51, Rue Grande
Il reprend l'imprimerie typographique et lithographique de Trotot.
Il est le fils du grand imprimeur de Mirecourt. Il a travaillé à Paris depuis 1861 comme libraire mais, à la suite d'une maladie et d'ennuis d'argent, il est rentré à Mirecourt pour travailler chez son père ; il a quitté cet emploi "pour affaires de famille". Il est marié et père de six enfants.
Il reprend l'entreprise paternelle qui imprime toujours la Presse vosgienne. Il fait faillite et l'imprimerie est vendue à Joseph Ferdinand Chassel.
68, rue de l'Hôtel de ville (1861)
Il est né le 22 juin 1809 à Épinal (Vosges) ; son père était marchand. Il a travaillé chez des imprimeurs de Paris et de province dont trois ans chez Bouillon à Mirecourt. Il devient conseiller municipal et capitaine des pompiers de cette ville, membre de la Société d'émulation des Vosges et de la Société protectrice des animaux. Ardent soutien de Napoléon III, il lance une Proposition pour l'érection d'un monument élevé à la gloire de Napoléon III en 1858, et, en 1869, il publie, sous le pseudonyme de H. le Vosgien, 20 ans de règne de Napoléon III. Il signe aussi quelques livres de lectures pour la jeunesse. Il meurt le 12 avril 1874.
Il a repris en mai et septembre 1832 matériel et brevets d'imprimeur en lettres et de libraire pour 12 000 F. Il demande, quatre ans plus tard, un brevet de lithographe que la production d'instruments de musique et de dentelles à Mirecourt lui semble nécessiter. Le 22 décembre 1857, il obtient un brevet pour la taille-douce. Son imprimerie est alors un grand établissement de labeur employant 38 ouvriers en 1861. Il est aussi le propriétaire et imprimeur de La Presse vosgienne. En 1858, il demande un transfert de ses brevets pour Plombières, puis abandonne puisqu'il lui faudrait renoncer à son établissement de Mirecourt. En 1860, il ouvre à Paris une librairie et une maison de publicité située 17, rue Cassette, où il écoule l'essentiel de sa production. C'est son fils qui dirige alors pour lui les ateliers de Mirecourt, aidé par un prote, Louis Philippe Costet ; celui-ci le quitte rapidement pour ouvrir sa propre imprimerie. Cette concurrence fragilise l'imprimerie Humbert qui connaît des difficultés financières, poussant l'imprimeur à intervenir auprès du Préfet pour éviter l'installation d'un troisième breveté. En 1872, il cède l'imprimerie à son fils. Il imprime beaucoup d'ouvrages religieux, de petits livres destinés à l'enseignement primaire et d'ouvrages d'agriculture. Avec la lithographie (3 presses en 1874), il imprime des images pieuses, quelques paysages et plans, des abécédaires autographiés.
Il est né à Servigny-lès-Sainte-Barbe (Moselle) le 11 novembre 1806 ; son père était culitvateur. Il est géomètre au cadastre de Moselle.
Il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 25 juillet 1839 et racheté l'imprimerie typographique de la dame Dosquet dont le mari est parti comme secrétaire de préfecture à Bordeaux.
Il est né le 11 novembre 1802 à Pontoise où son père était concierge de la maison d'arrêt. Il est marchand de fournitures de bureau.
Il obtient un brevet de libraire le 1er juin 1837. Il meurt le 19 janvier 1843 ; son brevet est annulé en 1860.
Il est né le 26 décembre 1780 à Beaune (Loiret). Il est un temps épicier et la famille est connue comme des plus aisées et recommandables de Fontainebleau.
Il est le gérant du journal La Chronique de Seine-et-Marne, imprimé par son fils Adolphe, qui a reçu les brevets de typographe et lithographe en 1831 et 1832. Il devient son associé car l'imprimerie ne rapporte pas assez pour permettre à son fils de rembourser ses traites et il doit les honorer à sa place. Adolphe Huré décide finalement de se désister en faveur de son père mais Lender, son prédécesseur, s'oppose à cette transmission des brevets car il n'a pas encore touché l'intégralité du prix de vente de l'imprimerie. L'administration considère que la transmission est régulière et que les transactions financières ne relèvent pas d'elle. Étienne Huré reçoit donc les deux brevets de son fils qu'il vendra rapidement avec l'imprimerie à Jacquin..
Il est né à Fontainebleau le 23 févriere 1807 ; son père était épicier.
Il a acheté le brevet et l'imprimerie typographique de Lender pour 60 000 F. A son brevet d'imprimeur typographe reçu le 29 décembre 1831, il joint rapidement celui de lithographe. Comme l'imprimerie ne rapporte que 7 à 8 000 F par an, il doit faire appel à son père pour rembourser la somme due à son prédécesseur. Ils deviennent donc associés avant que le fils ne renonce et transmette ses brevets à son père. En 1832, il avait protesté contre l'arrivée de concurrents à Montereau et à Fontainebleau même.
22, rue des Acacias (1848) 362, rue Saint-Denis (1853)
Il est né le 2 septembre 1821 à Anzin (Nord) ; son père était ouvrier aux mines de charbon et sa mère couturière. Ouvrier lithographe, il a travaillé chez Chaix et, depuis deux ans, il est chez Lender où il gagne de 30 à 35 F par semaine. Il paie une loyer de 140 F.
Il fait une première demande de brevet en 1846 qui est rejetée : il aurait travaillé pour son compte personnel dans une imprimerie en taille-douce de la rue Lafitte ou, selon une autre information, chez le lithographe Desjardins ; il aurait fait de mauvaises affaires "suite du peu d'ordre qu'il apportait dans la gestion de son établissement et de sa mauvaise conduite, causée par l'intempérance" ; il aurait encore des dettes. En juillet 1848, il renouvelle sa demande et, le rapport étant très favorable, sans mention d'aucune dette, il obtient son brevet par création. Il est condamné, le 24 mars 1853, à 8 ans de réclusion et 500 francs d'amende pour fabrication de 170 faux titres au porteur de la société du chemin de fer de Bordeaux à Cette, cotés à la bourse de Paris pour une valeur de 400/500 F ; l'ouvrier lithographe, son complice, est condamné à la même peine. Il est aussi poursuivi en correctionnelle pour possession d'une presse en taille-douce non déclarée. Les deux peines se trouvent confondues. Pendant sa détention préventive à la Conciergerie, en octobre 1852, Hurer a cherché à négocier son brevet à Poty dit Gilbert Andryvon, mais l'administration a suspendu sa décision jusqu'au rendu du jugement définitif. En application de l'ordonnance du 21 octobre 1817, le brevet est déclaré intransmissible et lui est retiré.
11, place Saint-André-des-Arts (1868) 35, rue d'Assas (1882)
Il est né le 28 août 1835 au Mans (Sarthe) ; son père était maître de danse. Il a été dessinateur lithographe chez Lemercier, Duverger, Dubois et Simon. Il a aussi été commis libraire chez Curmer.
Quand il fait sa demande de brevet de lithographe, il se présente comme artiste éditeur : son projet est de créer une imprimerie lithographique artistique, dessinant et éditant lui-même ses estampes. Il se dit spécialiste de chromolithographie, auteur d'une Galerie des Saints qu'il a éditée. Il ajoute très vite une demande de brevet de libraire pour ouvrir une librairie archéologique, religieuse et morale, dans le genre "en petit" de celle de Curmer. " Ces librairies étant en très petit nombre, j'aurai, je l'espère, plus de chance de réussir étant artiste imprimant chez moi et livrant moi-même directement au public ces ouvrages d'art qui, jusqu'à présent, ont toujours été fort chers". Les deux brevets lui sont attribués en même temps. Le 11 octobre 1870, puisque le métier d'imprimeur est désormais libre, il se déclare imprimeur en taille-douce et en lettres. Il publie quelques ouvrages religieux qui utilisent la lithographie pour l'illustration (Vie de Jésus-Christ composée au XVe siècle d'après Ludolphe le Chartreux, 1870) et des planches d'atlas dont il a dessiné les encadrements. Dans les années 1880, il édite plusieurs ouvrages historiques abondamment illustrés d'après des dessins anciens ou enluminures (Louis XII et Anne de Bretagne, du bibliophile Jacob, 1882 ; Les Aventures romanesques d'un Cte d'Artois, 1883 ; Souvenir de la Révolution, de Madame Roland, 1886 ; Le premier Grenadier de France, La Tour d'Auvergne, de Paul Déroulède, 1886) ; pour ces éditions qui se veulent bibliophiliques, il agit comme éditeur et confie à Lemercier le soin des lithographies et à Mouillot l'impression des textes. En tête de chaque volume, il fait figurer sur une même page la liste de tous ceux, artistes (Fraipont, Detaille), graveurs ou imprimeurs (Gillot, Nordmann, Lemercier...) qui ont participé "sous sa direction" à la réalisation de l'ouvrage.
13, rue Saint-Michel (1875)
Il est né à Saintes le 29 septembre 1799. Son père était imprimeur, comme le sera aussi son frère. Il s'est formé quatre ans à Paris avant de revenir dans l'imprimerie de son père. Il est père d'une nombreuse famille.
Il reprend le 16 mars 1832 le brevet d'imprimeur en lettres de son père. En 1852, il demande un brevet de libraire ; il avoue que c'est pour régulariser sa situation. À sa mort, en 1866, il est remplacé dans ses trois brevets par sa veuve Lagorce , veuve Hus.
Né le 8 juillet 1815 à Laon dans l'Aisne. Son père est secrétaire de mairie.
Il a travaillé chez un imprimeur. Il obtient le même jour ses brevets d'imprimeur en lettres et d'imprimeur typographe. En mars 1842, il obtient le brevet de libraire. Il est l'imprimeur du Journal de l'Aisne et de ses annonces judiciaires. L'enquête statistique de 1854 note qu'il n'exploite pas son brevet de lithographe faute d'ouvrage, son concurrent Maréchal suffisant.
23, allées de Tourny
Il est fils d'imprimeur.
Il déclare ajouter la lithographie à son activité de typographe.
17, cours de l'Intendance
Il est né à Saint-Ciers-de-Canesse (Gironde) le 16 avril 1815. Son père était propriétaire. Il est établi papetier.
Après une longue hésitation, l'administration décide que la concurrence peut être utile à l'activité économique et qu'elle lui accorde son brevet par création. Le 21 septembre 1875, il déclare s'adjoindre la typographie.
2, rue Masure
Il est né à Huby-Saint-Leu le 28 janvier 1822 ; son père était un ancien militaire qui avait servi de 1798 à 1815, puis était entré dans l'administration des impôts. Il est graveur.
Il obtient d'abord son brevet de graveur en taille-douce le 15 juin 1853, mais se voit refuser celui de lithographe car il s'agirait d'une création. Il doit donc reprendre celui de Zevort qui se démet en sa faveur. Il obtient un brevet de libraire le 16 avril 1860. En juillet 1870, la procédure de transmission des trois brevets à Alfred Antoine Montaigne est engagée mais les événements politiques et militaires l'interrompent ; elle ne sera effectivement enregistrée par l'administration qu'en 1872.
Il est né le 7 décembre 1829 à Luçon ; son père était scieur de long. Il a épousé en 1857 Eugénie Thibal, la fille de l'imprimeur, et s'est associé avec son beau-père. A sa mort, le 17 septembre 1864, il lui succède.