Sénéchal
D'abord breveté pour Carcassonne le 21 mai 1821, il obtient son brevet pour Toulouse et emménage immédiatement.
10, rue de la Mairie (1835)
Il est né le 17 juillet 1801 à Fontenay-le-Comte (Vendée) ; son père était propriétaire. Il est le petit-fils de Lemercier, secrétaire de la Librairie jusqu'à la suppression du poste à la Révolution. Il a été employé pendant cinq ans par l'administration des contributions indirectes. Il gère depuis 18 mois à Poitiers l'imprimerie de Catineau qui la lui cède.
Il demande le transfert des brevets de libraire et d'imprimeur en lettres de Catineau mais l'administration le soupçonne de n'être qu'un prête-nom et d'être "encore plus dangereux que son prédécesseur". En effet, Catineau a souvent été poursuivi, entre 1820 et 1825, pour des affaires de presse. Saurin a conclu une association avec des opposants qui auraient le projet d'un journal ; l'un est "un libéral très prononcé" et l'autre "un médecin professant de très mauvais principes" qui serait le rédacteur du journal ; le transfert des brevets lui est donc refusé. L'association est rompue et Saurin fait une nouvelle demande ; son frère et lui ont vendu une propriété ; il n'a plus besoin de chercher d'autres associés que son frère (il fera figurer sur les livres qu'il imprime les mentions Imprimerie F.-A. Saurin ou Saurin frères sur les livres pour la jeunesse). Il obtient les deux brevets le 28 mars 1828, mais l'administration se montre encore méfiante au moment de lui accorder son brevet de lithographe. En 1836, quand des réfugiés polonais lui proposent d'imprimer une revue en langue polonaise, il suggère prudemment que chaque numéro soit lu préalablement par l'administration ; le Préfet lui répond que c'est à lui de prendre ses responsabilités. Il a cédé en février 1835 son brevet de libraire, se concentrant sur son activité d'imprimeur. En 1837, il s'insurge contre l'attribution d'un nouveau brevet d'imprimeur en lettres à Poitiers. Il dit employer 20 ouvriers et 5 ou 6 apprentis, mais tirer son activité, pour les trois quarts, de commandes parisiennes. De plus, il doit encore payer 69 000 F sur son installation et son matériel. Tout cela prouve, pense-t-il, qu'il n'y a pas place pour un imprimeur supplémentaire à Poitiers. Il est le grand imprimeur de la ville : brochures et ouvrages historiques, en lien avec la Société des antiquaires de l'Ouest, oeuvres de membres de la Société d'agriculture, belles-lettres, sciences, et arts de la Vienne, publications juridiques et arrêts de la Cour royale, contributions médicales, petits livres pour enfants, publications des exilés polonais... À partir de 1840, il imprime le Journal de la Vienne.
93, rue de la Harpe (1851)
Il est breveté imprimeur lithographe à Paris le 27 avril 1844, puis le 2 avril 1847 pour Montrouge et, le 18 avril 1848, de nouveau pour Paris. Il semble ensuite n'être que graveur, breveté taille-doucier le 3 mai 1852 pour Paris, puis le 18 mai 1858, il échange Vanves pour Gentilly et, le 12 mars 1860, il revient à Paris.
Il est commissaire de police.
Il utilise pour le service une presse autographique Ragueneau.
Il est né le 1er novembre 1812 à Mayenne (Mayenne) ; son père était négociant. Il est marié et père de trois enfants. Il a travaillé comme prote à Angers.
Breveté imprimeur en lettres et libraire, il a cédé, en 1835, ses brevets à Lottin qui ne peut honorer ses échéances ; il lui reprend donc l'imprimerie et ses brevets le 18 mars 1839, puis fait la demande d'un brevet de lithographe. Il cède bientôt son imprimerie typographique et lithographique à Godbert. Il souhaite un brevet de typographe pour Bercy qui est refusé, puis veut ouvrir à Paris une maison de dépôt pour la librairie départementale et sollicite un brevet de libraire qui lui est aussi refusé en 1843. Après avoir rêvé d'une place dans l'administration des Beaux-arts, il occupe pendant trois ans un poste dans l'administration des contributions indirectes à Bercy. En 1846, il demande un brevet d'imprimeur pour Montmorency, ayant le projet de fonder une école spéciale pour les protes (1846). Sans succès. Ses demandes ultérieures, en 1847 et 1848, de brevet pour Bercy sont aussi des échecs. Son brevet de libraire à Laval sera annulé en 1860.
Elle est née le 17 janvier 1836 à Arbois (Jura). Son père était cultivateur. Elle épouse l'imprimeur de Saint-Claude Adolphe Enard qui meurt très jeune, le 31 décembre 1861, la laissant avec deux enfants de 2 et 3 ans.
Elle reprend les trois brevets de son mari. En 1866, elle n'exploite plus son brevet de lithographe.
Il est né le 11 mai 1806 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Son père était cuisinier. Il est marié, père d'un enfant et sans grande fortune. Il a travaillé comme prote pendant 14 ans, chez Griolet notamment. Il cède son imprimerie à Laidet car il ne voit plus suffisamment.
60, rue de Cléry (1837)
Il est né le 25 août 1791 à Paris. Son père était maître menuisier. Il est artiste peintre et graveur et il a passé plusieurs années à Rome. Il est marié et père de famille, et seconde sa mère qui tient un commerce de meubles bien achalandé.
Il veut pouvoir imprimer lui-même ses dessins pour faire un recueil de modèles et il est soutenu par plusieurs artistes comme Horace Vernet, Thévenin, David... L'imprimerie est dirigée depuis longtemps par Georges Schlatter qui, né en Bavière, ne peut être breveté.
14, rue des Mathurins Sorbonne (1831) 64, rue de la Harpe
Il est né le 1er octobre 1790 à Fontenay-lès-Louvres (Seine-et-Oise). Son père était marchand épicier. Il est taille-doucier. Il est capitaine de la Garde nationale.
Tout d'abord imprimeur en taille-douce, il a acquis des pierres lithographiques représentant des estampes modernes et souhaite les imprimer lui-même. Il a fait faillite en 1856 avec un actif de 10 439 F et un passif de 14 174 F.
Il est né le 31 août 1793 à Marlhes (Loire). Son père se déclare propriétaire. Lui-même se dit propriétaire et hommes de lettres. Il habite La Guillotière où il a été conseiller municipal.
Il rachète en juin 1847 l'établissement de Jean Nicolas Simon et reprend ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. Son brevet est annulé en 1854 car le commissaire constate que le brevet est inexploité et qu'il n'habite plus à Baume-les-Dames.
70, rue impériale (1854)
Il est né le 8 mai 1808 à Aubenas (Ardèche) ; son père était horloger. Il a d'abord été associé pendant dix ans à sa belle-mère, puis à son beau-frère dans l'imprimerie Guirremand à Privas.
À la fin de l'association, en 1849, il demande sans succès un brevet pour Privas. Il rachète donc l'imprimerie de Farine à Roanne et obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 18 octobre 1840. Il s'en démettra en février 1869, mais gardera le brevet de lithographe dont l'administration note en 1876 qu'il n'est plus utilisé. Il a la clientèle de la Mairie, des chemins de fer et travaille pour des clients de Paris et Lyon.
Il est né à Annonay (Ardèche) le 11 janvier 1834 ; son père était mégissier. Il est ouvrier lithographe.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Roure.
Il a été typographe et lithographe à Vienne.
Il déclare une activité de libraire, typographe et lithographe. En 1874, les frères Garin reprennent son imprimerie.
58, rue de Bellechasse (1853)
Il est né le 4 septembre 1813 à Châteauroux (Indre) ; son père était fondeur. Il a été élève de l'École normale de Versailles de 1832 à 1834, directeur d'enseignement mutuel près de Saint-Étienne en 1835-1836, et depuis il travaille à la banque Laffitte. Il est marié et père de famille.
Travaillant comme chef des transferts à la banque Laffitte, il veut faire à son compte tous les imprimés de la banque, réalisés alors par Vial, et demande un brevet de lithographe en mai 1839. Il commande une presse à Brisset mais doit se dédire car le brevet n'arrive pas malgré ses relances. Il est enfin breveté pour Montmartre le 10 avril 1841, puis Paris le 11 février 1842. Il n'a qu'une presse. Il déménage aux Batignolles où il vient d'acheter une petite propriété et demande le transfert de son brevet parisien, ce qu'il obtient le 24 mai 1844. Gaillard l'accuse d'y avoir très peu travaillé quand il demande à échanger encore son titre des Batignolles pour Paris parce que, selon le commissaire, il n'arriverait pas à le vendre. Contre l'avis de Gaillard, le transfert est accordé car les brevets pour les Batignolles peuvent être considérés comme parisiens. Sans doute n'en a-t-il plus l'usage puisqu'il est devenu sous-chef de bureau au ministère d'État. La manoeuvre réussit puisqu'il trouve à vendre son brevet pour Paris rapidement à Landa.
Il est né le 21 janvier 1815 à Besançon où son père était cabaretier.
Il est né le 14 septembre 1829 à Châlons-sur-Marne (Marne)
Il est né à Amiens le 5 décembre 1809 ; son père était hortillonneur. Il est membre de la Garde nationale.
En 1843, il est en fuite car un mandat d'amener a été lancé contre lui à la suite d'une tentative de meurtre. Il n'avait qu'une petite presse en mauvais état. En 1855, son brevet est annulé car inexploité.
31, rue Vivienne
Il est né le 20 mai 1828 à Paris. Il est graveur en taille-douce et travaille chez Girault depuis 8 mois. Il est marié.
Il est breveté taille-doucier en même temps que lithographe.
Elle est née à Strasbourg le 1er mars 1775, fille d'un riche négociant de la ville. Elle a épousé en 1793 l'imprimeur François Laurent Xavier Levrault, dit Levrault l'aîné,qui, pris par ses autres activités, se repose sur elle et son frère Louis pour la gestion de l'imprimerie et de la librairie. Elle se retrouve veuve le 17 mai 1821 et poursuit son travail à la tête de l'entreprise. Elle meurt le 23 novembre 1850.
Après la mort de son mari, elle tarde à demander le transfert de ses brevets. Rappelée à l'ordre (la direction de la Librairie juge qu'elle "y a mis une extrême négligence"), elle se justifie : "Quoique les brevets eussent été délivrés en son nom, sa maison était gérée par Louis-Charles Levrault, son frère, pour l'imprimerie et par Mme Levrault son épouse, pour la librairie et les autres parties du commerce. À sa mort, aucune changement n'était survenu dans la direction des affaires, les héritiers ne songèrent pas à se pourvoir." Elle obtient donc le transfert des brevets de libraire et de lithographe. Elle réclame à la même date un second brevet de libraire qui avait été délivré pour Paris le 15 mai 1818, sans que soit précisé le prénom du breveté ; l'administration préférerait breveter Jean Charles Pitois, le gendre de Caroline qui gère la librairie parisienne. Pour le brevet d'imprimeur en lettres, il est transféré à son beau-frère Louis-Charles qui meurt en1824. Caroline Levrault le reprend le 26 octobre 1824, concentrant entre ses mains les 3 brevets. À partir de 1825, elle associe sa fille Antoinette Eléonore qui vient d'épouser l'avocat Pierre Frédéric Berger, puis démissionne en sa faveur de son brevet d'imprimeur en lettres. Elle conserve ses brevets de libraire et de lithographe jusqu'à sa mort, ainsi que la direction de la librairie. L'entreprise porte le nom de Veuve Levrault. Le ministre Corbière témoigne en 1824, dans un rapport au Roi : " La maison Levrault est l'une des plus considérables de France et jouit d'une réputation méritée" et le Préfet renchérit : elle est "la mieux montée de la ville de Strasbourg." Après la reprise en 1825 de l'imprimerie typographique Eck, elle possède 14 presses typographiques. Elle comporte aussi une fonderie et, surtout, une maison de librairie. Sa prospérité retrouvée, après ses longs déboires financiers sous l'Empire, s'appuie sur la croissance du volume des publications administratives et sur sa position privilégiée pour le commerce de la librairie en Europe où elle a depuis longtemps un réseau de correspondants. Si le matériel typographique ne fait pas l'objet d'investissement, deux nouveautés apparaissent : le clichage pour les ouvrages souvent réédités et la lithographie. S'il semble que les Levrault se soient très tôt intéressés à la lithographie, il semble qu'il faille attendre 1821 pour qu'un atelier spécifique soit installé et 1823 pour qu'il soit pleinement organisé. Il compte alors deux presses et plus de 200 pierres dont certaines conservées dessinées en vue d'une diffusion longue (cartes géographiques, manuels d'écriture, images pieuses). En 1833, on compte 5 presses dont une "à deux cylindres avec une grande planche pour cartes au zinc" et plus de 1 100 pierres ; en 1851, l'inventaire se sera encore accru de 3 nouvelles presses Brisset. À côté des productions déjà évoquées, la lithographie est aussi utilisée pour les travaux de ville courants qui forment un socle stable du chiffre d'affaires de l'imprimerie, et pour l'illustration d'ouvrages édités par la maison comme la Flore française destinée aux herborisations (1834-1838) de Mutel, avec son dernier volume de 95 planches, ou, moins ambitieuses, les couvertures de petits ouvrages de grande diffusion et les images de saints.
Chaussée du Maine, Petit Montrouge (1825)
Il est né le 15 octobre 1797. Il a travaillé chez Lasteyrie pendant 10 ans, puis chez divers imprimeurs. Il est célibataire..
Il fait une première demande de brevet en 1821, puis en 1826. Sans résultat. Ce brevet est annulé car Scheu est mort.
26, rue du Petit-Carreau 32, rue du Petit-Carreau
Il est né le 25 août 1791. Il est naturalisé français le 9 mars 1842. Il dirige depuis longtemps l'imprimerie de Sauvé quand il reprend son brevet.
Il imprime par autographie plans, musique, brochures... et fait des travaux de ville. Il est élu représentant des maîtres imprimeurs à la Commission mixte de mars 1848 et figure parmi les délégués de la Chambre professionnelle des imprimeurs lithographes en 1849.
25, rue des Lombards (1853) 37, rue des Lombards (1851)
Elle est née le 1er mai 1823 à Paris.
Elle est associée depuis plus de dix ans dans la maison de gravure en taille-douce Froyer et cie qui imprime des étiquettes de luxe pour parfumeurs et distillateurs. Elle a besoin pour cette activité de la lithographie. Elle reçoit ensuite un brevet pour la taille-douce (20 juillet 1852) pour laquelle elle utilise 4 presses. Elle abandonne son imprimerie pour se marier et s'installer à Saint-Quentin.
Elle est née le 1er octobre 1831 à Pfaffenhoffen ; son père était cordonnier. Elle a épousé l'imprimeur Philippe Rosenfelder qui tombe malade en 1864, lui laissant le souci de gérer l'imprimerie. Quand il meurt le 2 juillet 1866, ses deux fils sont encore mineurs.
Elle reprend les deux brevets de libraire et lithographe de son mari. L'imprimerie est évaluée à 4 000 F.
107, rue du Temple (1861)
Il est né le 5 novembre 1827 à Strasbourg (Bas-Rhin). Son père était pilote. Il est marié et père de famille. Il a été contremaître chez Wimmerlin.
Il est né à Wissembourg (Bas-Rhin) le 26 mars 1836 ; son père était commerçant. Il est célibataire et vit à Lyon depuis dix ans.
50, rue du Gros-Horloge
Il est né à Rouen le le 17 février 1835.
Il remplace depuis le 26 mai 1871 Monneret qui est mort.
1, rue du Bouclier (1855)
Elle est née le 24 mars 1798 à Eckbolsheim (Bas-Rhin). Elle a épousé l'imprimeur Philippe Henri Dannbach dont elle a eu deux filles et deux fils. Elle meurt le 11 février 1855.
Elle remplace son fils Philippe, mort célibataire le 18 avril 1854. À son décès, elle est remplacée par sa fille Albertine. Elle obtient les brevets de lithographe, d'imprimeur en lettres et de libraire le même jour.
Il est né le 16 mars 1792 à Dunkerque ; son père était orfèvre. Il est graveur en taille-douce.
Il a cessé d'exploiter son brevet en 1857. Il est annulé en 1862.
Boulevard de l'Hôtel-Dieu
Il est né le 16 mars 1807 à Amiens (Somme) ; son père était trompette dans les dragons. Il meurt le 13 avril 1862.
Relieur et papetier, il obtient un brevet de libraire le 10 décembre 1841. Il veut un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville.
Il est né à Épinal (Vosges) le 14 mars 1825 ; son père était chef du bureau du cadastre. Il a été apprenti, puis ouvrier, enfin directeur d'une imprimerie.
Il avait demandé, en 1858, un brevet pour Remiremont, mais sa demande a été rejetée car la concurrence aurait été trop vive. Il obtient, en revanche, de reprendre les brevets de typographe et de lithographe de Docteur. Il est condamné le 20 octobre 1861 pour banqueroute et fait trois mois de prison, mais il refuse de renoncer à ses brevets : il pense pouvoir sortir de ses dettes, se marier et remonter un établissement bien que son matériel ait été vendu. Il doit finalement céder ses brevets à Simon Bonnet.
Il est né le 6 mars 1824 à Marseille. Son père était employé de l'administration des tabacs. Il afait son apprentissage, puis est devenu compositeur chez Barlatier à Marseille.
Il obtient en même temps les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres pour Aubagne où il n'y avait plus d'imprimeur depuis le départ de Baubet pour Alexandrie. En 1876, l'administration constate qu'il n'exerce plus.
31, boulevard d'Aunay (1861) 85, rue Saint-Maur Popincourt (1853)
Il est né le 30 décembre 1823 à Lyon (Rhône). Son père était négociant. Il est célibataire et vit à Paris depuis 1837.
Il travaille depuis 13 ans chez Roux son cousin, fabricant de tissus de soie comme commis négociant et associé depuis 3 ans dans la société Roux, Carré et cie. Il veut utiliser les presses dans la fabrication de ces tissus. La société Roux et cie a fait faillite. Son matériel a été vendu depuis 14 mois et l'administration vend annuler le brevet de Second qui est introuvable ; toutefois, le liquidateur a prévu de le céder à Germinet, pour autant que le brevet sera retrouvé. Or Second a perdu le papier et ne se souvient plus de la date d'attrribution de son brevet : 1849? 1850 ?