A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z
CHAUCHEPRAT

Nom : CHAUCHEPRAT
Prénom : Prosper
Date : 30/05/1846

Ville : Riom (Puy-de-Dôme)

Informations personnelles

Il ets né le 30 juillet 1826 à Riom ; son père était concierge de la Cour royale. Lui-même a été employé au greffe de la Cour royale de Riom.

Informations professionnelles

Il a racheté le matériel de Mouly qui l'a formé. Il n'a pas obtenu le brevet de libraire qu'il demandait.

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CHAUFFARD

Nom : CHAUFFARD
Prénom : Joseph, Antoine, Élie
Date : 01/08/1878

Adresses professionnelles

20, rue des Feuillants

Ville : Marseille (Bouches-du-Rhône)

Informations personnelles

Il est né le 1er décembre 1849 à Marseille. Son père était imprimeur en lettres et lithographe. À sa mort, sa mère Rose Bénédicte Baudillon, veuve Chauffard, a pris sa succession, sans faire de demande de brevet, semble-t-il.

Informations professionnelles

Il reprend l'imprimerie familiale que lui cède sa mère.

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CHAUFFARD

Nom : CHAUFFARD
Prénom : Pierre, Marius, André
Date : 05/06/1846

Adresses professionnelles

20, rue des Feuillants
2, rue des Trois Mages (1852)
23, boulevard du Musée (1860)

Ville : Marseille (Bouches-du-Rhône)

Informations personnelles

Il est né le 17 décembre 1803 à Marseille, petit-fils et fils de libraire. Il est marié et, en 1855, il a sept enfants. Il a travaillé pendant dix ans chez Barlatier. Il meurt en 1861.

Informations professionnelles

Il a obtenu un brevet de libraire le 29 mai 1841, puis il a racheté l'imprimerie de Mossy et repris son brevet.
Il est condamné le 16 septembre 1855 à 3 000 F d'amende pour défaut d'adresse sur une Vie de Charles de Coudren de l'abbé L. M. Pin. Le Préfet est convaincu qu'il s'agit d'une négligence, le livre ne contenant rien de répréhensible et Chauffard n'imprimant que des livres de piété, mais il approuve la condamnation "pour l'exemple" avant de recommander une réduction de peine : l'amende sera ramenée à 25 F.
 

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CHAUSSEBLANCHE

Nom : CHAUSSEBLANCHE
Prénom : Michel, François
Date : 05/01/1835

Ville : Batignolles (Seine)

Informations personnelles

Né le 25 janvier 1790, il est fils d'un imprimeur qui, après 12 ans passés chez Didot, était revenu s'installer à Rennes d'où il était originaire ; après de nombreuses vicissitudes politiques, il avait mené sous l'Empire un carrière d'imprimeur typographe, breveté en 1811, et publiait entre 1819 et 1822, année de sa mort un journal libéral, L’Écho de l’Ouest.
Il est marié et père de famille. Il meurt le 30 avril 1836.

Informations professionnelles

Breveté lithographe et typographe le 4 janvier 1832 pour Saint-Cloud alors qu’il souhaitait l’être pour les Batignolles où il habite, il obtient finalement le transfert du brevet de lithographe, mais ne conserve pas  son brevet de typographe, cédé à Belin-Mangar.

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CHAUSSEBLANCHE

Nom : CHAUSSEBLANCHE
Prénom : Michel, François
Date : 04/01/1832

Ville : Saint-Cloud (Seine-et-Oise)

Informations personnelles

Il est né le 25 janvier 1790.

Informations professionnelles

À défaut d'obtenir ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres pour les Batignolles, il les obtient pour Saint-Cloud. Il cède ensuite son brevet d'imprimeur en lettres à Belin-Mandar le 11 octobre 1834 et obtient le transfert de son brevet de lithographe pour les Batignolles.
 

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CHAUSY

Nom : CHAUSY
Prénom : *Simon, Faustin
Date : 06/01/1841

Adresses professionnelles

5 et 7, rue du Petit-Carreau (1853)
15, rue Saint-Pierrede  Montmartre (1850)
1, rue Grange-Batelière (août 1847)
14, rue Vivienne (avril 1844)
69, passage du Caire (1840)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 14 février 1813 à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) ; son père était propriétaire. Il a travaillé chez Bernard et Bellemain. Il meurt en juin 1853.

Informations professionnelles

Il a acquis son matériel de la veuve Bellemain avec la dot de sa femme. Il exploite 4 presses et  fait les "étiquettes gommées en grand" (Annuaire du commerce, 1847). Séparé de sa femme en août 1849, il a dû lui céder l'imprimerie qu'elle vend à Ernest Wimmerlin, mais il a gardé son brevet.
Son brevet a été annulé en 1854 pour cause de décès.

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CHAUVE

Nom : CHAUVE
Prénom : Bernard
Date : 11/10/1834

Adresses professionnelles

16, rue du Parlement (1854)

Ville : Bordeaux (Gironde)

Informations personnelles

Il est né à Bordeaux le 9 février 1812 ; son père était plâtrier. Il a été ouvrier lithographe chez Gaulon pendant 10 ans avant d'être, ces deux dernières années, son contremaître.

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CHAUVEAU

Nom : CHAUVEAU
Prénom : Charles, Frédéric
Date : 28/04/1840

Ville : Angoulême (Charente)

Informations personnelles

Il est né le 10 novembre 1813 à Chatellerault (Vienne). Son père était tonnelier. Il s'est formé pendant deux ans à Niort.

Informations professionnelles

Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres et l'impression du journal local. Il abandonne son activité de typographe en 1843.

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CHAUVIÈRE

Nom : CHAUVIÈRE
Prénom : *Alphonse, Léon, Victor
Date : 02/06/1863

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 10 novembre 1834 à Sainte-Marguerite-de-Carrouges (Orne). Il entre en apprentissage en 1849, puis travaille chez Billardel, Dolléans et pendant trois ans chez Cartault. Il est marié et père de famille.

Informations professionnelles

Il est condamné en 1859 à 6 mois de prison et une amende de 10 000 F  pour usage sans autorisation d'une presse qu'il utilise pour l'impression sur verre ; il obtient sa grâce, sa peine de prison est remise et son amende réduite à 50 F.

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CHAUVIN

Nom : CHAUVIN
Prénom : *Charles, Joseph
Date : 07/12/1863

Adresses professionnelles

27, rue de la Vieille Estrapade (1863)
8, rue d'Ulm (1870)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 5 janvier 1821 à Richelieu (Indre-et-Loire). Son père était menuisier. Il est marié et père de famille.

Informations professionnelles

Il est d'abord menuisier comme son père et  fait de la lithographie à ses moments perdus. Du 4 juin 1854 au 30 juin 1862, il est employé à l'imprimerie du Chemin de fer d'Orléans comme contremaitre de l'imprimerie lithographqiue que cette administration possède. Il rachète l'imprimerie de Toupet en mai 1862 et prend la suite de ses affaires à la fin de 1862.
Il imprime en lithographie diverses brochures scientifiques (Notions sur quelques courbes usuelles ; Cristallographie), historiques ou poétiques, deux numéros d'un journal de lycéens, La Lampe (1872)... Il est récompensé à l'Exposition de 1867 pour ses autographies.

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CHAUVIN

Nom : CHAUVIN
Prénom : *Auguste, Stanislas
Date : 03/07/1852

Adresses professionnelles

17, rue Galante (1864)

Ville : Avignon (Vaucluse)

Informations personnelles

Il est né le 21 janvier 1820 à Apt (Vaucluse) ; son père était maçon.

Informations professionnelles

Il imprime des partitions musicales : romances, cantiques, hymnes, chansonnettes...

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CHAVAND

Nom : CHAVAND
Prénom : Antoine
Date : 24/02/1875

Ville : Neuville (Rhône)

Informations personnelles

Frère Anicet en religion, il dirige le pensionnat des frères maristes de Neuville.

Informations professionnelles

Il possède une presse autographique pour les besoins de son institution.

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CHAVARDÈS, veuve BOUFFARTIGUE

Nom : CHAVARDÈS, veuve BOUFFARTIGUE
Prénom : Lucie, Louise
Date : 18/03/1862

Ville : Béziers (Hérault)

Informations personnelles

Elle est née le 14 juin 1835 à Béziers ; son père était agent d'affaires. Elle a épousé en 1855 l'imprimeur Bouffartigue.

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CHAVIGNAUD

Nom : CHAVIGNAUD
Prénom : François, Léopold
Date : 14/12/1860

Ville : Chateaulin (Finistère)

Informations personnelles

Il est né à Saintes (Charente-maritime) le 25 octobre 1825. Sa mère enseignait la danse et son père les mathématiques, avant de devenir imprimeur. Après sa mort, sa veuve demanda un transfert du brevet pour La Rochelle et, devant le refus de l'administration, renonça à exercer à Saintes en 1840, mais sans rendre son brevet. Après avoir travaillé, en 1842-1843 comme ouvrier imprimeur chez un imprimeur de Toulouse, François Chavignaud  demande à se voir transférer le brevet de sa mère. L'administration lui refuse tout brevet par transfert ou création car elle craint qu'il n'imprime le journal L'Union, journal démocratique. Il semble que l'imprimerie  fonctionne alors grâce à un mandataire, Bourbaud, qui à son tour se voit refuser un brevet en 1845. En 1848, Chavignaud, ayant obtenu la promesse d'un brevet, se met à imprimer L'Union  à Saintes et, appuyé par le député Gaudin, réclame son brevet qui lui est finalement accordé le 16 août 1848. Sa situation d'imprimeur de L'Union et du Mémorial de l'Ouest devient difficile avec les changements politiques. En  1851, la préfecture de Charente-inférieure cherche un motif de poursuite à son encontre. Les publications sortant de son imprimerire portent l'adresse de l'imprimerie Chavignaud et cie à Saintes ; or s'il n'est pas illégal qu'il ait un mandataire, l'administration croit tenir un motif de contravention puisqu'il ne réside plus à Saintes mais travaille à cette époque comme commis libraire chez Julien Lanier au Mans. Il ne serait donc qu'un prête-nom. Toutefois, prévenu, Chavignaud reparaît à Saintes pour faire les formalités de déclaration de diverses impressions.
 

Informations professionnelles

En juin 1856, il épouse Louise Martin, fille d'un imprimeur de Chateaulin qui meurt le 28 octobre 1857. Il obtient le transfert de son brevet de typographe le 26 décembre 1857, puis reçoit un brevet de libraire le 28 janvier 1858 et enfin un brevet de lithographe pour lequel il a l'appui du Sous-Préfet malgré la faiblesse de la population locale (2 800 habitants) .  Il démissionne successivement de ses brevets à l'été 1863.

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CHAVIN

Nom : CHAVIN
Prénom : François
Date : 25/04/1832

Adresses professionnelles

24, rue Saint-Merri (1835)
45, rue de Sèvres (1833)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 28 avril 1798 à Courbouzon (Jura) ; son père était vigneron.

Informations professionnelles

Il est spécialisé en impressions en couleurs pour tentures d'appartement. Il est autorisé le 27 juillet 1835 à faire usage d'une presse typographique pour imprimer des papiers à fond étoilé (il joint des exemples à son dossier) car la presse typographique donne un résultat plus net que la lithographique. Il s'engage à  ne pas avoir de caractères mobiles, inutiles pour cette fabrication. Vendant 500 à 600 rames par an, il espère un bénéfice de 3 à 4 000 F. Malgré cela, il fait faillite en 1837, alors qu'il possède  3 presses. Il part pour l'étranger et son imprimerie est rachetée par Marin. Son brevet est annulé tardivement.

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CHAYARD

Nom : CHAYARD
Prénom : Pierre, Antoine
Date : 24/04/1877

Adresses professionnelles

41, rue de la Vieille-Monnaie

Ville : Lyon (Rhône)

Informations personnelles

Il est né le 14 novembre 1851 à Nîmes (Gard).

Informations professionnelles

Il remplace son frère Marius Louis qui était son associé dans l'imprimerie Chayard frères. Il est typographe et lithographe.

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CHEBROUX

Nom : CHEBROUX
Prénom : Louis
Date : 08/07/1870

Adresses professionnelles

9, rue Pagevin (1870)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 27 septembre 1840 à Lusignan (Vienne),  fils de maçon. Il est marié et père de famille.

Informations professionnelles

D'abord ouvrier typographe, puis lithographe, il succède à Chatin chez qui il a travaillé 15 ans. Il a conclu un accord avec lui : il a acheté, le 1er juillet 1863, son matériel (2 presses lithographiques, 1 presse à rogner, 1 grainoir et 200 pierres) moyennant une rente viagère de 200 F par an. Le brevet restait, jusqu'à sa mort, la propriété de Chatin et serait transféré ensuite à Chebroux. Chatin meurt le 15 mars 1870. Jusqu'à cette date, leurs imprimés, brochures souvent autographiées, portent l'adresse "Chatin et Chebroux".

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CHEFDEVILLE

Nom : CHEFDEVILLE
Prénom : Léon
Date : 21/02/1872

Adresses professionnelles

14, rue de Navarin (1872)

Ville : Paris

Informations professionnelles

Sculpteur,  il possède une  presse lithographique, et un petit cylindre pour ses travaux et essais de gravure photolithographique.

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CHEILLAN

Nom : CHEILLAN
Prénom : Henri
Date : 19/02/1872

Adresses professionnelles

19, boulevard Philippon
174, boulevard de la Madeleine
 

Ville : Marseille (Bouches-du-Rhône)

Informations personnelles

Il est né le 29 novembre 1847 à Marseille.

Informations professionnelles

Il ouvre sa succursale en décembre 1877.

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CHEMINARD

Nom : CHEMINARD
Prénom : Jacques, Balthazard
Date : 21/08/1829

Ville : Brioude (Haute-Loire)

Informations personnelles

Il est né le 10 mars 1791 à Brioude ; son père était apothicaire. Engagé volontaire "pour la défense de la patrie", ayant connu la prison et l'exil en 1815, il a toujours professé des opinions démocratiques..

Informations professionnelles

Il a obtenu un brevet de libraire le 27 septembre 1825 tandis que son concurrent,  Doucet, obtenait un brevet de typographe, puis celui-ci ayant obtenu un brevet de libraire, Cheminard proteste et réclame en vain un brevet de typographe au nom de l'équité. Ce brevet lui est refusé car l'administration craint qu'il ne l'utilise pour fonder un journal politique et voit en lui "l'émissaire  de quelques individus qui font une opposition radicale au gouvernement". Pourtant, le 10 juillet 1848, malgré l'opposition de Gallice, gendre de Doucet et son successeur, il obtient satisfaction. Ce brevet sera annulé en 1863, à l'instigation de Gallice, comme celui de lithographe, demandé pour pour faire des impressions autographiques, l'aura été en 1854. Cheminard reconnaîtra qu'il s'est toujours borné à être libraire. Il abandonne sa librairie et son brevet de libraire en 1866.

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CHEMITTE

Nom : CHEMITTE
Prénom : Guillaume, Louis
Date : 22/03/1836

Ville : Bordeaux (Gironde)

Informations personnelles

Il est né à Paris le 20 mars 1789 ; son père était tailleur. Il est imprimeur en taille-douce.

Informations professionnelles

Il cèdera son imprimerie et son brevet à son gendre.

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CHENEVEAU

Nom : CHENEVEAU
Prénom : Prosper, Joseph
Date : 10/05/1839

Adresses professionnelles

Place du Commerce (1836)
3, quai Jean Bart (1866)
 

Ville : Nantes (Loire-inférieure)

Informations personnelles

Il est né le 25 juillet 1811 à Nantes ; son père était tailleur. Il est graveur et imprimeur en taille-douce. Il est marié et père de deux fils dont l'un lui succède à sa mort.

Informations professionnelles

Il imprime des cartes et plans de Nantes et sa région, des plans techniques, de la musique notée.

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CHENEVEAU

Nom : CHENEVEAU
Prénom : Prosper, François
Date : 02/04/1869

Ville : Nantes (Loire-inférieure)

Informations personnelles

Il est né le 7 septembre 1832 à Nantes. Son père était alors marchand de bois, avant de devenir lithographe.

Informations professionnelles

Il reprend le brevet et l'imprimerie de son père.

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CHENEVIER

Nom : CHENEVIER
Prénom : Antonin, Alexandre
Date : 25/02/1870

Ville : Valence (Drôme)

Informations personnelles

Il est né le 2 novembre 1841 à Valence. Il prend la succession de son père Antoine Chenevier.

Informations professionnelles

Il est imprimeur en lettres et lithographe, ayant repris les deux brevets paternels.

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CHENEVIER

Nom : CHENEVIER
Prénom : Antoine
Date : 07/02/1845

Adresses professionnelles

1, rue Sainte-Marie (1846)
2, rue Sainte-Marie (1853)
30, rue Saint-Félix (1860)

Ville : Valence (Drôme)

Informations personnelles

Il est né le 2 décembre 1804 à Valence. Son père était menuisier. Il a travaillé dans la librairie puis a été prote chez Borel pendant 15 ans avant d'en reprendre l'entreprise. Il meurt le 5 juin 1869, laissant l'entreprise et les brevets à son fils Antonin.

Informations professionnelles

Il reprend l'entreprise et les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Borel en 1845. Il est l'imprimeur attitré de toutes les publications administratives locales (il a repris la publication de l'Annuaire de la Drôme qui n'avait été réalisée par Aurel qu'en 1845) et "imprimeur de la Préfecture". Il jouit "d'une clientèle considérable".
Il s'est adjoint un associé puisque la raison sociale de l'entreprise est  Chenevier et Chavet dès 1846. La lithographie utilise 4 presses constamment occupées et emploie 3 ouvriers. Ils font de la chromolithographie dès 1854.  L'en-tête des factures de 1864 précise : " Imprimerie administrative et lithographie. Fabriques de registres. Commerce de papeterie et articles de bureau."

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CHENON, épouse JOURDAIN

Nom : CHENON, épouse JOURDAIN
Prénom : Henriette, Léonie
Date : 05/08/1836

Ville : Cusset (Allier)

Informations personnelles

Elle est née le 21 juillet 1814 à Etampes (Aisne) où son père était propriétaire. Elle a épousé le prote Pierre Jourdain dont elle a eu deux enfants. Son mari étant atteint d'aliénation mentale, elle prend en main son entreprise. Elle ne manque pas dans ses courriers à l'administration de souligner que, devant assumer la charge de sa belle-mère et de ses enfants, mais aussi  le paiement de la pension de son mari à l'asile, elle est dans une situation financière difficile.

Informations professionnelles

Elle reprend les trois brevets de son mari et demande en 1850 à pouvoir ouvrir une succursale à Vichy pendant la saison du thermalisme. Cela lui est refusé, même si le préfet convient que ce serait un établissement de qualité supplémentaire à Vichy. Par conséquent, elle s'insurge quand elle apprend qu'un de ses confrrères a obtenu le transfert de son brevet de Cusset à Vichy. Il ne semble pas d'ailleurs qu'elle entretienne toujours de bonnes relations avec ses confrères puisqu'elle accuse un rival politique de l'avoir dénoncée pour défaut de signature sur la Semaine de Cusset, journal local qu'elle édite. Pour ce délit, elle a été condamnée, en juin 1849, à une amende de 50 f qui a finalement été remise.

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CHENU

Nom : CHENU
Prénom : François, Louis, Guillaume
Date : 27/08/1833

Adresses professionnelles

26, Place Maubert (1845)
2, rue Louvois (1847)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 22 juillet 1805.

Informations professionnelles

Il est d'abord ouvrier lithographe  chez Villain. En mai 1845, il s'associe avec Bulla qui ne peut être breveté lithographe car il n'est pas naturalisé. Les événements politiques de 1848 lui fournissent  l'impression d'estampes, de facture assez médiocre, destinées à divers éditeurs, sans engagement politique précis. Il se retire laissant la place à Habert dans la société avec Bulla.

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CHENU

Nom : CHENU
Prénom : Jean-Louis
Date : 04/07/1868

Adresses professionnelles

14, passage Saint-Roch (1878)
4, rue du Marché Saint-Honoré  (mars 1858 ) (juillet1868)
193, rue Saint-Honoré (1865)
47, rue d'Argenteuil (octobre 1856)
58 , rue des Petits-Champs (avril 1856)
60, rue des Petits-Champs (octobre 1854)
10, rue Colbert  (1852)
15, rue Vivienne

 

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 15 mai 1823 à Roinville (Seine-et-Oise) ; son père était vigneron. Il est marié et appartient à la Garde nationale. Il a travaillé dans diverses imprimeries comme ouvrier typographe mais il est aussi graveur en taille-douce. Il paie  2 000 F de loyer en 1868.

Informations professionnelles

Graveur en taille-douce installé depuis 9 ans, il possède en 1852, quand il régularise sa situation, 4 presses avec lesquelles il fait des factures et des cartes de visite. Son imprimerie est en expansion puisque qu'en 1868 il possède 10 presses en taille-douce et fait 3 000 F de bénéfice net annuel. Il souhaite obtenir un brevet de lithographe pour des travaux de ville et des travaux commerciaux et élargir encore son activité. En février 1878, il a ouvert un commerce de papeterie passage Saint-Roch et il déclare en novembre y installer deux presses en taille-douce.

 

 

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CHENU

Nom : CHENU
Prénom : Ambroise, Eugène
Date : 24/05/1865

Adresses professionnelles

21, rue Croix de bois

Ville : Orléans (Loiret)

Informations personnelles

Il est né le 29 mai 1828 à Pithiviers (Loiret). Il a été ouvrier typographe à Pithiviers, puis il a longtemps travaillé chez son père avant de reprendre l'imprimerie  typographique et le brevet  de Gastineau le 28 avril 1856.

Informations professionnelles

Son père lui a cédé son brevet de lithographe le 24 juin 1865, mais il n'a pas fait les formalités de transfert.
Il imprime des étiquettes (Produits orléanais de la Couronne, 1871)
Il obtient une médaille de bronze à l'Exposition des Arts appliqués à l'industrie de1876.

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CHENU

Nom : CHENU
Prénom : André, François
Date : 13/05/1830

Ville : Pithiviers (Loiret)

Informations personnelles

Il est né le 24 septembre 1802 à Bouville (Seine-et-Oise) ; son père était un fermier aisé. Il a travaillé comme ouvrier typographe et compositeur à Paris.

Informations professionnelles

Il obtient les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire 23 mai 1826 ; il renonce à ce dernier en janvier 1833. En 1864, il cède l'imprimerie ainsi que ses brevets à son fils cadet Cyrille Edmond.

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CHENU

Nom : CHENU
Prénom : André, François
Date : 29/04/1864

Ville : Orléans (Loiret)

Informations personnelles

 

Informations professionnelles

Il a dirigé une imprimerie typographique et lithographique à Pithiviers qu'il a cédée à l'un de ses fils, Cyrille Edmond. Depuis le 28 avril 1856, il travaille dans l'imprimerie typographique de son fils aîné Ambroise Eugène établi à Orléans. C'est un établisement qui fait des imprimés administratifs notamment pour les contributions  directes d'un grand nombre de départements. Il a transféré son brevet de lithographe pour Orléans et le cède à son fils l'année suivante.

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CHENU

Nom : CHENU
Prénom : Cyrille, Edmond
Date : 11/03/1864

Ville : Pithiviers (Loiret)

Informations personnelles

Il est né le 20 décembre 1833 à Pithiviers où son père est imprimeur.

Informations professionnelles

Il reçoit le même jour les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son père qui, depuis plusieurs années déjà, a rejoint son fils aîné à Orléans. À sa mort, en 1875, sa veuve, née Eugénie Rabier, reprend l'entreprise pour la vendre à Beauvais.

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CHÉRET

Nom : CHÉRET
Prénom : Jean, Jules
Date : 30/05/1866

Adresses professionnelles

16, rue de la Tour des Dames (1866)
18, rue Sainte-Marie (Ternes) / rue Brunel (1868)
20, rue Bergère
18, rue Brunel (1872)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 1er juin 1836 à Paris ; son père était ouvrier typographe. Après trois ans d'apprentissage, il est entré en 1853 comme ouvrier lithographe chez Bouasse-Lebel, tout en suivant les cours du soir de l'École nationale de dessin. Il quitte rapidement cet imprimeur spécialisé dans l'imagerie religieuse, et part pour Londres où il reste six mois ; il y dessine des illustrations pour un catalogue commercial avant de revenir à Paris où il vit du dessin d'affiches de librairie. Après un bref passage chez la veuve Prudont à Dole, il revient à Paris où il continue de dessiner pour divers imprimeurs. En 1858, notamment,  Offenbach lui commande une affiche pour Orphée aux Enfers, mais  la commande reste sans suite immédiate (l'affiche sera réimprimée en 1866). En 1859, il travaille pour Lemercier, puis repart pour Londres où il dessine des couvertures de partitions pour des éditeurs de musique et surtout fait la rencontre d'Eugène Rimmel. Le parfumeur lui demande d'illustrer tout un matériel publicitaire  (étiquettes, cartes et éventails parfumés, calendriers...)
Il s'est marié à Londres où est né l'aîné de ses deux enfants. Le 4 avril 1890, il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur et gravira les différents échelons jusqu'à la dignité de grand-officier le 13 septembre 1926 ; Roger Marx, Gustave Larroumet et Frantz Jourdain tour à tour le parraineront. Il meurt le 23 septembre 1932 à Nice.

Informations professionnelles

Revenu de Londres, il se met en société le 1er juillet 1866 avec Rimmel qui lui fournit les capitaux pour fonder son imprimerie et acheter neuf presses. Dans sa demande de brevet, il dit souhaiter faire des travaux d'ornements en chromolithographie pour les parfumeurs, principalement pour Rimmel. Le 25 juin 1867, Chéret demande l'autorisation d'utiliser une presse typographique afin d'imprimer des affiches-tableaux, pour faire concurrence aux Anglais qui monopolisent à Paris, selon lui, l'impression typographique en couleurs : il utilisera des "planches gravées dont aucun caractère n'est mobile". Il fait une déclaration le 22 mai 1872 car il s'adjoint l'impression typographique.
L'imprimerie s'est très vite spécialisée dans l'impression d'affiches dont il dessinera et imprimera plus d'un millier. S'il travaille pour des marques commerciales (pastilles Géraudel, apéritifs Dubonnet, vin Mariani, Saxoléine, magasins Aux Buttes-Chaumont, Au petit Saint-Thomas, Aux Filles du Calvaire...), la majorité de ses affiches est consacrée à la publicité de spectacles et divertissements en tout genre (fêtes du bal Bullier, du Moulin-rouge, des jardins Tivoli, spectacles des Folies-Bergère, du Casino de Paris... ) et d'oeuvres légères musicales, littéraires ou théâtrales. La société formée avec Rimmel a été dissoute le 23 août 1869 ; Chéret reste seul aux commandes de son entreprise jusqu'en 1878 , quand il s'associe avec René Bricheteau de la Morandais ; cette seconde association prend fin en janvier 1880 et, en 1881, pris dans des difficultés financières, il vend son imprimerie à Chaix, mais en reste le directeur artistique. Toutefois, après 1890, son talent de dessinateur et de coloriste trouve à s'épanouir dans la création de panneaux décoratifs pour le compte de demeures privées (villa du baron Vitta à Évian, de l'industriel Maurice Fenaille à Neuilly...), puis pour des lieux publics (Hôtel de ville de Paris, préfecture de Nice, musée Grévin...) ainsi que de cartons pour la Manufacture des Gobelins (1908). Les affiches de Chéret se distinguent rapidement par leur dynamisme, donné par le mouvement des personnages et/ou des titres, et leurs couleurs éclatantes. Imprimant sur papier teinté uniforme ou arc-en -ciel (présentant un dégradé entre deux couleurs), il ajoute d'abord le rouge, en sus du noir, puis une deuxième couleur ; au milieu des années 1870, il introduit de plus en plus souvent une troisième couleur ; la technique du crachis venant consteller les zones déjà colorées lui permet de créer des modelés délicats et très libres ; ils contrastent avec les à-plats de rouge cerise et jaune clair purs pour créer des images lumineuses et gaies qu'anime la "Chérette", type de la Parisienne mutine et rayonnante. Ont travaillé à ses côtés René Péan, Lucien Lefèvre, Lucien Baylac, Georges Meunier.
La qualité de sa production change le regard des artistes et des collectionneurs sur la chromolithographie. Malgré l'exemple du Faust illustré par Delacroix et imprimé par Motte en 1828, l'usage commercial et administratif de la lithographie ancre pour longtemps l'idée chez les artistes et les bibliophiles que la lithographie ne peut être qu'un succédané à moindre coût de la gravure. L'admiration exprimée par Champsaur,  Roger Marx, Huysmans, Maindron et Grand-Carteret parmi les premiers, pour l'oeuvre de Chéret réhabilite le procédé comme moyen original d'expression artistique ;  en même temps, elle porte le regard des amateurs d'art sur les des objets du quotidien qui peuvent devenir objets d'exposition et de collection.  
À côté de sa production d'affiches, Chéret imprime aussi des étiquettes pour la parfumerie (Parfumerie des nymphes, 1876). Il a reçu une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1878, une médaille d'or à celle de 1887 et, à celle de 1900 où il est membre du comité d'admission de la classe XIII et membre du jury, il est récompensé par un Grand prix et une nouvelle médaille d'or.

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CHESNEL, veuve BOURÉE

Nom : CHESNEL, veuve BOURÉE
Prénom : Jeanne, Françoise
Date : 22/07/1864

Ville : Avranches (Manche)

Informations personnelles

Elle est née le 12 mai 1808 au Buat (Manche) ; son père était laboureur.

Informations professionnelles

À la mort de son mari, en septembre 1863, elle reprend son brevet.

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CHESNOT

Nom : CHESNOT
Prénom : Alfred, *Désiré

Adresses professionnelles

Place du Marché (1891)

Ville : Breteuil (Eure)

Informations personnelles

Il est né le 7 mai 1867  aux Baux-de-Breteuil (Eure) et mort le 18 juillet 1935 à Breteuil-sur-Iton. Il a commencé sa carrière comme colporteur d'articles de papeterie et de librairie.

Informations professionnelles

Il ouvre une libraire en 1891 à Breteuil-sur-Iton et y ajoute plusieurs activités : imprimerie typographique,  imprimerie lithographique, reliure, fournitures de bureau.... Il se fait notamment éditeur de cartes postales de la région et, en collaboration avec Octave Pelletier dont il a édité L'hypnotiseur pratique en 1899, de vues stéréoscopiques.
À partir de 1924, il s'associe avec son gendre Léon Bertrand dans la Librairie imprimerie Bertrand Chesnot.

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CHEVALIER

Nom : CHEVALIER
Prénom : Jean-Baptiste, *Désiré
Date : 21/05/1838

Adresses professionnelles

34, rue des Rosiers
16, rue Feydeau
51 bis, rue Sainte-Anne (1847)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 31 mars 1811 à Rouen (Seine-inférieure). Son père était teinturier. Il est marié -son épouse est cuisinière- et père de famille.  Il dit avoir une longue expérience de la lithographie. Le beau portrait du fort des Halles Charpentier,  révoqué en 1850, laisse penser qu'il a des opinions "démocratiques".

Informations professionnelles

Son "imprimerie lithographique et autographique imprime en lithographie les dessins au crayon, les vignettes à la plume, les cartes géographiques et, en général, tout ce qui a rapport aux arts" (Annuaire général du commerce, 1847)
Il est l'inventeur de la Néographie qui lui a demandé 12 ans de travail. C'est un procédé consistant à préparer des planches en tissu perméable, de lin, de coton ou autres substances végétales ou métalliques, avec une couche de Gutta-percha. Lorsque ces planches sont ainsi préparées et placées sur un léger châssis, on trace des dessins ou des écritures avec une encre spéciale contenant un dissolvant, qui laisse à nu le tissu. On lave les planches, les parties découvertes sont alors les seules encore perméables. L'encre étalée au verso vient se déposer sur le papier placé au recto. Il a déposé le brevet en France en 1856 (en association avec l'ingénieur Narcisse Rabouin O'Sullivan) et dit l'avoir fait dans d'autres pays comme la Belgique. Il l'a présenté au Cercle de la Presse scientifique et Louis Figuier s'en fera l'écho dans La Presse. En 1861-1862, il sollicite l'Empereur, puis les différentes administrations vers lesquelles on le renvoie, car il ne veut pas, dit-il, divulguer cette invention qui permettrait facilement d'imprimer des planches de timbres fiscaux ; il propose donc de renoncer à vendre son brevet à un capitaliste et de le réserver à l'administration, en échange d'une indemnité. Le rapport du Commissaire inspecteur de la Librairie souligne que le procédé semble surtout applicable à l'industrie des papiers peints et de l'impression sur étoffes, et que son utilisation frauduleuse tomberait sous le coup des lois régissant l'imprimerie. L'administration ne donne donc pas suite à la proposition de Chevalier. Cet échec est d'autant plus douloureux que ses affaires ne sont pas très bonnes. Son fils ne tarde pas à reprendre son imprimerie et s'engage à payer ses 1 500 F de dettes.
Il est membre fondateur de la Chambre des imprimeurs lithographes.

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CHEVALIER

Nom : CHEVALIER
Prénom : Jean-Baptiste, Marius, *Gustave
Date : 28/11/1862

Adresses professionnelles

48, rue Saint-Antoine (juillet 1863)
34, rue des Rosiers

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 4 mai 1838 à Paris. Il est l'aîné des fils du lithographe Désiré Chevalier. Après avoir été militaire, il est devenu apprenti lithographe chez son père. Il a 10 000 F provenant de la succession de sa mère et il est soutenu par le préfet de Police.

Informations professionnelles

Son père devait lui céder son brevet, mais il est revenu sur sa parole "à la suite de discussions d'intérêt" et l'a dénoncé comme exerçant sans brevet avec 3 presses ; les scellés ont été apposés sur les presses pendant trois mois et  "j'ai dû faire un traité avec un confrère", raconte-t-il en novembre 1862, "pour essayer à grands frais de sauver ma clientèle. Ce traité est aujourd'hui expiré  et, dans l'espérance d'une solution prochaine, je ne puis congédier [mon personnel] quelque onéreux qu'il me soit car si ma sitation se prolongeait, ce serait pour moi un grand désastre". Il s'est mis à la recherche d'un brevet à reprendre et a fait affaire avec le règlement de faillite de Bourgeois, failli pour la seconde fois. Il est très pressé d'en obtenir le transfert.
Malgré ces dissensions, après la fin de l'imprimerie reprise par son frère Eugène, il se réclame de l'héritage paternel et poursuit  l'exploitation du procédé néographique dont son père était l'inventeur. Il est spécialisé dans les travaux commerciaux.

 

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CHEVALIER

Nom : CHEVALIER
Prénom : Jean-Baptiste, *Édouard
Date : 30/04/1863

Adresses professionnelles

26, quai de Grève

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 26 juin 1841. Son père est lithographe. Il a été employé auxiliaire à l'Enregistrement, puis 3e clerc chez un huissier. Il est célibataire.

Informations professionnelles

Quand il fait sa demande, il est clerc chez un huissier, mais prétend avoir déjà travaillé sous la direction de son père. L'inspecteur Gaillard le soupçonne de demander ce brevet simplement pour permettre à son père, qui a des difficultés financières, de faire échapper son imprimerie aux créanciers, tout en continuant ses recherches sur la Néographie ; son père doit en effet rester intéressé dans l'entreprise. Une enquête supplémentaire du préfet de Police établit que les dettes sont peu importantes (1 500 F) et que le père suppléera les lacunes techniques du fils. Le brevet est donc accordé.

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CHEVALIER

Nom : CHEVALIER
Prénom : Marie, *Joseph
Date : 14/12/1837

Adresses professionnelles

30, rue Monsieur-le-Prince (1837)
357, rue Saint-Honoré (1847)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 17 octobre 1807. Sergent fourrier d'infanterie, il devient chef d'atelier dans l'imprimerie lithographique de Becquet.

Informations professionnelles

Il semble qu'il soit  l'imprimeur concerné par la mise en garde adressée à la direction de la Librairie par le préfet de Police  le 11 février 1834 : "Les sieurs Bénard, Bichebois et Philipon ayant rompu avec le sieur Becquet, imprimeur lithographe, leur prête-nom pour l'impression des planches des journaux La Caricarure, Le Charivari, chercheraient avec le marchand d'estampes Aubert à faire obtenir un brevet d'imprimeur lithographe  à un ouvrier de cette profession nommé Chevalier afin d'éluder ainsi toute responsabilité et d'attaquer la personne du Roi". Il est convenu que le brevet sera refusé.
Il pratique lithographie, autographie et taille-douce. En 1846, il est associé avec Barban qui va lui succéder.

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CHEVALIER

Nom : CHEVALIER
Prénom : Louis, Antoine
Date : 17/03/1843

Ville : Bar-sur-Aube (Aube)

Informations personnelles

Il est né le 5 juin 1814 à Clamecy (Nièvre) où son père était inspecteur des forêts. Il a travaillé comme correcteur à Paris et vient s'établir à Bar pour reprendre l'imprimerie typographique de Hû.

Informations professionnelles

Il a obtenu le 18 décembre 1841 les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de son prédécesseur. Il imprime L'Annonciateur de Bar-sur-Aube, journal d'annonces local qui, avec les travaux typographiques, constitue l'essentiel de ses revenus. Quand il co-signe avec Maillot une lettre de protestation contre l'établissement d'un troisième lithographe, il fournit lui aussi ses comptes  : il estime avoir gagné en 1843 1 327 F pour une dépense de 1 550 F et en 1844 1 173 F pour une dépense de 884 F, mais il faut tenir compte de son installation initiale qui lui a coûté 889 F.

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CHEVALIER

Nom : CHEVALIER
Prénom : Jean, René
Date : 18/03/1839

Ville : Chateaubriant (Loire-inférieure)

Informations personnelles

Il est né le 13 juin 1811 à La Chapelle-Basse-Mer (Loire-inférieure). Son père était laboureur. Il est marié et père de cinq enfants. Il a fait ses études au collège de Beaupréau  et se destinait à l'enseignement mais la mort de son père l'a obligé à entrer rapidement en apprentissage à l'âge de 14 ans, puis à travailler chez divers imprimeurs nantais.

Informations professionnelles

Il obtient les trois brevets de la veuve Bisson bien qu'il ait affiché par le passé des "opinions démocratiques". En 1841 et 1842, il demande le transfert de ses brevets pour Nantes. Il se heurte à un refus bien qu'il ait fourni un intéressant  tableau synoptique des ouvrages imprimés pour les libraires nantais dans les villes limitrophes et  de ceux imprimés par les imprimeurs nantais : il veut montrer que les cinq imprimeries nantaises ne peuvent suffire à la tâche. Mais en 1849, il proteste contre l'installation d'un nouveau breveté à Chateaubriant ; il fournit un gros dossier d'attestations de la qualité de son travail et  plaidet pour sa protection, d'autant qu'il a perdu les droits d'insérer les annonces judiciaires dans une feuille qu'il possédait depuis huit ans. Lui-même doit travailler pour les libraires nantais pour vivre. En 1858, il n'a toujours pas utilisé son brevet de lithographe et invoque pour sa défense la difficulté à trouver une presse d'occasion à acheter. En septembre 1864, il est condamné à 3 000 F d'amende pour défaut d'adresse sur une publication insignifiante ; la peine est réduite à une amende de 200 F.

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CHEVALLIER

Nom : CHEVALLIER
Prénom : Louis, Albert
Date : 21/11/1872

Adresses professionnelles

67, rue du Faubourg St Honoré ( 1872)
21, rue du Cirque (1872)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 23 avril 1851.

Informations professionnelles

 Il se déclare taille-doucier le 21 novembre 1872, en remplacement de son père, Louis Théodore Chevallier, qui lui cède son établissement. Il y ajoute la lithographie pour laquelle il succède à Jules Fraigneau. Il fait faillite le 1er avril 1875 et doit fermer son établissement.

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CHEVALLIER

Nom : CHEVALLIER
Prénom : Louis, Jacques, Auguste
Date : 13/11/1861

Adresses professionnelles

8, rue Saint-Bon (mars 1863)
16, rue Neuve Saint-Merri

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 5 mars 1824 à Bretoncelles (Orne) ; son père était tisserand.

Informations professionnelles

Après plusieurs années passées à s'occuper de l'imprimerie de  sa belle-soeur, il reprend son brevet. Le Préfet de police a jugé, contre l'avis du commissaire inspecteur Gaillard, que son manque d'instruction était compensé par son intelligence et suffisait puisqu'il ne ferait que des en-têtes de factures et de lettres. Il est spécialisé dans les travaux de ville. En 1863, il est exproprié et se réinstalle rue Saint-Bon. En 1874, il est remplacé par Etienne Mispolet.

 

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CHEVALLIER

Nom : CHEVALLIER
Prénom : François
Date : 18/01/1879

Adresses professionnelles

16, Grande rue de la Guillotière

Ville : Lyon (Rhône)

Informations personnelles

Il est né à Lyon le 18 août 1845.

Informations professionnelles

Il est typographe et lithographe.

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CHEVALLIER

Nom : CHEVALLIER
Prénom : Bernard
Date : 13/10/1873

Adresses professionnelles

28, Grande Rue

Ville : Commercy (Meuse)

Informations personnelles

Il est né à Haguenau (Bas-Rhin) le 25 mai 1829. Son père était voiturier. Il a été compositeur et a vécu à Paris. Il est devenu entrepreneur en broderies.

Informations professionnelles

Il a obtenu par création un brevet d'imprimeur en lettres pour Ligny-en-Barrois le 25 février 1870. Il déclare opérer son transfert à Commercy à partir du 15 octobre 1873. Il semble avoir toujours une entreprise de broderies.

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CHEVALLIER

Nom : CHEVALLIER
Prénom : Constant
Date : 07/06/1819

Ville : Beauvais (Oise)

Informations personnelles

Il est né à Beauvais où son père était huissier. Il a fréquenté l'Académie royale de peinture à Paris, puis il est revenu à Beauvais où il est employé à la Préfecture.

Informations professionnelles

Il demande un brevet de lithographe pour imprimer ses propres dessins et faire aussi des travaux de ville. En 1825, il demande à pouvoir ajouter un procédé nouveau, la polythographie qui utilise des caractères mobiles pour l'impression sur pierre. Ce projet semble ne pas avoir connu de suite. Entre-temps, il avait fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui lui avait été refusé, en 1823, au motif que les deux typographes de Beauvais suffisaient à la demande. En revanche, il avait obtenu, le 28 avril 1822, un brevet de libraire auquel il renoncera en juillet 1827.
Il meurt le 6 octobre 1829 et sa veuve reprend son brevet.

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CHEVALOT

Nom : CHEVALOT
Prénom : *Joseph, Clément
Date : 12/12/1845

Ville : Saint-Quentin (Aisne)

Informations personnelles

Né le 4 juin 1815 à Marteville dans l'Aisne, il est marié et père de 4 enfants. Son père était clerc séculier. C'est un ancien insituteur et professeur de calligraphie.

Informations professionnelles

Il déclare avoir découvert en 1847 un nouveau procédé dit de lithotypographie : « ce procédé a le double avantage d’être peu dispendieux et  d’un emploi extrêmement facile, et par conséquent très pratique ; il permet de composer en une heure  ce qui demanderait 10 heures à un écrivain lithographe et présente de très grands avantages pour les plans, cartes géographiques, musique, livres d’église, etc. » Cela exige de posséder des caractères mobiles (la centième partie de ce qu’utilise une imprimerie typographique), mais non une presse ; il demande donc l’autorisation de posséder des caractères mobiles. Il lui est accordé une autorisation révocable. Il demande une autorisation définitive en 1849 qui lui est refusée car le nombre des imprimeurs est suffisant à Saint-Quentin et on ne peut lui accorder un brevet d’imprimeur ; d’autre part,  son procédé n’est pas si nouveau qu’il le dit car Paul Dupont à Paris l’exploite déjà.  Il n’y a pas lieu de prendre un nouveau brevet d’invention.
En 1851, il  est parti s’installer à Paris, 35 rue du Cadran, et demande le transfert de son brevet de lithographe.

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CHEVALOT

Nom : CHEVALOT
Prénom : *Joseph, Clément
Date : 18/05/1857

Adresses professionnelles

66, rue Saint-Germain-l'Auxerrois (1858)
38, rue Quincampoix (1861)
8, rue du Cloître Saint-Merri (1869)

Ville : Paris

Informations personnelles

Il est né le 4 juin 1815 à Marteville dans l'Aisne ; son père était clerc séculier.  Ancien instituteur et professeur de calligraphie, il est marié et père de 4 enfants. Il vit à Paris depuis 7 ans.

Informations professionnelles

 Il est d'abord breveté pour Saint-Quentin le 12 décembre 1845, puis il part pour Paris. Il fait une première demande de brevet en 1851 pour s'installer 35, rue du Cadran, mais le transfert lui est refusé. Il n'obtient un brevet de lithographe pour Paris que  le 18 mai 1857 ;  il l'exploitera 14, rue des Prêtres Saint-Germain l'Auxerrois jusqu'en 1860. À partir de 1858, il est associé avec Mourié.
Il a inventé un nouveau procédé autographique et c’est pour l’exploiter au mieux, qu’il est venu à Paris. Il édite des cahiers épigraphiques à l’usage des écoles primaires, adoptés notamment par plusieurs directeurs des Frères des écoles chrétiennes. « Ces cahiers, dont ci-joint une feuille d’échantillon, sont imprimés à l’encre pâle de couleur rose que les élèves couvrent d’encre noire. Le moyen n’est pas nouveau, mais  la disposition et la dégradation insensible des exercices et des modèles sont toute nouvelles. » Il fait valoir qu’il a apporté dans la construction des presses des perfectionnements qui permettent de doubler le nombre des tirages et, en se contentant d’un bénéfice modéré, il peut établir ces cahiers à un prix accessible aux plus modestes écoles communales. »
La  Nouvelle Méthode de calligraphie, ou l'Étude de l'écriture réduite à sa plus simple expression, la Méthode rationnelle d'écriture usuelle, ou Exposition raisonnée des principes de la cursive française,  l'Épigraphie. Cours supérieur : exercices d'écriture de gout avec texte explicatif,   le Tableau synoptique pour la conjugaison de tous les verbes français, la  Conjugaison graduée et méthodique de tous les verbes français, la  Nouvelle méthode d'écriture simple, facile et abréviative,  se divisent en fascicules d'exercices  et de livrets pour le professeur dans l'enseignement des écritures cursive, bâtarde et abrégée ainsi qu'aux difficultés de la conjugaison. Après avoir renoncé à son brevet, il continue à commercialiser les fascicules de ses cours de calligraphie et d'orthographe.

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CHEVÉ

Nom : CHEVÉ
Prénom : Adrien, Paul, Gédéon
Date : 24/12/1866

Ville : Saint-Calais (Sarthe)

Informations personnelles

Il est né le 26 janvier 1841 à Saint-Calais ; son père était imprimeur. Il a une formation de compositeur.

Informations professionnelles

Il reprend les brevets de lithographe et de libraire de son père qui démissionne en sa faveur.

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CHEVÉ-DAVOUX

Nom : CHEVÉ-DAVOUX
Prénom : François, Joseph, Gédéon
Date : 30/03/1844

Ville : Saint-Calais (Sarthe)

Informations personnelles

Il est né le 16 mars 1813 à Vendôme (Loir-et-Cher) ; son père était bourrelier. Il est marié et père de famille ; il a une expérience de compositeur.

Informations professionnelles

Il obtient un brevet de libraire le 28 février 1845, mais se voit refuser un brevet d'imprimeur en lettres en 1850 pour ne pas créer de conurrence à l'imprimeur installé.

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