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Transfert de dette. — Jean Renier, écuyer, et sa femme Perrette, veuve de Jean de la Motte, écuyer, transfèrent à Pierre Renier, frère de Jean et étudiant à Orléans, les reconnaissances de dettes, et tous les droits qui y sont liés, pour 96 écus d’or vieux et pour les arrérages d’une rente annuelle de 40 s. p. que Pierre de la Motte, écuyer, devait à son frère Jean de la Motte. Le transfert est fait en paiement d’une dette que les époux ont envers Pierre Renier.
147 r°Et le lundi XVIe jour de decembre.
Jehan Renier, escuier, et damoiselle Perrete, de present sa femme, par avant femme feux Jehan de la Motte, jadis escuier, ladicte femme o l’auctorité etc., transportent et delessent pour touz jours a 147 v° honnorable homme et discret maistre Pierre Renier, licencié en lois 1 1. Suit un espace équivalent à un tiers de ligne laissé en blanc. en l’eglise de Chartres, frere dudit [Jehan] Renier, estudient a Orleans, pour lui, ses hoirs etc. la somme [de] 2 2. Suit IIIIx, biffé . quatre vins seize escuz d’or vieulx de LXIIII au marc [que] devoit et estoit tenu paier audit feux Jehan de la Motte[et][Pierre] de la Mote, escuier, son frere, par lettres sur ce faictes et passees par Martin de Maubodet, notaire de Chastellet d’Orleans, et pour les causes contenues en icelles, tous et chacuns les arreraiges qui sont et pevent estre deuz ausdiz mariez a cause de XL solx parisis de rente que ledit [deffunct] avoit droit de prendre par chacun an de rente a deux termes en l’an 3 3. Suit et, biffé. en et sur tous les heritaiges dudit Pierre de la Motte, comme par lettres sur ce faictes pourra apparoir, avec tout le droit et action qu’ilz ont et pevent avoir a l’encontre dudit Pierre de la Motte. Cest transport fait desdiz mariez audit estudient tant pour et en solucion et paiement de certaine somme de deniers en quoy lesdiz mariez disoient estre tenuz audit maistre Pierre par lettres et autrement etc. Dessaisiz, saisiz etc. Promettent non venir contre etc.