4, rue Pierre-de-Blois
Il est né le 29 octobre 1811 à Tours (Indre-et-Loire). Son père était maçon. Il est conducteur de presses mécanqiues chez Mame, à Tours, pendant 17 ans.
Il s'associe avec Claude-Félix Jannin, un autre ancien employé de chez Mame, pour reprendre l'entreprise de Morard, Henneuce reprenant la lithographie.
5, rue de l'Abreuvoir
Il est né à Seclin (Nord) le 9 décembre 1812 ; son père était marchand. Il est papetier.
Il cède son brevet de lithographe à son beau-frère Reboux.
Il est né le 17 mars 1806 à Vendôme (Loir-et-Cher) ; son père était marchand.
Il a vendu brevet et imprimerie à Montfort et rachète l'imprimerie de Pasquier. Il obtient ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres le 24 février 1854 et celui de libraire le 6 juin.
Il est né le 17 mars 1806 à Vendôme ; son père était marchand. Il a été commis libraire pendant 5 ans à Paris et à Fontainebleau, puis il s'est installé papetier relieur à Vendôme.
Il obtient un brevet de libraire le 29 avril 1828, puis un brevet d'imprimeur en lettres le 2 mai 1831. Il aurait refusé ses presses à un journal démocratique de Blois. En 1848, il demande à transférer ses brevets pour Tours, mais sa demande est rejetée.
Il est né le 17 mars 1806 à Vendôme (Loir-et-Cher) ; son père était marchand. Il a été commis en librairie, puis papetier relieur avant d'être breveté pour Vendôme libraire, typographe et lithographe.
Le transfert de ses brevets pour Tours a été refusé le 7 juillet 1848, mais, un autre ayant obtenu un brevet, il se plaint d'une injustice et renouvelle sa demande, en appelant au président de la République et se déclarant prêt à accepter un transfert pour Chinon, Montargis, Blois, Saumur, Angers... Il obtient finalement Montfort où il n'y a plus d'imprimeur. Les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres lui sont attribués le même jour, celui de libraire le 13 décembre suivant. D'avril 1849 à novembre 1853, il est le propriétaire du journal judiciaire de l'arrondissement. Le rapport du Préfet le dit "auxiliaire dévoué et désintéressé de l'administration".
Il est né à Ribeaucourt (Meuse) le 20 décembre 1839 ; son père était cultivateur. Il a été clerc de notaire.
Il demande d'abord un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé le 10 janvier 1866 car les renseignements sur son compte donnés par le maire sont défavorables : il ne devrait sa place au Conseil municipal qu'à l'intrigue et "à de multiples libations". L'enquête faite par la gendarmerie découvre qu'il a été en conflit avec le maire à propos d'un chemin communal et qu'il "passe pour avoir des idées excentriques, mais sans fixité et ne se rattachant nullement à la politique". Sa condamnation en 1865 à 5 F d'amende avait pour motif "la pêche avec engins prohibés". L'administration juge donc qu'il peut recevoir ce brevet en juin 1866.
François Paul Henriot est né le 20 décembre 1839 à Ribeaucourt (Meuse), Louis Octave Godard le 16 mars 1851 à Saint-Dizier.
Henriot prend Godard comme associé pour exploiter son imprimerie typo-lithographique..
Il est né à Lambézellec (Finistère) le 22 juillet 1811. Son père était employé aux vivres de la marine. Il s'est formé chez Letendre.
Il a cessé d'utiliser son brevet quand il est entré aux alentours de 1850 comme employé à la Direction des constructions navales. En 1860, quand son brevet est annulé, il serait à Paris employé comme dessinateur de la marine.
Il est né le 22 août 1791 à Sainte-Croix-de-Saint-Lô (Manche)
En 1857, il a récupéré le matériel de l'imprimerie de Châtellerault qui avait été démonté et demande le transfert de son brevet pour La Haye-Descartes où il était depuis un certain temps instituteur. Puis il obtient un brevet de libraire le 8 août 1858. Il meurt peu de temps après, puisque les deux brevets sont annulés en 1861 pour inexploitation suite au décès du breveté et absence de repreneur.
Il est né à Fleury-sur-Aire (Meuse) le 24 juillet 1829 ; son père était cordonnier.
10, rue du Vieux Palais
Il est né le 22 août 1791 à Sainte-Croix-de-Saint-Lô (Manche). Son père était journalier. Depuis 1812, il est enseignant.
Il dirige une institution d'enseignement à Abilly (Indre-et-Loire) quand il fait, en mai 1834, sa première demande de brevet de lithographe, la justifiant par son désir d'imprimer un ouvrage sur la France et les Pays-Bas. Craignant un détournement de l'utilisation de la presse qu'il a déjà achetée, l'administration demande que les scellés y soient apposés, mais lui accorde finalement le 11 octobre 1834 un brevet pour Châtellerault. Il peut donc imprimer sa Nouvelle géographie et statistique de la France, Alger et la Belgique, suivie d'un traité sur le monde entier, ornée de 95 cartes (1835). Les cartes et les portraits qui illustrent cet atlas sont lithographiés et sont salués par les éloges de nombreux universitaires. Bientôt, il demande le transfert de son brevet pour Paris au motif qu'il ne peut trouver d'ouvriers qualifiés à Châtellerault pour réimprimer son atlas qui, tiré à 2 000 exemplaires, a été épuisé en un an ; malgré ses recommandations élogieuses, le transfert lui est refusé. C'est donc à Châtellerault que seront imprimées les quatre éditions suivantes de l'atlas comme l'Histoire de France de Pharamond à Louis-Philippe, racontée en 44 planches et 72 portraits lithographiés (1842). Si Jacques Henry est bien le titulaire du brevet de lithographe, c'est son fils qui pratique la lithographie et fait breveter des perfectionnements du procédé ; le premier brevet est pris aux noms du père et du fils, le second au nom de Paul et d'un nommé Fortin, commisionnaire de roulage. Le 25 juin 1850, Joseph Paul Henry est condamné à payer une amende de 2 000 F pour avoir imprimé une chanson de vignerons et paysans "qui renferme les principes les plus subversifs" ; elle est ramenée à 1 000 F, mais l'imprimeur est noté comme "l'un des agents les plus actifs du désordre" et sera arrêté par mesure de sûreté en 1852 et 1853. Le brevet étant au nom de son père, celui-ci est sommé de reprendre la direction de son imprimerie ; pour conserver le brevet, il fait lui-même quelques déclarations d'impression à la Préfecture, mais l'administration exige que son fils obtienne lui aussi un brevet à son propre nom. Joseph Paul Henry présente donc une demande mais, comprenant qu'il ne l'obtiendra jamais et ne peut continuer à travailler, il décide de partir pour l'Amérique en 1855 ; l'activité de l'imprimerie s'arrête. En 1857, Jacques Henry récupère le matériel de l'imprimerie de Châtellerault qui avait été démonté et demande le transfert de son brevet pour La Haye-Descartes où il enseigne.
Il est né à Valenciennes le 12 septembre 1784 dans une famille où l'on est imprimeur de père en fils depuis 200 ans.
Il a repris le 21 novembre 1826 le brevet paternel d'imprimeur en lettres, à la suite du décès de son frère Louis. Il édite la Feuille de Valenciennes qu'il rédigeait déjà avec son père. Pour la lithographie, il a envoyé son fils Charles Eugène se former à Paris. Il lui succédera.
Il est né à Montmédy le 10 juin 1809 ; son père y était le premier imprimeur, installé depuis le début du siècle. Après avoir travaillé pendant trois ans comme compositeur chez Verronais à Metz, il gère l'imprimerie typographique et la librairie paternelles.
Il est le premier imprimeur lithographe à Montmédy, considérant que la lithographie est une "chose indispensable pour satisfaire aux demandes du public", puis, le 22 octobre 1842, reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de son père. En 1856, il renvoie son brevet de libraire pour annulation.
Elle est en religion soeur Saint-Hippolyte et dirige une école normale d'institutrices à Mézières.
Elle utillise une presse autographique pour les besoins de son institution.
Il est né à Corcieux (Vosges) le 22 août 1809 ; son père était receveur de l'enregistrement et des domaines. Il a longtemps vécu à Épinal.
Il est né le 30 janvier 1817. Marié et père de famille, il a été ouvrier près de 12 ans chez les taille-douciers Poitevin et Martin et chez le lithographe Janson. Il paie un loyer de 680 F .
Il est installé comme graveur en taille-douce depuis 6 ans. Il possède 5 presses pour imprimer des cartes de visites et des figures géométriques. En même temps que son brevet de lithographe, il obtient celui de taille-doucier.
16, rue des Deux-Portes Saint-Sauveur 62, rue des Vinaigriers (1847)
Il est né le 10 septembre 1817 à Nîmes (Gard). Son père était bottier à Nîmes, puis marchand de comestibles à Clermont-Ferrand. La famille est venue récemment à Paris par suite de mauvaises affaires. Célibataire, il a travaillé à Nîmes et Marseille, avant de travailler chez Seguin à Paris. Il a 6 ans d'expérience et joint une carte de visite porcelaine comme preuve de son talent.
Breveté par création, il fabrique surtout des étiquettes. À partir de 1852, il a la clientèle régulière d'Ardant pour une partie de ses cartonnages recouverts de papier gaufré, doré, et certains d'un médaillon central lithographié ; pour certaines collections, les commandes peuvent atteindre 40 000 exemplaires, pour un total atteignant 115 250 exemplaires en 1852, 297 000 exemplaires en 1854, 138 400 en 1859. À la fin de l'Empire, il a 15 presses à bras et 20 000 F de pierres. L'importance de ces marchés de cartonnages le pousse à rechercher toujours des procédés permettant de gagner en prix et en rapidité, comme la possibilité de concilier estampage du papier et collage des cartons. La reliure en toile estampée pour laquelle il prend des brevets doit donner l'impression, selon lui, de la basane. Ardant, toujours à la recherche de bas prix, lui passe commande à partir de 1855 de ces couvertures gaufrées et dorées en "basane végétale" pour des livres de piété in-18.
Il est né le 1er avril 1811 à Paris. Son père était musicien. Il est veuf et père d'une fille. Il est graveur en taille-douce de formation. Il paie un loyer de 400 F.
Graveur établi depuis 10 ans, il est breveté le 20 juillet 1852. Il fait des faire-part et des cartes de visite avec 5 presses dont 3 tournent continuement. La veuve Noël, mise en demeure d'exploiter son brevet, a décidé de le lui céder.
62, rue des Vinaigriers 11 quai Bourbon (avril 1836)
Elle est née le 25 juin 1822 à Brioude (Haute-Loire). Son père était bottier, il est devenu par la suite imprimeur typographe à Paris et a employé sa fille comme correcteur et comptable.
Elle aurait eu pour successeur Macé, décorateur sur porcelaine, autorisé le 1er décembre 1856 à utiliser 2 presses lithographiques et 1 presse entaille-douce pour cet usage seul de décoraion des porcelaines et cristaux ; il demande un brevet pour Billancourt, et demande à garder l'autorisation pour la taille-douce (20-3-1857)
40, rue des Boucheries Saint-Germain (1833)
Il est né le 22 avril 1804 à Épinal (Vosges). Son père était propriétaire. Il a été militaire mais il veut reprendre son ancien métier et s'établir à son compte. Il est marié.
Place de l'Obélisque
Il est né le 21 juin 1831 à Honfleur où son père était drapier. Sous-officier au 2e régiment d'infanterie, il travaille au bureau du commandant de recrutement de la Loire-inférieure.
Son frère, Jean Achille Henry-Lavaux, était associé à Louvet qui vient de mourir, le 18 novembre 1858. Il souhaite continuer à exploiter l'imprimerie mais il n'est pas majeur. C'est donc Adolphe qui fait la demande de brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe accordés le même jour, permettant à son frère de poursuivre son travail à la tête de l'imprimerie. Ce dernier reprendra à son nom les brevets en 1870.
Il est né le 7 février 1838 à Honfleur où son père était employé des ponts et chaussées, mais deviendra par la suite imprimeur. Jusqu'en 1864, il travaille en société avec son frère.
Il a demandé, en invoquant le patronage du duc de Morny et le développement rapide de la station, les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe pour Deauville. Ils lui sont refusés le 25 mars 1865, l'administration jugeant que les 113 habitants à l'année de la localité ne pourraient le faire vivre.En 1868, l'administration se rend à ses arguments : il obtient en même temps ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe car il n'y a à Trouville qu'une imprimerie dont le matériel est défectueux et pendant la saison des bains de mer surtout, elle ne peut suffire à la demande. En fait, il semble bien qu'il s'agisse d'ouvrir une succursale de l'établissement que Jean Henry-Lavaux exploite à Caen sous le nom de son frère Adolphe (voir ce dossier). Quand il se démet de ce brevet, il peut reprendre à son nom celui de son frère pour Honfleur.
110, rue Mondenard
Il est né le 19 mars 1791 à Paris ; son père était coiffeur. Il a servi dans la marine jusqu'en avril 1809, puis dans les armées impériales. Blessé à Wagram et fait prisonnier, il reste captif jusqu'en 1814. Rentré en France, il travaille à Bordeaux dans plusieurs établissements lithographiques. Il est marié et père de trois enfants.
Timbreur pour la ville de Bordeaux, il travaille peu comme lithgoraphe.
27, rue Rébeval
Il est né le 13 janvier 1818 à Dormans (Marne). Son père était boucher. Il est marié et vit depuis 37 ans à Paris où il était devenu marchand papetier. Il s'est retiré "avec quelques fortune", mais, après un procès perdu dans une affaire de succession, il chercheà reprendre un travail. Ayant été ouvrier lithographe chez Clérin, puis contremaître chez Monin, il décide de revenir à la lithographie.
Son beau-fils Ricaud, âgé de 29 ans, étant dessinateur lithographe, il va s'associer avec lui. Il achète deux presses et se destine à faire des étiquettes de luxe.
7, rue du Lion Rampant
Il est photographe. Il possède une succursale à Clermont.
Il possède deux presses lithographiques pour les reproductions d'épreuves.
6, rue Cadet 20, rue du Croissant (1828)
Il est né le 16 mars 1807. Son père était lieutenant de vaisseau. Il est marié et père de famille. Il est issu d'une famille nantaise très recommandable (il est soutenu par le contre-amiral Halgan, 'imprimeur hydrographe") et y jouirait d'une grande aisance. En revanche son orthographe est incertaine : il rédige ainsi le certificat de capacié de Ligny : "Je sertiffie que Sebastien Marie Ligny à tous les calité réunie pour être imprimeur lithographe." Il n'a pas réussi dans le commerce. Il signe (et il est connu dans son quartier comme) Herbert "de Pradeland".
Il est le beau-frère de Berdalle avec qui il est associé et qui démissionne en sa faveur. Sa femme écrit au ministre pour lui demander une place de lithographe dans l'administration pour son mari, car ses biens ont été vendus par autorité de justice pour payer ses créanciers.
56, rue de la Verrerie (1844)
Il est né le 10 avril 1815 à Flaucourt (Somme). Son père était tisserand. Il a suivi les cours de dessin de l'école de Saint-Quentin, puis il a travaillé un an à l'École d'artillerie de Douai et 3 ans chez un imprimeur comme écrivain dessinateur lithographe. Il est marié et père de famille.
Il a acheté l'imprimerie de Chapelain en 1840, à demi avec Chézaud ; le brevet est au nom de son associé mais c'est lui qui assume la direction de l'entreprise. Ils ont 6 presses et 350 pierres (coût du matériel 1 000 F). À l'instigation de sa femme, Chézaud demande à rompre l'association, chacun des deux gardant la moitié du matériel et sa clientèle propre. Chézaud gardera la clientèle de son frère papetier relieur et fournisseur d'articles pour les confiseurs. Herbet conserve le local et dit pouvoir compter sur la clientèle de l'École de pharmacie et celle de la Direction des contributions directes. Tout en continuant à se dire "lithographe de l'École de pharmacie", il fait des travaux plus banals comme des étiquettes "or, argent et couleurs".
Avenue de la Gare
Il est né le 21 mai 1830 à Gézier (Haute-Saône) ; son père était menuisier. Il est graveur et dessinateur lithographe. Une enquête de 1869 relève qu'il n'exploite plus son brevet.
Ses premières demandes, en avril et décembre 1861, sont rejetées car il y a déjà cinq lithographes au Mans. Toutefois, la suppression du brevet d'Imbault pour inexploitation permet de le satisfaire l'année suivante. Pour emporter la décision, il prétend ne faire que des dessins scientifiques, mais sa véritable intention est bien de faire aussi des travaux de ville.
Il est né à Joigny (Yonne) le 11 novembre 1838. Son père était retraité de l'administration des contributions indirectes.
Il succède dans ses trois brevets à son frère Alexandre qui a démissionné en sa faveur. Il fait des travaux de ville. À sa mort, en 1874, c'est Roy qui reprend l'imprimerie.
Il est né à Joigny (Yonne) le 15 septembre 1826 ; son père était commis à pied aux contributions directes. Il est compositeur.
Il obtient les trois brevets ensemble, succédant à Frotier, mais doit demander un délai pour exploiter son brevet de lithographe. En 1865, il cède son imprimerie à son frère Camille et part s'installer à Melun où il a obtenu le 12 août un brevet d'imprimeur en lettres. Il cède cette imprimerie typographique en 1875 à Pierre Alexandre Lebrun.
Il est né en 1818 et meurt le 10 avril 1875.
Il succède dans ses trois brevets à Tavernier qui avait brièvement repris la vieille imprimerie Ancelle. Il a la clientèle de l'évêché des administrations et de la Société d'agriculture. Il possède 2 presses lithographiques et emploie un écrivain. Il associe son fils Charles à l'entreprise le 30 novembre 1874.
Il est né le 22 décembre 1849 à Évreux et meurt le 12 mai 1909. En 1905, il devient le président de l'Union syndicale des maîtres-imprimeurs.
Il succède à son père avec qui il était associé depuis le 30 novembre 1874. Il déclare une activité de libraire, typographe et lithographe. Sous sa direction, l'imprimerie prend une grande extension et devient un imprimeur de livres de premier plan. Son fils Paul Hérissey lui succèdera en 1906.
Il est ouvrier typographe à Privas.
Il reprend l'imprimerie typo-lithographique de Boulon, puis la lui rétrocède.
63, rue du Four Saint-Germain (1862) 13, rue Saint-Joseph(1865) 33, rue de Buci (1873)
Il est né le 18 avril 1824 à Saint-Étienne (Loire). Son père était cabaretier. Il est marié et père de famille. Il a toujours été lithographe : chez Boirayon et Pichon à Saint-Étienne, chez Forge à Tournon et, à Lyon, chez Secrétan et Roche. Il est fixé à Paris depuis 1850.
Il est associé depuis un an avec Germain dont il dirige l'imprimerie depuis un an..
Il est né à Écouen (Seine-et-Oise) le 3 mai 1804 ; son père était sous-lieutenant dela garde des Consuls. Il est compositeur typographe. Il a épousé la soeur de l'armurier de la Garde nationale d'Avallon.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres en même temps que son brevet de lithographe. En 1855, il dit renoncer à ses brevets pour raisons de santé.
Il est né le 9 février 1810 à Bouxwiller. Son père était perruquier. Il se déclare calligraphe et dessinateur.
Pour soutenir sa demande, il énumère longuement toutes les activités qui pourraient former sa clientèle : ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il a signé le 26 juin 1839 une convention avec le lithographe Vix, par laquelle il s'engage à lui céder son brevet (ou lui payer 10 000 F en cas de refus !). Il ne le fait qu'en 1860, mais on peut penser que l'exploitation de ce brevet a été faite sous la direction de Vix pendant ces 20 ans.
Il est né à Amiens le 31 juillet 1808 ; son père était employé. Il a travaillé pendant dix ans comme directeur de l'imprimerie Machart.
Ne pouvant avoir un brevet d'imprimeur en lettres au double nom de Duval et Hermant, il a demandé, après Duval, un brevet à son propre nom qu'il obtient le 8 octobre 1838, malgré les manoeuvres des brevetés amiénois pour faire échouer sa demande. Son association avec Duval prend fin le 10 janvier 1857 et, souhaitant continuer à travailler, il demande des brevets de lithographe et de libraire par création, mais il se heurte à un refus. Il doit donc reprendre les brevets de Duval. Il meurt l'année suivante.
30, rue du Four Saint-Germain (1847)
Il est né le 30 mai 1817 à Limoges (Haute-Vienne). Il vit depuis 20 ans à Paris où il est garde national.
Il était ouvrier lithographe chez Bourdon qui travaille pour le Dépôt d'artillerie. Il lui a acheté une presse lithographique et souhaite s'installer à son compte pour imprimer des ouvrages de luxe et des cartonnages en chromolithographie. Il est franc-maçon (cf signature 3 points) et il autographie quelques textes dont Les deux Maçons, conte signé de Champeaux et publié par la Loge de la Tolérance.
85, passage du Caire
Elle est née le 12 avril 1809 au Thuit (Eure). Son père était meunier. Elle a épousé un graveur en taille-douce. Le rapport de l'administration estime qu'elle a "peu d'instruction, mais une aptitude pratique suffisante".
Son mari est décédé depuis 4 ans et elle continue à faire la commission de travaux de ville et bilboquets. Elle est remplacée par Joseph Strensfoerder.
5, cours des Fossés
Il possède un atelier lithographique.
Il est né à Paris le 14 août 1818 ; son père était marchand de vins-épicier. Il est compositeur et il a travaillé chez Pillet à Paris. Grâce à son oncle, il peut se mettre à son compte.
33, rue de la Rochefoucauld
Il est né le 17 novembre 1819 à Dorlisheim (Bas-Rhin). Son père était vigneron. Il vit en concubinage. Il a travaillé pour la société d'assurance Phénix.
Directeur général de la Compagnie d'assrance contre l'incendie La Solidaire, il avise en juin 1850 l'administration qu'il a acquis une presse autographique de chez Poirier pour la copie des lettres et pièces administratives de sa société. Souligne que la stabilité de la compagnie n'est pas établie et qu'elle n'est pas vraiment encore en activité, le commissaire inspecteur Gaillard conseille de refuser l'autorisation, ce qui lui est signifié le 26 septembre 1850. En novembre 1850, il s'accorde avec Gillet par "vente verbale" pour 100 F et fait la demande de transfert de son brevet pour pouvoir imprimer les contrats de sa police d'assurances (il a joint un modèle de déclaration de patrimoine à assurer) ; il l'obtient en janvier 1851. Il est condamné le 30 juillet 1853 à 1 an de prison et 500 F d'amende pour abus de confiance (il a détourné les fonds des actionnaires, soit 8 727 F) ainsi qu'à la perte de ses droits civiques. D'abord assigné à résidence à Dorlisheim, il semble qu'il soit parti pour l'Amérique. Gaillard demande que lui soit retiré son brevet, ce qui est fait en septembre 1853.
107, rue du Temple
Elle est née le 24 mai 1822 à Paris.
Elle tient une mercerie bonneterie à la même adresse, mais séparée de l'imprimerie. Elle a remplacé son mari décédé.
20, rue Cadet (1852)
Il est né le 27 juillet 1810 à Coulommiers (Seine-et-Marne). Son père était cordier. Il est marié et père de 5 enfants. Il a été ouvrier lithographe chez Badoureau. Il semble n'avoir que peu d'instruction et écrit : "je retiré l'otorition qui ma été acordée" à la réception de cette autorisation. Il meurt en 1862.
Il a racheté l'imprimerie de Suchet et possède 2 presses lithographiques et 1 presse en taille-douce. Il travaille sous le brevet de Suchet pendant six mois ; l'administration s'en aperçoit et appose les scellés jusqu'à ce qu'il obtienne son brevet. En 1852, il demande un brevet pour la taille-douce, mais, sur avis du commissaire inspecteur Gaillard, il ne reçoit en juin qu'une autorisation. Il fait des travaux de ville, affichettes, cartes de visite, brochures autographiées... Il a été condamné en 1854 à 100 F d'amende et un mois de prison pour avoir imprimé des lettres diffamatoires contre M. Piemontesi, ancien maire de Montmartre ; l'auteur ayant été acquitté en appel, il est grâcié. Il est remplacé par sa veuve qui demande le renouvellement de son autorisation pour une presse en taille-douce.
Il a obtenu son brevet de typographe le 1er août 1821.
Il est vérificateur des poids et mesures.
Il a acheté chez Schlotterbeck à Toulon une presse autographique Poirier pour ses besoins professionnels.
Il est né à Mantes le 12 mars 1837 ; son père était marchand farinier. Il est compositeur.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Prévot. Toutefois, un rapport de l'administration note que, s'il accepte bien des travaux de lithographie, il les fait exécuter à Paris. En 1869, il cède ses brevets à un nommé Robin.
63, boulevard de Strasbourg (1865) 3, passage de l'Industrie
Né le 12 juillet 1836 à Paris, il est marié et père de famille.
Il était employé chez un marchand de papier en gros de la rue de la Verrerie, Massue. Il a racheté l'établissement de Macquaire avec 7 presses lithographiques et 1 presse taille-douce. Il demande à ce que l'autorisation que possédait son prédécesseur pour la taille-douce lui soit renouvelée pour faire cartes de visite et en-tête. Il l'obtient en même temps que son brevet. Il fait des travaux de ville et des textes autographiés.
Il se dit épicier. Il a déjà publié en 1863, à compte d'auteur, un recueil de poèmes Les vagues de l'âme, une Lettre à MM. les membres de l'Assemblée nationale et une très courte brochure sur Les mystères de la création, la nature et l'univers, en 1873.
Il dit vouloir utiliser une presse autographique pour imprimer des circulaires et des prospectus ainsi qu'un nouveau texte, L'existence de Dieu prouvée par les merveilles de la nature.