A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z
JAUBERT

Nom : JAUBERT
Prénom : Eugène
Date : 06/04/1848

Ville : Tarbes (Hautes-Pyrénées)

Informations personnelles

Il est né le 28 janvier 1822 à Périgueux (Dordogne) ; son père était boulanger. Il est dessinateur lithographe.

Informations professionnelles

Il a réuni de très nombreuses apostilles pour soutenir sa demande de brevet. Quand il vend son matériel à Larrieu, il est à la tête de trois presses.
 

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JAUGEY

Nom : JAUGEY
Prénom : Claude, Simon, Philippe
Date : 16/01/1851

Adresses professionnelles

65, rue Galande (1862)
2bis, rue du Chaume (août 1851)
20, rue du Grand Prieuré (1853)
7, rue de Montmorency

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 11 janvier 1818 à Lusigny-sur-Ouche (Côte-d'or) ; son père était géomètre. Il est marié et "bien apparenté", son beau-frère étant facteur à la Halle aux farines et chef de bataillon de la Garde nationale. Établi à Paris depuis 1842, il a travaillé six ans chez Guesnu, puis chez Fagard comme ouvrier lithographe.

Informations professionnelles

 Il veut imprimer des cartonnages car il est bon dessinateur d'ornements, et veut faire des papiers à figures dorées et argentées.

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JAULIN, veuve PÉCHADE

Nom : JAULIN, veuve PÉCHADE
Date : 26/10/1872

Ville : Bordeaux (Gironde)

Informations personnelles

Elle est la veuve de l'imprimeur Antoine Péchade.

Informations professionnelles

Elle reprend son activité de typographe et lithographe. En 1882, elle est remplacée par Jean-Baptiste Péchade et l'imprimerie est installée au 20, rue Margaux.

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JAUNARD

Nom : JAUNARD
Prénom : E.
Date : 26/10/1872

Adresses professionnelles

115, rue du Peugue

Ville : Bordeaux (Gironde)

Informations personnelles

Il est avoué.

Informations professionnelles

Il fait un usage professionnel de sa presse autographique dite "à chemin de fer".

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JAVANAUD

Nom : JAVANAUD
Prénom : François.
Date : 14/02/1871

Adresses professionnelles

64, rue de l'École de marine

Ville : Angoulême (Charente)

Informations professionnelles

Il remplace Perrot pour la lithographie et exploite l'imprimerie sous la raison sociale Javanaud et cie. Il se dit aussi imprimeur en lettres, mais, en fait, il n'utilise ses caractères typographiques que  pour la confection d'épreuves ensuite lithographiées. Il imprime notamment des étiquettes de vins et liqueurs  (Léo Frois et cie, 1878 ; Louit Larade, Bordeaux, 1884 ; Crème de moka...)

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JAVEL

Nom : JAVEL
Prénom : Philippe, *Auguste
Date : 10/10/1832

Ville : Arbois (Jura)

Informations personnelles

Il est né à Arbois le 17 mars 1807. Son père y était déjà, depuis 1798, imprimeur libraire tout en remplissant aussi les fonctions d'avoué ; si sa femme, son fils et un ouvrier travaillaient dans l'établissement, lui-même, si nécessaire, se faisait pressier, compositeur ou correcteur. Il épouse en 1831 Marie Hémire Perrard.
Il est membre de la Société d'émulation du Jura de 1844 à 1854.
Il meurt à Paris le 23 septembre 1875.

Informations professionnelles

Il reprend le 10 octobre 1829 le brevet d'imprimeur en lettres de son père, démissionnaire. Il obtient à la même date un brevet de libraire par création car son père n'a jamais réussi à en obtenir un : il avait fait une demande de brevet en 1816, au nom de sa première épouse, qui n'avait jamais été transmis sans qu'on sache clairement s'il avait jamais été accordé ; elle exerça donc sans brevet jusqu'en 1822 où elle fut mise en demeure de régulariser sa situation, mais n'obtint rien avant sa mort en 1824 ; en 1828, Javel, remarié,  fait une demande pour sa seconde épouse ; cela lui est refusé car cela reviendrait à breveter le mari qui vient  de sortir d'un procès pour complicité de faux en écriture. C'est donc son fils qui obtient un brevet et reprend vraisemblablement le fonds de librairie et de papeterie que conservait son père qui prétendait ne pas trouver à s'en défaire.
Pour soutenir sa demande de brevet de lithographe par création, Javel fils souligne la présence d'un tribunal, d'une inspection des forêts et de nombre d'établissements d'enseignement et pensionnats installés à Arbois.
Il est condamné le 29 mars 1849 par le tribunal de Lons-le-Saunier à une amende de 3 000 F pour défaut d'adresse sur trois lettres rédigées par un percepteur, forcé ensuite à la démission, qui attaquaient le secrétaire général de la Préfecture. Le Préfet considère que Javel ne pouvait ignorer le caractère diffamatoire de ces textes, mais il a des reproches plus graves à son encontre : " Les presses de M. Javel sont à la disposition du parti hostile à l'ordre et sa conduite dans tous les événements qui se sont produits à Arbois depuis 18 mois a été à l'unisson des écrits qu'il a concourru à répandre dans le public. Lui-même est l'auteur d'une brochure publiée dans le mois d'avril dernier sous ce titre La guerre au Socialisme, c'est la guerre à la Fraternité. Cette brochure a été déférée par moi au procureur de la République pour défaut d'accomplissement des formalités légales. Dans les derniers troubles qui viennent de se manifester à Arbois à l'occasion du passage du 9e léger, le fils du sieur Javel, qui demeure avec lui, a été signalé comme l'un des perturbateurs les plus exaltés." Contre l'avis du Préfet, l'amende sera néanmoins ramenée à 1 000 F le 31 juillet 1852. Cet esprit frondeur est affaire de famille puisque son père, en 1823, avait été jugé "d'opinion politique très libérale, poussant même ses principes jusqu'au républicanisme le plus indépendant." Si on ne pouvait lui reprocher de vendre surtout des livres de piété, quelques ouvrages de droit et de littérature et "de tenir son commerce étranger à la politique", le Préfet se plaignait  "d'être obligé trop fréquemment de lui rappeler ses obligations " en matière de déclaration et de dépôt de ses ouvrages. Le fils, lui, est sensible aux idées de Fourier et de Proudhon qui a travaillé dans son imprimerie et avec qui il entretient une correspondance au contenu politique. En 1848, il a contribué à donner à L'Écho du Jura une coloration proudhonienne et, en 1849, il diffuse un appel à voter pour Ledru-Rollin.
En janvier 1848, il avait repris le matériel cédé 5 ans plus tôt par Pointurier à Achille Mouchot qui n'avait pas fait usage de son brevet. Quand il quitte la France pour Genève en 1851, à l'arrivée au pouvoir de Napoléon III, il  laisse ses affaires à sa femme qui reprend le brevet inutilisé de Pointurier. En 1862, ils ont regagné l'un et  l'autre Paris.

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JAVEL

Nom : JAVEL
Prénom : Louis, Joseph, Émir
Date : 18/06/1862

Ville : Arbois (Jura)

Informations personnelles

Il est né à Arbois le 29 mars 1833. Son grand-père, imprimeur à Arbois depuis 1798, avait transmis son imprimerie à son fils Philippe Auguste qui, lui même, parti en Suisse, l'avait laissée à son épouse Marie Pierrard-Javel. Il a fait son service militaire dans le génie comme sapeur et travaille dans l'imprimerie familiale depuis plusieurs années.

Informations professionnelles

Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de sa mère.

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JAVEL

Nom : JAVEL
Prénom : Anatoile, François, Médard
Date : 16/07/1847

Adresses professionnelles

36, rue Jacob
15, rue Vendôme (janvier 1851)
21, rue du faubourg  Saint-Martin (avril1852)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 7 juin 1816 à Arbois (Jura). Son père était marchand épicier. Ses trois frères sont ou ont été militaires, le dernier étant encore en Afrique en 1847. Il est marié et père de famille.

Informations professionnelles

Il a été ouvrier compositeur chez Firmin-Didot pendant 3 ans, mais aussi correcteur et écrivain autographe. Il réussit donc bien le test de la dictée. Il s'était vu refuser un brevet de typographe à cause du numerus clausus et se tourne donc vers la lithographie pour laquelle les fonds lui seraient fournis par Firmin-Didot. Sa demande est soutenue par un général et un député.
En 1849, il demande le transfert de son brevet pour Arbois. Le préfet du Jura émet un avis défavorable, estimant que son atelier ferait double emploi avec celui d'Auguste Javel ; la demande est donc rejetée le 18 octobre 1849. Il fait alors une demande pour Poligny ; le sous-préfet donne aussi un avis défavorable en 1850 car il pense que Javel et sa femme font la commission pour Firmin-Didot. Ces refus ne sont sans doute pas sans lien avec les publications hostiles au gouvernement d'Auguste Javel, les autorités préfectorales ne souhaitant pas voir s'installer une seconde imprimerie "dangereuse".  Enfin, il cède son matériel à son associé Tissot et demande à lui transférer son brevet en décembre 1852 ; il se heurte encore à un refus car Tissot n'est pas de nationalité française.

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JEAN-BAPTISTE dit JABERT

Nom : JEAN-BAPTISTE dit JABERT
Date : 23/04/1861

Ville : Valréas (Vaucluse)

Informations personnelles

Il est né à Montélimar (Drôme) le 27 octobre 1823. C'est un enfant trouvé dans le tour de l'hospice. Il a travaillé chez Chevalier à Die comme ouvrier typographe. Il est marié et père de sept enfants. Il a été condamné le 13 octobre 1849 à une amende de 16 F pour outrage à agent de police.
Il meurt le 25 novembre 1896 à Valréas.

Informations professionnelles

Il a demandé un brevet pour Montélimar en 1853, puis pour Viviers (Ardèche) et Loriol (Drôme) en 1856. Sa demande pour Valréas est soutenue par de nombreuses signatures et l'administration se laisse convaincre de l'importance économique de la cité, liée au commerce des vers à soie. Il peut donc acheter aux enchères le matériel d'un imprimeur décédé de la Drôme. Il est poursuivi  pour avoir contrefait grâce à la lithographie des emballages de vers à soie du Japon et des timbres d'enregistrement, mais il est acquittté le 3 février 1866. En revanche, pour avoir  imprimé  sans autorisation un "journal traitant d'économie politique et outrageant la religion catholique", Le Père tranquille, il est condamné à un mois de prison et 400F d'amende le 28 septembre 1866.

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JEANJAQUET

Nom : JEANJAQUET
Prénom : Henry, Jules
Date : 14/09/1865

Adresses professionnelles

2-4, rue Quincampoix (1865)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 20 août 1839. Il a été ouvrier lithographe chez  Saint-Aubin. Ayant été libéré du service militaire comme soutien de famille, il a travaillé alors chez Dantan et Pinard, chez Destouches et chez Macaire.

Informations professionnelles

 Il a acheté le brevet et le matériel (soit 3 presses) de Charansonney pour 4 250 F. Il veut faire de l'impressions de factures. Il doit rétrocéder son brevet à Charansonney, n'ayant pas assez de fonds.

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JEANJEAN

Nom : JEANJEAN
Prénom : Georges
Date : 18/12/1841

Ville : Montpellier (Hérault)

Informations personnelles

Il est né le 22 mai 1809 à Montpellier ; son père était facturier.

Informations professionnelles

Il se propose de faire  tous travaux lithographiques et autographiques : des travaux de ville mais aussi cartes géographiques, relevés topographiques...

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JEANNETTE

Nom : JEANNETTE
Prénom : Edmond
Date : 21/04/1877

Ville : Raon-l'Étape (Vosges)

Informations professionnelles

Il remplace son père Jean Claude Jeannette comme libraire, typographe et lithographe.

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JEANNETTE

Nom : JEANNETTE
Prénom : Jean, Claude
Date : 06/06/1850

Ville : Raon-l'Étape (Vosges)

Informations personnelles

Il est né le 7 février 1809 à Laveline (Vosges) ; son père était cultivateur.

Informations professionnelles

Il est d'abord relieur puis libraire, breveté le 24 septembre 1841, à Laveline en même temps qu'épicier. Il fait ensuite la demande des trois brevets de lithographe, libraire et imprimeur en lettres  pour Raon-l'Étape. Les deux premiers lui sont accordés mais le troisième lui est refusé ainsi que  le transfert à sa femme de son brevet de libraire pour Laveline. En 1852, il demande un brevet pour la taille douce et, en 1861, l'autorisation d'avoir une petite presse typographique. Sans succès. En 1869, il semble qu'il n'exploite plus ses brevets, mais, voulant en éviter le retrait, il jure à l'administration que ce n'est que momentané. C'est son fils Edmond qui reprend l'imprimerie.

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JEANNIN

Nom : JEANNIN
Prénom : Jules
Date : 04/09/1873

Ville : Trévoux (Ain)

Informations professionnelles

Il succède comme libraire, imprimeur en lettres et lithographe à la veuve de Jean Clément Damour qui avait repris la direction de l'entreprise.

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JEANNIN

Nom : JEANNIN
Prénom : Ernest
Date : 20/08/1831

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 19 octobre 1808 à Morteau (Doubs). Il a été commis libraire.

Informations professionnelles

Il a acheté dès 1827, avec l'aide de son père, un fonds de librairie, mais s'est vu refuser logiquement  le brevet pour l'exploiter car il n'était pas majeur. Il refait sa demande en accusant Franchet d'Espèrey de ses difficultés financières et  en proclamant sa confiance " maintenant que le pouvoir est entre les mains d'honnêtes citoyens". Il reçoit son brevet le 10 mai 1831. Se trouvant "dans une position qui n'est pas heureuse ", il demande bientôt un brevet de lithographe et se dit prêt à renoncer à son brevet de libraire si la possession des deux brevets n'est pas possible. Il n'est décidément pas au fait de la réglementation.
Son brevet sera annulé, faute d'exploitation.

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JEANNIN

Nom : JEANNIN
Prénom : *Henri, Jules
Date : 01/10/1833

Adresses professionnelles

20, rue du Croissant  (1830)
20, Place du Louvre (1840)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 10 janvier 1802. Il a été libraire breveté entre 1824 et 1827, puis il s'est tourné vers la vente d'estampes.

Informations professionnelles

"L'importance de son établissement lui fait sentir le besoin de faire préparer et imprimer, sous ses yeux et sous sa direction personnelle, les planches lithographiées qu'il publie." Il publie opportunément de "beaux portraits de la famille royale"  puis des caricatures de Charles X. Il reste avant tout un marchand et éditeur d'estampes, imprimées par Lemercier notamment, de genres divers : portraits, événements, paysages... Il est partie prenante d'un réseau de marchands installés à Londres et Berlin.

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JEANRASSE

Nom : JEANRASSE
Prénom : Jean-Baptiste, Julien
Date : 18/03/1869

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 9 juin 1819 à Orléans (Loiret) ; son père était lavandier. Il est marié, père de  deux enfants. Il a été apprenti chez Durand à Orléans où il est resté 17 ans, puis il a travaillé à Paris dans diverses imprimeries, dont, principalement, Chaix. Il est devenu ensuite courtier en imprimerie.

 

Informations professionnelles

<p>Il demande un brevet par cr&eacute;ation car il s&#39;est associ&eacute; avec Charles Marlier, auteur d&#39;une nouvelle m&eacute;thode d&#39;&eacute;criture,&nbsp;<span class="notice-label">&nbsp;</span><span><a href="https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30887257m"><em>L&#39;orthographe pour tous, ou La grammaire par l&#39;&eacute;criture</em></a>,</span> &quot;dont l&#39;id&eacute;e est assez ing&eacute;nieuse&quot; ;&nbsp; r&eacute;unie en 9 cahiers, publi&eacute;e&nbsp; avec les encouragements du ministre de l&#39;Instruction publique, elle s&#39;est d&eacute;j&agrave; bien vendue dans les institutions libres. Les deux associ&eacute;s se partageraient les b&eacute;n&eacute;fices de l&#39;imprimerie sauf pour les revenus des cahiers qui reviendraient &agrave; Marlier seul. Il ne semble pas que ces cahiers aient &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;dit&eacute;s par Jeanrasse ni qu&#39;il ait eu, par ailleurs, une production tr&egrave;s importante, la guerre de 1870, ayant sans doute entrav&eacute; son activit&eacute;. On le retrouve momentan&eacute;ment associ&eacute; &agrave; l&#39;imprimeur Noizette en 1871.</p>

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JEAUME dit ANSELME, veuve IMBERT

Nom : JEAUME dit ANSELME, veuve IMBERT
Prénom : Cécile
Date : 06/11/1851

Adresses professionnelles

19, rue Lafayette

Ville : Toulon (Var)

Informations personnelles

Elle est née le 9 mars 1808 à Turin (Piémont). Elle a épousé l'imprimeur Imbert qu'elle a toujours secondé. Elle se retrouve veuve avec trois enfants en bas âge.

Informations professionnelles

Elle fait des travaux de ville.

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JEHENNE

Nom : JEHENNE
Prénom : *Jean-Baptiste, Joseph
Date : 18/03/1869

Adresses professionnelles

55, rue Saint-Jacques (1869)
4-6, place Monge

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 3 mars 1823 à Cretteville (Manche) ; son père était cultivateur. Il a trente ans d'expérience de la lithographie.

Informations professionnelles

Après avoir travaillé pour le lithographe Leonardo Doyen à Gênes, il rentre en France au début des années 1850 et devient un spécialiste de la chromolithographie. Il s'occupe particulièrement de la reproduction de tableaux en couleurs, d'abord pour le compte d'Engelmann et Graf, et Hangard, puis il travaille pour son propre compte. Lemercier, qui a imprimé certaines de ses lithographies (cf Église Saint-Étienne), a témoigné pour soutenir sa demande de brevet : "  Ce n'est pas un simple écrivain sur pierre, mais bien un véritable artiste qui a la spécialité des reproductions de tableaux en couleurs encore peu connues en France, mais très estimées en Angleterre et en Amérique. Aussi le pétitionnaire a-t-il une clientèle toute faite  dans ces deux pays. Il n'ignore aucun des secrets de son art, aussi bien pour le mélange des couleurs  que pour les reports et l'impression des nombreuses pierres préparées pour une seule et même image". Il obtient donc ce brevet avec lequel il souhaite continuer à faire des reproductions de tableaux et de vitraux d'église.
Certaines de ses reproductions sont imprimées en 18 couleurs et la qualité de sa production est récompensée par plusieurs médailles aux expositions de 1875 et 1878.

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JEMENT

Nom : JEMENT
Prénom : Jean, Gabriel
Date : 22/02/1838

Adresses professionnelles

14, rue des Fossés Montmartre

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 6 mars 1802 à Paris.

Informations professionnelles

Son brevet est annulé en 1856 car inexploité.

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JÉRÔME

Nom : JÉRÔME
Prénom : Marie, François, Constant
Date : 04/11/1842

Adresses professionnelles

39, rue Notre-Dame-des-Champs
10, rue du Port royal
326, rue  Saint-Jacques (1845) papeterie librairie
249, rue Saint-Jacques (1849)
162, rue Saint-Jacques
11, rue Vieille-du-Temple

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 25 février 1803 à Paris ; son père était vinaigrier. Il a d'abord été correcteur, avant d'être ouvrier lithographe pendant une dizaine d'années. Il est marié et  père de famille. Il paie  200 F de loyer.

Informations professionnelles

 Il est également breveté libraire le 19 avril 1845 : il veut vendre classiques et livres de piété et ouvrir un cabinet de lectures. Il n'aurait presque jamais exploité ce brevet.
En 1859, il s'est retiré à Belleville, n'exploite plus son brevet de lithographe et  travaille dorénavant comme correcteur dans une imprimerie typographique parisienne. Comme l'administration le soupçonne, en octobre 1859, de "vouloir trafiquer son brevet", elle décide d'annuler ses deux brevets le 19 décembre, avant de s'apercevoir qu'elle avait reçu une lettre l'informant qu'il avait conclu, le 31 octobre précédent, une association d'un an avec la femme séparée d'un ancien imprimeur, Isaac, pour la fabrication de chromos de luxe. L'annulation de son brevet de lithographe est donc suspendue pour un an, mais il cède finalement son brevet en juillet 1860 à Lebreton.

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JEULAIN

Nom : JEULAIN
Prénom : Théophile, Nicolas
Date : 31/10/1846

Ville : Sens (Yonne)

Informations personnelles

Il est né à Compiègne (Oise) le 5 novembre 1817 ; son père était lieutenant-colonel d'artillerie, décoré de la Légion d'honneur.

Informations professionnelles

Il a racheté les trois brevets et l'imprimerie de Gallot le 2 octobre 1846. Il est condamné le 19 décembre 1849 à 1 000 F d'amende pour avoir imprimé des chansons "ausi mauvaises de style que d'intentions", sans les déclarer. Le Préfet demande de plus que lui soit retiré à cette occasion son brevet car "il a prêté sa presse au journal La République socialiste". L'enquête établit qu'il l'a fait "par spéculation", mais qu'il n'a personnellement pas d'idées subversives et que son beau-frère, gérant du journal s'en est dégagé. Le brevet ne sera donc pas retiré, mais pour l'amende, il n'y a pas de recours en grâce posssible car Jeulain l'a déjà réglée et il n'est pas possible de lui rendre l'argent déjà versé. Il fait des impressions pour la Mairie et en 1848 imprime beaucoup de déclarations politiques.

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JEUNET

Nom : JEUNET
Prénom : Pierre, Théodore
Date : 08/02/1859

Ville : Amiens (Somme)

Informations personnelles

Il est né à Provins (Seine-et-Marne) le 30 juillet 1831 ; son père était mégissier. Il est le petit-fils de l'imprimeur de Provins Lebeau chez qui il a travaillé pendant cinq ans comme compositeur. Il est bachelier ès lettres.
 

Informations professionnelles

Il a d'abord été breveté pour la typographie, la lithographie et la librairie à Abbeville. Puis il s'installe à Amiens, obtient un brevet de typographe le 28 février 1857 et rachète pour 4 500 F le fonds et le brevet de Bécu qui était vendu par adjudication. Il est le propriétaire-gérant du quotidien Le Napoléonien. Moniteur de la Somme. Il cède brevets et imprimerie à Crépin qui ne les garde assez longtemps pour lui en payer le prix, puis à Housse qui fait faillite alors qu'il lui doit encore 15 000 F.

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JEUNET

Nom : JEUNET
Prénom : Pierre, Théodore
Date : 24/11/1843

Adresses professionnelles

108, impasse Saint-Gilles

Ville : Abbeville (Somme)

Informations personnelles

Il est né à Provins (Seine-et-Marne) le 30 juillet 1821 ; son père était mégissier. Il est le petit-fils de l'imprimeur de Provins Lebeau chez qui il a travaillé cinq ans comme compositeur. Il est bachelier ès lettres. Il est membre du Conseil municipal d'Abbeville et membre du Conseil des prud'hommes.

Informations professionnelles

Il reprend les trois brevets de Devérité. Il quitte Abbeville  pour Amiens, en laissant ses brevets et l'imprimerie à sa mère..

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JOBARD

Nom : JOBARD
Prénom : Joseph, *Ambroise
Date : 26/08/1831

Ville : Dijon (Côte-d'or)

Informations personnelles

Il est né à Baissey (Haute-Marne) le 7  février 1802. Son père était propriétaire et devient maire de son village. Il est le frère cadet de Marcellin Jobard qui, après avoir été ingénieur du cadastre en Belgique, s'intéresse dès 1819 à la lithographie et fonde en 1820 à Bruxelles une imprimerie lithographique qui prendra le nom de Lithographie royale. Il reçoit à Paris, en 1828, la médaille d'or de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale qui récompense la qualité de ses impressions. C'est à ses côtés que Joseph Jobard se forme avant de partir pour Amsterdam, en 1827, travailler avec le peintre Jean Augustin Daiwaille.
Il meurt le 7 avril 1835 dans un accident pendant son travail.

Informations professionnelles

Il raconte ainsi ses débuts en Belgique et son retour en France après la révolution qui entraîna l'indépendance de la Belgique :"Frère et associé de Marcellin Jobard, propriétaire de la Lithographie royale à Bruxelles, nous avons publié des ouvrages recommandables par la pureté de l'exécution, qui ont obtenu des succès en France et à l'étranger, et des médailles aux expositions de Paris, Bruxelles et autres. Sa Majesté le Roi de Hollande  m'a fait les propositions les plus avantageuses pour m'établir à Amsterdam", mais il choisit de revenir en France et plus précisément à Dijon où il a des amis. Il joint en effet à sa demande de brevet une pétition signée de plusieurs personnalités dijonnaises qui écrivent : "Son procédé à lui seul connu  de transporter les anciennes écritures sans altérer les originaux, la beauté des cartes  géographiques exécutées dans ses ateliers l'ont mis au rang des premiers lythographes [sic] de l'Europe. La crainte qu'un retard un peu long éprouvé par M. Jobard dans sa demande d'autorisation, ne prive notre ville d'un homme si utile, au moment surtout  où une Histoire de la Bourgogne va être exécutée sous sa direction"  les décide à pétitionner en sa faveur. Auprès de son frère Marcellin, il a imprimé les illustrations pour les Voyage pittoresque dans le royaume des Pays-Bas (1825) et Voyage dans la Grande-Bretagne (1826), illustrations dont Marcellin Jobard, resté en Belgique, se fait une spécialité. Dans la même veine, Joseph Jobard va éditer un Voyage pittoresque en Bourgogne (1833-1835), récompensé d'une médaille de bronze à l'Exposition de 1839,  dont il imprime les illustrations, dessinées et lithographiées par Émile Sagot, Bizard, Mallard, Villeneuve.... Il édite aussi un Atlas de la Côte d'or, en association avec le géomètre en chef du cadastre, mais il meurt alors que seules les deux premières livraisons ont paru ; ses héritiers seuls poursuivront la publication. À côté de cette production prestigieuse, le Préfet lui reproche d'avoir "mis ses presses au service du club républicain de Dijon et il en était sorti diverses pièces hostiles au Gouvernement".
 

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JOBARD

Nom : JOBARD
Prénom : Charles, *Eugène
Date : 09/05/1853

Ville : Dijon (Côte-d'or)

Informations personnelles

Il est né à Bruxelles le 19 janvier 1828. Son père était imprimeur lithographe. Il a longtemps travaillé dans l'entreprise qu'avait reprise sa mère après le décès de son père en 1835. "Il professe les meilleurs principes politiques et moraux et il appartient à une famille qui a rendu dans ce département de grand services à la cause impériale », dit de lui le Préfet en 1853.
Il meurt le 30 mars 1902.

Informations professionnelles

Il obtient, le 19 février 1856, un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est nécessaire pour prendre en charge l'impression du Moniteur de la Côte d'or dont il est déjà le directeur et le gérant. C'est un journal qui est l'organe de l'administration et qui, avec un tirage de 1 400 exemplaires, ne réussit pas à concurrencer l'Union bourguignonne, journal d'opposition, qui tire à 2 300 exemplaires. L'attribution du brevet à Jobard lui permettrait de faire paraître le Moniteur comme son rival,  cinq fois par semaine au lieu de trois, ce dont l'actuel imprimeur, Douillier, n'a pas les moyens. Dans sa demande, Jobard  est soutenu par le Préfet à qui il devait déjà sa nomination de gérant du journal : il lui fait attribuer son brevet, malgré l'opposition de la direction de la Sûreté qui  trouve inutile de créer un nouveau brevet à Dijon. En 1867, il fonde avec l'appui du baron Thénard qui l'a depuis longtemps soutenu financièrement L'Impartial bourguignon qui fusionne en août 1868 avec l'Union bourguignonne pour devenir Le Bien public qu'il dirige jusqu'à sa mort.
Par la lithographie, il imprime des étiquettes de vin et diverses planches qui lui valent une médaille de 3e classe à l'Exposition universelle de Dijon en 1858, avec ce commentaire : "La maison Jobard fait bien et avec conscience ; les épreuves d'impression lithographiques et chromolithographiques sorties de ses presses sont là pour l'attester.".
En 1893, il cède la direction de l'imprimerie à son fils Paul, né le 19 mai 1860, qui travaille depuis plusieurs années dans l'imprimerie après avoir fait des études de droit. Il reprend aussi la direction du Bien public à la mort de son père. Il est président de l'Union des maitres imprimeurs de France. Il meurt assassiné, chez lui,  ainsi que son fils par un déséquilibré le 23 janvier 1907.

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JODOT

Nom : JODOT
Prénom : Marc
Date : 08/09/1830

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 29 octobre 1798 à Douai (Nord) ;  son père était "commis à la poste aux lettres". Il est géomètre, dessinateur et architecte, membre de la Société de géographie et de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale. Il a reçu une médaille d'or  en 1827 et 1828  pour ses travaux géographiques. Il  fait des dessins pour le compte des Ponts et chaussées ; il a notamment travaillé, de 1818 à 1825 pour lever les plans du canal de la Sensée.

Informations professionnelles

Pendant quatre ans, il a sollicité un brevet de lithographe pour Paris, multipliant les demandes accompagnées de nombreuses lettres de recommandations de notabilités et d'ingénieurs des ponts et chaussées. En 1827, sa demande a été rejetée en invoquant le nombre suffisant de lithographes parisiens. Il est finalement breveté lithographe pour Versailles le 8 septembre 1829. Il demande désormais son transfert à Paris pour être proche des bibliothèques nécessaires à sa documentation et des ingénieurs avec qui il est en relation. Il est invité à patienter ... Il a  joint à son dossier une "carte industrielle du Nord, la première du genre" qui sera publiée dans le bulletin de la Société de géographie en 1830. L'originalité de son travail de cartographe est,en effet, d'intégrer dans ses cartes et plans des informations diverses comme dans son plan de Paris imprimé par Mantoux en 1829.
Il veut  continuer à faire cartes et plans, mais aussi éditer plus de 2 000 de ses dessins de broderie à appliquer sur tulle.

 

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JOLICOEUR

Nom : JOLICOEUR
Prénom : Jean-Baptiste
Date : 30/03/1844

Adresses professionnelles

15, passage Vendôme (1847)
21, rue de Vendôme (1846)
22, rue Michel-le-Comte (1844)
21, rue de Vendôme (1844)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 2 juin 1811 à Chanceaux (Côte-d'or) ; son père était cultivateur. Il a 8 frères et soeurs. Deux d'entre elles viendront vivre avec lui à Paris dont l'aînée, qui a été cuisinière à Dijon possède quelques économies qu'elle lui prêtera pour l'achat de ses presses, en même temps qu'elle le secondera dans son travail.
Il a commencé par travailler à Dijon dans une maison de reliure et lithographie, puis, à 18 ans, il s'est engagé pour remplacer son frère "dont les soins étaient indispensables à [s]a famille. Il est resté huit ans dans l'armée où, brigadier, il a travaillé dans l'imprimerie lithographique du général commandant l'École d'artillerie. Il est ensuite venu à Paris travailler chez Verville, Ricout et Séguin avant de se fixer chez Clérin, de la fin de 1837 à octobre 1840.
Il est garde national.

Informations professionnelles

En 1840, il fait une première demande de brevet, avec le projet de faire prospectus et adresses. Il a acheté conditionnellement  3 presses et 35 pierres à Gillet qui s'est mis ouvrier chez d'autres et l'a laissé travailler sous son nom. "Je lui laisse mon brevet jusqu'à ce qu'il ait obtenu celui qu'il sollicite " déclare-t-il, mais il refuse de le lui céder, comptant le louer plus tard à d'autres. Malheureusement, en mai 1841, le brevet lui est refusé à cause de son manque d'instruction : les quelques lignes que Bailleul lui a fait écrire et qu'il joint à son dossier, contiennent plusieurs fautes d'orthographe. Depuis le dépôt de sa demande, il n'en a pas moins continué à travailler sur les presses de Gillet, ce qui lui vaut des poursuites judiciaires. Comme il peut prouver qu'il a signé un traité publié dans la Gazette des tribunaux du 16 décembre 1841, son dossier est mis en attente de l'obtention d'un brevet. Jolicoeur fait donc une nouvelle demande. Entre-temps, cet imprimeur "sans éducation première, a pris un maître pour y suppléer quelque peu". Il espère surmonter l'épreuve de la dictée, expliquant  :  "le peu de facilité que j'ai pour écrire, ainsi que la timidité que j'éprouvai à ce moment, me firent faire de telles fautes d'orthographe et de style, que cette circonstance a motivé un ajournement" en juin 41.  Sa demande est aussi soutenue par le député de la Côte-d'or Saunac qui l'a toujours soutenu. Il obtient donc son brevet en 1844.
Dès la fin de l'année, un "surcroît de travail" l'amène à acheter une presse supplémentaire et le matériel qui l'accompagne ; or les planchers des 1er et 3e étages de la rue de Vendôme où sont les presses ne peuvent supporter cette charge et le propiétaire l'oblige à quitter les lieux. Il demande une autorisation de six mois pour mettre trois de ses pesses rue Michel-le-Comte en attendant que le local de la rue Vendôme soit transformé ou qu'il ait trouvé un meilleur atelier et  il déménage une presse avant même d'en avoir reçu l'autorisation, ce qui lui vaut de nouveaux ennuis. Il réintègre pourtant sa première adresse en mars 1846, avant de déménager définitivement pour le passage Vendôme.
En juillet 1849, son frère Étienne fait une demande de brevet qu'il réitère en janvier 1850, précisant que Jean-Baptiste lui fournirait matériel et clientèle ; l'administration refuse, considérant que ce serait une succursale déguisée.
En 1862, il achète une presse supplémentaire lors de la liquidation de l'imprimerie Leroy à Dijon.
L'enquête de 1844 montre qu'il n'imprime alors que "des lettres de voiture, billets à ordre et autres papiers de ce genre".
Il est remplacé en 1874 par son neveu Chantrieux

 

 

 

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JOLLET

Nom : JOLLET
Prénom : Nicolas, Alexandre
Date : 03/04/1834

Ville : Bourges (Cher)

Informations personnelles

Il est né le 28 novembre 1802 à Chalvraines (Haute-Marne), d'un père marchand.

Informations professionnelles

Il travaille pendant cinq ans comme associé de sa belle-mère, Rose Lepley, veuve Souchois, dont il reprend les brevets. Il publie des livrets religieux dont un Nouveau manuel d'instruction et de prières à l'usage des associés aux confréries de Coeur immaculé de Marie qui lui vaut une remontrance de l'administration, en 1840, car il a oublié de faire figurer son adresse. Il est gérant responsable du Journal du Cher.
Il emploie un écrivain et deux ouvriers lithographes.
 

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JOLLET

Nom : JOLLET
Prénom : Alfred, Louis
Date : 04/06/1860

Ville : Bourges (Cher)

Informations personnelles

Il est né le 9 février 1834 dans une famille d'imprimeurs de Bourges. Il est bachelier ès lettres et s'est formé à l'imprimerie à Paris et chez son père.

Informations professionnelles

Sa mère lui transmet les deux brevets qu'elle avait elle-même repris à la mort de son mari.

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JOLLIVET

Nom : JOLLIVET
Prénom : Gilbert, Benjamin
Date : 23/06/1851

Ville : Guingamp (Côtes d'Armor)

Informations personnelles

Il est né à Saint-Benoît -du-Sault, dans l'Indre, le 18 juillet 1804. Son père était teinturier. Il  a fait des études au collège, a travaillé chez son beau-frère, imprimeur à Chateauroux ;  il est ensuite parti pour Paris, puis Montmorillon. Quand il s'installe à Guingamp, il se marie "avec une personne du pays qui a de la fortune et qui appartient à une bonne famille".

Informations professionnelles

Il a d'abord travaillé à Montmorillon, puis il a fait la demande d'un brevet d'imprimeur en lettres pour Saint-Calais dans la Sarthe ou pour une ville des Côtes-du-Nord. Le Préfet ayant jugé que ni Loudéac ni Lannion n'étaient assez dynamiques pour faire vivre un imprimeur, les brevets d'imprimeur et de libraire lui sont accordés pour Guingamp le 8 novembre 1831 et celui de lithographe le 20 novembre 1835. Il ajoute à ces activités un commerce de papeterie. Il publie une feuille d'annonces et imprime quelques ouvrages de qualité : il réimprime le Dictionnaire celtique qui était devenu rare, et l'Histoire générale de Bretagne de Dom  Morice pour laquelle il achète des caractères neufs et engage 8 000 f de frais d'illustration.

En 1847, des raisons de santé l'amènent à céder lithographie et typographie à Lebuzelier mais, en 1851, il les lui reprend ; il se sépare, en revanche de la librairie.

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JOLY

Nom : JOLY
Prénom : Victor
Date : 07/08/1846

Ville : Roanne (Loire)

Informations personnelles

Il est né le 9 juin 1819 à Besançon (Doubs) ; son père était menuisier. Il est écrivain lithographe et il a commencé par travailler à Besançon chez Renault, puis chez Chorgnon à Roanne. Il meurt le 19 juillet 1854.

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JOLY

Nom : JOLY
Prénom : Jean-Baptiste, Alexis, Antoine
Date : 14/12/1821

Ville : Dole (Jura)

Informations personnelles

Il est né à Dole et travaille depuis 25 ans dans l'imprimerie de son père quand il fait sa demande de brevet pour la lithographie

Informations professionnelles

Il reprend l'imprimerie et le brevet de son père le 11 septembre 1820. Il imprime diverses brochures et petits ouvrages de piété comme en témoignent diverses affaires : condamnation à 3 000 f d'amende, en 1823, pour défaut d'adresse sur un Eloge funèbre de M. Demandre ; plainte en contrefaçon de l'abbé Mourocq  pour son Soldat chrétien ou Recueil de prières et instructions à l'usage des militaires... Il imprime aussi le Petit album franc-comtois, feuilles d'annonces de l'arrondissement de Dole.  Il fait de mauvaises affaires et quitte le département, laissant son imprimerie à un nommé Pillot  qui n'a pas de brevet. Bien qu'elle soupçonne Joly d'avoir vendu son entreprise, l'administration  tolère l'absence de brevet de Pillot car il lui donne satisfaction. En revanche, elle s'inquiète en 1837, quand celui-ci veut s'associer à "un individu qui semble avoir publié à son insu des pièces de nature à être poursuivies" et se promet  de lui  faire refuser tout brevet. Le Préfet ne sera pas écouté et Pillot obtient son brevet  le 14 décembre 1837. Joly est jugé étranger à cette affaire car, à cette date, il occupe un emploi public dans un autre département.

A plusieurs reprises, Joly a posé des questions de droit à la Direction de la Librairie. Imprimant des feuilles intercalaires  pour le bréviaire d'Auch et celui de Bayonne pour le compte de son confrère Montarsolo à Besançon, il demande au préfet s'ils doivent faire figurer leurs deux deux noms . En 1826, le préfet du Jura veut le faire condamner pour une absence de récépissé dans ses archives. L'affaire va en appel puis en Cassation, car l'administration n'admet pas d'être condamnée en première instance. Joly est relaxé car le registre de déclaration de Joly avait été contrôlé et visé, ce qui prouvait que Joly avait pu, à la date du contrôle, le présenter.

Le brevet de lithographe est annulé en 1855.

 

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JOLY

Nom : JOLY
Prénom : Louis, Polycarpe
Date : 12/08/1839

Adresses professionnelles

11, rue Quincampoix

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 29 décembre 1796 à Beaugency (Loiret). Son père était marchand tailleur.

Informations professionnelles

Il est graveur taille-doucier, travaillant "pour les confiseurs et parfumeurs".  "Dans l'exercice de la susdite profession, il lui devient de toute première nécessité d'employer le concours de presses lithographiques". Le  rapport de juin 1839 note qu'il s'est déjà installé comme lithographe.

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JOLY

Nom : JOLY
Prénom : Léon
Date : 30/10/1872

Ville : Toulon (Var)

Informations personnelles

Il a été lithographe à l'Arsenal.

Informations professionnelles

Il travaille à son dommicile.

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JOLY, veuve PLASSIN

Nom : JOLY, veuve PLASSIN
Prénom : Henriette, Françoise, Louis, Barbe
Date : 12/02/1849

Adresses professionnelles

4, rue des Juges Consuls (1849)

Ville : Paris

Informations personnelles

Elle est née le 5 avril 1813 à La Madeleine-Bouvet  (Orne). Elle a épousé le 8 mai 1848 l'imprimeur Plassin qui meurt peu de temps après.

Informations professionnelles

D'accord avec la fille de Plassin, née d'un premier mariage et âgée de 18 ans, elle a décidé de reprendre le brevet de son mari. Le commissaire inspecteur de la Librairie note : "Elle paraît avoir reçu une éducation  presque suffisante et sa position mérite  tout intérêt. Ses ressources  pécuniaires lui permettent de racheter à la vente publique les trois vieilles presses formant le matériel de cette petite imprimerie".

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JOMBARD

Nom : JOMBARD
Prénom : Eugène
Date : 10/05/1875

Adresses professionnelles

100, rue de Solférino

Ville : Lille (Nord)

Informations professionnelles

Avec Jules Jombard, il remplace Désiré Leclercq. Il fabrique des étiquettes,notamment de fromages.

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JONOT

Nom : JONOT
Prénom : Rémy, Charles, Julien
Date : 23/06/1868

Adresses professionnelles

4, rue de Montmorency

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 28 juillet 1836 à Flins-Neuve-Église (Seine-et-Oise) ; son père était vigneron. Il est établi à Paris depuis 1861. Il a d'abord été employé du Timbre impérial.

Informations professionnelles

 Il a quitté cet emploi pour  diriger  l'établissement de Gillet.

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JOSLAIN

Nom : JOSLAIN
Prénom : Charles
Date : 28/12/1861

Ville : Paris

Informations personnelles

Né le 25 juillet 1821, il a été traduit en justice le 5 décembre 1849 pour propos séditieux et injures aux agents de l'autorité. Il a assailli à 10 heures du soir, en compagnie de jeunes gens, deux agents en criant: "Vive la république! Vive Ledru-Rollin!" et en proférant des injures contre MM. Odilon Barrot et Changarnier. Il est veuf et père d'un enfant. I a été relieur pendant six ans puis lithograhe employé chez Lemercier et Guillet

Informations professionnelles

Il est ouvrier lithographe et relieur.

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JOSSET, veuve GUEDÉ

Nom : JOSSET, veuve GUEDÉ
Prénom : Félicité, Thérèse
Date : 11/05/1857

Ville : Longjumeau (Seine-et-Oise)

Informations personnelles

Elle est née à Villebon (Seine-et-Oise) le 29 janvier 1823 ; son père était cultivateur. Elle a épousé en 1845 André Guedé dont elle a eu une fille.

Informations professionnelles

À la mort de son mari, elle reprend ses brevets de libraire et de lithographe, mais ne garde que le premier, cédant le second à Jean Joseph Rose.

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JOSSU

Nom : JOSSU
Prénom : Louis
Date : 05/04/1862

Adresses professionnelles

15, rue Sainte-Marie ( ci-devant rue du Chemin de fer, 7)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 16 février 1808 à Auxerre (Yonne) ; son père était cordonnier. Il est marié. Il exerce comme  commissionnaire pour l'imprimerie depuis 20 ans c-à-d., précise le dossier, "il se procure à des prix élevés des travaux qu'il fait exécuter au rabais par des imprimeurs brevetés".

Informations professionnelles

Il souhaite se spécialiser dans l'impression de factures et d'adresses.

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JOUBERT

Nom : JOUBERT
Prénom : Joseph, Émile
Date : 11/03/1864

Adresses professionnelles

134, rue Saint-Maur

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 8 octobre 1836 à Pouancé (Maine-et-Loire). Son père était médecin. Il est marié et père d'un enfant.

Informations professionnelles

Il a été associé à Poussin, son beau-père, et, "l'association n'ayant pas réussi", l'établissement ayant connu la faillite, ses parents ont racheté l'établissement de ce dernier pour leur fils. Il continue de faire des couvertures gaufrées pour cartonnages.
Louis Ambroise Leconte lui succède le 11 octobre1868.

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JOUBERT

Nom : JOUBERT
Prénom : Silvain, François
Date : 31/01/1855

Ville : Romorantin (Loir-et-Cher)

Informations personnelles

Il est né le 17 avril 1813 à Romorantin. Son père était menuisier. Il est le beau-frère de Loiseau à qui il succède après la mort de celui-ci, le 16 octobre 1852.

Informations professionnelles

Il publie L'Écho de la Sologne. Il fournit ses comptes  montrant un chiffre d'affaires variant de 7 087 F en 1859 à 10 367 F en 1866, pour un bénéfice net moyen de 1 791 F par an.

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JOUBERT

Nom : JOUBERT
Prénom : François, Paul, Émile
Date : 16/10/1868

Ville : Romorantin (Loir-et-Cher)

Informations personnelles

Il est né le 23 décembre 1844 à Romorantin. Quand il est né, son père était marchand d'étoffes avant de devenir imprimeur. Il lui succédera.

Informations professionnelles

En mars 1872, il déclare ouvrir une librairie.

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JOUBERT

Nom : JOUBERT
Prénom : Benjamin
Date : 19/12/1846

Adresses professionnelles

Basse Grande rue

Ville : Nantes (Loire-inférieure)

Informations personnelles

Il est né le 18 décembre 1817 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était commis. Il est écrivain lithographe et vit à Nantes depuis 1839. Sa demande de brevet est  soutenue par de très nombreuses apostilles. En 1876, l'administration note qu'il n'exerce plus.

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JOUGLET

Nom : JOUGLET
Prénom : Alexandre, François, Joseph
Date : 11/08/1876

Adresses professionnelles

25, rue des Chaudronniers

Ville : Dunkerque (Nord)

Informations professionnelles

Il déclare d'abord  le 4 décembre 1873 être typographe. Il fait des travaux de ville.

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JOUGLET

Nom : JOUGLET
Prénom : Nestor
Date : 02/06/1879

Ville : Bavay (Nord)

Informations personnelles

Il est né à Bavay le 30 août 1855.

Informations professionnelles

Il crée une librairie et un atelier typo-lithographique.

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JOUMAR

Nom : JOUMAR
Prénom : Jean-Baptiste
Date : 07/10/1833

Adresses professionnelles

11, passage Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 17 décembre 1798 à Neufchâteau (Vosges) ; son père était préposé du Payeur général et devint ensuite secrétaire de la Commission pour la délimitation des frontières de l'Est.

Informations professionnelles

Il travaille dans la lithographie depuis 1819.  Il a notamment "travaillé environ 1 an au dessin des cartes que le général Guilleminot, alors commissaire du Roi pour la délimitation des frontières de l'Est, faisait dessiner pour retracer les campagnes du général Moreau" dont il voulait écrire la biographie ; l'ouvrage n'a jamais paru. Il est ensuite parti pour Mulhouse chez Engelmann pour un apprentissage complet de la lithographie. Il a travaillé chez Mantoux et chez Desmadryl et continue encore à participer au dessin de cartes avec les frères Desmadryl. Il souhaite dorénavant  se mettre à son compte, faire vignettes, cartes et lettres, et vendre des produits nécessaires à la lithographie (vernis, encres, crayons...).
Il travaille à compléter et actualiser avec Mantoux  le Traité complet de la lithographie, ou Manuel du lithographe de Chevallier et Langlumé qui paraît en 1838.

 

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JOURDAIN

Nom : JOURDAIN
Prénom : Pierre, Augustin
Date : 25/03/1831

Ville : Cusset (Allier)

Informations personnelles

Il est né le 27 décembre 1801 à Chateau-Thierry (Aisne). Son père y était marchand. Il a vécu à Chateau-Thierry jusqu'en 1827 et y a travaillé comme prote notamment chez Desrole et Deletain. Il devient fou et doit être interné ce qui entraine son interdiction ; sa femme prend sa relève.

Informations professionnelles

Il obtient en même temps que son brevet de lithographe un brevet d'imprimeur en lettres car le préfet juge que la proximité de Vichy, et la présence à Cusset d'un tribunal d'instance, d'une grande papeterie et de divers établissements industriels justifient la création de ces brevets.Il obtient aussi le 22 janvier 1833 un brevet de libraire.

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JOURDAIN

Nom : JOURDAIN
Prénom : François, Eugène
Date : 09/12/1848

Ville : La Flèche (Sarthe)

Informations personnelles

Il est né le 19 janvier 1817 à Montfort-l'Amaury (Seine-et-Oise) ; ses parents étaient domestiques. Il travaille dans l'imprimerie depuis 1832 et dirige depuis onze ans l'imprimerie Laîné-Delafosse. Il est conseiller municipal et officier de la Garde nationale.

Informations professionnelles

Il reçoit les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe le même jour.

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