Il est né le 18 janvier 1805 à Rouen (Seine-inférieure) ; son père était marchand.
Il a la caution personnelle du commissaire inspecteur de la Librairie Gaillard.
Il est né à Saint-Étienne le 8 novembre 1823 ; son père était papetier, taille-doucier et bientôt lithographe.
À la mort de son père, il reprend son brevet.
Il est né le 22 janvier 1793 à Saint-Étienne ; son père était graveur. Il est papetier, graveur en taille-douce et, en 1817, il a acheté un fonds de libraire. Il tient un cabinet de lectures depuis 1819.
En 1824, ,il demande un brevet de libraire pour régulariser sa situation car l'administration menace de fermeture son commerce. Il a déjà attiré l'attention de la police en 1822 car son cabinet de lectures était fréquenté par des libéraux. Malgré une pétition portant de très nombreuses apostilles et l'avis du Préfet qui l'estime rangé, le brevet lui est refusé et la librairie fermée. En 1828, il a deux presses de taille-douce et s'associe avec Sourdillon qui lui cède son brevet de lithographe et ses 5 presses pour 14 000 F. Quand Créhange fait à son tour une demande de brevet de lithographe, il s'insurge auprès du Préfet, soutenant qu'il n'y a pas place pour un nouveau lithographe puisque lui-même ne fait pas d'affaires. Dans son rapport, le préfet soutient que la cause de ses mauvaises affaires est son manque d'habileté, se montre favorable à la création d'un nouveau breveté qui éviterait aux Stéphanois de s'adresser aux imprimeurs lyonnais.
Il est né à Messia-lès-Chilly (Jura) le 18 janvier 1830. Son père était papetier et lui-même a commencé par travailler comme prote.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 23 avril 1858 et annonce son intention de poursuivre la publication du Nouvelliste du Jura. Son brevet de lithographe serait transféré à un Charles Gauthier.
Il veut créer un atelier de lithographie, en étage, à son domicile. Le recensement de 1876 note qu'il n'exerce plus.
Elle est née à Champlecy (Saône-et-Loire) le 4 février 1836. Son père était propriétaire. Elle a deux enfants, nés en 1862 et 1864. Pendant la longue maladie de son mari, elle gère l'imprimerie.
Elle reprend les deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son mari. En 1868, elle élève une protestation contre les avoués et le président du Tribunal de Charolles qui ont décidé de réduire de moitié le prix des annonces légales dans L'Écho du Charollais ; elle invoque le principe de la liberté des prix, mais elle n'est pas suivie. Le 26 juin 1877, elle déclare ouvrir une succursale à Paray-le-Monial.
Elle crée cet atelier comme une succursale de son imprimerie de Charolles.
Il est né le 21 janvier 1804 à Bruxelles ; son père était graveur. Lui-même est graveur et travaille pour la préfecture du Nord ; il est aussi expert près les tribunaux.
En 1838, il possède 4 presses. À sa mort, son brevet passe à sa soeur qui travaillait avec lui.
Elle est née le 21 novembre 1805 à Bruxelles ; son père était graveur. C'est "une artiste distinguée" qui travaille avec son frère.
À la mort de son frère, elle demande à reprendre son brevet, pensant pouvoir être aidée dorénavant par son père, ancien graveur. Toutefois, le 24 septembre 1839, les soeurs Jouvenel vendent à la veuve Bohem leur matériel sans lui transférer le brevet qui sera annulé en 1855.
Il est né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 5 mars 1833 ; son père était ouvrier typographe, puis patron d'une imprimerie.
Il a repris les trois brevets paternels. Il est très soucieux d'une régulation de l'attribution des brevets. Il écrit au Préfet pour empêcher l'installation de concurrents mais il propose aussi par une lettre-circulaire de mars 1866 la création d'une chambre syndicale départementale chargée de ce travail.
Il est né à Busséol (Puy-de-Dôme) le 13 janvier 1804 ; son père était cultivateur. Il a été prote avant d'obtenir ensemble les trois brevets d'imprimeur en lettres, libraire et lithographe
9, rue Saint-Athanase (1864)
Il est né le 9 septembre 1831 à Lyon (Rhône). C'est un enfant trouvé, déposé dans le tour de l'hôpital de la Charité, puis légitimé par le mariage de sa mère en 1842. Il est marié et père de deux enfants. Il a été commis chez Petit.
Il est fabricant de boîtes en carton pour bonbons.
Il se dit ancien élève de l'École des chartes et de l'École spéciale des langues orientales, membre de la Société asiatique.
Il "s'occupe depuis longtemps de dessins relatifs aux découvertes scientifiques". Peu satisfait des essais qu'il a obtenus des lithographes auxquels il a confié ses planches, il voudrait lui-même les imprimer. Il est aidé dans cette entreprise par M. Van Praet, l'un des conservateurs de la Bibliothèque du Roi, "qui ferait les frais de l'établissement car le pétitionnaire, père d'une nombreuse famille, n'est pas dans une position de fortune qui lui permette de faire des avances." La demande est apostillée par onze membres de l'Institut. Le brevet est annulé car inexploité.
Il est né à Melun le 31 octobre 1795 ; son père était serrurier. En 1829, il mentionne dans son Almanach du département de la Seine-et-Marne qu'il est chef de bureau à la Préfecture.
En 1828, il a demandé l'autorisation de posséder une presse autographique portative pour faire des prospectus, annonces et avis concernant les ouvrages qu'il écrit : des almanachs et des manuels d'administration. Il lui est répondu qu'il faut, pour cela, faire une demande de brevet.
52, rue de la Grande Truanderie, (avril 1866) 37, rue de la Tonnellerie (1855) 51, rue Saint-Sauveur 52, rue de la Grande Truanderie (1853) 21, rue du Cadran (mars 1851) 52 bis, rue de la Ville-l'Évêque (1850)
Il est né le 28 janvier 1813 à Paris. Sa femme est couturière. Il a été mis en apprentissage chez Michel, un graveur en taille-douce, en 1835. Il est ensuite devenu ouvrier en taille-douce chez Thierry, puis a demandé à passer à la lithographie ; par la suite, il part travailler chez Coulon, chez Kaeppelin et, en 1842, chez Mousse où il est encore en 1847.
Il fait une première demande en 1847 : il envisage de n'acheter qu'une presse avec laquelle il fera les travaux d'écriture que lui a promis un papetier. La demande est rejetée en août 1847, l'administration invoquant son manque de solvabilité et son peu d'instruction. Il renouvelle sa démarche en 1849 ; l'administration est toujours réticente en raison d'une instruction "peu étendue" et d'un capital modeste (1 800 F), mais le contexte politique lui est plus favorable et il obtient son brevet. Il aurait eu pour successeur un nommé Auguste Étienne Barbier (pas de dossier aux Archives nationales).
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Il est né le 17 décembre 1823. Il est marié et père de famille. Il héberge sa mère, employée du théâtre Saint-Martin, qui perçoit une pension de 500 F comme blessée lors de l'insurrection de juin 1848. Il a travaillé longtemps comme ouvrier typographe.
L'argent nécessaire à son installation (6 à 8 000 F) lui serait prêté par un ami travaillant aux pompes funèbres qui lui procurerait aussi une clientèle.
Il est né le 22 octobre 1842 à Castres ; son père était tisserand. Il est écrivain lithographe depuis 7 ans et a travaillé à Albi notamment.
En mai 1871, il retourne s'installer comme lithographe à Albi, comme il en fait la déclaration en 1877.
Il est né à Lisieux (Calvados) le 22 août 1816 ; son père était tondeur. Il est, en 1862, le directeur de la Chronique de Rouen, un petit journal littéraire. Il est le secrétaire de la Société des amis des arts et l'instigateur de fêtes et de bals.
Il obtient les brevets de typographe et lithographe de la veuve Delaunay malgré le peu d'enthousiasme de l'administration préfectorale : "on pourrait lui reprocher de manquer de retenue, mais sa participation à toutes les oeuvres de bienfaisance qui ont lieu à Rouen depuis plusieurs années, lui a créé des relations honorables". Il cède son brevet de lithographe à Isidore Jean-Baptiste Monneret en 1868 et, en août 1870, sollicite le transfert de son brevet d'imprimeur en lettres pour Dieppe.
3, rue Saint-Michel
Il est né le 16 avril 1834 à Avignon.
Il est né à Carpentras (Vaucluse) le 2 décembre 1789. Il a d'abord été chapelier avant de diriger pendant cinq ans l'imprimerie de Tournel, son cousin.
Son cousin, mort sans descendance, a fait de lui son légataire universel. Contre l'avis du Préfet qui préfère un autre candidat au brevet d'imprimeur en lettres, la Direction de la Librairie juge que priorité doit être donnée à un membre de la famille et héritier. Il obtient donc son brevet le 20 avril 1822. Quand il demande un brevet de lithographe en 1829, le Préfet l'accuse d'avoir une imprimerie "mal tenue", produisant des ouvrages "peu soignés" ; c'est donc Boehm, son concurrent,qui est choisi. Il n'obtiendra ce brevet que dix ans plus tard. Le 9 mai 1843, il est condamné à 50 F d'amende pour diffamation par voie de presse : son journal, L'Industriel, a répondu au Babillard, "un mauvais petit journal qui a pris pour tâche d'insulter quelques personnes honorables de la ville". Les propos étant modérés et bien intentionnés, l'amende est ramenée à 5 F. Le 28 octobre 1850, il est condamné à 1 000 F d'amende pour défaut de dépôt et de déclaration d'un recueil de chansons de sa composition, mais l'administration reconnaît qu'en 1848, les commissaires du gouvernement refusaient d'enregistrer les déclarations et que les registres montrent trois mois de lacunes ; il obtient donc la pleine remise de son amende. Il a déposé plusieurs brevets d'inventions applicables à l'imprimerie mais aussi à l'agriculture, la navigation, l'artillerie, aux moulins... L'idée est de rendre inutile le recours à la vapeur, en le remplaçant par un pédalage humain décuplé par un système d'engrenages.
Il est né à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) le 19 février 1820 ; son père était vigneron. Il a travaillé pendant six ans comme ouvrier lithographe à Melun où il s'est marié.
En 1853, il demande un brevet d'imprimeur en lettres pour faire des affiches, mais le brevet lui est refusé le 13 juin au motif qu'il y a suffisamment de typographes à Nangis.
6, passage Saulnier (1835) Galerie Colbert (1836)
Il est né le 23 août 1810 à Bayonne (Basses-Pyrénées) ; son père était directeur divisionnaire des Postes militaires. Il appartient à la Garde nationale. Il est lié avec Bernard Romain Julien, lithographe et peintre originaire de Bayonne dont il est le témoin à son mariage et bientôt son beau-frère par alliance. Celui-ci travaillant depuis 1828 comme "petite-main" de Charles Philipon pour certaines séries satiriques, et auteur de portraits publiés notamment par Le Voleur, est un familier de Philipon et Aubert et des imprimeurs Becquet et Delaunois. C'est sans doute par son intermédiaire que Junca entre en contact avec ces derniers. En octobre 1840, il est revenu à Bayonne où il exerce comme agent de change. En août 1848, il est candidat des républicains au Conseil d'arrondissement de Dax. Puis, il y ouvre un comptoir sous le patronage de la Compagnie générale des caisses d'escompte, créée en 1852, et, après la liquidation de celle-ci en 1858, un établissement bancaire. Il est mis en faillite le 20 octobre 1862. Un rapport établi par la Banque de France le peint, en 1862, "actif et intelligent", mais "ardent et facile". Il meurt en 1882, après avoir résidé longtemps en Espagne à la suite de sa faillite.
Il déclare avoir l'intention d'employer 6 ou 8 presses à l'impression de dessins et estampes. Il prend, en effet, le relais des impressions lithographiques pour La Caricature (à partir du 23 juillet 1835) et le Charivari (à partir du 5 juillet 1835) qu'éditent Aubert et Philipon ; l'administration le soupçonne d'ailleurs d'avoir Aubert pour commanditaire à un moment où la multiplication des poursuites finit par décourager les imprimeurs de cette presse satirique, et de travailler pour le compte de celui-ci dans les locaux du Musée Gaugain, galerie Colbert. Junca imprime donc, outre des images d'actualité (attentat et procès de Fieschi ; spectacles ), des caricatures politiques, dont plusieurs concernent directement la liberté de la presse, jusqu'à la "machine infernale de Sauzet" et la loi de septembre 1835. Cette production n'aura donc duré que quelques mois. Il doit désormais se contenter d'imprimer des caricatures de moeurs, dues notamment à Daumier, de nombreuses scènes de représentations théâtrales, des portraits anodins ou satiriques, des reproductions pour le Charivari des statuettes de Dantan... De son côté, Aubert a obtenu, en février 1836, un brevet à son nom et peut signer désormais l'impression des estampes qu'il édite. En avril 1836, les estampes portent la mention "Imp. d'Aubert et Junca, gal. Colbert", Junca signant encore le dépôt jusqu'en octobre 1837, période pendant laquelles ils rééditent, sous le titre Groupes physionomiques, la série des Grimaces de Boilly qui avait connu un grand succès entre 1823 et 1828 chez Delpech. Il semble qu'à la fin de 1837 Junca abandonne l'association avec Aubert, dont la production porte désormais la mention "Imp. Aubert et cie".
8, rue des Hallebardes
Il est né le 29 septembre 1796, à Strasbourg. Son père était passementier. Il est le gendre de Kirstein, un ciseleur réputé. Il se présente lui-même comme un artiste, graveur de formation. Il est marchand de papeterie, d'objets d'art, de gravures et fabricant de registres à documents à élastiques.
Il demande son brevet de lithographe, avec l'appui du député Benjamin Constant, pour lutter contre la concurrence allemande. Créer une nouvelle imprimerie lithographique est un " moyen de lutter favorablement avec les presses lithographiques de l'Allemagne qui nous inonde de leurs productions [...] le nombre des imprimeries lithographiques borné à trois dans le département du Bas-Rhin, est loin de suffire aux besoins surtout pour l'exportation et l'échange de produits qu'il importe tant d'entretenir et de favoriser sur cette frontière où les communications sont si fréquentes et si faciles", écrit le Préfet. Il s'oriente vers "l'impression d'objets d'art et d'agrément et principalement d'instruction et de récréation pour la jeunesse". Il fait aussi des travaux de ville. En 1860, il répond à l'administration qui l'interroge sur son recours à la lithographie : "Nous sommes imprimeurs lithographes depuis 1829 et depuis cette époque nous n'avons jamais cessé d'exercer cette profession. Nous fabriquons des papiers de fantaisie et de porcelaine. C'est nous qui avons introduit cette fabrication en France. Cette branche d'industrie est soumise à la mode et ses conséquences. Ainsi il arrive parfois que pendant des années entières nous ne pouvons pas nous servir de la lithographie c'est à dire juqu'à ce qu'un nouveau genre de travail nous ait été commandé". Le jury de l'Exposition de l'Industrie de 1849 note : "MM. Jundt et cie sont de nos plus anciens fabricants de cartes et papier-porcelaine ; ils glacent environ 2 000 rames et exportent une partie de leurs produits en Belgique, en Italie et en Espagne." Ayant examiné leurs calendriers sur porcelaine pour 1850, ils les jugent en général "élégants et originaux" (pagode de Ma-Tsou-Pou à Macao, vue du Bosphore, palais de Tsiaou-Chann...) ; le manque de netteté de l'impression en couleur est excusée en raison de la modicité des prix et une mention honorable leur est décernée. La maison Charles Jundt et fils se spécialise dans les cartons porcelaine ; elle est récompensée à l'Exposition de 1867.
25, rue du Dôme ( 1854)
Né le 23 septembre 1817 à Strasbourg. Son père est notaire à Guisholsheim. Il n'a jamais participé à la moindre démonstration politique.
Il a travaillé comme lithographe chez le sieur Jundt à Strasbourg. Il est d'abord breveté libraire le 3 mars 1849 et démisssionnera de ce brevet le 31 octobre 1859. La création de son brevet de lithographe est facilement acceptée car " la lithographie a pris depuis quelques temps, un assez grand développement à Strasbourg pour y justifier la création d'un nouvel établissement de cette nature", dit le Préfet.
Rue des Blés et rue Pfeffel (1877)
Il est né le 20 juillet 1825 à Guebwiller (Haut-Rhin) ; son père était chamoiseur. Il a commencé par être clerc de notaire pendant 3 ans, avant d'apprendre la reliure et en faire son métier en France et à l'étranger.
Il obtient le transfert de ses trois brevets de Guebwiller à Colmar.
Après sa mort; sa veuve reprend la direction de l'imprimerie, qui devient donc à partir de 1875 la Typographie et lithographie de Vve J. B. Jung. En 1888, elle devient l'imprimerie J. B. Jung et cie.
Grand'Rue (1869)
Il est né à Guebwiller le 20 juillet 1825 ; son père était chamoiseur. Il a commencé par être clerc de notaire pendant 3 ans, avant d'apprendre la reliure et en faire son métier en France et à l'étranger.
Il est relieur et libraire breveté le 7 janvier 1848. La mort de Brückert et de son épouse quelques mois plus tard laisse cinq orphelins, tous mineurs ; Jung reprend donc ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres et signe un bail de six ans pour l'imprimerie, en association avec un certain Munsch pour quelque temps. Il imprime des textes divers concernant la religion, l'administration, la botanique, l'agriculture, l'histoire régionale, la vie locale, etc. Il utilise la lithographie pour des cartes, des plans et pour l'illustration de certains ouvrages. En 1869, il demande à transférer ses brevets pour Colmar ; après son départ, son frère Joseph obtient un brevet de typographe pour Guebwiller.
Il est né le 14 mai 1788. Il est membre de la paroisse luthérienne de Soultz.
Il demande un brevet de lithographe pour permettre à son gendre Georges Rodolphe Brossmann, qui n'est pas naturalisé, de s'installer.
17, rue de Caraman
Il dirige le pensionnat Saint-Joseph.
Il possède une presse autographique pour ses besoins professionnels.
Il est né au Nouvion-en-Thiérache (Aisne) le 20 mars 1849.
Il ouvre une librairie papeterie et un atelier d'impression typo-lithographique. Il est condamné le 5 décembre 1877 à 3 mois de prison et 1 000 F d'amende pour avoir imprimé une annonce pour une souscription nationales tendant à l'indemnisation d'une condamnation judiciaire e tpour offense à la morale publique. Sa peine est réduite à 150 F d'amende car on le pense victime de son ignorance.
Il est né le 19 juin 1784. On dit qu'il vit en concubinage, mais cela ne doit pas empêcher de breveter cet électeur à Gentilly. Il n'a pas de connaissances en lithographie. Ernest Gambart (1814-1902), son gendre, est de nationalité belge, fils d'un imprimeur libraire.
Il voudrait ""relever l'établissement peu prospère de son gendre Gambart, rue Aumaire, et qui consiste dans la vente de cartonnages, d'alphabets coloriés et autres nouveautés pour lesquelles on emploie des sujets lithographiés." Ils s'associent en 1839 dans la maison "Gambart et Junin" après une tentative ratée d'association avec un nommé Lazare. L'association s'avère fructueuse puisqu'elle se transforme rapidement dans une entreprise d'import/export de lithographies entre la France et l'Angleterre où Ernest Gambart s'installe au début des années 1840 ; d'abord comme distributeur des estampes éditées par Goupil et Vibert, il travaille ensuite avec d'autres éditeurs français (Sinnett, Delarue, Bulla...) et permet la diffusion d'oeuvres de nombreux artistes français à travers une production de lithographies d'ornement (portraits, oiseaux, scènes enfantines, paysages...). Il y deviendra une figure importante du monde artistique londonien et y bâtira sa fortune.
Il reprend le brevet et le fonds de Gillet de Grandmont et ses 4 presses.
Il est né le 14 octobre 1774 à Metz (Moselle). Son père était cafetier. Il est dessinateur et peintre d'histoire installé depuis le milieu des années 1820 à Die où il a peint différents tableaux pour la grande salle du tribunal. Il meurt le 9 avril 1836 à Pont-Saint-Esprit.
Il ne semble pas qu'il ait fait beaucoup d'affaires et un rapport du Préfet, dans un autre dossier, le peint comme insouciant et plus occupé de musique et de peinture que de lithographie ; son acte de décès le donne pour peintre d etableaux. On lui connaît néanmoins des travaux de ville. Son brevet est annulé en 1859 pour inexploitation.
18, rue Montmartre (1833)
Il est né le 27 novembre 1801 à Caudebec (Seine-inférieure) ; son père était marchand tanneur.
Il a fondé, en 1828, la Correspondance et agence des journaux des départements et de l'étranger, qui est autographiée. Il demande donc un brevet de lithographe qui lui permet de faire travailler légalement des lithographes comme Gallien, puis Sigrand à qui il cèdera son brevet quand il aura abandonné la direction de son agence, reprise en 1849 par Émile de Girardin. Il est également breveté libraire le 13 septembre 1833, "ayant établi un bureau de correspondances pour les journaux des départements". Cette activité doit ajouter un "complément essentiel" de ses revenus. Ce brevet sera annulé, car inexploité.
156 puis 168, Grande rue (Nogent)
Né le 10 septembre 1833, il est marié, sans enfant, il est propriétaire à Bellevue du Perreux, commune de Nogent-sur-Marne.
Il est tout d'abord prote dans l'entreprise Jules Juteau et fils.
Son père se propose de lui fournir des labeurs. A l’appui de sa demande, il expose son projet de fonder une école professionnelle de typographie pour les jeunes filles qui voudraient être compositrices et qu'il rétribuerait à leur sortie d'apprentissage à l'égal des ouvriers compositeurs. Elles pourraient ainsi « gagner comme eux, suivant leur habileté de 3 à 6 f pour dix heures de travail ». Il demande un brevet d’imprimeur en lettres et un brevet de lithographe. Le ministre refuse au motif que les brevets d’imprimeur sont contingentés. Juteau réitère sa demande pour le seul brevet de lithographe qu’il obtient. Un an plus tard, il demande l'autorisation d'avoir une presse typographique pour faire les faire-part, puis demande et obtient en mars 1870 un brevet de libraire pour vendre les journaux littéraires, des chansons, des petits romans, mais pas de journaux politiques. Sa femme tiendrait un cabinet de lecture. Lui-même dit continuer de travailler chez son père et habiter passage du Caire. Le 12 novembre 1876, il déclare ouvrir un établissement de typographie, lithographie et librairie 12 passage du Ponceau à Paris, puis en 1879, il informe l’administration qu'il transfère son imprimerie du 156 au 168, Grande rue à Nogent et qu'il crée une petite succursale à Saint-Maur. Il imprime diverses publications locales (annuaire, plan de Nogent) et L'Avenir, journal de Nogent