1, rue de la Prison
Il est né le 7 janvier 1816 à Saint-Quentin dans l'Aisne. Son père était commis-prêteur.
Il est écrivain lithographe depuis plus de 9 ans quand il fait sa demande de brevet. Il ouvre un commerce de papeterie en 1853, puis demande un brevet de libraire qui lui est accordé le 21 novembre1859.
Il est né le 28 janvier 1797 à Clamecy ; son père était marchand. Il est employé aux hypothèques.
Pour soutenir sa demande, il souligne l'importance des activités administratives, civiles commerciales et forestières à Clamecy ; c'est pour cela qu'il veut faire de l'autographie de pièces judiciaires. Il fait des travaux de ville.
Il est né le 13 mai 1822 à Angoulême (Charente) ; son père était boulanger. Il a travaillé sept ans chez Maulde et Renou à Paris, puis à Angoulême et à Bellac, chez le grand-père de sa femme.
Il a acquis pour 14 000 F l'imprimerie de Guillaume Martin et reprend ses deux bevets de libraire et d'imprimeur en lettres, en même temps qu'il obtient celui de lithographe par création.
Il est né le 1er octobre 1813 à Moulins (Allier) ; son père était employé à l'octroi. Il se fait appeler Antoine Eugène Clostre Riffier. Il a été ouvrier chez Salles à Riom de 1835 à 1840. Il est poète à ses heures et auteur de romances Prières poétiques (1846), "L'Abeille" dans Le jeune conscrit (1858), Donnez !! (1860), Le nez d'Biquot, pochade en vers trop libres (1861), Mon étoile (1861). En 1860, son engagement politique se traduit par sa participation à la Société typographique parisienne comme secrétaire comptable.
Il obtient les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de Chamerlat le 27 octobre 1840. Il se plaint que la clientèle de son prédécesseur l'a abandonné, préférant se tourner vers Cuissac, un nouveau breveté enfant du pays et qu'il pâtit de la diminution des annonces judiciaires dans le Journal de Thiers dont il est l'imprimeur et le rédacteur. Il demande donc en 1844 son transfert pour Moulins qui lui est refusé malgré une lettre de sa femme à Mme Adélaïde. Il demande ensuite le transfert pour Clermont-Ferrand, sans plus de succès. En 1846, il rétrocède son brevet de libraire à la veuve Chamerlat. Le 24 mars 1849, il est condamné à une amende de 2 000 F pour défaut de déclaration et de dépôt du Toast de Félix Pyat aux paysans. Le Préfet s'oppose à son recours en grâce car "il professe les opinions démagogiques les plus avancées ; il a pris une part active à toutes les démonstrations politiques qui ont eu lieu à Thiers depuis la révolution de février ; il a figuré dans tous les clubs et s'y est fait remarquer par la violence de ses discours. On peut le considérer comme l'un des chefs du parti socialiste à Thiers." Nouvelle condamnation le 2 mars 1850 à 2 000 F d'amende pour défaut de déclaration et de dépôt du journal L'Égalité, journal non politique mais qui recueillait "des articles de nature à irriter les passions contre le gouvernement". Le Préfet est formel : "Il montre en toute occasion une ardeur haineuse à attaquer la classe bourgeoise et il insère chaque jour dans son journal tous les faits qui peuvent irriter les classes inférieures contre le gouvernement et contre l'organisation sociale. C'est un homme vaniteux, envieux ; il aime l'aisance et déteste le travail ; il pérore dans tous les conciliabules socialistes et je suis convaincu que, chaque fois qu'il pourra se soustraire à la surveillance de la police, il mettra sa presse à la disposition du parti démagogique." En mai 1849, il imprime encore un Discours prononcé par M. Goutay,... rapporteur de la commission qui avait proposé l'amnistie des transportés mais, à la suite de ces condamnations et de difficultés financières, il semble avoir abandonné Thiers et son imprimerie, pour venir à Paris. À la fin des années 1850, il travaille comme ouvrier typographe chez Paul Dupont auquel il rend hommage en 1868, en tant que délégué des ouvriers.
23, rue du Cherche-Midi
Il est embauché très jeune chez Lemercier en 1869. Il y reste dix-huit ans, devenant essayeur.
Apprécié comme chromiste par des artistes comme Fantin-Latour et Odilon Redon , il les garde comme clients quand il s'installe à son compte. Ils seront rejoints par beaucoup d'autres artistes comme Maurice Denis et Toulouse-Lautrec pour la série Elles. Il dirige son atelier jusqu'en 1934 ; son fils André lui succède.
19, rue Saint-Nicolas 5, rue Furstemberg (1844) 13, rue du Colombier (1836)
Il est né le 17 octobre 1795 à Paris. Il est père d'une nombreuse famille. Il est tout d'abord employé lithographe à l'École royale des Ponts et Chaussées où il dirige les travaux pendant 12 ans. Il tient un commerce d'épicerie en parallèle, et fait d'assez bonnes affaires.
Il fait une première demande de brevet le 1er mars 1829 en arguant que son emploi à l'École des Ponts et Chaussées va être supprimé. Il joint un épais dossier de recommandations dont celle du directeur général des Ponts et Chaussées. Le colonel Raucourt, chargé en 1817 de la lithographie à l'École dit de lui qu'il est "devenu le lithographe le plus habile pour l'impression des lithographies au trait". Sans nouvelles de sa demande, il la réitère le 13 octobre 1830. Il est le lithographe attitré de l'École centrale des arts et manufactures pour laquelle il autographie les cours de trigonométrie, construction de machines, dessin technique, métallurgie... jusqu'à la fin des années 1840. Il reprend parfois les cours notés par les élèves pour en donner, après relecture, une version autographiée. Il imprime aussi des cartes géographiques et c'est lui qui imprime sur papier report le Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphique (1841-1843) de Champollion, qui mêle texte en écriture cursive et dessin des hiéroglyphes.
17, rue Castex (septembre 1863 32, rue Geoffroy l'Asnier (1858) Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
Il est né le 9 décembre 1823 ; il est marié et père de 2 enfants. Il a travaillé plusieurs années dans l'atelier de son père, Joseph Auguste Clouet, et a dirigé pendant 6 ans les travaux lithographiques de l'École polytechnique.
Il veut faire des étiquettes en couleurs.
58, rue Culture Sainte-Catherine
Il est imprimeur lithographe à l'École royale des Ponts et Chaussée et "ne trouvant point assez d'ouvrage pour m'utiliser", il demande un brevet pour se mettre à son compte. Il le cèdera à Pierre Adolphe Berdalle de la Pommeraye.
Il est imprimeur en lettres et lithographe.
Place du Châtelet (1828) 18, boulevard Saint-Denis (1831)
Il est né à Châteauroux (Indre) ; son père était huissier. C'est le frère d'Hippolyte Cluis, imprimeur lithographe à Paris. Il fut d'abord caissier d'un banquier de Bourges qui l'a lui-même placé à Paris. Il fut ensuite employé dans une manufacture de porcelaine, 11 rue de Vendôme, puis il a tenu les livres d'une maison de commerce pendant quelques années. Le rapport de police le présente comme ayant reçu une bonne éducation et vivant dans une certaine aisance puisqu'il habite un logement de 500 F garni d'un "fort beau mobilier".
Dans l'Almanach du commerce de 1827, il apparaît sous la rubrique: "Produits chimiques supérieurs appliqués à la lithographie et aux impressions autographes". Il vend aussi des pierres lithographiques. Il a acquis le fonds d'Auguste Macaire chez qui il travaillait, pour 50 000 F. Pour l'obtention de son brevet, il est recommandé par le député du Cher, Boin. En 1828, il réalise une édition autographique du Parterre de fleurs du Cheïkh Moslih-eddin Sâdi de Chiraz, reproduction d'un manuscrit en langue persane dont le transcripteur lui rend hommage, ainsi qu'à ses ouvriers, pour la qualité du rendu des caractères persans. Il utilise aussi l'autographie pour les figures illustrant les ouvrages de géométrie. Il imprime des illustrationsscientifiques pour le Journal des connaissances usuelles et pratiques, mais également des estampes satiriques dues à Henry Monnier et commercialisées par Aubert sur la révolution de 1830.
Place du Châtelet
Il est né le 1er février 1797 à Châteauroux (Indre) ; c'est le fils de Laurent Cluis et le frère de Jacques François Cluis, imprimeur lithographe à Paris. Son père était huissier. Il est d'abord huissier et adjoint du conservateur de la bibliothèque de Châteauroux. Ni l'état-civil ni lui-même n'orthographie correctement son prénom. Il meurt en 1842.
Le 12 avril 1822, il fait une demande pour obtenir un brevet de libraire dans la ville de Châteauroux. Il ne lui est pas attribué car deux autres candidats l'ont précédé et on dit sa famille liée à Savary, le ministre napoléonien. En octobre 1828, il fait une demande pour un brevet de lithographe à Paris ; la réponse traîne, mais le nombre de ses recommandations et la bonne réputation de son frère emportent la décision, d'autant qu'il a trouvé un brevet à reprendre. Le brevet est annnulé en 1854 car son titulaire est décédé.
17, rue Neuve Saint-Martin (1832)
Il est né le 16 avril 1796 à Châteauroux (Indre) ; son père, Gabriel Cluis, se disait négociant ou fabricant. Il meurt en 1840.
Il est directeur de l'établissement lithographique de son frère.
18, boulevard Saint-Denis (1837) 9, rue Neuve Saint-Eustache (juillet 1841)
Il est né le 20 janvier 1808 à Châteauroux (Indre) ; son père, Gabriel Cluis, était employé de la Préfecture. Il est célibataire. Il a travaillé dans le commerce des farines, à Tours, comme commis voyageur, depuis l'âge de 16 ans, il est venu à Paris seconder son frère qui a repris depuis 2 ans une imprimerie lithographique appartenant à un cousin. Il y est reponsable de l'écriture lithographique, " genre tout à fait commercial et tout à fait étranger à la politique, sans s'occuper aucunement de dessin", note le commissaire de la Librairie Bailleul dans son rapport du 7 mars 1834.
Sa publicité de 1837 vante sa fabrication de "registres perfectionnés à dos élastiques".
Il est né à Bayonne le 10 novembre 1841 ; son père était relieur. Il a déjà 14 ans d'expérience comme lithographe quand il fait sa demande de brevet.
Il est né à Mercurey (Saône-et-Loire) le 16 septembre 1815. Il a été sous-officier dans l'infanterie légère et il a quatre campagnes en Afrique à son actif. Il est capitaine de la Garde nationale à Autun. Il s'y est établi marchand et a appris la lithographie.
Il profite d'une résolution de la municipalité, en 1848, tendant à créer une seconde imprimerie typographique et se porte candidat. Il est choisi de préférence à deux autres, dont l'un, ancien ouvrier de Dejussieu, est soupçonné de n'être qu'un homme de paille de son patron. Il reçoit donc son brevet d'imprimeur en lettres le 14 juillet 1848 ; il en démissionne le 13 août 1850.
Rue de Bourgogne (1854)
Il est né le 27 septembre 1790 à Rimogne (Ardennes). C'est l'ancien secrétaire de la sous-préfecture de Rocroi où il a effectué 30 ans de service ; il est membre du Conseil municipal.
Le 20 décembre 1844, il reprend le brevet d'imprimeur en lettres de Louis Haumé dit Cochard qui était à la fois vérificateur des poids et mesures et imprimeur, cumul désormais interdit.Il imprime le Narrateur de Rocroi. Il demande le brevet de lithographe pour son fils Alexandre (né à Rocroi en 1827) qui, après avoir travaillé plusieurs années à Charleville et Mézières, veut rejoindre l'établissement de son père. En fait, le brevet de lithographe ne sera jamais exploité (et, par conséquent, annulé) et l'imprimerie en lettres sera reprise par son petit-fils en 1862.
Il est né le 11 octobre 1822 à Agon (Manche) ; son père était vitrier. Il a commencé par être commis libraire au Havre, puis à repris le commerce et le brevet de son patron.
Il vient à Luçon où il reprend l'imprimerie et les brevets d'Hymon.
Il est né à Paris le 6 mai 1805 ; son père était cordonnier. Il est écrivain lithographe et, pendant dix ans, il a dirigé l'imprimerie Chevallier- Melot à Beauvais.
Il rachète à la veuve Chevallier son imprimerie et reprend son brevet. Il garde la clientèle de l'administration et, notamment, de la Préfecture. En 1854, il se retire, laissant imprimerie et brevet à son gendre.
6, Grand' Place
Il est né à Bailleul (Belgique) le 18 octobre 1831.
Il crée un atelier typo-lithographique.
34, rue du Faubourg Saint-Martin
Il est né le 6 novembre 1785 à Valognes (Manche). Son père était officier. Il a travaillé dans l'administration des douanes à Hambourg de 1810 à 1814, puis il revient à Boulogne-sur-mer dans la même administration. Venu à Paris en 1822, il devient comptable et tient les livres chez Laffitte et Caillard jusqu'en 1831. Il est ensuite attaché à la comptabilité de l'Institut royal des Sourds-muets. Il a écrit une série d'ouvrages et plaquettes consacrés à la comptabilité : Tableau synoptique des principes généraux de la tenue des livres à parties doubles, à l'usage du commerce, 1827, réédité en 1833 ; La comptabilité est une science exacte, 1844 ; La comptabilité en parties doubles est une science exacte, composée de 225 problèmes, 1847 ; Origine naturelle ou théorie générale de la méthode de tenue des livres en partie double, 1864.
Son brevet est annulé pour cause d'inexploitation en février 1856. Ill demande à le récupérer, prétextant qu'il veut utiliser la lithographie pour réaliser les tableaux d'un Ouvrage élémentaire de comptabilité. Sa demande est rejetée le 3 décembre 1856. Le commissaire inspecteur fait remarquer qu'il a 71 ans, que depuis 1833, il n'a jamais utilisé son brevet, qu'il n'a pas d'aptitude particulière pour la lithographie et que l'on peut soupçonner une volonté de trafic. Malgré l'avis favorable du Préfet de police, celui de Gaillard l'emporte.
Il est né à Angoulême le 29 avril 1811. Son père était boulanger.
Il a repris, en même temps qu'il rachetait le matériel de l'ancienne imprimerie Broquisse, les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres.
Il est né le 20 novembre 1818 à Montgellafrey (Savoie).
Il est installé depuis 1852 et régularise sa situation.
Il est né à Saint-Chamond le 28 mars 1814. Il est écrivain lithographe.
Il demande le transfert de son titre et il est breveté à Saint-Chamond le 5 décembre 1845.
Il est né le 28 mars 1814 à Saint-Chamond.
Il a été breveté à Valence et il a demandé le transfert de son brevet pour sa ville natale où il a toujours des attaches familliales. Il est le premier lithographe à Saint-Chamond.
Il est né à Provins (Seine-et-Marne) le 24 juin 1839 ; son père était épicier. Il est arpenteur géomètre.
Il obtient son brevet de lithographe par création avec le soutien de neuf officiers ministériels locaux.
Il est né à Mignières (Eure-et-Loir) le 18 février 1826 ; son père était journalier. Il a épousé en 1845 Justine Eugénie Hébert, la fille de l'imprimeur Louis Laurent Hébert chez qui il travaille depuis 20 ans.
Il prend la succession de son beau-père.
9, rue de la Ville-l'Evêque (1856) 38, rue Saint-Nicolas d'Antin (1854) 2, rue du Petit Carreau
Il est né le 30 juin 1823 à Martigné Ferchaud (Ille-e- Vilaine) . Il vient de se marier. Il travaille depuis 9 ans dans la lithographie et, en 1854, il est employé chez Chevalier. Il possède les 1 250 F nécessaires à son installation.
Il obtient le 31 août 1860, l'autorisation de posséder une presse en taille-douce pour faire des cartes de visite. Après avoir cédé son brevet de lithographe à son dessinateur lithographe Mercier, il rapporte cette autorisation en février 1867.
68, rue du Port
Il est né le 4 novembre 1840 à Auxerre (Yonne).
Après avoir exercé dix ans à Cosne (Nièvre), il remplace dans son activité d'imprimeur typographe et lithographe François Amelot qui conserve l'exploitation de sa librairie.
Place d'Armes (1882)
Il est né le 4 novembre 1840 à Auxerre (Yonne) où son père était pâtissier. Il a été prote à Joigny.
Il a racheté le 20 janiver 1869 l'imprimerie de Bonnelat et obtient ses deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Il poursuit l'impression du Journal de Cosne, administratif et judiciaire. En 1878, il cède son imprimerie à Henri Léon Bourra qui se dit toujours imprimeur et lithographe. Puis, il part s'installer à Lorient.
Il est né le 1er avril 1824 à Marseille où son père était proriétaire. Il est graveur sur métaux.
Sa formation en fait un imprimeur en taille douce en même temps qu'un lithographe, et il a été autorisé à détenir deux presses autographiques comme dépositaire. Il est aussi papetier et, à partir du 23 juillet 1862, il a un brevet de libraire. Il est associé à Vérane.
Il est né à Lyon le 1er octobre 1831 ; son père était cordonnier. Il est marié et père de trois enfants.
Reprenant l'imprimerie d'Ansberque et son brevet attribué pour Villeurbane, il souhaite que le brevet lui soit attribué pour Lyon : l'imprimerie est située à la limite des deux communes et son transfert à l'intérieur de Lyon faciliterait incontestablement, soutient-il, la collaboration avec les artistes qui travaillent à L'Herbier de la flore française. L'entreprise, commencée en 1867, s'étendra jusqu'en 1874, comptant 25 volumes.
Il est né le 13 octobre 1816 à Troyes. Son père était marchand faïencier. Il est dessinateur lithographe et il a dirigé pendant plusieurs années l'imprimerie Benoît.
Il reprend, à la mort de son patron, l'imprimerie qu'il dirigeait déjà, mais il meurt à son tour, en 1841, alors que le Voyage archéologique et pittoresque dans le département de l'Aube qu'il publie à ses frais n'a atteint que sa 26e livraison sur les 36 prévues.
Louis Collet et Paul Edmond Chaumont s'associent pour reprendre l'atelier typo-lithographique de Jules Petit.
17, rue de Lyon
Il a acquis une presse autographique pour le compte de la Société de tir de Lyon dont il est le secrétaire.
Il est né le 16 octobre 1820 à Bailleul (Nord) ; son père était domestique. Il a 12 ans d'expérience de l'imprimerie à Lille.
5 et 7, rue Joquelet
Elle est née le 15 septembre 1830 à Paris ; elle est mariée et mère de 2 filles. Elle travaille dans l'imprimerie depuis son mariage. Son mari est atteint d'aliénation mentale depuis 10 mois et elle obtient la séparation de biens le 30 décembre 1867.
Son mari lui a cédé l'imprimerie le 27 janvier 1868 et c'est elle qui exploite les 7 presses et emploie les 6 ouvriers de l'imprimerie pour un chiffre d'affaires de 80 000 F par an. En mêlme temps que son brevet de lithographe elle obtient celui pour la taille-douce.
Il est né à Châlons-sur-Marne le 30 octobre 1810 ; son père était employé au cadastre. Il vit à Reims depuis 20 ans.
Il travaille depuis 12 ans avec son beau-frère Boudié dont il est l'associé et qui lui cède finalement brevet et imprimerie. En 1871, il cède à son tour l'imprimerie à Chambry. Il imprime des étiquettes pour le vin : Bouzy mousseux, Oeil-de-perdrix Ch. Favre, 1860 ; Mumm, 1868 ; Vin impérial Max Sutaine & co, 1868 ; Fleur d'amour, 1868 ; Périnet fils, White dry Sillery, 1870...
Rue de la Caserne
Il reprend l'imprimerie typographique et lithographique de Gley.
9, Rue Neuve
Il possède 5 presses. Il est remplacé par Vincent Bonnet.
Quartier de la Grande Chartreuse
Il est né le 9 décembre 1785 à Cahors où son père était apothicaire. Il est le neveu de l'imprimeur en lettres Ramel avec qui il a travaillé pendant 15 ans.
Il a repris l'entreprise de son oncle et a obtenu un brevet de typographe le 1er septembre 1816. Il se ligue avec la famille Richard contre l'imprimeur Brassac. Sa demande de brevet de lithographe ne répond à aucune nécessité autre que de faire obstacle à celui de Brassac ; il ne l'utilisera pas et l'administration le mettra en demeure, en août 1854, de l'exploiter ou d'y renoncer.
44, rue du Château
Il est né le 21 octobre 1808 à Brest où son père était tonnelier. Il travaille depuis 1822 chez le libraire Hébert et prend la direction de la librairie quand celui-ci meurt en 1828. Il fait une demande de brevet de libraire à l'automne 1832 mais, quand il épouse au tout début de 1833 la veuve Hébert qui avait repris le brevet de son précédent mari, il se contente de demander que ce brevet soit transféré à son nom (6 mars 1833).
Sa première demande de brevet pour la lithographie date de juin 1831, mais il manque à son dossier le certificat de capacité signé par trois lithographes. Il fait remarquer qu'il ne peut le demander à des lithographes brestois puisqu'il n'a pratiqué la lithographie que lors d'un séjour de deux ans à Paris et qu'il n'y a pas de complaisance à attendre de ses concurrents locaux ; il renonce donc à sa demande. Letendre quittant Brest pour prendre un poste de professeur au collège de Quimper, il reprend son brevet et va demander son certificat d'aptitude à des lithographes parisiens. Il rachète ensuite l'imprimerie typographique de Rozais qui vient de mourir et obtient le transfert de son brevet le 18 mars 1834. Pour faire ces acquisitions, il semble qu'il se soit associé avec un nommé Bonnetbeau. Il est mis en faillite le 7 février 1839 et son imprimerie est vendue aux enchères le 27 janvier 1840. Bouët et Proux l'acquièrent pour 17 000 F. S'ensuit une contestation sur le statut et la valorisation des brevets, longuement développée dans une brochure jointe au dossier.
108, rue de Bercy (1878) 32, Quai de Bercy (1865)
Il est né le 23 avril 1830 au Bourget (Seine). Son père y a été médecin pendant 20 ans.
Tout d'abord commis en librairie, il tient ensuite un magasin de papeterie et de fournitures de bureau.
Il est né à Chaumont (Haute-Marne) le 9 mars 1821 ; son père était cordonnier. Il est compositeur et il dirige l'imprimerie de Gigault.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Gigault d'Olincourt.
Elle reprend brièvement l'imprimerie de son beau-frère Louis Barthélémy Grilières.
8, rue de Strasbourg
Il succède le 28 octobre 1858 à la veuve Simon comme lithographe puis à Magnette comme taille-doucier le 20 décembre 1858. Il abandonne ces deux brevets en faveur de Cortey le 14 mars 1863, à la suite de sa faillite. En 1872, il devient imprimeur en lettres, avec 2 presses typographiques, et lithographe en remplacement de Dulong et Tugot . Il est spécialisé dans les travaux de ville et les ouvrages commerciaux. Il fait faillite le 20 mars 1874 et il est remplacé par Albert Émile Clarey. Une mention au crayon sur son dossier le note imprimeur à Thorigny (Seine-et-Marne) à une date indéterminée.
Il possède une presse typographique et une presse autographique pour les besoins de son entreprise industrielle.
Il est né à Avallon le 10 août 1791. Son père était avocat, puis imprimeur. C'était l'un des habitants les plus riches d'Avallon et il était adjoint au maire. Il a fait, lui aussi, des études de droit.
Il a demandé à être imprimeur conservé et il a reçu son brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818. Il obtient celui de libraire le 12 juillet 1821. Il est spécialisé dans les livre scolaires (abrégés d'histoire romaine, d'histoire de France...) et les abécédaires. Ilest aussi l'imprimeur de la Préfecture et du Journal d'Avallon.
Elle est née à Angoulême le 14 août 1816. Son père était marchand tanneur. Elle hérite de l'entreprise de son oncle, le lithographe Roy.
Elle souhaite reprendre le brevet et l'entreprise de son oncle. Le brevet est annulé en 1855.
Il est né le 20 juin 1834 à Sainte-Foy ; son père était tailleur. Il est écrivain lithographe.
Il obtient son brevet de lithographe après que Boursans a été mis en demeure d'exploiter le sien ou de s'en démettre. Il sollicite ensuite une autorisation d'avoir des caractères typographiques, puis un véritable brevet d'imprimeur en lettres ; ses demandes sont rejetées le 24 septembre 1861 comme le 5 août 1867, bien qu'il ait soutenu, certificat médical à l'appui, que sa vue ayant baissé, la typographie lui serait moins difficile que la lithographie. Il obtient finalement ce brevet d'impimeur en lettres le 8 juillet 1870.
Il est né le 17 mars 1820 à Falaise (Calvados) ; son père était un capitaine en retraite, chevalier de la Légion d'honneur. Titulaire d'une licence en droit, il est avocat.
Il reprend les trois brevets de Bernard. Il est le propriétaire-gérant du Journal de Montbrison.