6, rue de la Boule rouge (1860) 51, rue Saint-Sauveur
Il est né le 7 juin 1828 à Nantes (Loire-inférieure) ; son père était tisserand. Il est marié. Il a travaillé 3 ans comme lithographe à la préfecture de Nantes et 5 ans chez Caron qu'il a quitté pour se mettre à son compte en utilisant le nom de Berthier. Il meurt le 28 juillet 1865.
Il fait une première demande de brevet le 1er avril 1857, mais elle est rejetée car l'administration refuse de créer un brevet et ne peut lui permettre de travailler sous l'égide de Berthier puisque celui-ci a cessé son activité depuis longtemps et son brevet doit être annulé. Il trouve finalement à reprendre le brevet de François. À son décès, la demande de poursuivre l'exploitation par sa veuve est rejetée. Il est donc remplacé par Guillaumin.
Il est né à Grindorff (Moselle) le 14 mars 1839 ; son père était sous-brigadier des douanes. Il se dit "agent en librairie" et produira, pour soutenir sa demande de brevet de libraire, un certificat de capacité signé d'éditeurs parisiens (Baillière, Hachette, Leclère) ce qui laisse supposer qu'il a travaillé comme employé d'éditeurs ou de libraires.
Il obtient un brevet de lithographe par création puisqu'il n'y a plus de lithographe à Stenay depuis le départ de Pierson et il y joint un commerce de papeterie. En revanche, sa demande de brevet de libraire est rejetée car il y a déjà deux libraires à Stenay pour une population de 2 817 habitants. Il n'a pas plus de chance trois ans plus tard puisque c'est Thiéry qui reçoit un brevet de libraire au détriment de Chevillard (rejet du 21 février 1867).
Elle est née le 29 juillet 1772 à Thionville ; son père était contrôleur de l'hôpital militaire. Elle a épousé l'imprimeur typographe Fondeur qui meurt le 31 octobre 1835.
Elle demande à reprendre le brevet de typographe de son mari qui vient de mourir, ce qui lui est accordé le 13 avril 1835. Puis, profitant du départ de Roboam Levi, pour Metz, elle demande un brevet de lithographe.
Elle est née le 15 décembre 1806 à Mayenne. Son père était marchand. Elle a épousé l'imprimeur libraire Derenne dont elle a eu quatre enfants.
A la mort de son mari, le 12 avril 1861, elle reprend ses brevets de typographe et de libraire. Elle demande deux ans plus tard un brevet de lithographe qui fait d'elle la seule lithographe de la ville. Elle démissionne aussitôt après en faveur de son fils.
Né le 31 août 1804 à Chessy dans le département du Rhône. Son père était cultivateur.
Il est peintre et professeur de dessin au collège de Nantua. Il obtient un brevet d’imprimeur en lettres le 30/05/1832 et de libraire le 26/09/1832. Il se consacre aux travaux de ville.
8, rue de Mézières (1821) 1, rue du Paon (1823) 3, rue de l'Éperon (1823) 2, rue Pierre Sarrazin (1827)
Il est né à Laversine (Aisne) en 1787 (?).
En août 1823, il obtient l'autorisation provisoire d'utiliser deux presses dans des lieux différents : rue de l'Éperon, où il travaille déjà, et rue du Paon dans un magasin où il doit s'installer à partir de janvier 1824 et où il vient d'entreposer une presse acquise de M. Sudré. "Les nombreuses commandes que j'ai reçues exigent que je mette cette presse en mouvement ; le local que j'occupe maintenant rue de l'Éperon, n° 3 est infiniment trop petit et je ne puis à mon grand détriment y placer cette presse" ( 26 juillet 1823) Il imprime des paysages, des séries de scènes pittoresques ou satiriques (Les Quartiers de Paris, L'Alsacienne à Paris, de Plattel ; Les Tribulations du commerce, Encore des ridicules, Souvenir d'amourette, de Philipon).
Place de l'Église (1861)
Il est né le 25 août 1809 à Montélimar (Drôme). Son père se disait propriétaire. Il s'est formé chez l'imprimeur Gonin à Saint-Étienne. Il meurt le 14 janvier 1879 à Aubenas.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 5 mai 1843. Il imprime aussi bien des ouvrages religieux que des factums et des brochures d'intérêt local comme les Notices... infaillibles pour obtenir une bonne récolte de vers à soie (1844).Toutefois l'année 1848 lui apportedes professions de foi électorales et bientôt des journaux à imprimer : après L'Écho de l'Ardèche (janvier 1848), des titres nettement "démocratiques" comme L'Éclaireur de l'Ardèche (mars 1849), Le Républicain de l'Ardèche (avril 1849)... Le 31 janvier 1850, il est condamné par la cour d'appel de Nîmes à six mois de prison et 1 000 F d'amende pour l'établissement d'une presse clandestine, publiant un journal sans cautionnement. Bien qu'il le juge" violent et déjà impliqué depuis deux ans dans diverses affaires politiques", le Préfet pense qu'il est suffisamment calmé par son emprisonnement et la menace d'un retrait de brevet ; il serait donc favorable à une réduction de l'amende, mais il n'est pas suivi. Cheynet poursuit sa carrière d'imprimeur avec, entre autres, une production profitant du tourisme lié aux eaux de Vals, et demande en 1864 un brevet pour la lithographie. Après 1870, l'imprimerie prend le nom d'Imprimerie Cheynet fils.
55, rue de la Verrerie (1849) 3, rue des Capucins Saint-Jacques
Il est né le 2 janvier 1813 à Paris. Il est célibataire. Il est d'abord apprenti, puis ouvrier en librairie et reliure, et, pendant quelques mois, ouvrier lithographe. Il ouvre un commerce de papeterie et reliure avec Braulart, qui s'étend à la fabrication de cadres et d'articles pour confiseurs. Il paie un loyer de 1 800 F.
Ils emploient 20 ouvriers et veulent se spécialiser dans les papiers fantaisie or et couleurs pour la confiserie : " Ils donnent à faire enveloppes de bonbons, sucres de pomme en sacs ou en feuilles, décors, accessoires de toutes espèces que leur imagination varie incessament pour se concilier la vogue" et souhaitent en surveiller la fabrication et en abaisser les prix. Toutefois, ils n'utiliseraient que deux presses pour les petits travaux et continueraient pour les reste à s'adresser ailleurs. En novembre 1844, il est pressé d'obtenir son brevet car le jour de l'An approche... Il l'obtient par création. En 1853, il a déposé un brevet pour la fabrication de boîtes fabriquées avec un seul morceau de carte, par simple découpage et pliage. Le second brevet est pris en association avec Henri-Jérémie Christen. En 1869, il se sépare de son associé Tavernier qui aurait vendu les presses avant que Chézaud ne les ait déménagées rue Elzévir ; en octobre, il demande que soient apposés les scellés. Il a aussi imprimé des travaux de ville (textes autographiés), livrets divers (Alphabet du jeune âge avec maximes, par Eugène Villemin ; Le Cicerone du Jardin des plantes) et cartes.
15, rue Barre du Bec (1840) 7, rue de la Chanvrerie
Il est né le 19 décembre 1814 à Paris. Il est célibataire. Il a appris la lithographie pendant 4 ans alors que, soldat du train en garnison à Douai, il était employé aux écritures et à la lithographie de l'École royale d'artillerie, entre 1835 et 1839. Il paie un loyer de 500 F.
En association avec Herbet, artiste lithographe de Laon, qui a travailllé aussi à l'École d'artillerie de Douai, il a acheté, pour 6 500 F, l'imprimerie de Chapelain ; étant associés à égalité, ils ont tiré au sort qui demanderait le brevet. Ce sera Chézaud, mais l'imprimerie sera à leurs deux noms. Ils font factures, circulaires, écritures commerciales. Ils possèdent 4 presses. En 1844,il se marie et, "à l'instigation de sa femme", demande à se séparer de son associé, chacun gardant la moitié du matériel (6 presses, environ 350 pierres) et sa clientèle propre ; Chezaud est assuré de la clientèle de son frère, relieur papetier tenant des articles pour confiseurs,qui forme déjà la bonne moitié des impressions.
Quai des Augustins 12, rue du faubourg Montmartre (1849)
Il est né le 10 mars 1805 à Paris. Il est marié à une couturière. Il a travaillé dans la lithographie depuis 1816, chez Delpech, Cluis et Martenot. Il ne connaît pas l'orthographe, mais il a un frère qui a fait des études au Quesnoy et à Valenciennes, et qui tiendra les écritures. Lui-même dessine des titres, de la musique et autres petits sujets.
"Il dirige les ateliers de Martenot dont la prinicpale industrie consiste à transporter sur pierre les gravures sur cuivre et acier et comme il a trouvé lui-même un procédé nouveau et plus parfait pour opérer ce transport, c'est ce procédé qu'il se propose d'exploiter". Disposant de de 7 à 8 000 F, il projette de faire rouler 6 presses. Il obtient son brevet par création. En 1849, il fait sa publicité autour des cartonnages.
28, Grande rue de la Croix-Rousse 9, Rue Neuve (1872)
Juste après la déclaration, il quitte sa première adresse, dont il fait une succursale, pour installer son atelier principal Rue Neuve. Il possède deux presses. Il est en société au sein de l'Association lithographique lyonnaise, société en commandite au capital de 6 600 F.
Il est né le 14 novembre 1811 à Toulouse (Haute-Garonne). Son père était avoué. L'enquête menée à Toulouse le dit acquis aux idées républicaines sans qu'il soit considéré comme "dangereux". Il aurait dissipé sa fortune, mais on pense que son mariage contracté après son départ de Toulouse "a dû le rendre plus sage et plus réfléchi".
Employé des Ponts et Chaussées, ila été d'abord breveté imprimeur lithographe à Toulouse le 22 janvier 1833. Sa demande était soutenue par le Préfet en considération de sa famille, mais le Maire s'est montré plus réservé sur ses chances économiques de réussite. Il se présente comme artiste et veut faire du dessin et non des écritures. Légereté de caractère ou trop forte concurrence locale, il revend son brevet (10 000 F?) la même année pour éponger ses dettes et vient s'installer à Paris. L'instruction de sa demande d'un nouveau brevet pour Paris dure près de 6 mois pendant lesquels il multiplie ses rappels car il vit à l'hôtel et ses ressources s'épuisent : l'administration attend le rapport du préfet de Haute-Garonne sur ses antécédents à Toulouse. Il obtient finalement son brevet par création. Il est également breveté imprimeur en lettres entre 1855 et 1860 et a une autorisation d'exercer la librairie de 1855 à 1856.
6, rue de l’Église (Vaugirard)
Il est né le 3 juillet 1831 à Angers (Maine-et-Loire) ; son père est imprimeur en caractères à Sablé. Il est marié. Il a travaillé à l'Imprimerie impériale, chez Lahure, puis est devenu commis chez Hachette.
Il a repris les trois brevets de Pagnier. En septembre 1856, il veut s'installer à Saint-Nazaire comme lithographe, typographe et libraire. S'ensuit un long échange entre le préfet de Loire-inférieure et l'administration de la Librairie ; celle-ci considère qu'avec moins de 5 000 habitants la ville n'a pas besoin encore d'un imprimeur et libraire ; le préfet est d'un avis contraire et le maintient dans un second rapport du 10 octobre 1856. L'administration sursoit et, s'il abandonne son brevet de libraire pour Vaugirard le 25 novembre 1856, il conserve ses brevets de lithographe et de typographe jusqu'en 1860. Le transfert à un nommé Aubry est prévu en janvier 1860 mais les brevets sont finalement attribués le 21 mars 1860 à Alfred ???
Il est né le 3 avril 1797. Son père était imprimeur.
Il a obtenu le 15 décembre 1831 un brevet d'imprimeur en lettres ; sa demande de brevet pour la lithographie est soutenue "parce qu'il est parent de M. Surtet, ex-président de la Belgique" bien qu'il "n'ait pas tout à fait le niveau d'instruction nécessaire" malgré vingt ans d'expérience chez son père. Il meurt en 1832.
Il est désigné comme Choppin fils. L'imprimerie, déjà ancienne, a été très active pendant la Révolution.
Il est imprimeur en lettres breveté depuis le 20 novembre 1818. Il est l'imprimeur de l'Annuaire du département et de publications officielles. Depuis la fin de la Restauration, il a laissé la direction de l'entreprise à son neveu Numa Rolin..
Il est né à Ennevelin (Nord) le 31 mai 1826 ; son père était ouvrier amidonnier. Il tient un magasin de papeterie, fournitures de bureau et registres.
L'obtention de son brevet de libraire, le 20 juillet 1865, est facilitée par le fait qu'il est installé "dans un quartier nouveau".
Il est né le 5 octobre 1790 à Roanne ; son père était tailleur. Il est père de huit enfants.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 5 janvier 1839 qu'il cède à Ferlay père le 10 juin 1842 pour 17 000 F. Il veut céder son brevet de lithographe à son fils en 1843 mais la transmission est bloquée car il est en prison, accusé d'utiliser de faux timbres. Après son acquittement, il reprend l'exploitation de son brevet et finit par le céder à son fils. Il redemande un brevet le 25 avril 1848 dont il se démet en faveur de son fils le 30 août 1862.
Il est né à Roanne le 1er décembre 1816. Il a servi jusqu'en 1842 au 54e régiment de ligne. Il a travaillé comme compositeur chez Dembour, Verronais et Collignon.
Il a cherché à céder son brevet dès 1847 à son ouvrier Cusin mais celui-ci n'était pas naturalisé français. En 1854, il cède à Lagoutte.
57, rue Quincampoix (mai 1859) 70, rue Quincampoix 13, rue neuve Saint-Merri (1868)
Il est né le 20 décembre 1800 à Hérouville (Seine-et-Oise). Il est marié et père de famille. Il travaille chez Brohon.
Il a racheté l'imprimerie de Brohon et demande, en février 1848, le transfert de son brevet. Malgré le rapport favorable de l'inspecteur Gaillard, qui note que le projet de faire travailler 6 ouvriers montre "une confiance particulière dans l'avenir et la prosperité de son industrie", il n'est pas donné une suite immédiate à la demande. Il exploite 4 presses et emploie 6 ouvriers. Il est spécialisé dans les travaux de ville et les étiquettes or et argent. À sa mort, sa veuve fait une demande, le 8 février 1869, pour le remplacer par un nommé Narcisse Bernard.
24, passage Delorme (1856) 2, rue Sainte-Foy (1866)
Il est né le 3 juin 1827 à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) ; son père était tonnelier. Il a fait un mariage "avantageux". Il est écrivain lithographe de formation et il a réalisé certaines planches du Trésor des calligraphes illustrateurs de son prédécesseur.
Il exploite 3 presses pour des travaux de ville. Il est autorisé du 25 octobre 1856 à 1867 à exploiter une presse en taille-douce pour la fabrication des cartes de visite.
15, place des Récollets
Il est né le 15 avril 1812 à Paris ; son père était rentier. Il meurt en 1860.
Il a dirigé pendant deux ans les ateliers de Sirou à Paris, puis il a été le succursaliste de Saintin. Il se trouve ruiné par la loi de 1840 contre les succursalistes et fait la demande d'un brevet de lithographe pour Paris afin d'imprimer "des images de sainteté pour l'exportation" sur ses trois presses ; il l'obtient le 9 septembre 1842 et voudrait aussi un brevet de typographe. Pour cela, il demande l'échange pour Montargis de son brevet de lithographe et l'attribution d'un brevet de typographe pour cette ville, ce qu'il obtient le même jour. Il est l'imprimeur-gérant de L'Indicateur de Montargis, de 1849 à 1860 ; pour y avoir publié un article non signé quoique inoffensif, il est condamné à 500 F d'amende. Mais, sous l'Empire, il est jugé "un homme d'ordre qui a rendu des services lors du gouvernement républicain et des événements de 1851". Il a notamment acquis l'imprimerie de Roberjot "sous la pressante et paternelle sollicitation de l'administration" qui voulait voir l'ancienne imprimerie d'Henry Zanote aller à un imprimeur "sûr". S'estimant trop vieux pour cette nouvelle charge, il la cédera à son neveu Georges Philibert Crochet.
À la mort de son père, en 1874, une société Christophe frères et cie a été constituée. Le 13 décembre 1875, il en devient le seul propriétaire mais ne fait de déclaration qu'en 1877. Comme son père, il réalise les illustrations des Mémoires de la Société d'archéologie lorraine.
138, Grand' Rue (1858) 136, Grand' Rue (1864)
Né le 15 septembre 1821 à Valence (Drôme). Son père était serrurier.Le 12 février 1857, il habite depuis 1 mois à Strasbourg, mais le préfet de la Moselle indique le 11 mai qu'il est le gendre d'un percepteur des contributions directes du département de la Moselle. De 1846 à 1857, il était négociant à Metz.
Il achète le fonds de la demoiselle Dannbach devant Me Keller le 24 mars 1857. Il le gardera jusqu'en 1870. Il imprime l'Indicateur du Bas-Rhin, journal d'annonces bilingue, qui devient en 1863 le Moniteur du Bas-Rhin, "journal entièrement dévoué au gouvernement de Sa Majesté Impériale ...[...] qui a pour but de soutenir et de défendre les institutions qui sont dues à l'initiative de l'Empereur et qui prospèrent sous l'influence de sa haute sollicitude". Pour cette allégeance, il reçoit une subvention de la part du Préfet. Le peu de succès de ces publications et de quelques autres déçoit le Préfet qui juge en 1868 : "Son matériel laisse à désirer.Il vit du produit peu considérable de son travail et il ne suarait avec les ressources dont il dispose entreprendre la publication d'un journal." Il imprime des diplômes et dissertations des facultés de droit, théologie et médecine et diverses publications locales.
Passage du Casino (1843)
Il est né le 31 août 1815 à Nancy ; son père était cordonnier. Il est graveur et dessinateur lithographe de formation. Il est membre de la Société d'archéologie lorraine. Il "avait su trouver le temps de se former une intéressante collection, surtout en médaillles et monnaies lorraines. Il s'était plu aussi à rassembler des objets de toute espèce et en avait fait un petit musée dont il était fier à juste titre", témoigne, après sa mort le 29 avril 1874, Henri Lepage, l'archiviste départemental.
Il imprime en autographie diverses brochures d'intérêt local (rapports administratifs, guide postal, recueils de formulaires) et cours (de dessin, histoire sainte, géométrie, musique, arpentage) pour lesquels le procédé permet, pour certains, d'intégrer facilement des dessins (cf Notions pratiques d'exploitation, de débit, de cubage et d'estimation des bois). Il imprime aussi beaucoup de plans et de cartes : géologiques, routières, ferroviaires, archéologiques et historiques. Ces dernières sont à rapprocher de ses fac-similés de documents anciens (chartes, plans, gravures) qu'il réalise pour l'illustration des Mémoires de la Société d'archéologie lorraine dont il est le lithographe attitré depuis 1849. Il fait aussi des travaux de ville.
37, rue du Grand Cerf
En 1868, quand il épouse en secondes noces Alix Anastasie Lécuyer, il se dit lithographe.
Il prend brièvement la direction de l’imprimerie-lithographie de Jacques Damase Lange. Les registres journaux de l’imprimerie Durand permettent de situer cet intermède. Jusqu’au 20 juillet 1873, Jacques Damase Lange y figure comme client, soit pour l’acquisition de mains de papier (bleu, rouge ou jaune ; coquille, colombier ou Jésus), soit pour des compositions typographiques qui seront reportées en lithographie grâce au papier autographique, soit pour l’impression typographique de prospectus. Il est ensuite absent du registre, bientôt relayé le 19 novembre 1873, par Chuteau pour cinq mains de papier raisin, puis trois exemplaires d’une composition pour report (12 mai 1874), enfin six épreuves pour report (27 mai). Après ces trois commandes de Chuteau, viennent celles de Lucien Lange se succédant plus ou moins régulièrement à partir du 23 septembre 1874. C’est donc entre les 20 juillet 1873 (dernière mention de Lange père) et 23 septembre 1874 (première mention de Lange fils), qu’il faut situer la direction de Constant Louis Chuteau. Il aurait gouverné l’imprimerie-lithographie pendant peut-être un peu plus d’un an, entre août 1873 et août 1874.
Il est né le 20 juin 1829 à Bordeaux ; son père était boulanger.
Un candidat malheureux à l'obtention du brevet l'accuse d'être le prête-nom de Pourverelle, son patron.
Il est né à Beaune (Côte-d'or) le 12 mars 1830 ; son père était coutelier. Il est ouvrier typographe.
Il reprend les deux brevets de lithographe et imprimeur en lettres de Simard, et l'impression de L'Écho bourguignon.
254, rue Saint-Jacques (1861) 90, boulevard Montparnasse (1885) 57, rue de Vaugirard (1889)
Il est né le 21 février 1826 à Gray (Haute-Saône) ; son père était boulanger. Il est marié et père de famille. Il a 23 ans d'expérience acquise chez Perrin, Pintard, Dopter, Turgis et Villain chez qui il est contremaître depuis 7 ans.
Villain devant démissionner de son poste à l'Institution des Sourds-muets, il prendra sa suite comme professeur et chef d'atelier, fonction qu'il exerce déjà par interim. Il exploitera son brevet personnel à l'intérieur de cette institution. Il imprime des ouvrages utiles à la formation des sourds-muets et à leur apprentissage de la lithographie, mais aussi des travaux concernant la langue des signes ( Ph. de Tessières, 1864 ; V. Coldefy, 1865...) Il donne aussi des cartes géographiques dans les années 1870, des chromos publicitaires ... L'imprimerie devient Clamaron-Graff dans les années 1880 et imprime des affiches en couleurs.
Il est né le 20 août 1821 à Lavelanet (Ariège) ; son père était boulanger.
Il est condamné le 19 avril 1849 à 3 000 F d'amende (réduite ensuite à 100 F) pour défaut de déclaration : c'est un oubli de son jeune frère qui le remplaçait pendant qu'il était parti se marier à Castelnaudary.
Il est né à Bessans (Savoie) le 18 octobre 1800 et a été naturalisé le 1er mars 1847. Il a 25 ans d'expérience de la lithographie.
Il reprend l'imprimerie et le brevet de sa belle-soeur. À sa mort, sa veuve reprend l'imprimerie. Il a une importante production d'images populaires : petites images pieuses, images-rébus pour enfants, portraits de personnages politiques.
13, rue de Jussieu
Il est né à Lyon le 27 mars 1827.
Il remplace sa mère Marie Perrachon, veuve Clappié, qui est décédée.
Il est né à Rive-de-Gier (Loire) le 13 septembre 1827 ; son père était tisserand.
Il obtient aussi un brevet de libraire le 8 novembre 1865, profitant qu'un confrère quitte Givors pour s'installer à Rive-de-Gier. En 1871, Ennemond Joseph Savigné lui succède.
Rue de la Paix
Il est né le 29 novembre 1810 à Caussade (Tarn-et-Garonne). Il est bachelier ès sciences.
Il a demandé le 1er mars 1835 un brevet par création et renouvelle sa demande en 1838 alors qu'il est à Paris, puis à Chartres. En 1841, il explique que père et fils ayant été brevetés respectivement pour Paris et Libourne le même mois, se sont aperçu que cette double localisatioin était dispendieuse pour leur fabrication d'étiquettes pour produits pharmaceutiques ; il souhaite donc venir travailler à Paris en reprenant le brevet que son père n'est jamais venu retirer. Pour sa part, il vend son matériel qu'il serait trop coûteux de transporter à Paris. Il cède aussi son propre brevet à Despujol mais le transfert traîne car le beau-père de Despujol s'est élevé contre cette transmission : il dit son gendre incapable de diriger une imprimerie lithographique et circonvenu par Clare qui lui a fait miroiter des "avantages inconsidérés". Un nouveu contrat est donc signé dont ont été retirées les conditions onéreuse imprudemment souscrites par Despujol. De son côté, l'administration, soupçonnant une manoeuvre spéculative a mené une enquête et établi que Clare a menti en prétendant qu'il cédait son brevet parce qu'il était nommé professeur au collège de Marmande. Elle refuse donc de lui accorder un brevet pour Paris. En 1842, sa femme, née Allais, qui tient un externat pour jeunes filles à Paris, demande un brevet en son nom propre ; sa demande est rejetée et l'on soupçonne son mari de travailler avec une presse clandestine à la fabrication des étiquettes pour garder sa clientèle. Il n'obtient un nouveau brevet qu'en 1845.
8, rue du Cloître Saint-Merri (1845) 67, rue de la Verrerie (juin 1855) 5, rue du Renard Saint-Merri (1845)
Il est né le 29 janvier 1810 à Caussade (Tarn-et-Garonne) ; son père était maréchal ferrant. Il signe Hyacinthe Clare dit Saint-Allais ou de Saint-Allais, mais son acte de naissance ne porte que Clare ; Saint (?) Allais est le nom de jeune fille de sa femme. Certains documents le présentent comme instituteur, voire professeur de l'Université mais une enquête établit qu'il n'a jamais enseigné comme professeur au collège de Montauban comme il l'a prétendu. Il est marié et père de famille. En 1848, il a été poursuivi pour avoir mis en loterie une petite propriété qu'il possédait à Auteuil ; le commissaire inspecteur de la Librairie Gaillard note :" Le sieur Clare est ce qu'on appelle un faiseur, se disant tojours protégé par une notabilité du jour".
Il quitte Libourne en 1841 et demande d'abord reprendre le brevet qui avait été attribué à son père Pierre Clare ; l'administration rejette sa demande considérant que les conditions dans lesquelles il a cédé son brevet pour Libourne sont peu claires. Elle refuse aussi de breveter sa femme en novembre 1842 et soupçonne Clare de travailler clandestinement à la fabrication d'étiquettes. Il s'associe avec l'imprimeur Mégret en octobre 1844 dans la société A. Mégret H. Clare Saint-Allais ; sa femme fabrique dans un local séparé des étiquettes pour les pharmaciens, les liquoristes et les épiciers, et lui-même possède 150 kg de clichés et de caractères sans autorisation. L'administration appose, en avril 1845, les scellés en attendant qu'il obtienne un brevet pour utilisation d'une presse et une autorisation pour la possession de caractères. Il plaide qu'il a demandé plusieurs fois verbalement une autorisation et que, faute de réponse, il s'est cru tacitement autorisé. La société avec Mégret est dissoute et il demande à reprendre le brevet de son associé. Comme, depuis qu'il est à Paris, il s'est montré "honnête et prospère", et qu'il a obtenu un brevet d'invention daté du 16 février 1845 pour l'invention d'un procédé d'imprimerie propre à la fabrication et au remplissage des étiquettes à bocaux pour les pharmaciens et liquoristes, il obtient le transfert et, après déclaration en juin 1845, il reçoit l'autorisation de posséder 100 kg de caractères de taille petit canon jusqu'à double canon et 2 tailles au-dessus. Le 11 février 1853, il obtient l'autorisation d'utiliser une presse en taille-douce afin d'imprimer cartes de visite et étiquettes. Il emploie à cette époque 20 ouvriers et ouvrières, sur 3 presses lithographiques et 1 presse en taille-douce, et paie un loyer de 1 200 F. Son entreprise est une réussite, lui permettant de posséder deux maisons, à Paris et à Auteuil ; elle est vendue pour 20 000 F à Bessaignet. Retiré à Caussade, il aurait fait des opérations boursières hasardeuses et il aurait perdu une partie de sa fortune dans la faillite du banquier Mirès (1861-1862). Il semble s'occuper d'affaires diverses (la préfecture de Police croit savoir qu'il s'est rendu en Espagne pour acheter des soies en cocons) et revient à l'imprimerie en août 1865 : il fait une demande de brevet car il a besoin de caractères pour améliorer son ancien brevet et faire "toutes marques de fabrique, tous écriteaux ou pancartes avec lettres monstres [jusqu'à 30 cm de haut] en or et toutes couleurs". L'inspecteur Gaillard rend un avis défavorable et en décembre il renonce car on ne lui propose qu'une autorisation temporaire. En 1870, pour exploiter un nouveau procédé de son invention "plus élégant et moins onéreux que ceux déjà connus, pour l'étiquetage des musées, collections scientifiques publiques ou privées, herbiers des écoles, jardins botaniques, etc.", il demande un brevet de lithographe pour Caussade, et l'autorisation de posséder quelques caractères mobiles. Il en appelle à Napoléon III. Le brevet est expédié le 29 août 1870. En 1857, il a poursuivi en contrefaçon la veuve Lalande et deux autres lithographes chez qui se trouveraient des composteurs décrits dans son brevet ; seule, la première avait une autorisation datée du 5 mai 1848 pour détenir des caractères typographiques pour faire des étiquettes de pharmacie.
Il est né le 17 septembre 1782 à Caussade (Tarn-et-Garonne). Son père était maréchal ferrant et l'un des rapports note que lui-même exerce toujours ce métier. Il est marié et père de famille.
Il a d'abord fait, en mai 1838, une demande de brevet à Lorient, en soulignant les besoins du département en imprimeurs lithographes. Toutefois, en juin, il change d'avis et demande à venir à Paris pour augmenter son chiffre d'affaires. Il ne l'a pas retiré car il figure toujours dans son dossier et son fils Hyacinthe, qui a été breveté pour Libourne, demande à le reprendre. L'administration refuse considérant que les agissements du père et du fils sont peu clairs.
Elle estnée à Puylaurens (Tarn) ; son père était propriétaire foncier. Elle a épousé l'imprimeur libraire Marius Vidal et reste veuve avec trois enfants mineurs. Elle meurt en 1860.
A la mort de son mari en septembre 1837, elle demande que lui soient transférés ses deux brevets ; l'administration, par erreur, lui envoie aussi un brevet de lithographe. Elle cède celui d'imprimeur en lettres le 29 janvier 1855 et celui de libraire le 31 août 1860, mais possède encore celui de lithographe au moment de sa mort.
28, rue Amelot
Il est né le 15 janvier 1848 à Tours (Indre-et-Loire), fils de Pierre Clarey et Jeanne Martineau, importants libraires et lithographes installés dans cette ville. Il a épousé la fille de l'imprimeur lithographe Victor Quétin, Marie Zélina Zoé, le 24 août 1874. Il meurt le 19 août 1889 à Paris.
Il imprime des chromos pour cartes publicitaires et des illustrations, notamment pour L'art du mobilier de Jules Verchère.
Il fait faillite le 24 décembre 1881.
4, rue de Normandie
Il est né à Tours le 9 octobre 1838 à Tours ; il est le fils aîné de Jeanne Martineau et Pierre Clarey, importants libraires et lithographes de cette ville. Il a travaillé chez Appel. Il meurt le 11 février 1907 à Asnières.
Après avoir été associé avec Jean-Baptiste Gibert, le mari de sa soeur Constance, à partir du 28 mai 1865 dans la société Clarey-Martineau et Gibert, il reprend sa liberté, le 31 août 1876, pour fonder sa propre imprimerie en région parisienne. Il a une abondante production de chromos pour cartes publicitaires, d'affiches.... En janvier 1884, il vend à Pierre Dubost son imprimerie qui conserve son nom "Imprimerie A.Clarey". Elle semble avoir été revendue autour de 1892 à P. Leménil, associé brièvement à l'illustrateur Nerme.
71, rue Saint-Jacques (1869)
Elle est née le 23 juillet 1813 à Senones (Vosges) ; son père était cordonnier. Elle a épousé l'imprimeur Gosselin avec qui elle a eu quatre filles. Elle a toujours partagé avec son mari la direction de son établissement.
Elle prend la succession de son mari, mort le 1er octobre 1867, qui laisse payer 25 000 F de dettes à payer sur 5 ans. Travaillant avec la plus jeune de ses filles, elle exploite 5 presses, et paie un loyer de 1 800 F. Elle est spécialisée dans l'imagerie religieuse.
Il est né le 7 mai 1819 à Nantes. Son père était peintre. Il a travaillé comme écrivain et dessinateur lithographe à Angers chez Marchais et, pendant neuf, chez Charpentier à Nantes.
2, rue du Temple (juin 1852) 27, rue de la vieille Estrapade (octobre 1852) 12, rue Beauregard (mai 1851)
Il est né le 18 avril 1815. Il est marié avec une coutrurière. Excepté pendant son service militaire, il a toujours été ouvrier lihographe. Il paie un loyer de 180 F.
Il possède 2 presses en 1851.
Il est né à Sergines (Yonne) le 7 août 1845 ; son père était cultivateur.
Il est d'abord titulaire d' un brevet de libraire obtenu le 18 octobre 1844. Il demande un brevet de lithographe pour pouvoir utiliser une presse autographique pour ses besoins personnels et, éventuellement, ceux de ses clients. À partir de 1846, il est commis greffier au tribunal de commerce. Il vend son brevet de libraire en 1859, mais le 22 juillet 1864, il en redemande un à nouveau.
Il est né à Baye, commune de Bazolles (Nièvre) le 16 février 1814. Son père était maçon. Il est entrepreneur de travaux publics quand il reprend le brevet de Renault.
Il est né le 13 septembre 1817 à Nevers où son père était tailleur d'habits. Il a travaillé pendant neuf ans chez Edmond Bussière. Il est écrivain lithographe.
À la mort d'Edmond Bussière, il s'associe avec Achille, le frère de son ancien patron. En 1846, il a quitté Nevers et son matériel a été racheté par Desreaux. Mis en demeure d'exploiter son brevet le 30 novembre 1859, il envoie de Bourges, où il vit désormais et semble avoir abandonné "sa carrière d'artiste", une lettre de renonciation. Le brevet est annulé.
131, rue Montmartre, administration (1871) 20, rue de Sèvres, Boulogne, atelier (1871) 8, rue Taylor
Directeur propriétaire à Paris de l'Imprimerie internationale dont les ateliers sont à Bruxelles, il déclare le 29 juin 1871, pratiquer typographie et lithographie dans un établissement qui portera le nom d'Imprimerie universelle. Il fait des travaux commerciaux et est spécialisé dans les actions industrielles. Le 3 décembre 1872, il est remplacé par Jules Boyer. Il fait toutes sortes de travaux de ville, des étiquettes...
58, rue de Rivoli (1866)
Il est né le 9 février 1820 à Valenciennes (Nord) ; son père était marchand. Il est marié depuis 1853. Il a travaillé pendant 20 ans chez Paul Dupont comme compositeur typographe.
En 1866, il reprend un brevet de libraire et s'installe rue de Rivoli en s'associant avec Lihard. En 1867, l'association est dissoute. Il reprend l'imprimerie et le brevet de son ex-associé.
Il est né le 30 octobre 1806 à Orléans (Loiret) ; son père était maréchal ferrant. C'est un ancien ouvrier typographe. Il est marié, père de deux enfants et il a adopté pendant quatre ans un enfant abandonné.
Il a acheté une imprimerie et imprime un petit journal d'annonces non politiques ; il a obtenu son brevet le 31 août 1843. N'ayant pas respecté la loi sur le cautionnement, il est condamné à un mois de prison et 200 F d'amende, ramenée ensuite à 50 F. Il a obtenu un brevet de libraire le 13 mars 1846. En octobre 1853, il sollicite 'l'autorisation de transporter ses presses typographiques à Briare dans une fabrique de boutons de porcelaine ; il y fera des étiquettes et des cartes, le fabricant de boutons ayant déjà un brevet de lithographe.
Il est né le 17 janvier 1812 à Seguret (Vaucluse) ; son père était propriétaire.
Il est aisé et veut fonder une librairie scientifique et industrielle. Il obtient un brevet d 'imprimeur en lettres le 18 juin 1842. En 1870, il cède l'imprimerie à Prévot.
46-48, passage de l'Hôtel-Dieu
Il est né le 18 novembre 1839 à Lyon ; son père était droguiste.
Il est associé avec Veronnet pour la lithographie et demande un brevet d'imprimeur en letttres pour pouvoir utiliser des caractères typographiques pour certains de leurs travaux. Il n'obtient ce brevet que le 20 août 1870. Il a été condamné le 18 mai 1864 à 3 000 F d'amende pour défaut de déclaration et de dépôt d'une circulaire des maîtres tanneurs adressée à leurs ouvriers en grève pour obtenir une augmentation de salaire ; l'amende a été ramenée à 150 F après son recours en grâce, car la circulaire se contentait de fixer le jour de la réunion.
7, rue Bertin Poirée (1832) 148, rue Montmartre (1849)
Il est né le 26 octobre 1805. Il est écrivain lithographe.
Il fait tous les travaux commerciaux et la fabrication de registres.