Il est né le 7 août 1805. Commis papetier, il a travaillé au Havre chez Lemale et à Paris.
Il a d'abord obtenu un brevet de libraire le 12 juin 1830, puis il a racheté l'imprimerie de Joyeux.
Il est né à Arras le 15 mars 1824 ; son père était maître maçon. Il est avocat et rédacteur en chef du Courrier du Pas-de-Calais, un journal "dévoué au gouvernement".
Il reprend les trois brevets et l'imprimerie de son oncle, Louis Auguste Tierny.
292, rue Ernestale
Il est né le 12 mai 1798 à Arras ; son père était maçon. Il est ouvrier typographe, puis travaille comme prote chez l'imprimeur Nicolas qui lui cède son imprimerie.
Il a obtenu le brevet d'imprimeur en lettres de Nicolas le 24 mai 1821 et, comme son prédécesseur, imprime la feuille d'annonces locales qui va devenir le Courrier du Pas-de-Calais, journal consacré "à la politique, aux lettres, sciences et arts, et à la publication des affiches et annonces". Il paraît tous les deux jours et il est considéré en 1835 comme "ayant toujours défendu le principe constitutionnel". En 1829, il s'est vu refusé un brevet de libraire, sous le prétexte d'une trop grande concurrence locale mais il l'obtient le 2 février 1835, le bon comportement du Courrier n'y étant pas étranger.
Ben Tiffy et Jules Jullian s'associent pour reprendre l'imprimerie typo-lithographqiue d'Elisa Commes. Le 15 mai 1874, ils déclarent devenir aussi libraires .
Il déclare une activité de libraire quelques mois plus tard.
26, rue Royale
Il est né le 29 janvier 1841 à Orléans ; son père se disait entrepreneur. Il meurt en avril 1879.
Sa mère démissionne en sa faveur, mais il est déclaré en faillite le 27 mai 1874. Il semble avoir trouvé un associé, l'année suivante, et obtenu un concordat puisque, en 1876, il se voit décerner une mention Honorable en chromolithographie, pour des tableaux-annonces, à l'Exposition des Arts appliqués à l'industrie et il est chargé d'imprimer un diplôme "dont tout le monde a pu admirer l'exécution lithographique", destiné aux membres de la Commission de l'Exposition. Toutefois en juillet 1877, il est signalé comme gérant de l'imprimerie Gibert-Clarey de Tours. S'est-il employé pour payer ses dettes, laissant l'imprimerie à sa mère ? Après sa mort, sa veuve gère l'imprimerie orléanaise dont la direction est assurée par Constant Lérineau qui meurt en mars 1886. L'imprimerie existe toujours en 1887 puisque le Journal du Loiret relate l' accident d'un ouvrier qui y a eu les doigts écrasés par une pierre lithographique et quand meurt Louise-Ernestine Tiget, la veuve de Charles Tiget assure sa clientèle qu'elle continue à prendre en charge les travaux qui lui sont habituellement confiés.
Il est né le 28 juillet 1813 à Caen (Calvados) ; son père était perruquier. Il est dessinateur et écrivain lithographe depuis l'âge de 15 ans, à Paris et en province. Ne s'entendant pas avec sa femme, il "quitte furtivement son domicile" le 29 août 1848 et ne reparaît plus à Orléans ; on le dit parti à l'étranger. Sa femme continue à exploiter l'imprimerie. On le retrouve néanmoins à Orléans en 1871 où il est considéré comme papetier et meurt le 30 avril 1871.
Il est né le le 27 juillet 1818 à Limoges ; son père était tonnelier.
Tripon, qui était en faillite, est parti en emportant son brevet ; Tillet n'a pu racheter que son matériel en s'associant avec Jean Peyroche, soit 2 presses estimées 500 F, 2 pierres de format grand raisin pour 18 F et une centaine de petites pierres, le tout pour 1 000F.
Il est né le 15 mars 1803 à Vienne où son père était imprimeur. Il a fait ses études au collège de Grenoble, est devenu bachelier ès lettres et a travaillé pendant deux ans chez Firmin Didot comme compositeur. Il est ensuite revenu dans l'imprimerie paternelle où il est prote.
Il reprend les deux brevets d'imprimeur de son père mais abandonne celui de libraire. Avec son père, il s'est opposé à toute installation nouvelle, usant de l'importance de son imprimerie et de son prestige.
Il est né le 22 mai 1769. Il a épousé la fille d'un imprimeur et travaille sous la direction de sa veuve.
Il obtient son brevet de libraire le 4 juillet 1818 et celui d'imprimeur en lettres le 20 novembre suivant. Il est le premier lithographe à Vienne et s'oppose à toute nouvelle création de brevet. Il transmet ses brevets d'imprimeur à son fils ; le brevet de libraire est annulé en 1859 car inexploité.
Il est né le 12 juillet 1837 à Riom ; son père était corroyeur. Il est ouvrier lithographe à Clermont-Ferrand depuis deux ans..
Il obtient le même jour le brevet de libraire de Mme Leboyer et celui de lithographe de son fils.
Il est né à Joigny le 28 mai 1843.
Il crée une imprimerie typographique et lithographique.
8, rue Guy Patin (1869)
Il est né le 3 juillet 1842 à Chaumes en Seine-et-Marne. Son père était notaire. Il est célibataire. Il a travaillé chez un banquier de Melun, puis chez un agent de change pendant 7 ans. Il possède un capital de 15 000 F.
Il a travaillé quelques mois chez Jacob qui lui doit une forte somme d'argent et lui cède en contre-partie 6 presses. Il est spécialiste des travaux commerciaux.
Chef de musique et organiste, il a une presse pour son usage personnel.
17, rue Sainte-Croix de-la-Bretonnerie (1865)
Il est né le 15 avril 1820 à Aubigny (Côte-d'or) ; son père était manouvrier. Il est marié. C'est un ancien militaire, qui après 14 ans de service, est devenu brièvement gardien de prison à Clairvaux, puis employé chez les imprimeurs Sailly, puis Borel. Il écrit la phrase attestant de la réception de son brevet d'une façon qui révèle sa maladresse à manier la plume et la grande faiblesse de son orthographe.
Il est né le 9 novembre 1787 à Issoudun (Indre). Il est le gendre du commandant de Ladouce dont il joint le nom au sien pour se faire appeler Tixier de Ladouce. Il a été géomètre de 1ère classe du cadastre, mais vit dorénavant de son talent pour la peinture. A Tours où il habite depuis 15 ans, il est surtout peintre miniaturiste, mais il a reçu une commande du Préfet pour copier le portrait de Charles X par Gérard. Allant à Paris pour exécuter cette copie, il compte s'y procurer les certificats de capacité nécessaire pour obtenir son brevet.
25, rue de Grammont 17, passage des Panoramas, galerie Montmartre
Il est né le 3 juin 1797 à Paris. Son père était confiseur.
Il a été ouvrier lithographe pendant plusieurs années, puis prote chez Villain.En 1866, il n'a plus de presse et accepte du travail qu'il réalise chez des confrères. Le commissaire lui enjoint de céder son brevet.
37, rue Coquillère (1833)
Il est né le 23 octobre 1803 à Issoudun dans l'Indre. Il était venu à Paris en 1823, s'était inscrit pour faire des études de médecine, mais s'associa bientôt dans un commerce de draps dans lequel il mit 60 000 F ; par la faute de son associé, le commerce périclita au bout de six ans et il y perdit presque toute sa fortune. Blessé le 29 juillet 1830, il dut rester alité pendant deux mois ; il ne reçut aucune indemnité, mais il obtint au titre de récompense nationale une place au ministère de l'Intérieur. Au bout de trois mois, à l'occasion d'une réorganisation, il fut mis en disponibilité avec un demi-traitement. En attendant une réintégration, il se mit agent d'affaires. Sans succès. Il a travaillé quelques temps chez Lacroix pour se former à la lithographie. Ses opinions jugées républicaines par la préfecture de Police n'ont rien de subversif, selon le commissaire Bailleul. Il est recommandé par deux députés de l'Indre.
Il veut faire des travaux de ville. Il n'a jamais retiré son brevet qui est annulé en 1844.
15, rue du Loing
Il est âgé de 30 ans en 1876. Il est relieur.
Il a repris l'activité d'imprimeur typographique de Harrault, mais non son activité de libraire. Il serait aussi lithographe. Il semble actif jusqu'en 1897.
Il est né le 19 mai 1799 à Valenciennes ; son père était épicier, puis est devenu graveur. Lui-même est pendant 30 ans graveur en taille douce.
Ayant fait apprendre la lithographie à son fils qui l'a pratiquée pendant sept ans, il demande un brevet pour l'ajouter à la gravure.
Il a pratiqué la lithographie pendant deux ans à Paris.
Il est poursuivi pour défaut de nom sur deux vues de Calais, mais le Préfet plaide l'indulgence. En 1830, quatre faux billets de 500 F sont repérés dont l'un, mis en circulation en Belgique, mène à Torris. Aucune preuve de fabrication n'est trouvée contre lui ; il ne pourrait être poursuivi qu'en Belgique pour émission de faux billets. Malgré la demande du gouvernement français, aucune poursuite n'est engagée par le gouvernement belge. Dans le même temps, Torris doit répondre d'une accusatioin de fabrication de fausses lettres de change.
Il est né le 13 janvier 1828 à Nîmes ; son père était cultivateur.
Il a repris l'imprimerie de Magny depuis quatre ans sans demander le transfert de brevet et souhaite, en 1857, régulariser sa situation. Il imprime des étiquettes comme celle du Chocolat d'usine du Languedoc (1863).
67, cours Saint-Jean
Il est aussi imprimeur en lettres.
27, rue de la Vieille Estrapade (1855)
Né le 5 avril 1819. Il a servi dans les dragons, puis a travaillé dans plusieurs grandes imprimeries. Il gère depuis trois ans l'imprimerie Poncelet.
Il a acquis trois presses et veut se spécialiser dans les travaux de ville.
10, place de la Charité
Il est né le 6 mars 1835 à Corcelles (Ain). Il a travaillé pour l'imprimerie Chanoine.
À la suite de la mort d'Anthelmette Galley, l'imprimerie typographique et lithographique est vendue par adjudication à Tournery pour 100 000 F. Il la revend rapidement à Léon Delaroche pour 150 000 F.
387, boulevard Puebla (1871) 21, rue de la Grange-aux-Belles (1870)
Elle est née le 1er juin 1841 à Guise dans l'Aisne ; son père était cafetier. Mariée à Étienne Truillot, elle a un fils encore mineur en 1870. Elle travaillait avec son mari et l'imprimerie a une bonne clientèle.
Elle est spécialisée dans l'impression de feuilles d'éventails pour laquelle elle possède 4 presses et succède à son mari décédé.
2, rue de l'Annonciade (1866)
Il est né le 18 mai 1836 à Saint-Martin-du-Mont (Ain) ; son père était notaire.
Il reprend les brevets de lithographe et de taille-doucier de son beau-père et associé Pintard. Le 21 février 1867, il reprend le brevet d'imprimeur en lettres de Labasset.
Il est né le 24 avril 1835 à Saint-Omer (Pas-de-Calais).
Il est associé avec son cousin Charles Furne pour diriger l'atelier de photographie de Lemercier qui emploie une trentaine d'ouvriers.
Il est né le 14 septembre 1813 au Mans ; son père avait été capitaine de dragons.
Il a obtenu ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres en écrivant directement à Ledru-Rollin et en se réclamant de son passé politique. La cession rapide de son brevet de lithographe à Granger suscite la méfiance et le soupçon de trafic (voir le dossier de Granger). En 1850, il est condamné pour défaut de déclaration de publications à une amende totale de 4 200 F ; sa condamnation est confirmée en appel et sa grâce rejetée en juillet 1851. Les rapports du Péfet sont sévères : "Le brevet n'avait d'autre but que de favoriser les publications socialistes dont les imprimeurs du Mans refusaient de se charger". "Le sieur Tousch n'est pas un imprimeur sérieux ; son titre appartient, en réalité, à une société politique dite Société des publications démocratiques de la Sarthe". Reste à savoir si son brevet doit lui être retiré. Considérant qu'il a "inondé la Sarthe de journaux, almanachs et écrits" divers comme le Bonhomme Manceau, que "l'imprimerie est tout à fait abandonnée", que "les caractères ont été vendus par la société dont le sieur Tousch est le prête-nom", et que les presses "ont été saisies et vendues à la requête de l'administration des domaines comme paiement des amendes encourues", le ministre de l'Intérieur peut aisément justifier le retrait du brevet et donner satisfaction au préfet de la Sarthe qui peut conclure : "Tousch est une arme dirigée contre la société ; cette arme se brise" .
10, rue de Pontoise (1861)
Il est né le 21 septembre 1798 à Metz (Moselle) ; son père était vinaigrier.
Il a d'abord été imprimeur à Metz, breveté le 29 avril 1828. Deux mois après avoir cédé son brevet à son fils, il est venu à Paris où il rachète l'imprimerie de Sauvage et fait la demande de transfert des brevets de lithographe et de taille-doucier. Ce dernier brevet est transféré sans difficulté (l'imprimerie compte 12 presses) mais le brevet de lithographe a été annulé peu de temps auparavant, faute d'exploitation. Le Commissaire Gaillard exprime donc ses réticences ; malgré cela Toussaint obtient le brevet de lithographe.
Il est né le 18 août 1823 à Metz ; son père était graveur. Il est graveur et lithographe et il a travaillé pendant dix ans dans diverses imprimeries de province, à Lyon notamment.
Son père, installé et breveté à Paris, fait pour lui une demande de transfert de son brevet pour Paris mais se heurte à un refus. Il semble qu'il n'ait pas exploité son brevet à Metz et que, dès la fin de 1854, il soit parti pour Paris.
11, rue des Clercs (1847) 16 bis, Nexirue (1854)
Il est né le 21 septembre 1798 à Metz (Moselle). Son père était vinaigrier.
Graveur depuis1819, il fait une première demande en mars 1825, s'estimant ruiné par la concurrence de la lithographie ; elle est rejetée car il y a déjà 2 imprimeurs lithographes dans la ville. Il réitère sa demande en soulignant que les deux imprimeurs messins pratiquent la lithographie en commun, et même depuis quelques temps, l'un d'entre eux s'est désisté. Il obtient donc son brevet. Il pratique la gravure sur métaux, l'autographie et la lithographie. Il est aussi papetier et fabricant de registres. Il a obtenu des récompenses aux expositions de Moselle de 1834 et 1837. Il cède son brevet à son fils et fait une demande de brevet pour Paris.
Elle est née à Nancy le 14 décembre 1815 ; son père était marchand de volailles. À la mort de son mari, ses deux fils sont encore mineurs. Elle meurt le 25 octobre 1874.
Elle reprend les trois brevets que détenait son mari. Elle est condamnée à 5 000 F d'amende le 28 avril 1865 pour défaut de dépôt d'une chanson satirique Le laboureur moqueur, dirigée contre un cultivateur local ; comme elle semble de bonne foi et que la chanson ne contient aucune allusion politique, l'amende est réduite à 25 F. À sa mort, l'un de ses fils lui succède.
Il est né le 23 juillet 1816 à l'île d'Elbe ; son père était capitaine des armées impériales. Il a fait pendant cinq ans ses études l'École royale de La Flèche d'où la ruine de son père, colon à Saint-Domingue, l'a fait retirer. Il est dessinateur lithographe.
Le brevet sera annulé en 1856.
Il est né le 22 juin 1814 à Elbeuf (Seine-inférieure). Il a été arrêté et incarcéré trois mois le 28 février 1834 pour complot mais relâché en mai. Le préfet de Police estime que cette histoire ancienne et de peu d'importance ne doit pas empêcher l'attribution d'un brevet.
Il est relieur et fabricant de portefeuilles. Il veut reprendre le brevet de son père et poursuivre les recherches de son père pour l'application de la lithographie à la reliure. Il veut faire des papiers fantaisie et mosaïqués.
7, rue du Cimetière Saint-Nicolas
Il est né le 6 février 1790 à Elbeuf (Seine-inférieure). Son père était cardier. Il est lui-même père de 5 enfants. N'ayant pas fait ses affaires comme marchand de draps à Louviers, il a travaillé dans l'imprimerie à Rouen et Elbeuf où il a laissé femme et enfants ; venu à Paris depuis trois ans, il a travaillé chez Fourquemin.
Il est spécialisé en travaux de ville.
Il est né à Varennes (Saône-et-Loire) le 6 mai 1815 ; son père était vigneron. Il a été clerc de notaire à Seurre (Côte-d'or) en 1833-1834, puis prote à Louviers chez Delahaye.
Il avait ouvert d'abord une petite librairie à Seurre sans avoir de brevet, puis avait été breveté libraire, imprimeur en lettres et lithographe le 5 août 1836, mais, après quelques mois, il a compris qu'il y avait peu de chances de réussite ; il a donc vendu son brevet et son matériel à Romand qui a obtenu son transfert pour Beaune. Il est alors parti pour Paris, puis a fait une demande des trois brevets pour Paimboeuf, rejetée le 13 mars 1841. Il est à Caen lorsqu'il fait sa demande pour Tarare et obtient ses brevets de lithographe et libraire.
Il est né le 31 janvier 1802 à Valognes (Manche) ; son père était coutelier. Il est régent de la classe de rhétorique au collège de Saint-Lô.
Associé au professeur de dessin Parney, qui a déjà travaillé dans des imprimeries à Paris et à Saint-Lô, il a acheté une presse et veut désormais publier des ouvrages sur la ville, dont un annuaire.
13, rue Sainte-Catherine
Elle remplace son mari à la tête de l'imprimerie typographique et lithographique.
Il est né le 16 avril 1796. Il a travaillé avec son père imprimeur "conservé".
Il reprend l'entreprise et le brevet d'imprimeur en lettres de son père le 20 février 1827. Il possède deux presses typographiques ; avec une presse lithographique, il serait le premier à pouvoir imprimer prospectus, faire-part, etc. Defarge, à qui il avait cédé son établissement en février 1848, le lui rétrocède le 23 janvier 1849. Il se démettra définitivement de ses brevets en faveur de Devin le 17 juillet 1854.
Elle est née le 26 janvier 1806 à Rouen (Seine-inférieure) ; son père était tonnelier. Elle a épousé l'imprimeur Feray dont elle a eu cinq enfants.
À la mort de son mari, elle reprend la direction de l'imprimerie et les trois brevets. Souvent malade depuis la fin des années 1850, elle est secondée par sa fille Pauline.
65, rue du Morbihan
Il est écrivain lithographe.
Il reprend l'activité de lithographe de Séveno.
58, rue Impériale
Il est né à Lyon le 22 janvier 1828 ; il est le fils de l'imprimeur Antoine Treille. Il a travaillé à Chambéry comme libraire et lithographe avant l'annexion de la Savoie, puis il est venu s'installer comme papetier à Lyon où il exerce depuis dix ans. Il a épousé la fille d'un libraire de Belley et il est père de deux enfants.
Il a demandé un brevet de libraire par création qui lui a été refusé le 31 août 1868 ; il a renouvelé sa demande en 1869, en y joignant celle d'un brevet de lithographe (il a gardé le matériel qu'il utilisait à Chambéry) : même rejet motivé par le nombre des concurrents installés. Il fait une nouvelle demande en mars 1870 soutenue par une pétition à Napoléon III ; la décision est prise de les lui accorder le 20 août, mais, l'administration ayant attendu pour lui envoyer les deux brevets en même temps, l'Empire s'écroule avant qu'il ne les reçoive. Sa déclaration d'installation date de mai 1871, mais il avoue s'être installé dès décembre 1870.
6, rue Saint-Côme 20, rue Saint-Pierre (1866)
Il est né le 2 avril 1799 à Chevreaux (Jura) ; son père était laboureur. Il est père d'une nombreuse famille. Ouvrier lithographe, il veut se mettre à son compte et adresse, en mars 1831, sa demande directement au Roi. Il est renvoyé à la procédure normale.
Son brevet lui est accordé pour la Croix-Rousse, et il n'est autorisé à s'installer à Lyon que le 5 août 1836. Le 24 août 1848, il est condamné par la cour d'assises du Rhône à deux ans de prison et 100 F d'amende pour usage fait sciemment de faux en écritures authentiques et publiques : il a contrefait des bons de subsistance. Comme il a reconnu les faits, les jurés n'ont pu que le condamner en lui reconnaissant des circonstances atténuantes, mais, en septembre, ils signent une pétition demandant que son brevet ne lui soit pas retiré. En effet, "la cessation du travail l'avait jeté dans la plus grande misère et, retenu par la crainte de faire connaître son état de détresse, il n'osait pas se faire inscrire au nombre de ceux qui recevaient des secours ; il n'a fait usage (de ces bons) que pour sa famille et n'a pas cherché à les vendre pour en retirer un bénéfice". Ils seront entendus.
Il est né le 4 septembre 1833 à Lyon ; son père était lithographe.
Il prend la succession de son père.
Il est né le 2 avril 1799.
Il est né à Senlis ; son père était imprimeur et maire de la ville. Veuf et père d'un fils d'une douzaine d'années, il s'est remarié en 1826 avec l'une des filles d'un fondeur de caractères parisiens dont la dot sera absorbée par les dettes de l'imprimerie.
Son père, âgé de 75 ans, démissionne de ses brevets pour la librairie et la typographie le 29 mars 1816. Il n'a d'abord que trois ou quatre ouvriers, mais il se lance dans la stéréotypie sur cuivre selon le procédé Herhan et mulitplie par plus de dix ses effectifs. Pour réaliser les 17 000 clichés qu'il possède en 1826, il a beaucoup emprunté. Le procédé est très coûteux et se trouve concurrencé par des fabrications moins chères. Les Turquet de Senlis, ses principaux créanciers, lui auraient prêté 1, 6 millions de francs. Un premier concordat est établi qu'il ne peut honorer ; il se suicide le 10 août 1829. La faillite est prononcée le 27 août 1829. Ses 12 presses sont vendues ; son beau-père Barbot rachète une partie des matrices, le reste est vendu à d'autres imprimeurs, voire, au poids, à des chaudronniers. Dès janvier 1818, il avait acheté une presse litographique sans faire de demande de brevet avant 1828.
C'est un curé en retraite.
Il a acquis une presse autographique pour son usage personnel.
Il est né le 12 décembre 1829 à Paris ; son père était doreur sur bois. Il s'est installé à Nevers en 1855 et travaille comme écrivain lithographe chez Bégat depuis plusieurs années. Il a notamment participé à la réalisation des chromo-lithographies de La Faïence, les faïenciers et les émailleur de Nevers que Bégat a imprimées pour le compte de Faÿ.
L'enquête statistique de 1877 note qu'il a quitté la ville en 1872 et qu'il n'a pas été remplacé.
19, Grand'Place
Il est né à Péronne le 12 décembre 1832 ; son père était libraire et relieur.
A la mort de son père, il le remplace comme libraire et relieur, breveté le 18 novembre 1856. Puis il obtient son brevet de lithographe avec l'appui du maire et du sénateur. Le 14 février 1874, il déclare avoir acquis une presse typographique.