Testaments de guerre de Poilus parisiens (1914-1918) : une édition critique

Première page

Paris le 2 Août 1914

Moi François Gonthier
avant de partir rejoindre mon
corps pour prendre part à la
guerre. Je désire assurer à ma
femme née Marguerite Trescal
la pleine et entière jouissance
de tout ce que je possède. 1° Mon fond de commerce
d’hôtel meublé sis 20^bis rue Dugommier
Paris XII arrondissement et je l’autorise
à partir de ce jour (moi vivant)
d’en tirer parti comme bon lui semblera
pour subvenir à ses besoins. 2° La part des biens de famille
terres et maison . sis à Plancherine
canton de Grésy sur Isère Savoie
(dessendre à la gare de Frontenex) qui peuvent me
revenir après partage ou arrangement. 3° Je rappelle que mon beau-frère
Jean Biguet demeurant à S^t Vital Savoie
a en sa possession 3 trois milles francs sur
cinq mille que je lui ai prêtés en confiance Deuxième page et je le supplie, lui ou ses héritiers
d’en tenir compte à ma femme
et de la traiter comme si c’était
moi-même.

Ces dispositions écrites
en pleines possessions de mes facultés
intellectuelles constituent mon testament
en faveur de ma femme chérie.

Fait à Paris le 2 Août
1914

Gonthier
François

Troisième page
(Page blanche, non numérisée) Quatrième page
(Page blanche, non numérisée)

Première page

Paris, le 2 août 1914

Moi François Gonthier, avant de partir rejoindre mon corps pour prendre part à la guerre, je désire assurer à ma femme, née Marguerite Trescal, la pleine et entière jouissance de tout ce que je possède. 1° Mon fond de commerce d’hôtel meublé sis 20 bis rue Dugommier Paris XII^e arrondissement, et je l’autorise à partir de ce jour (moi vivant) d’en tirer parti comme bon lui semblera pour subvenir à ses besoins. 2° La part des biens de famille terres et maison sis à Plancherine canton de Grésy-sur-Isère, Savoie (descendre à la gare de Frontenex) qui peuvent me revenir après partage ou arrangement. 3° Je rappelle que mon beau-frère Jean Biguet demeurant à Saint-Vital, Savoie, a en sa possession trois mille francs sur cinq mille que je lui ai prêtés en confiance  Deuxième page  et je le supplie, lui ou ses héritiers, d’en tenir compte à ma femme et de la traiter comme si c’était moi-même.

Ces dispositions écrites en pleine possession de mes facultés intellectuelles constituent mon testament en faveur de ma femme chérie.

Fait à Paris, le 2 août 1914

Gonthier François

Troisième page
(Page blanche, non numérisée) Quatrième page
(Page blanche, non numérisée)