Il est né le 10 février 1791 à Étain (Meuse). Il est un membre actif du Consistoire. En 1839, il est secrétaire de la Société de bienfaisance et de secours mutuels israélite, dite des Amis de l'humanité et proposera en 1844 la création d'une école de commerce, arts et métiers pour les jeunes israélites. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, almanachs, annuaires, éditions de prières, revues (La Semaine israélite, La Paix)...
Marchand papetier à Saint-Étienne, il obtient son brevet pour cette ville en 1829. Il est associé avec Marnet, mais le quitte rapidement et part pour Paris en 1830 où il est commissionnaire et teneur de livres. Il est aussi l'auteur de livres religieux hébraïques dont une Semaine israélite dont il a offert un exemplaire au Roi comprenant de nombreuses lithographies imprimées chez Aubert. Comme il veut en faire une édition bon marché, puis d'autres publications, il demande un brevet parisien en échange de son brevet pour Saint-Étienne. Ses nombreuses publications ont été imprimées par divers imprimeurs en lettres et il ne semble pas avoir fait grand usage de son bevet de lithographe.
Elle est née le 15 août 1849 à Marseille.
Elle exploite une papeterie au 141, rue de Rome et veut lui annexer l'imprimerie de Lelli qu'elle lui a achetée.
9, rue Crudère
Il exerce typographie et lithographie à l'enseigne des "Imprimeurs modernes".
89, boulevard de Sébastopol 15, rue Paslestro 19, boulevard du Prince Eugène (1864) 1, rue Bleue (octobre 1860) 30, rue Montholon 71, rue de la Pompe, Passy 110, rue de Rivoli (1858)
Il est né le 25 mars 1819 à Colmar (Haut-Rhin) ; son père était marchand. Il s'est formé au dessin chez le peintre David, rue du Vert-Bois, chez qui il est resté 8 ans. Marié et père de famille, il dirige une entreprise de dessin pour les cartonnages, installée au 47, rue de Lancry où il paie un loyer de 800 F ; il emploie 5 ouvriers et 2 apprentis ; sa clientèle est jugée "fort importante" et il semble vivre dans une grande aisance.
Il fait une première demande d'autorisation en 1853 pour faire des étiquettes. Le commissaire inspecteur Gaillard considère que son activité relèverait d'un brevet (par transfert), le Préfet de police est favorable à une autorisation pour une presse ; c'est une autorisation pour un an qui lui est accordée le 31 décembre 1853. En 1858, il demande l'autorisation pour deux ou trois presses. Il doit reprendre un brevet : c'est celui de Badoureau. Il demande ensuite à transformer son brevet pour Passy en un brevet pour Paris. Gaillard n'y voit aucun inconvénient, d'autant que Passy va être intégré à Paris très prochainement. Il reçoit donc son brevet pour Paris le 19 septembre 1859. En 1864, Il réunit son magasin du boulevard de Sebastopol avec ses presses qui étaient rue de Palestro en s'installant boulevard du prince Eugène. Il a gardé sa spécialité de dessins pour cartonnages mais l'a étendu aux étiquettes en or et couleurs, aux tableaux publicitaires en tôle, aux cartes publicitaires...
Il est né au Titre (Somme) le 3 décembre 1822 ; sa mère était célibataire.
Il reprend les trois brevets de la veuve Jeunet qui est décédée.
Il est né le 5 septembre 1828 à Montluçon ; son père était drapier. Il a été prote à Bar-le Duc, puis chez Ledoux à partir de 1859.
Avec son brevet de lithographe, il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres. Le 25 avril 1863, il obtient aussi un brevet de libraire dont il démissionne en faveur de son frère Arthur qui lui a versé pour cela 800 F. Malheureusement, son frère étant failli et non réhabilité ne peut prétendre à un brevet qui est annulé le 24 juin 1865. Hippolyte Crépin-Leblond fait une nouvelle demande en 1869 et redevient libraire. Il est aussi le directeur-gérant du Courrier de l'Allier. En juin 1870, il demande un brevet d'imprimeur en lettres pour Nancy.
19, rue de Reuilly (1865) 4, rue de l'Industrie Saint-Antoine (juillet 1874)
Il est né le 3 octobre 1835 à Échenoz-la-Méline (Haute-Saône), fils d'une journalière légitimé en 1839 par son père. Il est marié et père de 2 enfants. Il a d'abord été apprenti typographe chez Bachelier, puis commis-voyageur pour un papetier de la rue Montmartre.
Il a ouvert en 1865 une papeterie rue de Reuilly et fait sa demande d'unbrevet de lithographe. Il achète le matériel typographique de Létang et déclare le 16 janvier 1874 ajouter la typographie à son activité ; il l'installe rue de l'Industrie. Le 23 janvier 1878, il déclare ouvrir une librairie. Il est l'objet de poursuites pour avoir omis son adresse sur une profession de foi électorale pour les élections du 14 octobre 1877.
Il est professeur en retraite.
Il possède une presse lithographique d'un nouveau modèlepour faire des gravures.
Il ets né le 14 février 1837 à Corbeil où son père était imprimeur. Il est associé avec celui-ci depuis plusieurs années quand il demande que lui soient transmis les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres paternels.
Rue des Petites Bordes
Il est né le 2 mars 1802. Il a d'abord été principal clerc de notaire. Il est marié et sera père de cinq enfants.
Il reprend un brevet d'imprimeur en lettres le 6 avril 1829 et obtient son brevet de lithographe par création. Il a l'habitude de faire dépôt et déclaration auprès de la sous-préfecture à Corbeil plutôt qu'à Versailles, la préfecture, ce qui lui vaut observations, voire condamnation. A son sujet, les avis de l'administration sont partagés. "Lié avec les notables du pays, il n'est assujetti à aucune inspection spéciale et, dans plus d'une occasion, son imprimerie a donné asile à des ouvriers compromis dans les troubles civils. Je citerai," dit l'un," entre autres circonstances, celle de juin 1849 après laquelle les compositeurs du journal Le Peuple, poursuivis pour avoir composé et imprimé une affiche séditieuse, se réfugièrent à Corbeil chez le sieur Crété qui leur donna de l'ouvrage pendant quelques jours." Pour le sous-préfet, "sa conduite et sa moralité sont excellentes (...) ses principes politiques ont toujours été le dévouement à l'ordre et , dans les mauvais jours de discorde civile, son attitude a été constamment celle d'un honnête homme et d'un bon citoyen."
13, place Hoche
Il obtient le même jour ses brevets de lithographe et de taille-doucier tandis que son associé Dupuis obtient celui de libraire ; ils exploitent ensemble l'imprimerie-librairie qui fait faillite l'année suivante.
Il est né le 26 février 1834. Il a été apprenti chez Sirou à Paris. Il est le neveu d'Étienne Adolphe Chrétien qui s'est porté acquéreur de l'imprimerie de Roberjot sous la pression de l'administration qui ne voulait pas que l'ancienne imprimerie Zanote tombe entre les mains d'imprimeurs ayant les mêmes idées politiques..
Chrétien se considère trop vieux pour reprendre l'imprimerie de Roberjot et demande à la transmette à son neveu qui travaillera avec lui, mais aura ses propres titres. Crochet obtient donc les brevets de Roberjot.
15, rue des Flageots
Elle remplace son mari comme typographe et lithographe.
70, rue des Gravilliers (1864)
Il est né le 29 avril 1825 à Lyon (Rhône). Il est marié et père de famille.
Il a travaillé plusieurs années comme associé avec Poncelet avant que celui-ci ne se retire pour raisons de santé. Il est spécialisé en étiquettes commerciales. Schloesing lui succède. (pas de dossier)
Il obtient le 6 mai 1846 le transfert de son brevet pour Chaumont. L'enquête de 1876 note qu'il habite à cette date Montier-en-Der et que l'imprimerie ne fonctionne plus depuis au moins quatre ans.
Rue Boutarenque
Il est typographe et lithographe en remplacement de son frère Aimé, installé à Cette. Il imprime des étiquettes ( (Vin muscat de Lunel Vialla fils, 1872)
35, rue des Cavernes
Il remplace Vons comme lithographe et ajoute la typographie à son activité.
13, rue d'Anjou Dauphine 52, rue de la Montagne Sainte-Geneviève (1837)
Il est né le 14 octobre 1790 à Saint-Calais (Sarthe). Son père était voiturier. Il s'est conduit avec bravoure pendant les journées de Juillet en poste aux Tuileries. Il est dessinateur lithographe. En 1853, il est ruiné et vient de perdre sa femme et son enfant.
Il obtient son brevet de lithographe par création alors qu'il le demandait déjà depuis plusieurs années car, selon lui "le nom de libéral était en horreur aux carlistes". Il avait demandé un brevet de typographe qui lui fut refusé en 1836 à cause de la règle du numerus clausus. Il fait plusieurs faillites qui l'obligent à vendre par morceaux son établissement jusqu'à son brevet de lithographe en 1845. Il reste taille-doucier, mais doit vendre encore une presse en 1847 et il affirme avoir été ruiné par la révolution de 1848 car il possédait beaucoup de billets insolvables. Il reprend donc son métier de dessinateur, puis cherche à se remettre à son compte comme imprimeur. Il sollicite une autorisation pour posséder une presse lithographique qui est rejetée le 5 octobre 1853, de même que sa demande de brevet le 11 janvier 1855. Il souhaiterait imprimer sur batiste et sur soie des dessins reportés sur zinc. Il fait des dessins de broderie, d'écrans sur soie et sur papier, des sujets pour éventails, des abat-jour, des devants de cheminée...
Il reçoit une indemnité de 150 F pour unportrait d'Alibaud qui avait été déposé
Il est instituteur.
Il possède une presse Abat qu'il utilise pour les besoins de son école.
Rue du Pré (Montreuil)
Né en Vendée à Chavagnes-en -Paillers, son père gendarme a été décoré, à la suite d'une blessure, de la Légion d'honneur. Marié, il possède un capital de 2 500 à 3 000f et paie un loyer de 500f.
Il a travaillé chez divers imprimeurs, le dernier étant Vert, pour les 3 dernières années. Il souligne qu’il n’y a pas d'imprimeur lithographe à Montreuil quand il demande son brevet. Il est spécialisé en travaux de ville. Il demande à pouvoir s'adjoindre une presse Minerve (16/02/1875) et devenir imprimeur en lettres.
Il est né le 25 avril 1807 à Toulouse où son père était propriétaire. L'enquête de police note en 1836 qu'il a une "tendance au républicanisme".
En 1860, son brevet est annulé pour inexploitation.
Il veut créer chez lui un atelier lithographique.
19, place Dauphine 5, rue de Harlay (1849)
Il est né le 19 novembre 1792 à Lyon (Rhône) ; son père était cordonnier. Il est marié.
Il est tout d'abord entrepreneur d'autographies et obtient un brevet de lithographe par création. Il est installé à côté du Palais de Justice et sa spécialité reste l'autographie pour "les écritures judiciaires, commerciales et ordinaires", ainsi que les fournitures pour autographie.
9, rue Radziwill (1870)
Ancien militaire libéré en 1863 après 14 ans de service, il est désormais expéditionnaire chez l'avoué Cesselin, installé au 9, rue Radziwill. Il est marié et père de famille.
Il veut acquérir une presse pour faire lui-même les autographies des expéditions destinées aux officiers ministériels et aux greffes des tribunaux.
Il est né le 28 septembre 1797 et mort le 29 juillet 1867. Son nom est orthographié indifféremment Cuissac ou Quissac. Il n'y a pas de dossier de brevet dans les archives.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 28 septembre 1831. Sa veuve vendra son imprimerie pour 15 000 F à Antoine Favyé.
Parc de la Tête d'or
Il est aide naturaliste au jardin botanique de Lyon.
Il a fait une demande de brevet pour pouvoir prendre la succession d'Ansberque avec qui il était associé pour imprimer L'herbier de la flore française. Sa demande n'est traitée qu'en mars 1871 par l'administration qui enregistre sa demande comme une déclaration. L'entreprise en 25 volumes, patronnée par la ville de Lyon, n'est terminée qu'en 1874.
Il est né le 1er mars 1787 à Brest où son père était commis. Sa femme qui est institutrice, obtient un brevet de libraire le 25 février 1823.
Il fait une première demande de brevet de lithographe en 1823 qui est rejetée ; il réitère sa demande en 1826, puis en 1828. Outre l'appui d'un maître des requêtes et de l'évêque, il présente une argumentation plus convaincante : il ne peut représenter une concurrence pour les deux lithographes déjà établis puisque l'un est professeur de dessin, l'autre lithographe de marine, alors que lui veut "faire des sujets de piété et des images de dévotion particulièrement recherchés par la classe du peuple dans cette partie de la Bretagne". L'enquête menée en 1859 rapporte qu'il a cessé d'exercer en 1845, date à laquelle il serait parti pour Versailles avant de mourir à Lorient où vit encore sa veuve.