262
Caution. — Guillot Raalle, paroissien de Saint-Benoît-sur-Loire, emprisonné en raison d’un impôt de 60 l. t. levé sur les habitants de sa paroisse pour une aide royale pesant sur la ville et le diocèse d’Orléans, a été libéré dans les limites de la ville par le sergent Jean Hallet, qui l’avait emprisonné à Orléans. Étienne Limousin, habitant d’Orléans, a versé la caution d’un marc d’argent et s’est engagé à garder Guillot dans la ville jusqu’au retour de Jean Brachet, receveur des aides à Orléans.
121 v°Et ledit jour de samedi.
Guillot Raalle, parroissien Saint Benoist sur Loire, prisonnier eslargi entre les quatre portes de la ville d’Orleans pour raison de la somme LX livres tournois a quoy les manans et habitans de ladicte parroisse Saint Benoist ont esté imposez pour leur portion de l’aide de present mis sus par le roy notre seigneur es cité et diocese d’Orleans, a esté hui elargi entre lesdiz IIII portes d’Orleans par Jehan Hallet, sergent, qui icellui avoit prins prisonnier a Orleans, jusques 122 r° a la revenue de Jehan Brachet, receveur des aides ordonnees pour la guerre esdicte cité et diocese d’Orleans, et dont de ce Estienne Limosin demourant a Orleans l’a hui plegé et cautionné de lui faire tenir ladicte prison entre lesdictes IIII portes jusques a la revenue dudit receveur, a peine de ung marc d’argent a appliquer au roy notre sire. Obligent chacun pour le tout comme pour les propres debtes du roy notre dit seigneur.
Dans la marge gauche : f.