12, rue Saint-Martin (1844) 18, rue Saint-Martin (1856)
Il est né le 8 juin 1813 à Charleville (Ardennes) ; sa mère était couturière. Il a été pendant 8 ans l'homme de confiance de l'imprimeur Chanson, gérant du journal conservateur La Gazette de l'arrondissement de Cambrai, puis il est devenu le gérant de l'imprimerie Delvincourt, successeur de Chanson.
Il obtient ses brevets de lithographe et de libraire en même temps, puis celui d'imprimeur en lettres, le 23 mars 1848 ; il est alors soutenu par le commissaire de la République de l'arrondissement pour qu'il puisse imprimer L'Echo, journal républicain. Il est le grand imprimeur de la ville, imprimant Annuaire de la ville (1850), Éphémérides du Cambrésis (1852), Dictionnaire topographique (1862), publications de la Société d'Émulation de Cambrai, etc. Il imprime notamment Les miniatures des manuscrits de la bibliothèque de Cambrai, dessinées et lithographiées par Achille Durieux (1861).
Rue d'Arches
Il est né le 4 juin 1834 à Bourmont (Haute-Marne) ; son père était meunier. Il meurt le 24 octobre 1867.
Il est papetier relieur et reprend les brevets de libraire et de lithographe de Dosquet. Il fait des travaux de ville. À sa mort, Céleste Grandjean, sa veuve, lui succède et, remariée à J. Tronet., conserve l'imprimerie jusqu'à sa propre mort en 1875.
Il est né le 8 juillet 1813 à Toulon (Var) où son père était négociant.
Le brevet est annulé pour inexploitation en 1860.
Il est né le 17 août 1803 à Eternoz (Doubs). Son père y était cultivateur. Il est d'abord commis négociant et vit à Besançon, puis entre dans l'imprimerie Arnoud dont il prend ensuite la gestion.
Il rachète en 1830 le fonds de la veuve Arnoud pour qui il travaillait et obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 24 février 1830. En 1832, il obtient celui de lithographe.
1, rue du Bouclier (1841) 8, rue du Dôme (1846) 14, rue du Dôme (1868)
Place Gutenberg (Bernard, Simon et cie, 1844)
Il est né à Strasbourg le 8 avril 1805 ; son père était graveur en taille douce, puis devient imprimeur lithographe. Il est associé depuis plusieurs années avec son père quand il fait sa demande de brevet de lithographe. Il meurt en 1881.
Pour la taille-douce, dès que le brevet est institué, il se met en règle en l'obtenant dès le 12 juin 1852 ; en fait, depuis qu'il a repris l'imprimerie paternelle, il n'a jamais cessé de pratiquer la taille-douce et la gravure sur acier, comme en témoigne son papier à en-tête de 1846. De même, à la suite du décret de la Cour impériale interdisant aux imprimeurs de vendre leur production sans brevet de libraire, il reçoit ce brevet le 24 octobre 1853. Pour justification de son brevet d'imprimeur en lettres obtenu le 30 septembre 1861, le directeur de la Librairie écrit : "Inventeur d'un procédé de lithochromie et de polychromie, il se propose de combiner l'emploi des presses lithographiques à pression horizontale avec la presse typographique perpendiculaire pour la reproduction d'œuvres d'art, telles que peintures à l'huile, aquarelles, ornementations de luxe ; il continuerait ainsi les remarquables découvertes qui lui ont valu la décoration de la Légion d'honneur à l'Exposition universelle de 1855". Lui-même insiste sur l'avenir de la zincographie et des reports utilisant des caractères typographiques.
Son imprimerie est l'une des deux plus importantes de Strasbourg. Elle fait des travaux de ville et imprime des diplômes, des cartes publicitaires, des étiquettes (Foie gras Schneegans et Reeb, 1860), des billets de loterie... Elle a aussi une production régulière de partitions musicales, de plans et de cartes (topographiques, géologiques, historiques...) et une très importante production d'images religieuses. Toutefois, le plus remarquable est la part que Simon prend dans le mouvement d'illustration du patrimoine historique et naturel alsacien. L'abondante production de portraits de personnages historiques ou de contemporains régresse progressivement devant celle de paysages et de monuments. Ces lithographies sont groupées en recueils qu'il imprime pour des éditeurs, comme Bernard (Vues des villes et bourgs d'Alsace, dessinés d'après nature et lithographiés par Sandmann ; portraits dessinés par F. Flaxland, 1836 ; Album alsacien, 1837-1839), Jacques Baquol et son Almanach alsacien (Guide du voyageur sur les chemins de fer de Strasbourg à Bâle...,1854), Édouard Fietta (Costumes des paysans d'Alsace et de la Forêt-noire, 1870 ; Armée française, 1870 ; Guide du touriste sur le champ de bataille de Frœschwiller, 1871), Frédéric Piton (Strasbourg illustré : Promenades dans la ville, 1855 ; Strasbourg illustré en panorama pittoresque historique et statistique, 1855) ; il se fait lui-même éditeur, associé à Bernard, à Banquol, puis seul (Vues du Ban de la Roche et ses environs, de Schuler, 1837 ; Cortège industriel de Strasbourg, 1840 ; Souvenirs de Strasbourg et de ses monuments par L. A. Perrin, 1840 ; Panorama des Vosges et du chemin de fer de Strasbourg à Bâle, 1841 ; Musées pittoresques et historiques de l'Alsace, 1850 ; Souvenir du Sacré-Coeur à Kientzheim de J. F. Flaxland,1852). La lithographie est aussi présente dans les ouvrages qui demandent tableaux et illustrations, comme La période décennale de 1850 à 1860, ou Histoire universelle contemporaine ... d'Henri Schnitzler et son Atlas, vendus par livraisons,ou la Description géologique et minéralogique du département du Bas-Rhin, de Daubrée, 1852. Il fournit aussi à des confrères de belles lithographies illustrant les ouvrages qu'ils éditent, par exemple les illustrations scientifiques pour les Observations d'anatomie pathologique, de C.-H. Erhmann, imprimées chez Berger-Levrault (1863) ou Saverne et ses environs illustré par Eugène Laville (1849) pour Silbermann. Il a imprimé les œuvres de Théodore Muller, Xavier Sandmann, Charles Auguste Schuler, Joseph Flaxland, Jacques Rothmuller, Alfred Touchemolin...La collaboration la plus originale est sans doute celle qu'il entreprend avec le professeur d'écriture et calligraphe Jean Midolle pour ses Écritures anciennes d'après des manuscrits..., suivies de Specimens d'écritures modernes et de sa Galerie (1834-1835) qui frappent par leur inventivité et la qualité de leur exécution. Le dynamisme et la réussite de Simon se mesurent aussi à d'autres initiatives. En mars 1844, il reprend, en société avec les libraires papetiers et marchands de musique Charles Schmidt et G. Grucker, le magasin Bernard qui vend papeterie, fournitures pour le dessin, cadres, registres, estampes, cartes et bibelots. Il est présent aux exposition des produits de l'industrie française (1839, 1844), aux expositions universelles de Londres (1850), Paris (1855) où l'attention du jury est attirée sur "l'impulsion qu'il a donnée à son art en Alsace". Enfin, il prend plusieurs brevets entre 1846 et 1856. Son premier brevet pour un "appareil à copier les reliefs appliqué à la machine à graver les lignes ondulées et droites" vise à faciliter le travail des lithographes et des graveurs, et le suivant est inspiré autant de la technique de la lithographie que de celle de l'eau-forte pour produire des objets décoratifs divers. En revanche, les brevets suivants sont entièrement consacrés à l'amélioration de la reproduction par la lithographie des procédés picturaux, jusqu'à l'addition de 1856 au brevet de 1851 qui propose un procédé permettant de copier fidèlement des tableaux, avec le rendu des coups de pinceau et leur relief, grâce à un passage de l'épreuve, préalablement fixée sur toile, sur un planche gravée en creux. Présent à l'Exposition universelle de Londres, il n'obtient aucune récompense, ce qui soulève l'indignation de ses confrères français, mais aussi anglais qui signent une protestation : l'accrochage à 3 m de hauteur de ses planches de glaciers (Glacier d'Ober-AAr, Glacier du Rhône) ne permetttait pas de juger de la qualité de son procédé de "lavis aquarelle lithographique" qu'il venait de breveter. Il a obtenu une médaille d'argent à l'Exposition de 1839, rappelée à celle de 1844.
En 1872, il cède son imprimerie à Émile Haberer, associé au lithographe Édouard Hubert pour qui il imprimait la Bibliothèque populaire, avant de la lui racheter et la rebaptiser Bibliothèque alsacienne, à partir de 1868.
Il est né à Strasbourg le 22 août 1774 ; son père était orfèvre. Il est graveur en taille-douce depuis 1802 et fait des travaux de ville.
Il a fait former son fils (avec qui il s'associe) pour la lithographie et il obtient de bons résultats.
Dès 1823, souhaitant passer de la taille-douce à la lithographie, il fait une demande de brevet : il lui est refusé, le Préfet ayant jugé que deux lithographes (Boehm et Levrault) suffisent à la ville de Strasbourg. En 1828, toutefois, sensible aux soutiens mobilisés par Simon et à l'exemple du développement de la lithographie en Allemagne, le Préfet accueille favorablement sa demande : le 1er mars 1828, les députés du Bas-Rhin ont écrit à Martignac : "L'ancien établissement de la famille Simon périrait en présence des lithographies nouvelles si elle-même n'était autorisée à l'emploi de ce dernier procédé pour continuer la fabrication des mêmes objets". Simon obtient le brevet qui lui permet d'éviter une ruine de son imprimerie, la taille douce ne pouvant plus lutter contre la concurrence de la lithographie. La présence de son fils à ses côtés lui permet de passer de la taille-douce à la lithographie. Il lui transmet son brevet avant d'en solliciter un autre en 1843. Il fait beaucoup de portraits.
Il est né le 22 août 1774 à Strasbourg.
Alors qu'il avait cédé son imprimerie à son fils Émile en 1833, il demande à nouveau un brevet. On peut penser qu'il s'agit de contourner l'interdiction d'avoir une succursale et que le père agit comme prête-nom pour son fils, dans la période où l'imprimerie est en plein développement.
Il est né à Nancy (Meurthe) le 1er janvier 1812. Son père était marchand. Il est correcteur dans une imprimerie typographique. Le rapport note "qu'on le croit porté vers l'opposition" mais le Préfet ne voit pas de motif pour lui refuser ses brevets.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 12 août 1839, puis reprend un fonds de librairie et reçoit ensemble son brevet de libraire et un brevet de lithographe par création. Il se démet en faveur d'un nommé Toussaint pour lequel il n'y a pas de dossier.
Rue Neuve
Il est né le 9 février 1825 à Cambrai ; son père était fabricant de chandelles et sa mère couturière. Il meurt le 28 août 1865.
Il est déjà papetier relieur et voudrait, avec son brevet de lithographe, obtenir aussi un brevet de libraire : il souhaite particulièrement être libraire commissionnaire, mais le brevet de libraire lui est refusé au motif qu'il y en a trop à Cambrai.
Il est négociant.
Il utilise pour ses besoins professionnels une presse autographique Abat.
Il est né le 6 septembre 1834 à Issoire où son père était marchand. Il commence par travailler avec son père devenu imprimeur libraire et lithographe.
Il reprend l'imprimerie et les trois brevets paternels. En 1874, l'imprimeur Gidon lui succède.
Il ets né le 26 décembre 1812 à Issoire ; son père était plâtrier. Il est bachelier ès lettres. Il se dit propriétaire et il devient membre du Conseil municipal d'Issoire.
Il possède les trois brevets de libraire, imprimeur en lettres et lithographe, mais il semble n'utiliser que rarement ce dernier.
13, rue de la Darce
Il est né le 10 août 1777 à Marseille.
Il a été l'associé de l'imprimeur Regnier, mais l'association prenant fin, il demande, en août 1821, un brevet d'imprimeur en lettres à son nom pour exploiter l'imprimerie de Mossy qui vient de mourir. Il a publié, avec Carnaud, son associé, "un journal qui a été très utile à l'administration et qu'ils soutinrent dans ce but quoiqu'il ne leur procurât que des pertes. Ils en étaient un peu dédommagés par la publication exclusive d'une feuille d'annonces", reconnaît le Préfet qui note qu'il a "de très bons principes", mais l'apparition d'autres feuilles semblables réduit ce privilège. La lithographie doit lui permettre de retrouver des affaires. A sa mort, sa veuve reprend son brevet.
Il est né le 16 septembre 1802 à Marcigny (Saône-et-Loire) ; son père était imprimeur. Il a été lui aussi imprimeur pendant 18 ans à Charolles, en Saône-et-Loire, puis il est parti vivre de ses rentes à La Guillotière.
Il avait demandé ses brevets pour Montbrison (Loire), mais, devant l'opposition locale, l'administration avait donné un avis défavorable le 30 janvier 1849. Il reprend les trois brevets de Védrine qui démissionne en raison de sa mauvaise santé.
5, rue des Écouffes (avril 1859) 48, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (1858) 52, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (1841) 115, passage du Caire (1862) 71, passage du Caire (1863)
Il est né le 4 juin 1788.
Il est breveté imprimeur en lettres le 23 avril 1841 en remplacement de sa belle-mère, Madame Guillau, née Delaguette, chez qui il travaillait depuis 15 ans. L'imprimerie porte désormais le nom Simonet-Delaguette. Il utilise ses cinq presses pour des travaux de ville, des prospectus et cantiques d'associations religieuses, des factums, des brochures franc-maçonnes, des avis de la mairie du 7e arrondissement, etc. Il demande un brevet de lithographe pour répondre à la demande, dit-il, de sa clientèle. Il est associé avec Deplanche, son gendre depuis 1862, et l'imprimerie porte la raison sociale Simonnet-Deplanche. Le 26 décembre 1866 a lieu la vente de ses presses typographiques et de ses caractères, et sa faillite est prononcée. Il cède son brevet de typographe à Nissou et celui de lithographe à son fils Albin, Merry qui ne semble pas avoir concrétisé le transfert.
115-116, passage du Caire
Il est né le 17 juin 1815 à Vanault-les-Dames dans la Marne. Son père était cultivateur. Il a été condamné à 1 mois de prison en 1846 pour dénonciation calomnieuse.
Professeur de mathématiques et d'instruction agricole dans l'Aisne, il est le fondateur du Courrier des Familles et d'un courrier médical.
Il est né à Bourgoin le 22 août 1831 ; son père était le plus ancien imprimeur de la ville.
Il reprend le brevet d'imprimeur en lettres de son père le 30 août 1855. Il demande en même temps un brevet de libraire et un brevet de lithographe. Il n'obtient que le dernier, l'administration jugeant qu'il y a assez de libraires à Bourgoin. Il cède en 1868 son brevet de typographe à Moulin, mais non celui de lithographe dont Moulin qui possède celui de Montillard n'a pas besoin.
Né le 3 juillet 1843 à Rodez (Aveyron). Son père était propriétaire.
Il a été lithographe à Périgueux. Il meurt avant 1876.
Né le 9 juin 1835 à Mazères dans l'Ariège. Son père est charpentier.
Ecrivain lithographe qui a parcouru les principales villes de France pendant plusieurs années pour se perfectionner.
2, rue des Armuriers
Il est prote et âgé de 40 ans.
Il prend la suite comme typographe et lithographe d'Alfred Louis Jollet à partir du 1er janvier 1876.
3, place de l'Hôtel de ville (1875)
Il est né à La Rochelle ; son père était imprimeur. Il travaille depuis 1825 comme ouvrier imprimeur et il a passé 18 ans dans le même établissement.
Il demande en même temps un brevet de lithographe et un brevet d'imprimeur en lettres, mais le second lui est refusé. Il tente à nouveau sa chance en 1848 et obtient le brevet le 15 mai. Il ne semble pas qu'il ait fait grand usage de son brevet de lithographe car en 1865, il est menacé de se le voir retirer faute de l'avoir jamais exploité. Il produit alors une commande de matériel et annonce l'arrivée d'un ouvrier lithographe. Il est condamné à une amende de 3 000 F le 24 août 1850 pour défaut d'adresse sur une pétition à l'Assemblée législative. Le Préfet signale qu'il "fait métier d'éditeur de journaux anarchiques (sic) et imprime le Démocrate vendéen qui se rendra l'organe des idées démagogiques". Quoiqu'il soit jugé socialiste, son amende est réduite à 300 F le 6 février 1851.
33, rue Riquet (1875)
Il est né le 8 mars 1813 à Toulouse ; son père était charron. Il meurt le14 septembre 1886.
En 1858, il demande à reprendre les brevets de typographe et libraire de Bellegarigue, mais sa demande est rejetée le 15 mai 1858 car il a été en faillite en février 1838, alors qu'il était fabricant de toile cirée, et il ne peut produire sa réhabilitation. Le 26 avril 1859, cette difficulté est contournée puisque c'est le fils de Sirven, Joseph (1834-1905), qui obtient les brevets de Bellegarigue. En 1876, Jean Bernard Sirven n'exerce plus. Son fils lui a succédé et développe une importante production d'affiches en chromolithographie et d'objets publicitaires comme de grands tableaux chromolithographiés servant de primes aux magasins. L'imprimerie garde le nom B. Sirven.
Né le 25 septembre 1831 à Tournes dans le Var. Son père est propriétaire.
Il reprend les brevets de libraire et lithographe de Masson, démissionnaire.
18, rue Saint-Michel
Il est né le 18 juin 1843 à Coniza. Il enseigne le grec.
Il est libraire en remplacement de Court à la Librairie populaire au 20, boulevard de Rome. Il crée l'imprimerie Skendros et cie pour imprimer le journal L'Assommoir.
35, rue Bourbon Villeneuve (1831) 19, rue du Petit Carreau (1828) 19, rue du Cadran (1824) 30, Passage du Saumon (1823)
Elle est née vers 1785. Son père était procureur au Parlement. Ayant étudié la peinture et la gravure, elle a exposé au Salon et certains de ses dessins figurent dans les albums de la duchesse de Berry. La première enquête du commissaire Genaudet rapporte que "tout fait dire au public que [Richard qui tient les livres et dirige les ouvriers] est l'amant de cette demoiselle et toutes les circonstances peuvent faire présumer qu'il ne se trompe point". En 1823, une autre enquête de la préfecture de Police établit que, contrairement à ces informations malveillantes, "des personnes de moeurs sévères consultées sur la liaison qui règnerait entre la demoiselle Sohier et le sieur Richard, son associé, ont répondu que l'une et l'autre pensaient trop bien et étaient connus par des antécédents trop avantageux pour devoir être souçonnés d'entretenir un commerce qui blesserait les moeurs et que le rapprochement qui existait entre eux et qui avait pu donner lieu au doute élevé sur leur conduite, n'avait d'autre but et d'autre motif que leur intérêt commun. [...] L'âge avancé de la demoiselle Sohier contribue encore à rendre invraisemblables les soupçons qui tendraient à attaquer sa réputation". De plus, elle n'a jamais vendu d'estampes repésentant "les faits d'armes de l'Usurpateur" : elle est la première femme brevetée imprimeur lithographe. En 1829, elle est mariée à Richard.
Elle est associée depuis mai 1822 avec Prieur dans la société en commandite Sohier et cie, destinée à faire le commerce des peintures, dessins et estampes, et installée à côté de l'atelier. Prieur a transféré son brevet à la société dont il garde la responsabilité administrative, laissant à Charlotte Sohier la responsabilité financière. Les lithographies imprimées portent la double mention "Établissement lithographique de Sohier et cie. Imprimerie lith. de Prieur" et elle signe les dépôts en tant que fondée de procuration. En juillet 1823, Prieur souhaite laisser à son associée toute la responsabilité de l'entreprise et mettre à son nom le brevet. Elle serait désormais associée avec Prieur et Richard. "On dessine et imprime tous les genres ; leçons de lithographie, dessin, gravure et peinture ; pierres préparées à vendre et à louer, grand assortiments de lithographies, crayons etc." annonce l'Almanach du commerce de Paris pour 1829. Elle imprime des lithographies de Delacroix. En 1830, elle obtient l'autorisation de transporter une de ses presses au domicile de Perrot pour l'impression des vignettes de la Galerie des Saints qu'il a dessinée.
Il est né le 11 mai 1807 à Arcis-sur Aube (Aube). Son père était fabricant de bas. Il a servi quelques années et il a quitté l'armée comme sous-officier.
En même temps qu'il sollicite son brevet de lithographe, il demande le transfert à son nom du brevet de libraire que possédait sa femme depuis 1836.
Il est né le 21 juin 1827 à Chalon. Son père était marchand de faïence. Il travaille avec son beau-père et occupe notamment la fonction de rédacteur en chef du Courrier de Saône-et-Loire.
Son beau-père démissionne en sa faveur de ses trois brevets. L'imprimerie prend alors le nom d'Imprimerie Sordet-Montalan. Elle continue à imprimer le Courrier de Saône-et-Loire.
Il est né à Bordeaux le 15 février 1840.
Il possède un atelier lithographique.
11, rue Vauban
Il est né le 13 juin 1823 à Oloron (Basses-Pyrénées). Son père était cordonnier. Il est compositeur d'imprimerie.
Il est le troisième lithographe présenté par le fils Noëllat pour succéder à sa mère. Il est accepté "quoiqu'il ait été entraîné à prendre une part active aux évènements de février 1848. Sa conduite et ses sentiments politiques se sont favorablement modifiés depuis lors de manière à les rendre convenables et même sympathiques pour le gouvernement et l’Empereur». Il reprendra aussi, le 20 mai 1858, le brevet d'imprimeur en lettres de la veuve Noëllat après son décès. Il le cèdera le 26 avril 1859.
Elle est née le 20 octobre 1812 à Bourges dans une famille d'imprimeurs. Elle a épousé Nicolas Jollet, ouvrier imprimeur, associé de sa mère qui lui a cédé l'entreprise et les brevets. Devenue veuve à son tour, elle reprend les brevets de son mari avant de les transmettre à son fils Alfred Jollet peu de temps après.
47, rue Rambuteau (1849)
Il es né le 11 mars 1813 à Paris. Il est marié et père de famille. Il est capitaine de la Garde nationale et sa conduite en juin 1848 lui a valu une mention honorable du gouvernement.
Il est établi graveur en taille-douce depuis plusieurs années dans un local dont le loyer est de 1 200 F
2, rue du Calvaire
Il est né le 24 janvier 1827 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était jardinier.
Il a repris l'imprimerie de François.
Rue du Vieux Raisin
Il est né le 25 novembre 1842 à Lescure (Ariège).
Il est né le 20 mars 1815 à Noyon ; son père était marchand drapier.
Il reprend les trois brevets d'Amoudry, son beau-père, qui démissionne en sa faveur.
74, rue Mazarine (1832)
Il est né le 19 mai 1808 à La Rochelle (Charente-inférieure) ; son père était marchand. Il a été militaire avant d'être ouvrier lithographe.
Son brevet est annulé, faute d'exploitation.
18 et 20, passage du Ponceau Passage Lemoine (juillet 1858)
Il est né le 8 avril 1796 ; son père était chef de brigade de la République. Tôt orphelin, il est élevé par son oncle et commence à travailler dans le tissage et la filature avant d'entrer à 19 ans chez Gratiot, imprimeur en lettres. Il y reste 16 ans, chargé de la tenue des livres et des écritures. Il est marié et père de famille. Il possèderait la maison du passage Lemoine où sont ses ateliers et d'autres immeubles à Belleville. Il aurait combattu "les fauteurs de l'anarchie" et refusé d'imprimer "des écrits plus ou moins susceptibles d'exciter les passions populaires"..
Il a travaillé comme imprimeur en lettres sous le brevet de Poulet dit Pollet et, après intervention de l'administration , il a dû demander un brevet à son nom : il est breveté imprimeur le 29 novembre 1844. En 1848, il est prêt à s'associer avec le typographe Dupont qui exerce sans brevet. Avec la lithographie, il veut se spécialiser dans les travaux de ville.
Il est né le 1er octobre 1791 à Lyon (Rhône). Il est marié à la nièce du président de la Cour de Lyon, et père de deux enfants. Il a été commissionnaire en soieries et, depuis deux ans, gère l'imprimerie de Melle Decomberousse, mais elle a adopté de nouveaux brevets d'invention et il se trouve sans emploi.
Il a demandé d'abord un brevet pour Lyon qui lui a été refusé pour cause de trop grande concurrence malgré son intention d'étendre l'emploi de la lithographie à l'impression sur tissu. Pour étayer sa demande pour Saint-Étienne, il s'assure de nombreux appuis, notamment de députés, et reprend l'idée d'utiliser la lithographie pour l'impression sur rubans, une fabrication importante à Saint-Étienne. Il dit d'ailleurs travailler à un procédé d'impression en or qui pourrrait déboucher sur un brevet. Il a 5 presses, dont seules deux sont en activité, et il les cède, ainsi que son brevet à Jourjon, qui fait de la taille-douce, considérant que leurs activités sont complémentaires.
Il est né à Portes (Gard) le 10 avril 1804.
Il a d'abord repris, le 6 novembre 1846, l'imprimerie et le brevet d'imprimeur en lettres que sa belle-mère, la veuve Gaude, exploitait depuis 1828. S'il se démet de son brevet de lithographe, il reçoit le 27 octobre 1855 un brevet de libraire qui lui permet de reprendre la librairie de sa belle-mère qui vient de mourir. Quant à l'imprimerie typographique, il la garde jusqu'en 1875 et la cède alors à son gendre Alban Bouyer.
138, rue Montmartre 78, rue du Four Saint Germain (1829)
Né le 17 mars 1797, il est marié et père de 4 enfants (acte de mariage dans le dossier). Son père est lithographe.
Il est lithographe depuis 1816, un des premiers collaborateurs de la lithographie d'Engelmann. Il fait une première demande en 1822, puis en 1829 (refusée parce qu'il veut passer par une création de brevet). En 1852 son brevet est annulé car il est établi depuis 15 ans en Russie.
Il est né le 6 mai 1787 à Dresde (Saxe). Son père était secrétaire de la chancellerie de la cour de justice de Saxe. Il a travaillé dans deux imprimeries , Douillier et Noellat, comme lithographe, puis chef d'atelier jusqu'en 1831. Il meurt du choléra le 31 octobre 1849.
La demande qu'il forme en 1831 d'un brevet pour Lille ne peut aboutir puisqu'il n'est pas naturalisé français. En attendant le délai nécessaire pour obtenir cette naturalisation, il travaille sous le couvert d'un prête-nom, puis vient s'installer à Gray.
78, rue de l'Hôtel de ville (1879) 8, rue de la Méditerranée (1899)
Il est né le 21 avril 1851 à Lyon ; son père était imprimeur. Il est ingénieur des Arts et manufactures. Il meurt le 13 février 1908 à Lyon.
Il remplace son père Henri Storck à la tête de son imprimerie typographique et lithographique. En 1898, il la transforme en société en commandite par actions au capital de 350 000 F et la transfère rue de la Méditerranée, dans des locaux plus grands, voisins de son hôtel particulier. Désireux de susciter la création d'une association des imprimeurs français, il profite de l'Exposition de 1894 à Lyon pour réunir un congrès typographique qui donne naissance à l'Union des maîtres imprimeurs de France. Il en sera le président honoraire.
Passage Tolozan (1854) 78, rue de l'Impératrice / rue de l'Hôtel de ville (1862 / 1870)
Il est né à Trimbach (Bas-Rhin) le 21 septembre 1814 ; son père était journalier. Il meurt le 4 octobre 1889.
Le 14 août 1854, il obtient un brevet d'imprimeur en lettres. Son imprimerie prit une grande extenion.
12, rue du Faubourg du Roule
Il est né le 3 août 1817 à Villers-Bouton (Haute-Saône). Son père était cultivateur. Il "alla aux écoles de campagne jusqu'à l'âge de 14 ou 15 ans" tout en travaillant avec son père. À 16 ans, il est venu à Paris où un de ses cousins, brasseur, le place comme limonadier, puis un second, pressier lithographe, le fait entrer en 1836 chez Mantoux. Il travaille ensuite chez Bineteau et dans diverses imprimeries.
Il demande un brevet en 1844 alors que son dernier employeur cesse ses affaires et qu'il veut reprendre sa clientèle. Il aurait des économies et un capital de 3 ou 4 000 F venant de l'héritage de sa mère. Toutefois le commissaire Bailleul rapporte qu'il a la réputation d'être "bon ouvrier, mais entêté, d'une intelligence assez étroite et peu capable en un mot de devenir chef de maison". Sa page d'écriture montre que son orthographe est médiocre. sa candidature est rejetée. Il travaille alors comme relieur et cartonnier avec un de ses frères qui l'a précédé dans ce comerce. Il fait une nouvelle demande en 1847 qui est acceptée. Quand il transmet son brevet à Mendès, l'inspecteur Gaillard le peint comme "un incapable qui sort de Bicêtre".
11, rue de la Grange Batelière (1831) 142, rue du faubourg Saint-Honoré (1854)
Il est né le 19 septembre 1783 à Albi dans le Tarn. Son père était négociant. Il a été élève de David. Il a lithographié "d'après nature" une série de portraits des inculpés (Bach, la veuve Bancal, Collard...) et témoins de l'affaire Fualdès (Mme Manson), comparaissant à Albi, pour le deuxième et troisième procès en 1817 et les a donnés à imprimer à Engelmann, avec succès, semble-t-il, puisqu'il doit en faire une 2e édition. En 1831, le rapport de la direction de la Librairie le présente ainsi : "M. Sudré occupe un rang distingué parmi les premiers artistes de la capitale ; il a obtenu, seul, une médaille d'or à la dernière exposition du Louvre et a beaucoup contribué au perfectionnement de la lithographie par suite de 12 ans de travaux assidus dans cette partie." Il meurt en 1866.
Il a demandé en 1826 l'autorisation de posséder une presse à Albi. Bien qu'il ait été soutenu par les députés du Tarn, le directeur de la Librairie Franchet-Desperey s'oppose à l'attribution d'un brevet ou d'une autorisation. Il fait une nouvelle demande en 1829 et il lui est seulement accordé de faire venir temporairement à son domicile une presse. Il revient à la charge en 1831, soutenu notamment par De Cazes, et obtient enfin un brevet. Dans l'attente de son brevet, il travaille avec Langlumé et lance son Panthéon français, collection de portraits des personnages célèbres, qui par leurs actions, leurs vertus, leurs écrits, leurs travaux ou leurs découvertes, ont contribué le plus à l'illustration nationale..., vendu en 20 livraisons de 4 portraits, de 1823 à 1827. Sa Galerie des femmes célèbres, commencée en 1825, et d'abord prévue dans le Panthéon, ne semble pas être allée au delà de la 5e livraison. En 1827, il montre à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de Toulouse "deux lithographies représentant une odalisque d'après un tableau de M. Ingres", qui lui valent, "pour leur charme et leur piquant" une médaille de bronze. En 1829, il travaille à une reproduction par la lithographie du tableau d'Ingres, La chapelle Sixtine. Breveté, il continue dans cette veine et envoie en 1840 à Toulouse deux lithographies d'après Ingres (le pape Pie VII ; Roger délivrant Angélique) récompensées par une médaille d'or. Spécialisé dans la reproduction de peintures (ses modèles déjà pour le Panthéon ), il lithographie des oeuvres d'artistes contemporains à commencer par Ingres (portrait de Meyerbeer, 1843 ; Chapelle Saint-Ferdinand, 1846), mais aussi Joséphine Calamatta (Vierge Marie, 1843), imprimées par Lemercier. En 1849, il adresse une demande à l'académie des Beaux-arts afin d'obtenir que la lithographie soit considérée par elle à l'instar de la gravure, ce que l'Académie refuse.
Rue Maqua (1854)
Il est né à Charleville (Ardennes) le 12 décembre 1796. Son père était imprimeur. Il a d'abord travaillé dix ans comme compositeur chez Raucourt à Charleville. Il est marié et père de famille.
Il s'est installé libraire à Sedan avec un brevet délivré le 19 mai 1818. Il a repris ensuite la seule imprimerie "conservée" de la ville qu'il a payée 10 000 F, payables en dix ans, pour laquelle il a obtenu un bevet d'imprimeur en lettres le 22 novembre 1825. Il souligne l'intérêt de s'adjoindre une presse lithographique "plus expéditive, plus utile et plus avantageuse puisque, à Paris même, elle peut soutenir la concurrence pour les ouvrages de ville." Il pense qu'elle serait très utile à Sedan "en regard de son commerce." Par la suite, il s'élève avec véhémence contre l'installation de concurrents. Il est l'imprimeur de la Mairie et de la Préfecture pour les affiches depuis 1826. En 1848, il imprime deux affiches aux électeurs d ela ille de sedan et aix électeurs du canton de Carignan pour le compte d ela Préfecture.. À sa mort en février 1851, sa femme reprend l'imprimerie et son fils la librairie.
22, rue Rousseau (1849)
Il est né à Sedan le 13 mars 1822. Son père était alors libraire, puis est devenu imprimeur. Il est écrivain lithographe et, dispensé de service militaire car il a un frère sous les drapeaux, il a travaillé depuis 1842 chez Godbert à Laval et Monnoyer au Mans.
Il reçoit un brevet d'imprimeur en lettres en même temps que son brevet de lithographe. En 1848, il imprime la République nationale, de mars à juillet, et surtout, à partir de 1849, le Patriote de la Meuse, journal jugé "rouge" par le Préfet en 1850. Durant les années 1848-1850, il imprime quelques écrits d'inspiration socialiste. L'impression à 200 exemplaires d'une "Pétition des Républicains à l'Assemblée nationale", sans déclaration, lui vaut une condamnation par défaut particulièrement sévère, le 28 mai 1850, à 3 000 F d'amende et 2 ans de contrainte par corps ; son appel est rejeté en octobre. Il ne lui reste plus, pour échapper à sa peine, que de former un recours en grâce. L'administration consulte le Préfet qui est très hostile à l'imprimeur et à son frère car ils continuent d'imprimer le Patriote, "notoirement hostile au gouvernement" ; l'amende de 3 000 F entrainerait la faillite de Suhaux et aucun autre imprimeur local ne se hasarderait à imprimer le journal. Il réclame même que le brevet soit retiré. L'administration s'y refuse, mais rejette le recours en grâce le 7 décembre 1850 et Suhaux, incapable de payer son amende, est écroué. Après quelques péripéties montrant que l'imprimeur a des soutiens à la Préfecture même et à la Mairie, il se démet spontanément de son brevet de typographe, gardant celui de lithographe. Le Préfet considère dès lors qu'il n'est plus "qu'un homme misérable, un père de famille digne d'intérêt". Il est remis en liberté et son amende est réduite à 300 F le 5 juillet 1851. Toutefois, quand en janvier 1853, il fait une nouvelle demande de brevet d'imprimeur en lettres, le Préfet -qui a changé- s'y oppose, arguant qu'il y a suffisamment d'imprimeurs typographes à Bar. Grâce à la lithographie, il imprime des prospectus, des couvertures de cahiers, de la musique... Le Parquet du tribunal lui donne aussi des écritures pour lui permettre de vivre.
Son imprimerie sera reprise en février 1878 par Louis Massat.
Il est né le 6 avril 1800 à Nantes où son père était tanneur. Il a épousé la fille d'un libraire de Chinon, dont il a eu six enfants et il exerce comme libraire breveté dans cette ville de 1821 à 1826. Il rachète alors la librairie de Busseuil à Nantes, négloge d'obtenir le transfert de son brevet, est contraint de renoncer à son commerce en 1827 et finalement obtient un brevet de libraire pour Nantes en 1828.Il fait faillite en 1833.
Il a créé un atelier de gravure sur bois et demande en 1840 son brevet de lithographe pour compléter cette activité. En effet, il édite La Loire historique, pittoresque et biographique de Touchard-Lafosse en 4 volumes illustrés de portraits et de cartes dont la publication s'étendra de 1841 à 1844, et il a le projet de poursuivre avec des volumes consacrés à la Bretagne, la Vendée... Puis, souhaitant imprimer les livres qu'il édite, il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui est rejetée le 20 janvier 1847 car elle est combattue par ses confrères Lamorée, Mellinet, Merson, Hérault... dont il dénonce par ailleurs des pratiques frauduleuses de plagiat et de dissimulation des tirages. Son brevet est annulé en 1859 car il n'est plus exploité.
25 et 27, rue Coquenard (1845) 23, rue Lamartine 20, rue Lamartine (juillet 1852)
Il est né le 18 juillet 1819 à Fontaine-le-Port (Seine-et-Marne). Son père était vigneron. Marié et père de famille, il est établi papetier depuis 1843, après avoir été commis chez Giroux ; il paie un loyer de 1 800 F.
Il est spécialisé dans les registres à l'usage des négociants et banquiers pour lesquels il a pris un brevet d'invention. Il a exposé à l'Exposition des produits de l'Industrie nationale en 1844 et a fait l'objet d'une citation. Il a exécuté des travaux commerciaux pour le Crédit Foncier. Il emploie 6 ouvriers. Il est également breveté taille-doucier le 9 mai 1853.
Il est né à Rouen le 14 août 1802 ; son père était imprimeur. Longtemps malade, il meurt le 28 février 1849.
Il obtient le 11 octobre 1834 son brevet d'imprimeur en lettres après plusieurs demandes, car deux imprimeries viennent de fusionner, libérant ainsi un brevet ; de plus, il est recommandé par le député. L'administration ne peut donc invoquer une trop vive concurrence entre les imprimeurs existant, d'autant qu'il a fourni un état des effectifs que chacun emploie et montre ainsi que cette branche est florissante.