33, Grande Rue
Il se déclare d'abord libraire (et papetier) le 14 avril 1877, puis typographe et lithographe. Il remplace Chauvain depuis le 1er février 1868 mais il n'avait pas fait la demande de transmission du brevet de libraire.
26, rue Jean-Jacques Rousseau
Il est né le 24 juillet 1812 au Mesnil-Hubert (Orne). Sa femme a travaillé également dans la lithographie pendant longtemps et aurait même dirigé une imprimerie. Il est clerc d'huissier en même temps qu'écrivain lithographe pour Hulin. Il paie un loyer de 400F.
En 1847, il a vendu son matériel à Desmoulins, sans lui céder son brevet. Desmoulins travaille donc sous le nom de Canet en attendant d'avoir son propre brevet. Leurs rapports semblent houleux. Comme l'administration ne peut passer outre le refus de Canet, elle se résout à accorder à Desmoulins un brevet par création. Le brevet de Canet est annulé en 1856.
Elle est née le 9 septembre 1801 au Blanc. Son père était chirurgien. Elle a épousé l'imprimeur Hercule Pierre Huguet et, devenue veuve, demande à reprendre ses brevets le temps de trouver un acquéreur.
16 & 18, rue Napoléon (1864) 1, Rue neuve (1834)
Il est né le 16 juin 1810.
Faute de dossier ouvert à son nom dans la série F/18/1866 des Archives nationales, il est difficile en l'état des recherches, de reconstituer sa carrière. Il semble avoir travaillé à Toulon, au 1, Rue Neuve, à partir de 1829 (Histoire du siège de Toulon, 1834 ; L'Année de la mère, 1834 ; brochures saint-simoniennes en 1833) et, dans les années suivantes, à Marseille où Seren se serait associé avec lui jusqu'en 1848 et plus brièvement Simon au 75, rue Saint-Ferréol... Son état-civil même est incertain car le brevet de typographe attribué le 7 février 1862 est délivré à François, Fleury, Adolphe Canquoin : erreur de l'administration sur le prénom ou son fils ? Ce dernier brevet est abandonné le 2 octobre 1868 ; l'imprimerie déménage (10, rue Venture ; 48, rue Vacon) et devient pour peu de temps l'Imprimerie commerciale F. Canquoin. Il a imprimé des scènes de théâtre à l'occasion de représentations au théâtre de Toulon, des illustrations de livres dues au peintre toulonnais Vincent Courdouan (Histoire du siège de Toulon, Promenades pittoresques et statistiques du département du Var), des guides de Marseille et ses environs...mais aussi des travaux de ville comme des étiquettes.
Il est né à Toulouse (Haute-Garonne) le 24 mai 1797 ; son père était chandelier. Employé dans les bureaux de la préfecture de la Haute-Garonne, il ne touche que 400 F annuels de traitement et veut donc changer d'emploi. Il se targue de longues études de la lithographie.
Il est né le 7 février 1808 à Castres ; son père était perruquier. Il est ouvrier typographe.
Il obtient les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 5 janvier 1829. Le 14 février 1850, il est condamné pour défaut de déclaration des Sentiments républicains. Il est alors l'associé d'un certain Rey, "entièrement exalté qui avait cherché à obtenir un brevet de typographe pour imprimer le Lecteur du Tarn" ; à défaut, il s'est associé avec Cantié qui imprime le journal mais utilise la signature d'un autre imprimeur. Le journal étant suspendu, les associés demandent l'autorisation de publier un autre titre, L'Echo de Castres, ce qui leur est refusé. Comme Cantié n'a ni renoncé à imprimer le journal ni payé l'amende de 2 000 F à laquelle il avait été condamné, son brevet d'imprimeur en lettres lui est retiré en mars 1852.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres pour Yvetot le 2 juin 1825. Après avoir cédé ses brevets à Brunet, il obtient un nouveau brevet d'imprimeur en lettres pour Évreux le 12 septembre 1832. Il fait surtout des ouvrages de ville.
Il est libraire et il a le projet d'ouvrir des succursales à Gimont, Vic-Fezensac, Fleurance, Mirande...
12, rue des Bourdonnais (1866) 86, rue Saint-Germain-l'Auxerrois (exproprié)
Il est né le 11 novembre 1821 à Liart (Ardennes). Son père était officier retraité.
Entrepreneur d'autographies judiciaires, il peut se vanter d'être en rapport avec presque tous les avoués du Palais depuis 20 ans et il emploie, en 1862, 15 ouvriers. Les travaux qu'il exécute ayant été considérés comme entrant dans la catégorie des écrits qui doivent porter un nom d'imprimeur, il se décide à demander un brevet. En attendant, il demande l'autorisation d'avoir une presse autographique, la veuve Rivaud ne pouvant suffire à exécuter toutes ses commandes comme le faisait son mari. Il possède 6 presses lithographiques et deux presses en taille-douce depuis 1865, uniquement pour reporter sur pierre des mandats, cartes de visite ou factures. En décembre 1877, il fait une déclaration pour la typographie.
Il est né à Maresquel (Pas-de-Calais) le 30 avril 1844 ; son père était commis négociant. Il a fait son apprentissage chez Vasseur à Hesdin.
Il reprend l'imprimerie et le brevet de Vasseur.
Il est né le 1er novembre 1866 à Marseille. Son père était poulieur. Il est écrivain lithographe depuis 16 ans dans les bureaux de la Préfecture et souhaite avoir un brevet pour pouvoir augmenter ses revenus, après ses heures de travail, "sa situation de famille n'étant pas des plus heureuses".
Il est né le 29 août 1799 à Compiègne ; son père était agent forestier. Bachelier ès lettres, ancien élève de l'École polytechnique, il est professeur de mathématiques au collège de Compiègne. Neveu de Demoustier, l'auteur à succès des Lettres à Émilie sur la mythologie, il est lui-même l'auteur de Lettres sur la rhétorique, publié en 1826.
Après son brevet de lithographe, il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 7 juillet 1840 et nourrit le projet de fonder un journal.
Il est né le 27 septembre 1787 à Provins (Seine-et-Marne). Son père était médecin. C'est un ancien officier de l'Empire, chevalier de la Légion d'honneur qui a démissionné en 1815 après 14 ans de service. A Troyes, en 1848, il a été colonel commandant la légion de la Garde nationale.
Il est devenu imprimeur en lettres à Nogent-le-Rotrou le 15 juin 1815, puis libraire le 31 janvier 1816. Il dit avoir perdu son brevet de typographe à cause de ses opinions bonapartistes. Après avoir vendu son imprimerie de Nogent-le-Rotrou à Lecomte en juin 1820, il s'est installé à Troyes où il a racheté l'imprimerie de Goblet et repris son brevet le 22 octobre 1821. Il justifie sa demande de brevet de lithographe par les besoins d'une école royale de dessin, gratuite, ouverte à Troyes. Toutefois, en mai 1828, Anner reprend son brevet de libraire et, en novembre 1829, Laloy reprend celui de lithographe. Il se consacre désormais entièrement à l'impression typographique. Ses opinions, dont il dira plus tard qu'elles n'ont jamais changé, lui valent une surveillance particulière de son activité d'imprimeur en lettres, comme en témoigne un rapport de 1847 signalant qu'il a fait l'achat à Paris, grâce à un intermédiaire, d'un lot de caractères d'un montant de 800 F. En 1851, malgré ses protestations de fidélité au bonapartisme, il est condamné à un mois de prison et une amende de 100 F pour complicité de diffamation à l'égard du maire de Langres dans un article du Républicain de la Haute-Marne. "Déjà connu pour ses opinions hostiles, mais, à partir de 1848, ouvertement socialiste, il a mis ses presses à la disposition du parti rouge de Paris et des départements limitrophes de l'Aube. Ainsi, c'est chez lui que s'imprimaient La Réforme sociale (de Louis Blanc), Le Populaire (journal de Cabet), La Feuille de village (journal de Joigneaux), Le Républicain de la Haute-Marne, Le Proscrit, journal de Ledru-Rollin, etc. Après le 2 décembre, ces journaux ont cessé de paraître, mais Cardon, malgré les avertissements, a continué à expédier dans l'Aube et les départements limitrophes des brochures ayant des titres révolutionnaires et ne renfermant que des doctrines subversives." Son imprimerie est perquisitionnée, les scellés mis sur ses presses et le Préfet demande le retrait de son brevet : "Nous aurons un instrument de la propagande socialiste en moins et nous priverons ainsi les sociétés secrètes d'un auxiliaire qui leur indispensable pour répandre dans les campagnes leurs théories socialistes les plus dangereuses." Il est d'autant moins suivi que la commission militaire jugeant des actions consécutives au coup d'Etat, a prononcé un non-lieu à son égard. Toutefois, il est endetté et vend son imprimerie, mais en garde la gérance jusqu'en 1856 où il renonce à son brevet. Son imprimerie typographique a été très prolifique, travaillant pour des éditeurs parisiens comme Pagnerre, ou des publications à fort tirage comme les Codes de Rogron. Il possède en 1854 une presse mécanique à double cylindre et une fondeuse de caractères mécanique..
7, rue Sainte-Opportune (1842) Passage du Saumon
Il est né le 24 juillet 1808 à Paris. Son père était marchand de vin. Il est marié et appartient à la Garde nationale comme grenadier. Il paie 300F de loyer.
Artiste graveur, il a demandé un brevet de lithographe en 1839, ayant le projet de s'installer impasse du Saumon pour y pratiquer taille-douce et lithographie. En 1842, il vend son matériel, mais garde son titre, puis, en janvier 1843, crée une société en nom collectif Cardon et Wulff (21 et 25 rue Montmartre), possédant une presse pour faire des cartes de visite, adresses, factures, etc., mais, dès février, la société est dissoute et la presse vendue. le brevet est annulé en 1856.
Il est né le 24 octobre 1796 à Valognes où son père était libraire.
Il succède à son père comme libraire et obtient, avec le soutien des députés de la Manche, le 23 mai 1829 un brevet d'imprimeur en lettres.
15, rue Saint-Jaume
Il est né le 3 juillet 1825 à Marseille où son père était imprimeur.
Il exerce déjà sans brevet et désire régulariser sa situation pour la lithographie comme pour la taille-douce.
12, rue Jean-Jacques Rousseau (1864)
Il est né le 7 novembre 1836 à Paris. Son père était imprimeur lithographe. Il est commissionnaire en marchandises pour Servian, puis pour une maison de New York.
Il a racheté pour 73 000 F le fonds de son père, puis il a investi 15 000 F en matériel et fait encore des dépenses en vue de l'Exposition universelle de 1867. Il fait faillite le 17 juin 1869 avec un passif de 11 6841,50 F et un actif de 84 000 F. La vente de son matériel rapporte 11 000 F. Il imprime des étiquettes : La Duchesse des encres (1866)... mais aussi des cahiers d'écriture, de dessin et autre matériel pédagogique.
12, rue Jean-Jacques Rousseau (1839) 35, rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois
Il est né le 26 avril 1807 à Rodez dans l'Aveyron ; son père était charpentier. Il est marié et père de famille. Il exerce comme écrivain lithographe depuis 1821, ayant travaillé pour Baillet, Saunier, Goy, Cluis, Lebrec, Engelmann, Robert pour dessiner fleurons, vignettes et légers sujets. Il a refusé à plusieurs reprises la direction d'un établissement et, en 1834, il travaille toujours chez lui pour les principaux imprimeurs de la capitale.
Il possède 8 presses lithographiques et il demande en 1852 un brevet pour la taille-douce ; l'administration ne lui accorde qu'une autorisation de posséder 2 presses en taille-douce pour la seule impression d'étiquettes. Carles proteste que, depuis 1843, il grave cartes, dessins d'architecture, principes d'écriture, etc. et espère employer bientôt 5 ou 6 presses. Il demande la même année un brevet de libraire mais l'inspecteur Gaillard donne encore un avis négatif, arguant qu'il ne veut pas ouvrir un véritable commerce. Le 27 mai 1858, il obtient l'autorisation de vendre des ouvrages classiques et des livres de piété jusqu'en 1865. Il est spécialisé en cartes topographiques, plans, dessins d'architecture, de géométrie, principes de dessin et d'écriture. Il imprime notamment pour la maison Mame de Tours des traités d'architecture. Associé de Robert qui est sourd-muet, il a imprimé le Cabinet de la Reine et du duc d'Aumale. Il est également l'auteur du missel manuscrit, et des nombreuses et belles planches de l'Atlas des ordres d''architecture de frère Fructule (1847), vendu par livraisons, qui lui vaut une médaille d'argent de la Société d'Encouragement. Il fait aussi des travaux de ville, lettres de voiture... Il obtient une mention Honorable à l'exposition de 1849. Il est trésorier de la Chambre des imprimeurs lithographes de Paris (1851).
Il est né à Réaumont (Isère) le 22 juin 1815 ; son père était maître de forge. Il a été instituteur privé à Voiron, a travaillé dans deux brasseries et pratiqué la lithographie. Il est marié et père de sept enfants.
Il a acheté du matériel pour pratiquer la lithographie en même temps qu'il demandait son brevet. Le Préfet, qui n'est pas persuadé des débouchés de la lithographie à Tullins, traîne à instruire le dossier, malgré deux lettres de relance de Carlet. Celui-ci, ayant besoin d'argent, se place temporairement comme ouvrier à Grenoble, puis rentre à Tullins où, pensant que le brevet ne peut plus tarder à arriver, il commence à travailler. Il est aussitôt poursuivi pour utilisation d'une presse clandestine et condamné à 10 000 F d'amende ; entre-temps le brevet lui est attribué ; l'amende est donc réduite à 25 F. À sa mort, Étienne Eusèbe Jaillet rachète son matériel (2 presses lithographqiues, une prsse à satiner et une à rogner) pour 100 F et demande le transfert de son brevet de Tullins à Rives.
Né le 9 avril 1830 à Nice.
Lithographe depuis 1850, son brevet, obtenu en 1857, lui est renouvelé après l’annexion de Nice à la France.
Il est âgé de 26 ans.
Il déclare la triple activité de libraire, typographe et lithographe.
Il remplace son frère Louis André Carnaudet.
Après avoir créé une imprimerie lithographique, il ouvre une librairie en 1875. L'entreprise disparaît en 1881.
Il est né le 23 janvier 1815 à Amiens ; son père était imprimeur. Il a commencé à travailler dans l'atelier de son père et s'est lancé dans la stéréotypie et le moulage de planches ; parti travailler à Paris, il participe à la fondation de la stéréotypie Petin qui reçut une médaille d'argent à l'exposition de 1835.
Il demande un brevet d'imprimeur en lettres en 1838. Le Préfet donne un avis défavorable car la famille est légitimiste et imprime la Gazette de Picardie ; il préfère soutenir la demande d'Hermant, gérant du Glaneur, qui a "un bon esprit". Toutefois, le brevet est attribué le 28 novembre 1839. Avec son brevet de lithographe, il obtient un brevet de libraire en 1852. Cinq ans plus tard, il demande l'autorisation d'ouvrir une succursale qui serait tenue par l'un de ses fils et un employé ; elle lui est évidemment refusée. Son entreprise est l'une des plus importantes d 'Amiens. Il possède 2 presses lithographiques, un atelier pour la gravuredes caractères d'affiches, un atelier de reliure, une librairie-papeterie, un cabinet de lecture et une fonderie-stéréotypie. Églises, châteaux, beffrois et hôtels de ville les plus remarquables de la Picardie et de l'Artois est une de ses publications remarquables. À sa mort, en 1862, sa veuve reprend ses brevets de libraire et de lithographe, et l'un de ses fils reprend celui d'imprimeur en lettres.
6, rue de Mâcon
Il est né le 10 mars 1830 à Beauvais (Oise). Son père était ouvrier en tapis à Beauvais. Il est marié et père de famille. Il est écrivain lithographe de formation.
Longtemps installé à Beauvais où il a travaillé 9 ans chez Cochefert, il vient d'arriver à Paris quand il fait sa demande de brevet. Quand il meurt, son matériel est estimé à 3 000 F et il laisse 6 000 F de dettes.
16, rue du Grand Chantier (juin 1869) 22, rue des Abbesses(avril 1869)
Il est né le 16 mars 1822 à Belleville. Sa mère était célibataire. Il est marié et a travaillé comme ouvrier lithographe chez Testu et Massin et chez Nissou. Il fait partie depuis 15 ans de la Société mutuelle philanthropique des ouvriers imprimeurs lithographes.
Il demande un brevet pour imprimer en chromolithographie des étiquettes de cartonnages.
5, rue Sainte-Appoline(1841)
Il est né le 3 mars 1811 à Oursel-Maison (Oise). Son père était instituteur. Il est marié et père de famille. Il paie un loyer de 500 F. Il est maître de pension et enseigne la grammaire et diverses langues ; il a donc fait une très bonne dictée.
Sa publicité de 1847 le présente comme l'Auteur de la grande carte murale de France à l'usage des maisons d'éducation, prix : 16 F coloriée et collée sur toile ; [faisant les ] impressions en tous genres pour le commerce, les pensions et les administrations" (Annuaire du commerce de 1847).
15, rue Trainée Saint-Eustache (1825) 61, rue de la Verrerie (1822) 59, rue Grenelle-Saint-Honoré (1824)
Il est né le 18 octobre 1775 à Fresnoy-le-Grand (Aisne). Il est fils d'un fourrier au Régiment Dragon Dauphin. Il émigre en 1792 avec son père, chevalier de Saint-Louis, et sert dans l'armée de Condé. Puis il apprend la typographie à Hambourg dans l'atelier Fauche-Borel. De retour en France, il travaille comme commis chez un parent marchand de dentelles, comme correcteur et prote chez Chaignieau aîné en 1819-1820, comme caissier chez Cabanis Saint-Maurice. Il le quitte pour s'établir papetier, ayant épousé une femme avec 40 à 60 000 F de dot.
Il s'est associé avec l'imprimeur en lettres Constant-Chantpie et achète l'imprimerie typographique de Vaucluse. Il est breveté le 21 mai 1823. Ses ouvriers signent une pétition contre la loi sur la presse de 1827. Il demande à être breveté lithographe "par la faveur qui est accordée aux typographes de conserver ainsi toute une foule de petites impressions dont s'est emparée la lithographie". Il s'est séparé de Constant-Chantpie dont le brevet a été retiré par ordonnance le 24 décembre 1823. Il imprime typographiquement quantité de brochures diverses,notices, factums, chansons, mais aussi de thèses de la faculté de droit. Il semble avoir fait peu emploi de la lithographie. En 1835, il sollicite une place de commissaire inspecteur de la Librairie pour lutter contre la diffusion des livres obscènes.
40, rue de l'amiral Roussin (1869)
Il est né à Dijon le 2 janvier 1825 ; son père était vigneron. Il est ouvrier lithographe.
Il obtient son brevet malgré le procès que lui intente la veuve de Morillion, son prédécesseur : il avait été interné pour aliénation mentale juste après avoir signé la cession de son brevet et il était mort peu après. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 16 septembre 1868 par création. Il se distingue par sa production cartographique (plans, itinéraires, cartes géographiques et ) et par l'impression de plusieurs journaux légers : Le Grelot et son Almanach, interdit en 1870, La Bassinoire...
17, rue de Cléry (1851)
Il est né le 15 juin 1815 à Varennes (Meuse). Il est marié et sans enfant. Son père était contrôleur de la 3e division des Salines. Il est franc-maçon. Il paie un loyer de 14 000 F.
Associé de la maison Roux et cie, il est négociant en étoffes. Il souhaite obtenir un brevet de lithographe pour des impression sur étoffes de soie de lithographies coloriées pour des tentures et de l'ameublement. Ilveut exporter
77-78 et 110, passage du Caire (1847) 5, impasse de la Grosse-Tête (1850)
Il est né le 19 septembre 1823 à Paris. Enfant naturel de Rosalie Marchand, couturière, il a été reconnu par Louis François Carré, alors compositeur typographe. Il travaille dans l'imprimerie depuis l'âge de 12 ans, son père s'étant établi comme lithographe breveté. En 1847, il travaille comme compositeur chez Pollet où il surveille les intérêts de son père, associé de Pollet. Il meurt en 1851.
L'attribution d'un brevet de lithographe permet de résoudre la situation de son père, qui est l'objet d'un affrontement avec la direction de la Librairie. Puisque, depuis 1843, son père demande à pouvoir installer ses presses dans un second local, ce qui est contraire au règlement de la Librairie, donner un brevet au fils permet de régulariser la situation de cette seconde installation. Il est également breveté imprimeur en lettres le 23 juillet 1850, reprenant alors le brevet que son père allait, au moment de sa mort, reprendre de la veuve Stalh. Il a été dénoncé anonymement pour être l'auteur, en 1848, de chansons politiques ( L'Ouvrier, La Soc, Zut). L'enquête établit qu'elles ont bien été imprimées chez Pollet quand Carré y travaillait, mais l'auteur en est un autre associé Auerbach ; le Préfet de police considère l'accusation comme "mensongère et inspirée par une rivalité blâmable" ; il n'y a donc pas lieu de s'y arrêter. (23 juillet 1850)
42, rue du Château d'eau (1864)
Il est né le 7 août 1837 à Montereau (Yonne). Son père était marchand de lingerie. Il est marié et sans enfant.
Il est d'abord papetier et fabricant de registres, propriétaire "d'un bel établissement".
77, passage du Caire (1838) 110, passage du Caire (1843)
Il est né le 25 janvier 1795 à Paris et mort à Joigny le 21 mai 1850. Il est marié et père de famille. Il a été typographe et il est établi depuis 1836 comme graveur en taille-douce. Ses opinions passaient pour être républicaines, mais "depuis qu'il est établi, il serait revenu à des opinions plus modérées et plus conformes aux principes du gouvernement actuel", note le rapport de police en 1838.
Il est associé avec le typographe Pollet pour faire des affiches industrielles et des travaux de ville. Il possède deux presses et demande, en 1843, à mettre la seconde au 110 passage du Caire. Sa demande est rejetée au motif que "les antécédents du sieur Carré ne sont pas de nature à lui concilier la bienveillance de l'administration, ce lithographe ayant prêté plusieurs fois ses presses à des publications hostiles". (Cavé, 24 mars 1843) Il réitère sa demande en 1845 en assurant qu'il ne peut utiliser certaines pièces de son local du 77 à cause de leur manque de solidité et que déménager ses deux presses au 110 est impossible car il perdrait sa clientèle qui ne verrait plus de presse dans sa boutique du 77... Il se heurte au même refus le 16 septembre 1845. Il semble qu'il ait profité d'une moindre surveillance dans les années suivantes pour nouer des associations avec d'autres imprimeurs et utiliser différents locaux . En mars 1850, il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres car il se séparera de Pollet en juillet. L'inspecteur Gaillard conseille de surseoir pour ne pas laisser un brevet inexploité quelques mois, à moins que ce ne soit une manoeuvre pour installer son fils. Carré tente de donner des preuves de sa bonne foi, produisant le bail d'un nouveau local, au 5, impasse de la Grosse-Tête, mais il meurt en mai alors que son brevet va lui être attribué.
28, rue de Montmorency (1866)
Il est né le 16 août 1809 à Thorigny dans l'Yonne. Son père était bourrelier. Il est marié et père de 6 enfants. Il a d'abord été contremaître chez Moreau, fabricant de calicot et de toile à Abbeville.
Il est installé depuis 9 ans à Paris comme marchand d'étiquettes qu'il fait imprimer par Fourmage. Il voudrait pouvoir les imprimer lui-même.
20, rue Coquillère (1862)
Elle est née le 4 avril 1806 à Saint-Calais dans la Sarthe. Son père était vitrier. Elle est mariée depuis 1827 avec Bascle, natif lui aussi de Saint-Calais et habite Paris depuis 1839 où elle a ouvert un commerce de mercerie qui sera vendu alors que l'imprimerie de son mari aura pris un développement. Son fils travaille dans l'établissement.
Elle reprend également le brevet de taille-doucier de son mari de 1862 et compte continuer de travailler avec son fils.
Elle est née le 22 mai 1833 à Avignon ; son père était pharmacien. Elle a épousé en 1853 l'imprimeur Bernard dit Bonnet. A la mort de son mari, en 1867, elle reprend ses trois brevets.
Après avoir conclu en octobre 1869 un accord pour la vente de l'imprimerie et du journal Le Méridional, ainsi que la transmission de ses trois brevets à un rédacteur au ministère de l'Intérieur, elle l'annule en décembre.
90, rue Saint-Victor (1843)
Il est né le 12 décembre 1810 à Bareilles (Hautes-Pyrénées). Son père était cultivateur. Il est arrivé à Paris en 1836 et s'y est marié en 1840. Il est contremaître dans une imprimerie lithographique.
Lors de l'enquête de police, il est confondu avec un homonyme qui avait été condamné par le tribunal d'Orléans à 15 jours de prison pour faux en matière de recrutement. L'erreur est établie et il est breveté. Le brevet est annulé en 1856 pour non exploitation.
Il semble avoir été lithographe à Chambéry eet à Clermont-Ferrand. En 1876, il n'exerce plus à Albertville.
Né le 22 mai 1811 à Nantua dans l'Ain. Son père était entrepreneur.
Il se présente comme architecte et se propose de prospecter les carrières de la région à la recherche de pierres lithographiques. En 1851, il n'exerce plus car il a été nommé agent voyer.
12, rue Pavée (1857)
Eller est née le 25 avril 1816 à Paris. Elle a épousé en 1839 l'imprimeur Everwyn qui meurt de phtisie le 12 octobre 1857. Elle se retrouve veuve avec 2 enfants encore à charge Elle dit avoir travaillé de concert avec son mari depuis son mariage et avoir seule "conduit la maison, surveillé et dirigé tous les travaux" tout au long de sa maladie.
Elle reprend également le brevet de taille-doucier dont elle se sépare en avril 1859.
14, rue du Tribunal (1854)
Il ets né à Chateaubriant (Loire-inférieure) le 31 juillet 1797 ; son père était régisseur. Il est chef du cadastre à Melun.
Il obtient d'abord un brevet d'imprimeur en lettres le 20 juin 1838, bien que ses idées politiques soient jugées "moins modérées que celles de son prédécesseur" sans être véritablement inquiétantes. Il possède 1 presse lithographique et 2 presses typographiques. Il imprime le Journal de Seine-et-Marne. Il semble qu'il ait cédé son brevet à son fils Jules Marie, chef de bureau à la préfecture de Seine-et-Marne, qui n'a pas de dossier.
19, rue Montorgueil (1847) 2, rue Monsigny (1841) 38, rue Saint-Nicolas d'Antin (1854) 48, rue Charlot (1853) 16, rue Dauphine (1851) 17, rue des Filles-Saint-Thomas
Il est né le 6 juin 1815 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Son père était limonadier. Après ses études à Bagnères et Tarbes, il vient à Paris en 1837 et, devenu bachelier ès lettres, entame des études de médecine. Au bout d'un an, à la suite de revers de fortune de sa famille, il doit songer à trouver un emploi et devient professeur au collège de La Flèche. Puis il travaille huit mois chez Didion avant de reprendre l'imprimerie. Il compte faire venir son jeune frère pour l'aider.
Il dit vouloir faire des travaux de ville et, "de façon secondaire, la partie de la lithographie qui a pour objet la reproduction de dessins sur pierre". Il imprimera quelques estampes, plans et cartes, repris ensuite par d'autres.. Le 20 août 1841 il obtient un brevet d'invention et de perfectionnement de 5 ans pour un procédé de fabrication d'étoffes peluche-soie et peluche-laine.
19, rue neuve des Capucines (1850) 17, rue de la Madeleine (1859) 3, rue d'Alger (1866) 9, rue des Moines, Batignolles (1867)
Il est né le 14 avril 1800 à Melun (Seine-et-Marne). Son père était juge. Marié et père de famille, il paie un loyer de 1 200 F. Il a été blessé dans les rangs de la Garde nationale à la prise d'une barricade qui avait été construite rue Culture Sainte-Catherine et il est proposé pour une rente viagère de 300 F pour cette preuve du dévouement à l'ordre. Il est graveur de formation.
En 1850, cela fait 12 ans qu'il fait de la gravure en taille-douce et 10 ans qu'il prend en commission les travaux lithographiques. Il dit avoir acheté une presse en 1848 et voulu alors prendre un brevet, mais qu'il en a été découragé par l'administration elle-même, dans l'attente d'une suppression de l'obligation du brevet. Depuis lors, il "jouit de cette tolérance sans mystère et sans abus". En 1850, il est temps pour lui de régulariser sa situation comme il voudra le faire dès avril 1852 pour son activité de graveur en taille-douce. Toutefois, l'inspecteur Gaillard ne lui fera attribuer, en août 1852, qu'une autorisation, jugeant sa production de cartes de visites et images diverses trop limitée pour nécessiter un brevet. Il veut autographier une correspondance politique dirigée par MM. de la Comté et de Saint-André et demande, en décembre 1850, à pouvoir installer une presse dans leurs locaux du 6, rue Richepance. Gaillard, soutenu par le Préfet de police, refuse, arguant que c'est aux directeurs de cette correspondance de demander un brevet (qui a de fortes chances d'être refusé car la correspondance est de tendance légitimiste). C'est donc dans son atelier qu'il autographie, de janvier à mars 1851, Le Courrier de Paris, correspondance des journaux des départements et de l'étranger. A côté de discours, adresses aux électeurs et brochures diverses comme la "Fabricia entomologica", recueil d'observations nouvelles sur les insectes... par H. Jekel, il imprime des cartes géographiques et, surtout, un tableau de la composition de l'Assemblée législative faisant apparaître en couleurs l'appartenance politique de ses membres ; il connaîtra plusieurs éditions entre 1849 et 1852. En 1867, il abandonne son activité de lithographe et déménage. Il veut ouvrir une Maison de librairie moderne et religieuse aux Batignolles, pour laquelle il demande un brevet ou, du moins, une autorisation. Le 19 décembre 1867, il obtient un brevet de libraire qu'il exploitera jusqu'en mai 1869, comme son brevet de graveur en taille-douce pour lequel il possède toujours 2 presses.
Il est né le 12 août 1804 à Monieux (Vaucluse).
Sa première demande pour un brevet d'imprimeur en lettres est rejetée en août 1831 car la concurrence serait trop vive. Il obtient ce brevet le 5 décembre 1833 et s'en démet le 26 août 1842. Le brevet de lithographe, resté inexploité, le matériel ayant été vendu, est annulé en 1854.
48, rue des Couteliers (1858) 37, rue des Couteliers (1873) 1, place des Novars (1874) Ramier du Château
Il est né le 8 juillet 1826 à Toulouse ; son père était fabricant de cardes. Il a été exempté de service pour vice scrofuleux et taie sur l'oeil gauche.
Il a acheté pour 400 F les quatre presses lithographiques de Castex. Le 28 octobre 1873, il annonce qu'il est devenu aussi imprimeur en lettres. En 1858, il expose "des cartes de visite, des étiquettes en noir et quelques feuilles de chromo-lithographie" qui lui valent, à titre d'encouragement, une mention honorable à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de Toulouse. Puis, il produit des illustrations pour les grands ouvrages édités par l'important éditeur toulousain Privat, des documents en chromolithographie pour le Bulletin archéologique, mais aussi des chromos pour enfants et du matériel publicitaire : étiquettes de marchands de vin et de liqueurs, factures, lettres de commerce, actions industrielles..., mais il imprime aussi des reproductions de verrières de Gesta qui lui valent une médaille d'argent de deuxième classe à l'Exposition des produits des Beaux-arts en 1865. Il travaille aussi comme imprimeur typographique pour des ouvrages à compte d'auteur.
À partir de 1889, la raison sociale est devenue Imprimerie Cassan et fils. Elle produit notamment de grandes affiches publicitaires signées de L. Baylac, K. Nif, Toulouse-Lautrec (pour La Dépêche), Jane Atché (pour Job), A. Fouäche, H. Gerbault..., et Mucha signe, en 1896, l'affiche vantant l'imprimerie elle-même.
113, rue de l’École de Médecine (mai 1859) 51, rue du Four Saint-Germain (juillet 1856) 48, rue Mazarine (septembre 1851) 146, rue de Ménilmontant (janvier 1851) 13, rue de la Grande Friperie (1850)
Il est né le 21 février 1818 à Lisieux (Calvados) ; son père était boulanger. Il se marie en 1847, la dot de sa femme variant selon les documents entre 10 000 et 2 000 F.
Il a quitté "furtivement" Lisieux en y laissant des dettes. Son mobilier et son matériel seront vendus.Il vient à Paris où il travaille comme ouvrier imprimeur chez Pinatel, puis s'établit papetier, faisant la commission pour les étiquettes et les éventails. Il obtient son brevet pour Paris en soulignant sa solidité financière acquise grâce à la dot de sa femme. Grâce à ce brevet, il veut faire des travaux de ville à côté de son commerce de papeterie. Le rapport de police consécutif à sa demande de brevet pour la taille douce en 1860, souligne qu' "il a l'habitude de trafiquer de son brevet". Ainsi, il avait signé un contrat sous seing privé pour deux ans avec Lemaire, un transporté de juin grâcié en 1849, et lui louait son brevet pour 10 F par mois, tandis que lui-même travaillait comme ouvrier. Quand il meurt, il laisse un enfant encore mineur et une épouse internée à l'asile d'aliénés de la Salpêtrière ; son matériel est vendu aux enchères et acheté par Thévenin qui reprend aussi son brevet.
Il est né le 21 février 1818 à Lisieux. Il est écrivain lithographe.
Il recueille de nombreuses signatures soutenant sa demande brevet, mais, en 1845, il demande le transfert de son brevet pour Paris, ce qui lui est refusé en raison de sa stuation financière précaire. Il quitte Lisieux en y laissant des dettes et son matériel est vendu. Il part pour Paris.
19, rue de la République
Elle remplace son mari Hippolyte Chassefière qui était libraire depuis 1873, mais renonce à la taille-douce qu'il pratiquait.
Il est né le 16 septembre 1831 à Toulouse (Haute-Garonne). Son père était vacher. Il a dix ans d'expérience dans la lithographie et il a notamment travaillé chez Brassac à Cahors où il vit depuis 1852.
Pour appuyer sa demande de brevet de lithographe, il souligne qu'un seul des lithographes de Cahors -sans doute Brassac- exploite son brevet, "et encore avec le concours d'un écrivain étranger". Il est recommandé par le comte Joseph Murat, député. Le 15 décembre 1874, il déclare une activité nouvelle d'imprimeur en lettres et, le 9 juin 1875, de libraire. "C'est un ouvrier laborieux qui est arrivé à être dans l'aisance", juge le Préfet en 1874.
Il est né le 6 février 1848 à Beaucaire ; son père était cultivateur.
Il travaille avec Auguste Reymond, son beau-père, qui lui cède ses brevets d'imprimeur en letttres et de lithographe.