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Testaments de guerre de Poilus parisiens (1914-1918) : une édition critique

Première page (Espace d’une ligne laissé blanc)
Ceci est mon testament.

Je lègue à Madame Favre, ma chère
femme (née Adèle Gilbert), tout ce qui
m’appartient, sans aucune restriction. Je
lui laisse donc à elle seule, maison
mobilier [b] b. En marge : "Approuvé le mot ("mobilier") rayé nul Favre Louis"., terrain, mobilier, bijoux et tous
objets m’appartenant et j’entends en outre
la laisser absolument libre d’agir à sa
convenance après ma mort pour les
mesures qu’elle jugera à propos de
prendre pour sa tranquillité personnelle
ainsi que pour celle de mes enfants.

Ce testament annule tous les
précédents et codicilles.

Fait sain de corps et d’esprit
à Houilles le trois Août mille neuf cent
quatorze.

Favre Louis

Houilles
le trois Août
mil neuf cent quatorze
Favre Louis [c] c. En surcharge sur le timbre mobile.

Deuxième page
(Mentions hors teneur postérieures au testament, non éditées)