Il est né à Toul le 5 mars 1807. Il a été prote pendant dix ans à Nancy.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 24 novembre 1843 et celui de libraire le 22 décembre suivant. Ils sont tous annulés en 1860.
Elle remplace dans toutes ses activités son mari, décédé en 1871.
Né le 28 mars 1816 à Strasbourg, Il vit depuis 2 ans à Rueil en 1846 où il travaille comme imprimeur lithographe chez Thuret, puis vient à Courbevoie pour se marier et demande le transfert du brevet obtenu pour Strasbourg le 12/11/1839.
Il a fait faillite en 1849 mais a obtenu sa réhabilitation de failli. Il est condamné le 22 avril 1851 à une amende de 2 000 f pour contravention à la police de l’imprimerie pour défaut de déclaration. Il avait « des opinions fort ardentes en 1848, mais il s’est calmé » et l’amende qu’il était incapable de payer, est réduite à 200 f. En 1853, il fait la demande d’un brevet d’imprimeur en lettres qui lui est refusé. Il a aussi une papeterie et un cabinet de lecture qu’il vend à Jean Allard cette même année. On dit qu’il a pris un estaminet. Il renonce à son brevet de lithographe en 1856 en faveur d’Allard. Il semble qu’il ait travaillé sous le brevet d'Artus, puis repris ensuite un travail d’ouvrier puisqu’il est soupçonné de faire marcher une presse clandestine impasse des Acacias, à Paris, en mars 1865, mais la police établit qu’il y travaille pour un imprimeur et que les précautions prises sont dues à un nouveau procédé en couleurs ; à cette date il est aussi portier dans ce quartier de Paris.
Né le 28 mars 1816 à Strasbourg dans le Bas-Rhin.
Il a demandé son transfert de brevet pour Courbevoie (Seine) en 1846.
Né le 10 mai 1805 à Wissembourg. Son père était teinturier.
Il est breveté libraire et lithographe en 1843, mais l'administration constate en 1851 qu'il n'exploite pas ce dernier brevet "faute de local" ; il y renonce officiellement le 30 juillet 1858.
Il est né à Colmar le 9 juillet 1811 ; son père est imprimeur typographe, travaillant notamment pour les tribunaux. A la mort de son père le 4 août 1830, sa mère, née Marie Antoinette Reinhard, demande à reprendre son brevet de typographe car ses enfants sont encore mineurs, ce qu'elle obtient le 25 novembre 1830. Son fils la rejoint et travaille avec elle jusqu'à sa démission en sa faveur en 1837.
Il reprend les brevets que lui transmet sa mère. Il imprime quantité de factums, de publications administratives : il a la clientèle de la Cour impériale de Colmar, du département, de la mairie... Il imprime l'Annuaire administratif du département. Il fait aussi des travaux commerciaux comme l'impression d'affiches typographiques et divers travaux de ville. Pour l'illustration d'ouvrages comme le Guide du pélerin au mont Sainte-Odile, il confie le travail à son confrère Emile Simon.
15, rue traversine du Paon Saint-Victor (1836) 4, rue des Maçons Sorbonne (1838) 37, rue Galande (1856)
Il est né le 6 juillet 1817. Ses parents, aisés, sont dans le commerce des vins. Il est célibataire et il a "tendance aux opinions républicaines, bien qu'il ne se soit jamais mêlé d'aucune affaire politique" selon le rapport du Préfet de police du 4 octobre 1836.
Il obtient un brevet par création. Il édite des planches et portraits d'actualité. De qualité très médiocre, elles sont ardemment propagandistes en faveur de Louis Napoléon Bonaparte, à travers des portraits ou des scènes de la campagne d'Italie (Solferino, Magenta) et ridiculise ses adversaires ("Fuite de Ledru-Rollin"). Il imprime aussi des images religieuses de colportage avec des légendes en français et en espagnol. En 1851, il emploie Louis Combes qui a été à la tête du Comité électoral lithographique pour les élections d'avril 1850 et le soutien à la candidature d'Eugène Sue et le trésorier du Club socialiste.
86, rue Saint-Antoine
Elle est née le 13 août 1799 à Londres (Grande-Bretagne). Elle a épousé l'imprimeur Arnoud et "pendant l'existence de son mari qui s'occupait peu de ses affaires commerciales, elle a acquis l'expérience nécessaire à la direction d'un établissement de ce genre" note l'inspecteur Gaillard. À la mort de son mari, deux de ses trois enfants sont encore à sa charge.
Elle possède 3 presses et l'imprimerie Veuve Arnoud est spécialisée en travaux de ville (Pétition des herbagers de Normandie, 1851) et textes divers autographiés. Elle démissionne en faveur de son gendre Debais qui a travaillé pendant 12 ans chez elle.
Il est né le 14 mars 1811 à Ham en Belgique ; son père était journalier. Il habite la France depuis 1820 et il est naturalisé le 3 décembre 1845. Il a été correcteur au Journal de Lille et prote chez Vanackere. Il est, pendant 15 ans, le vice-président d'une société de secours mutuel.
Il est établi papetier depuis 1843 et vend aussi des articles de piété. Il obtient un brevet de libraire le 14 février 1846 et, après plusieurs demandes, un brevet d'imprimeur en lettres le 6 avril 1848. Ilfaitsurtout des travaux de ville mais imprime aussi "un petit journal qui a un excellent esprit", Le Wazemmois. Il est condamné en septembre 1850 pour défaut de dépôt d'un recueil de chansons mais son amende est ramenée de 50 à 20F ; en revanche, en décembre 1853, il lui sera fait remise de sa peine d'un mois de prison, mais non de son amende de 100 F. Quand il prend sa retraite et cède son imprimerie à son gendre Six, il souhaiterait recevoir le titre d'imprimeur honoraire à l'exemple de Mame à Paris.
Il est né à Wissembourg le 17 avril 1833 ; son père était tanneur. Il a travaillé comme relieur quelques années à Strasbourg.
Il exerce d'abord comme papetier et libraire breveté à Bischwiller depuis le 17 janvier 1856 et, en 1859, il demande un brevet d'imprimeur en lettres. L'annulation du brevet de Sauer, décédé, à Wissembourg, lui fait demander son transfert pour cette ville où il obtient les trois brevets. Il fait faillite en 1862.
Il est né en 1822 à Mouy (Oise). Il est prêtre et devient docteur en théologie et en droit (faculté de Douai, en 1882). Il a une abondante production d'écrits surtout théologiques. Il meurt en 1891.
Il reprend l'atelier lithographique de Wolf et veut utiliser une presse autographique pour l'impression de ses oeuvres, discours et thèses. Le 10 août suivant, il déclare devenir libraire pour la vente de ses fascicules et, le 2 août 1875, ajouter la typographie à son activité d'imprimeur. Il annonce en même temps qu'il déménage en même temps à Breuil-le-Sec.
22-24, rue Dauphine (1828) 22-24, rue Dauphine et 19, galerie Colbert (1837)
Il est né le 15 juillet 1793 à Linas (Seine-et-Oise) ; son père était cabaretier. Il a d'abord été élève surnuméraire de la brigade topographique, puis aide-topographe attaché à la même brigade du Dépôt des fortifications. Il a travaillé ensuite chez Motte, Constant et chez Francisque Noël dont il était le prote.
Il exerce la lithographie depuis 1817 et a écrit un ouvrage autographié, contenant six planches, sur ce procédé en 1825, la Théorie lithographique. À la mort de Noël, il prend la direction de l' imprimerie, le brevet étant au nom de la veuve Noël. Une première demande de brevet à son nom en septembre 1828, renouvelée en 1829, était restée sans réponse. Il s'associe donc avec elle et continue de diriger l'imprimerie. Ainsi, l'Histoire des végétaux fossiles, d'Adolphe Brongniart, publiée par livraisons à partir de 1828 et jamais terminée, a des illustrations portant la double mention "Imprimé par Houbloup" et "Lith. Veuve Noël". Après avoir obtenu son propre brevet et racheté le matériel de l'imprimerie Noël, il poursuit l'impression des illustrations sous son seul nom. Il lance en 1834 le Muséum pittoresque, ou Histoire naturelle des gens du monde, 800 sujets variés tirés des trois règnes de la nature, vendu en 50 livraisons, et regroupant au centre de chaque double planche un assemblage de 16 plantes et animaux auxquels correspondent en encadrement des notices mêlant didactisme et pittoresque, imprimées par la technique du transport typographique ; l'ouvrage aura des traductions en espagnol et portugais. Il a, d'autre part, une production de cartes et d'illustrations (portraits, scènes dramatiques...), mais il imprime aussi des brochures lithographiées et des travaux de ville. En 1828, Houbloup et Gentilhomme annoncent que "par un nouveau procédé, ils reportent sur pierre les planches de cuivre gravées en taille-douce." Dans l'Almanach du commerce de 1837, il fait la publicité pour ses "cartes de visites à 1 F, moirées à 1 F25 ; porcelaines imprimées en noir, 3 F, imprimées en or ou feu à 5 F et au-dessus, toute espèce de cartes et d'impresssions de fantaisie et de luxe". En 1839, il reçoit une médaille de bronze à l'Exposition des produits de l'Industrie. À la suite de son décès, son imprimerie est vendue le 31 mars 1842 par Me Frémy.
Il est né le 7 février 1798 à Dieppe. L'acte de naissance porte l'orthographe "Houlbert" de son patronyme, mais tous les autres documents adoptent l'orthographe "Houdbert". Son père était coutelier. Il est déjà papetier à Eu.
Il obtient un brevet de libraire en même temps que son brevet de lithographe. En novembre 1854, l'administration le menace d'annuler ce brevet de lithographe car il ne l'exploite pas. Il répond que c'est faute de clientèle et qu'il n'a refusé d'imprimer une affiche que parce qu'elle réclamait l'usage de la typographie ; il demande donc que son brevet lui soit conservé.
78, rue du Four Saint-Germain (1831)
Il est né le 28 novembre 1799 à Paris ; son père était employé. Il a travaillé pendant 5 ans comme ouvrier lithographe chez Villain.
Il a demandé un brevet, "voulant profiter des bienfaits des institutions nouvelles". Malheureusement, sa demande s'est perdue et il a dû la renouveler en août 1831. Son brevet sera annulé en 1856 pour inexploitation.
Il déclare s'installer comme libraire, typographe et lithographe.
Il a été libraire-papetier et imprimeur à Soissons.
Il déclare, le 2 juillet 1874, être aussi libraire. Il prend la suite de Bochet. Il est remplacé en 1877 par Alexis Auguste Paillet.
Il ets né le 11 juin 1821 à Montdidier ; son père était marchand linger.
En 1846, il s'est démis de son brevet obtenu pour Saint-Quentin en faveur de son frère afin de faciliter le mariage de celui-ci. S'étant lui-même marié à Montdidier, il demande un brevet pour cette ville. Le 30 mars 1848, il demande un brevet d'imprimeur en lettres pour, dit-il, "imprimer un journal qui puisse défendre les libertés nationales et assurer le triomphe de la révolution". Ni le maire (qui est son oncle), ni le Préfet ne veulent le soutenir ; le refus officiel est notifié en décembre.
Il est né le 11 juin 1821 à Montdidier dans la Somme. Son père était marchand linger.
Il a travaillé comme compositeur dans l'imprimerie Migne à Paris. Alors qu'il vient d'acheter l'établissement du sieur Noisette, il fait la demande dès novembre 1844 de pouvoir, comme le font des imprimeurs parisiens, dit-il, "décalquer sur la pierre des impressions de têtes de factures, circulaires, affiches et autres ouvrages de ville composés par lui avec des caractères mobiles". Il lui est répondu qu'il faut être imprimeur typographe pour disposer de caractères mobiles. Il imprime des scènes de romans à succès (Les trois Mousquetaires, 1845) à l'occasion de leur publication en feuilletons ou représentaions théâtrales. Il cède son brevet à son frère pour faciliter son mariage et demande en février 1847 un brevet pour Montdidier.
6, place du Palais de Justice (1849)
Né le 14 avril 1824 à Montdidier dans la Somme,il devient un notable, officier de la garde nationale, membre du conseil des Prudhommes, "d'un dévouement sans borne au parti de l'ordre".
Depuis 1844, il travaille avec son frère Charles Alexandre qui se démet en sa faveur de son brevet de lithographe et part s'installer à Montdidier. Il a une recommandation de Quentin Bauchart. Il reçoit un brevet de libraire le 19 juillet 1849 qu'il cède à son gendre le sieur Meurisse en 1865 avant de le reprendre le 10 novembre1868. Il rachète l'imprimerie spéciale du Glaneur et le brevet d'imprimeur en lettres lui est accordé le 31 juillet 1863 car, bien que, sous le titre du Guetteur, il ait été un journal d'opposition, accorder le brevet à Hourdequin garantirait la fidélité du journal. Il est condamné le 4 septembre1873 par le tribunal de Saint-Quentin pour contravention à la loi sur l'imprimerie.
Il est né le 12 octobre 1822 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était couvreur. Il est ingénieur et il aurait travaillé sur les gisements aurifères de Bolivie. Revenu en France en 1856, il épouse la fille d'un bourgeois d'Abbeville qui écrit parfois dans Le Pilote de la Somme. C'est lui qui lui aurait donné l'idée de reprendre les brevets et l'imprimerie de Crépin.
Il acquiert pour 42 000 F l'imprimerie et les trois brevets de Crépin, et se lance dans d'importants investissements : "il acheta une maison fort vaste, réunit un personnel et un matériel très importants et se mit à imprimer pour les éditeurs de Paris un grand nombre de publications". Malgré les apports financiers de son beau-père devenu rédacteur en chef du Pilote (il aurait investi 15 000 F dans les bâtiments), l'équipement (machine vapeur, presses, caractères...estimés à près de 70 000 F) d'une imprimerie où travaillent près de cent ouvriers, l'obligent à chercher des financements extérieurs ; il signe beaucoup de reconnaissances de dettes. Bientôt le plus important de ses créanciers, le financier Mollard l'expulse de l'imprimerie et sollicite le transfert des brevets à son nom ou à celui d'un homme choisi par lui. Housse, ne pouvant plus travailler, propose le 26 mars 1863 de renoncer à ses brevets, puis il se ravise le mois suivant et engage la négociation avec la veuve de l'imprimeur typographe Paillard. Mollard tente de la faire échouer en multipliant les plaintes et les mémoires adressés au Préfet mais celui-ci penche pour une vente à la veuve Paillard qu'il connaît alors qu'il ignore les opinions politiques de Mollard et le soupçonne d'exagérer les dettes de l'imprimeur à son égard. La veuve l'emporte pour la somme de 72 000 F.
Il est né à Paris le 15 juillet 1820. Il est marié. Il est dessinateur lithographe et fabrique des allumettes chimiques.
Il avait un brevet pour Belleville dont il obtient le transfert.
4, boulevard du Combat, Belleville (1856)
Il est né le 15 juillet 1820 à Paris. Il est dessinateur lithographe et conçoit d'abord des motifs pour tapis et étoffes.
Il est fabricant d'allumettes chimiques et veut imprimer en lithographie les étiquettes de ses boîtes d'allumettes. Jean François Kocher, qui, depuis 1841, multiplie les brevets, a installé une de ses presses lithographiques chez lui ; l'administration y a fait apposer les scellés. Il demande donc d'abord, en février 1856, une autorisation pour posséder une presse. Le commissaire inspecteur Gaillard conseille de l'astreindre à l'obtention d'un brevet. Il l'obtient en avril, par le transfert de celui de Michaux. Il demande à l'échanger pour Paris en février 1860.
14, rue d ela Nouvelle Hollande (1876) 39, rue du Quesnoy (1877)
Il est âgé de 28 ans en 1876.
Il déclare d'abord sa presse lithographique, puis, le 18 mai 1877, l'ouverture d'une librairie.
Il est né le 30 septembre 1823 à Paris. il est marié et père de deux enfants.
Il est marchand papetier, propriétaire d'un fonds d'une valeur de 12 000 F, installé, depuis 1848, rue de l'École de médecine ; il y fait aussi la commission pour les travaux d'impression.
Il est né le 13 novembre 1813 à Paris ; son père était marchand de draps. Il se dit artiste lithographe, écrivain et dessinateur. À Montmorency, il a créé une compagnie de sapeurs-pompiers qui s'est plusieurs fois distinguée ; il est aussi secrétaire de sociétés de secours mutuel.
Après son brevet de lithographe, il a obtenu un brevet pour la taille-douce le 20 mars 1857. En revanche, il multiplie en vain les demandes, entre 1856 et 1865, pour obtenir un brevet d'imprimeur en lettres ; malgré les services rendus pendant 20 ans à ses concitoyens, l'administration le lui refuse au motif qu'il faut 10 000 habitants dans une commune pour y faire vivre un imprimeur, ce qui n'est pas le cas de Montmorency. Il l'obtient enfin le 19 février 1866, après avoir envoyé une pétition à la princesse Mathilde. Cela règle la question soulevée en 1856 par l'impression d'une affiche typo-lithographique qui avait attiré l'attention de l'administration : elle avait été préparée à Paris par un imprimeur breveté, selon le procédé inventé par Paul Dupont, puis imprimée en lithographie par Huard qui avait porté comme adresse "Imprimerie typo-lithographique Huard" alors qu'il ne possédait pas lui-même de caractères. Il a 5 presses en 1856 et fait travailler six ouvriers. René Louis Gaubert lui succède le 15 février 1878.
42, rue du Faubourg Montmartre
Il est né le 11 septembre 1817 à Saint-Denis (Ile Bourbon). Il aurait fait des études jusqu'à la classe de rhétorique. Il est marié, père de famille et paie un loyer de 2 400 F. Il a beaucoup voyagé en Europe et en Inde. Il est l'auteur d'ouvrages sur la peinture : Histoire de la peinture italienne, depuis Prométhée jusqu'à nos jours (1834), Vie complète des peintres espagnols et histoire de la peinture espagnole, parue en 1839-1841 dans le Journal des artistes dont il est le propriétaire et l'un des rédacteurs, L'art de peindre sans maître les fleurs à l'aquarelle et de colorier les gravures (1839). Peintre lui-même, il se dit expert en objets d'art et possède une remarquable collection de tableaux, vendue à la mort de sa femme, dans laquelle figurent des oeuvres de Rubens, Raphaël, Michelange, Caravage, Corrège...Il se dit aussi homme de lettres après Le Roman de la Rose, traduction libre et en vers (1835). Il est l'un des fondateurs du journal La Patrie et l'administration le crédite d'idées "avancées mais hostiles ni au gouvernement ni à la dynastie" (Préfet de police, 24 mai 1844)
Il a dirigé les ateliers de Magnier pendant 3 ou 4 ans avant de les lui racheter pour 45 000 F, dont la moitié payée comptant. Il possède 20 presses en taille-douce et 4 presses lithographiques. Il compte continuer à imprimer des travaux de ville et des couvertures de partitions musicales, spécialité de Magnier, pour Richault, Paté, Chabal, Debiville, mais il a l'intention d'étendre sa production aux belles estampes artistiques. Quand il meurt, il est en faillite avec un actif de 163 468 F et un passif de 142 245 F. Magnier a perdu 6 000 F et reprend brevet et imprimerie.
Il est né à Reims le 13 mai 1805 ; son père était tonnelier. Il a servi dans la cavalerie comme maréchal des logis. Il a inventé un système télégraphique qui marche nuit et jour et un "chiffre fort ingénieux pour correspondre secrètement". Il espère en être récompensé par une place d'inspecteur des lignes télégraphiques mais, les promesses du ministère des Travaux publics tardant à se concrétiser, il se tourne vers l'imprimerie.
Il a déjà fait des lithographies sur les presses de Boudié à Reims, et demande en 1833 des brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Cela soulève des protestations des imprimeurs locaux soutenus par le maire. Le ministre des Travaux publics intervient pour le soutenir et la Direction de la Librairie transige en lui accordant deux brevets de libraire et de lithographe. Deux ans plus tard, il redemande un brevet d'imprimeur en lettres car il a inventé le moyen d'imprimer en couleurs et en un seul coup de presse les gravures et les lithographies. Le maire de Reims ne s'y oppose plus, soutenant que les besoins locaux augmentent, et il reçoit ce brevet le 20 novembre 1835, mais en 1836, il demande un transfert de ses brevets pour Rethel qui lui est refusé devant l'opposition de l'imprimeur Beauvarlet. Son brevet de typographe est annulé en 1861.
3, rue Chandos
Il avait déja obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 1er mai 1848. Son brevet est annulé en 1855 car il est parti pour Paris où il a obtenu un brevet de libraire le 8 juillet 1852.
Il est né le 2 janvier 1808 à Bourges (Cher) ; son père était lieutenant dans la gendarmerie. Pendant 25 ans, il a été l'employé, puis l'associé de Bayle dont il dirigeait l'imprimerie.
Il reprend l'imprimerie et les trois brevets de Bayle, et imprime le Moniteur du Puy-de-Dôme.
6, rue de Paris, Nanterre (1878) 139 bis, rue Mouffetard (1865) 12, rue des Grès (1854) atelier 12, rue des Sept-Voies (1853) 92, rue Mouffetard (1851) 12, rue Mandar (1846) 8, rue des Filles Saint-Thomas (1849, boutique)
Il est né le 3 juillet 1819 à Paris. Son père était imprimeur et il s'est retiré à Vitry après avoir fait de bonnes affaires. Marié et père de famille, il appartient à la Garde nationale. Il est graveur de formation et vend des estampes dans sa boutique de la rue des Filles Saint-Thomas où il paie un loyer de 1 700 F.
Il pratique la taille-douce, employant 4 ou 5 ouvriers sur 5 presses ; il fabrique, entre autres, des cartes de visite. En juillet 1846, il a déposé une demande de brevet pour "un nouveau genre de cartes de visites" pour remplacer les cartes porcelaines jugées dangereuses car recouvertes d'une épaisse couche de blanc de céruse pour leur donner leur éclat ; il propose des cartes imprimées en or, argent et diverses couleurs "où les caractères et les vignettes qui sautent mieux aux yeux". Pour soutenir sa demande de brevet de lithographe, il a sollicité un certificat de capacité des membres de la Chambre des imprimeurs lithographes et s'est heurté à un refus que lui transmet, non sans ironie, Desportes, le 13 avril 1847. Huby, indigné, signale le fait au ministre, y voyant "une indigne jalousie recouverte du voile de l'intérêt". Il trouve néanmoins d'autres lithographes pour se porter garants de ses capacités. Le 12 février 1853, il est breveté comme taille-doucier, non sans mal : le commissaire inspecteur Gaillard a refusé sa première demande de mai 1852, soutenant qu'il n'a qu'une faible production, des ressources modiques et très peu d'aptitude et que les renseignements qui lui ont permis d'être breveté lithographe étaient certainement inexacts. À la seconde demande de Huby, en 1853, Gaillard fait machine arrière avec une certaine mauvaise foi, mais ne s'oppose plus à ce qu'il soit breveté. En revanche, en 1854, l'autorisation d'installer une presse lithographique dans la boutique de la rue des Filles Saint-Thomas pour imprimer les billets de décès lui est refusée, puisque son atelier est rue Mouffetard. En juin 1860, il demande l'autorisation de librairie pour vendre des livres de piété, puisqu'il est installé rue Mouffetard et que l'église Saint Médard est proche, et l'obtient. Exproprié pour cause d'utilité publique, il demande, en 1868, à transférer ses brevets pour Nanterre où il n'y a ni lithographe ni taille-doucier ; il obtient ce transfert le 24 jullet 1868 et installe son atelier sur un terrain qui lui appartient de la route de Rueil. Il est remplacé en 1878 par son fils Louis Léon Huby, né le 25 avril 1845.
8, rue Monthyon
Il est né le 3 mars 1827 à Saint-Laurent Médoc (Gironde). Il est le fils naturel d'une femme de chambre et il a été élevé par une tante. En 1854, cela fait 18 ans qu'il habite Paris. Il est célibataire et paie 120 F de loyer.
Il est breveté taille-doucier depuis le 9 mai 1853 alors que sa demande portait sur un brevet d'imprimeur en lettres, sa spécialité étant la gravure sur bois (avec la sculpture sur plâtre) pour l'imagerie religieuse. Depuis mai 1850, il a été décidé de ne plus créer de brevet de lithographe, mais "si mes informations ne me trompent pas, la position du sieur Hude aurait intéressé des personnes haut placées qui appuieraient sa nouvelle instance comme les précédentes ", écrit le commissaire Gaillard en février 1854. La solution trouvée est de lui accorder l'un des brevets qui vient d'être annulé.
Il est né à Lillebonne (Seine-inférieure) le 5 juillet 1828 ; son père était cafetier. Il est clerc de notaire à Goderville.
Il repend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Vasselin.
Il est né à Caen ; son père était jardinier. Il a une expérience de la lithographie forgée à Paris et en province.
Il demande un brevet de lithographe pour imprimer des ouvrages de luxe, ce que ne font pas ses confrères, obligeant ainsi les auteurs à envoyer le travail à Paris. Ce brevet est annulé en 1861 car "il a quitté la ville, il y a environ un an, après y avoir fait de mauvaises affaires, suite de son inconduite." Son frère Alphonse tente, à la même date, d'en obtenir un, mais il lui est refusé.
72, rue de Condé
Il est né le 18 septembre 1815 à Orléans (Loiret) ; son père était imprimeur et a épousé la fille d'un imprimeur typographe de Clermont. Charles Huet vient s'installer dans cette ville en 1842 et travaille pendant huit ans dans l'imprimerie familiale.
Il reprend les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres de sa grand 'mère qui, âgée de 75 ans, démissione en sa faveur. Il obtient à la même date son brevet de lithographe par création.
63, rue de Paris
Il est né à Lions-sur-mer (Calvados) le 5 janvier 1799 ; son père était matelot. Il est papetier et relieur quand il obtient dès le 5 juin 1827 un brevet de libraire.
Il obtient difficilement un brevet d'imprimeur en lettres, car il se trouve en concurrence avec Lenormand d'Osier et se heurte au Préfet qui estime qu'il y a assez d'imprimeurs au Havre, surtout si on y ajoute le breveté à Ingouville. Hue bataille longuement avant d'obtenir ce brevet le 10 mars 1840. Il obtient aussi le 4 juin 1852 un brevet d'imprimeur en taille-douce.
3, passage du Grand-Cerf
Il est né le 24 janvier 1829 à Caen ; son père était jardinier. Il a 12 d'expérience de la lithographie. Il a dirigé l'imprimerie de Vercher en qualité de contremaître
Giraud n'exploitant pas son brevet, le commissaire inspecteur Gaillard menace de l'annuler, ce qui décide Giraud à trouver un associé, le coutelier Joachim de Clamecy. Ils embauchent Huet pour diriger l'atelier. L'imprimerie fait faillite et l'association est rompue. Huet s'associe alors avec Joachim et demande à reprendre le brevet de Giraud. Il fera une seconde faillite après avoir obtenu son propre brevet. En juin 1861, alors que le brevet de son frère Gustave est annulé, car inexploité, il revient à Caen où son père vient de mourir et y fait une demande de brevet ; elle est rejetée à cause de ses deux faillites et de son inconduite : il a dissipé en "orgies" la majeure partie de la succession qu'il a recueillie de son père.
37, rue du Pont-Royal
Il est né le 6 février 1843 à Clermont (Oise).
Il succède comme typographe et lithographe à Jules Moreau.
Il est le fils naturel d'une journalière, né à Upie (Drôme). Il est marié, père de famille et a travaillé comme ouvrier lithographe.
Il justifie sa demande de brevet par la présence d'industries notamment métallurgiques et le dynamisme économique induit par l'arrivée du chemin de fer. Il démissionne en 1864 en faveur de Roure.
Il est né à Bergerac (Dordogne) le 3 avril 1824. Il est aumônier du lycée de Montauban et dirige l'asile de charité des orphelins.
Il a acquis une presse autographique et une presse lithographique pour former des apprentis imprimeurs de façon à leur procurer de petits travaux et de petits revenus.
Rue du cloître Notre-Dame
Il est né le 3 octobre 1833 au Blanc (Indre) dans une famille d'imprimeurs. L'administration note dans son rapport qu'il a fait "de très bonnes études".
Après avoir repris pour quelques années au Blanc l'imprimerie familiale, il la rétrocède à son père et achète pour 11 000 F les brevets et l'imprimerie de Conrot, ainsi que le Journal de Montbrison.
Il est né le 3 octobre 1833 au Blanc. Ses père et oncle sont imprimeurs libraires.
Son père lui a transféré ses brevets et l'imprimerie familiale, mais "obligé par des intérêts de famille de quitter la résidence [du Blanc] et désirant se rendre acquéreur d'une nouvelle imprimerie", il démissionne en faveur de son père qui était resté prote et reprend la direction de l'entreprise. Il part s'installer à Montbrison (Loire).
Il est né le 29 mai 1807 au Blanc où son père était propriétaire et secrétaire de mairie. Il est marié et père de trois fils, dont l'un est chirurgien de marine, les deux autres travaillant dans l'imprimerie, dont l'un à Paris. Son frère, qui est aussi imprimeur libraire, et lui ont épousé les deux soeurs. "Nous ne faisons qu'une maison, nos intérêts sont et seront toujours communs", écrit-il au Préfet. Il meurt le 6 mai 1865.
Il a déjà exercé comme libraire et imprimeur en lettres entre 1829 et 1860. Son brevet de libraire et l'autorisation d'ouvrir un cabinet de lecture lui ont été accordés le 3 juillet 1829. Il a demandé un brevet de lithographe en 1837 ; la demande a été jugée inopportune, en partie à cause "d'opinions politiques peu favorables au gouvernement". Le brevet lui a néanmoins été accordé le 13 juillet 1840 en même temps qu'un brevet d'imprimeur en lettres. Il travaille en association avec son frère PierreThéophile qui a, lui aussi, un brevet d'imprimeur typographe, ayant racheté l'imprimerie Verdure : "Les deux imprimeries sont destinées à fonctionner par nos soins et nos intérêts communs". En 1860, il se retire, laissant son brevet de libraire à son frère. L'administration le met en demeure d'exploiter son brevet de lithographe ou d'y renoncer ; il répond qu'il va le céder à son fils qui, en 1861, succède à son oncle qui se retire aussi. En 1864, ce fils, qui avait donc repris l'entreprise et les brevets de ses père et oncle, décide de quitter Le Blanc. Hercule Pierre Huguet reprend donc son imprimerie et ses brevets qu'il n'exploitera qu'un an. Son frère Pierre Théophile, qui a gardé le brevet de libraire, le transmettra à son propre fils, Arthur Eugène Huguet, en 1868.
87, rue Saint-Maur (1864) 9, place Cambray (1866)
Il est né le 18 décembre 1818 à Senoncourt (Meuse) ; son père était manœuvre. Il est marié et père de famille.
Il est constructeur-mécanicien, fabricant de presses lithographiques et lithochromiques. Il demande un brevet pour pouvoir les faire fonctionner. Ses presses tirent un minimum de 800 exemplaires à l'heure et coûtent de 5 à 10 000 F, ce qui en fait des machines haut de gamme qui commencent à équiper les lithographes les plus riches. En 1866, il a 3 presses à bras et 2 presses mécaniques.
20, rue Jean-Jacques Rousseau
Il est né le 2 mars 1795 à Nantes (Loire-inférieure) ; son père était commis, employé des hospices militaires. Il est marié.
Il a besoin d'un brevet de lithographe car, depuis plus d'un an, il tient une Entreprise générale d'impressions autographiques et lithographiques ; ses principales relations d'affaires sont les avoués pour leurs copies de pièces judiciaires qui, comme les avis de décès qui constituent une autre partie de sa production, exigent une rapidité d'exécution et nécessitent une impression sur place. Jusqu'ici, il les confie à un lithographe breveté avec qui il ets associé. Il a payé 4 000 F le brevet de Gaugain grâce à la garantie de sa belle-mère, mais ses affaires sont mauvaises et il ne peut rembourser ses dettes. Il demande, en juillet 1831, le transfert de son brevet pour Saint-Germain-en-Laye et la création d'un brevet d'imprimeur en lettres. Si la réponse est favorable pour la lithographie, le brevet de typographe est refusé à cause de la concurrence avec l'imprimeur local. Il renonce donc. Dans l'Almanach du commerce, en 1839, il apparaît comme taille-doucier et est installé à Saint-Germain-en-Laye.
Il est né le 6 mars 1797 à La Chaise-Baudouin (Manche). Il a un frère imprimeur à Paris.
Il demande le transfert de son brevet pour Saint-Germain en 1833 où il s'installe papetier et lithographe associé avec sa belle-soeur.
35, rue de Paris
Il est né à La Chaise-Baudouin (Manche) le 6 mars 1797.
Après un brevet pour Paris accordé en 1831, il demande son transfert pour Saint-Germain où, associé avec sa belle-soeur Madeleine Isoline Petitjean, il va exploiter une papeterie et une imprimerie lithographique. Il obtient ensuite un brevet de libraire le 21 juillet 1837. Peu de temps après, il cède sa part à son associée et part pour Paris où il souhaite faire transférer à nouveau son brevet.
L'Almanach du commerce de 1837 enregistre une société Hullin frères et compagnie, domiciliée 26, rue Jean-Jacques Rousseau et à Saint-Germain-en-Laye qui propose papeterie, gravure en taille-douce, autographie, impression en lettres, fabricaton de registres, reliures et encre, ce qui montre que les frères Hullin se sont unis pour proposer l'ensemble d eleurs spécialités.
Il est né le 6 mars 1797 à La Chaise-Baudouin (Manche).
Après avoir quitté Saint-Germain, il a obtenu le transfert de son brevet de lithographe pour Paris : l'administration ne le croyait pas capable de gérer seul une imprimerie mais comptait sur l'aide de son frère, déjà installé à Paris. Toutefois, l'administration constate bientôt qu'il n'a pas rendu son brevet de libraire qu'il ne peut plus détenir puisqu'il est interdit d'avoir simultanément des brevets pour des villes différentes, et qu'il ne vient pas chercher son brevet de lithographe. En fait, il travaille chez son frère, Tell, qui, à la suite de "désordres privés", s'est séparé de sa femme qui a gardé le matériel et a cherché à continuer à l'exploiter grâce à son beau-frère Fleury (voir ce dossier). Finalement, en 1841, Tell Hullin cède son brevet à Canet qui, prétend-il , vit chez sa femme et exploite l'imprimerie pour son compte. Les deux frères travaillent donc ensemble et, tant que Louis Gilles n'a pas officiellement pris possession de son brevet pour Paris (et rendu celui de libraire pour Saint-Germain), ils sont dans l'illégalité et leur presse est saisie. Le 20 mars 1843, il est condamné à 6 mois de prison et 10 000 F d'amende après la saisie de lettres de voiture portant des timbres décalqués ; après recours en grâce, la peine est ramenée à une seule amende de 200 F. Son brevet est annulé pour inexploitation en 1855.
51, Great Marlborough Street
Né en 1789. Mort en 1850.
Dessinateur lithographe et imprimeur à Londres. Il a mis au point un procédé utilisé pour imprimer les planches des "Voyages pittoresques" de Taylor. Il a été l'imprimeur de Géricault.
27, rue Quincampoix
Elle est née le 7 mai 1804. Ses parrains assurent qu'elle a " toujours secondé son mari dans la direction et la gestion de son établissement".
Elle possède 5 presses lithographiques et emploie 3 ouvriers. Elle est spécialisée dans les travaux de ville. Sa fille Élisa Louise dirige l'atelier et fait les reports.
Il est né le 12 janvier 1785 à Bruyères (Vosges) ; son père était huissier. Il est le frère du général des armées révolutionnaires puis napoléoniennes Humbert. Il a fait quelques études à Épinal, a suivi pendant 18 mois les cours de droit de l'École centrale du département, puis, à sa fermeture, est venu à Paris où il a travaillé six ans comme typographe chez l'imprimeur Lenormand. Grâce à son frère, il est devenu intendant militaire. Revenu en France en 1814, il est resté commissaire de guerre jusqu'en 1817, date à laquelle il a été congédié.
Il a été breveté imprimeur en lettres et libraire pour Bruyères, breveté le 30 avril et le 24 décembre 1819. Il achète alors 1 400 F de matériel à Nancy avec, comme garant, son frère. Celui-ci meurt en 1823, et il doit rétrocéder le matériel à sa veuve. Il quitte Bruyères où il ne faisait pas ses affaires et vient travailler chez Dupont / Gaultier-Laguionie comme compositeur pour les adresses du Courrier français notamment. En 1826, il a demandé le transfert de son brevet de libraire de Bruyères à Paris sans l'obtenir. En 1832, chez Dupont, alors que les ouvriers qui impriment le Courrier français se sont mis en grève, il "réprime l'effervescence des ouvriers ", recrute d'autres ouvriers et permet au journal de continuer à paraître. Il fait une nouvelle demande de brevet pour la librairie pour Paris, offrant de rendre son brevet de typographe. Il obtient son brevet de libraire le 17 septembre 1832. Il fait ensuite une demande pour un brevet de lithographe, qu'il obtient bien que le rapport souligne qu'il n'a pas de compétence en lithographie et que ses projets matrimonaiux (il doit épouser la fille d'un propriétaire d'hôtel garni et marchand de vin) et professionnels sont flous. Le brevet sera annulé en 1856 pour inexploitation.