12, rue de la Barre
Il est né le 6 janvier 1822 à Tarascon (Bouches-du-Rhône)
Il est l'un des fondateurs, avec six autres confrères,de l'Association typographique lyonnaise. Il remplace Nicolas Célestin Riotor comme directeur de l'Association, qui pratique typographie et lithographie. Il laisse la place à François Plan en 1882.
104, rue de Lyon
Il est ouvrier lithographe.
Le recensement de 1876 note qu'il n'exerce plus.
31, passage Vivienne
Il est né le 19 septembre 1798. Il est marié et père de trois enfants. Il est l'auteur d'une Paléographie universelle ( modèles d'écriture) mais Truy signale que c'est Cotteret qui a fait signer son certificat de complaisance
Il possède 3 presses en taille-douce et est breveté taille-doucier le 12 juin 1852. Il paie 3 000 F de loyer pour son local de la galerie Vivienne et 700 F pour le logement au même endroit. Il est établi graveur depuis 1829.
Il est né à Nemours le 13 mars 1816 ; son père avait été entrepreneur en bâtiment, mais il est mort avant sa naissance. Il a servi dans les chasseurs d'Afrique.
Il est né le 10 novembre 1821. Il habite chez son beau-père qui est relieur. Il est lithographe depuis longtemps.
Le rapport de Cavé note : "La page d'écriture que le sieur Girbal a rédigée dans nos bureaux dénote bien une certaine inexpérience de la langue, mais cette inexpérience n'est pas telle, ce semble, qu'elle doive empêcher le postulant d'exploiter convenablement le brevet qu'il sollicite" ; il n'a fait que deux fautes d'orthographe en une douzaine de lignes !
2, cité Boufflers
Il est né le 6 avril 1818 à Nantes. Son père était sergent des pontonniers. Il est marié. Il travaille comme graveur lithographe et gagne 150 F par mois.
Il prévoit de n'avoir qu'une presse pour faire des travaux de ville.
11-13, cours Vitton
Il est né le 1er mai 1848 à Lyon.
Il est né à Létra (Rhône) ; son père était tuilier. Il a été ouvrier lithographe à Paris.
Il obtient le 28 septembre 1865 un brevet d'imprimeur en lettres. Il est condamné le 6 janvier 1872 à 100 F d'amende pour non dépôt d'un texte traitant d'économie sociale.
Faubourg Saint-Claude
Il est né le 22 avril 1814 à Paris, mais son père était propriétaire dans le Doubs. Il est artiste lithographe.
Il obtient aussi un brevet d'imprimeur en lettres le 27 octobre 1847 dont il démissionne en avril 1858. Son brevet de lithographe est annulé en 1860. Il a imprimé en 1845 le recueil Le Jura pittoresque, rassemblant sous une couverture chromolithographiée par Henri Muller, 24 vues dessinées et lithographiées par E. Ravignat accompagnées d'un texte du docteur Sauria.
46, rue Sainte-Anne (1853) 37, rue de la Fontaine Molière ( janvier 1854) 3, rue Thérèse (1869) 18, rue Favart (1875)
Il est né le 16 février 1825 à Bonny-sur-Loire (Loiret). Son père était boucher. Il est marié. Il fait des travaux d'autographie à son compte.
Il a une bonne clientèle, notamment celle des Chemins de fer, comme écrivain authographe et voudrait un brevet de lithographe pour pouvoir imprimer lui-même. Il veut se consacrer à l'autographie "étant arrivé à un degré de supériorité qui lui permet d'imiter de façon presque imperceptible la lithographie". Preuves à l'appui (cf infra). Il essuie un premier refus en janvier 1851, l'administration refusant de créer un brevet ; il obtient satisfaction en mars, en reprenant le brevet Dutertre. Il imprime des circulaires, des cours... En octobre 1876, il installe une de ses presses à la Compagnie du Parc de Bercy, à Bercy-Charenton et, en décembre 1878, il en dépose une autre au ministère de la Justice.
Il est né à Autun (Saône-et-Loire) le 21 juillet 1826 ; son père était imprimeur. De février 1847 à février 1852, il a vécu à Auxonne où "il s'est constamment signalé par son exaltation démagogique" et où "il a pris une part active aux élections qui se sont succédé depuis 1848". Il s'est ensuite marié et il est venu s'installer à Semur.
Papetier et relieur, il rachète un fonds de librairie pour lequel il fait une demande de brevet. Il lui est d'abord refusé le 20 juin 1853 à cause des "opinions politiques exaltées" dont il avait fait preuve à Auxonne. Il écrit une lettre pour protester de son repentir et de son dévouement à l'Empereur ; le Préfet considère sa conversion comme sincère et le peint comme "un homme paisible et inoffensif qui n'aurait cédé que par faiblesse aux entrainements de la démagogie". Il joint à son dossier une pétition d'habitants de Semur qui souhaitent que son installation leur évite d'aller à Dijon pour faire faire leurs travaux d'imprimerie. Il reçoit donc son brevet de libraire le 5 octobre 1853.
11, rue Saint-André-des-Arts 182, rue Saint-Martin
Il est né le 20 novembre 1818 à Beauvais (Oise) ; son père était imprimeur lithographe. Il a toujours travaillé avec lui. Il est marié et père de famille.
Il a d'abord été breveté pour Senlis en 1839 : il tient pour responsable de ses mauvaises affaires la concurrence d'un nouveau lithographe, déjà typographe à Senlis, qui baisse les prix. Il n'exerce qu'un an environ, puis vient avec ses parents à Paris. Il sollicite alors le transfert de son brevet. Son atelier se situe à son domicile. En 1843, il veut céder son brevet, mais annule sa demande au dernier moment, au motif que son état de santé s'est amélioré. Déjà couvert de dettes à Senlis, il doit déposer en nantissement la seule presse qu’il possède. Il arrête toute activité dans l’espoir de se soustraire à ses créanciers. Il demande en 1851 que son brevet soit transféré à son père.
Né le 6 août 1794 à Duthil la Montagne-Notre-Dame-du-Thil (Oise). Son père avait une manufacture d’indiennes. Militaire et blessé, il a quitté le service en 1815.
Professeur de dessin et lithographe à Senlis, il sollicite en août 1829 le brevet de Tremblay qui le faisait travailler comme directeur de son établissement à Senlis et qui est mort. Il démissionne en faveur de son fils le 11/12/1839 et souhaite s’installer à Crépy pour laisser son fils seul à Senlis. Avec l’appui du maire de Crépy, il obtient un brevet pour Crépy (6/4/1840). Des revers de fortune empêchent son établissement à Crépy et il revient à Paris en 1841 pour la fabrication d’abat-jours pour lampes et bougies ; en 1851, il souhaite imprimer lui-même ses abat-jours, par mesure d’économie. Il demande donc l’autorisation d’avoir une presse lithographique à cet usage, en reprenant le brevet que son fils lui transfère à Paris. Le brevet de Crépy « n’a jamais été utilisé par moi étant venu demeurer à Paris en mars 1841 où je réside depuis cette époque ». Il demande en 1857 le transfert du brevet à Genevillliers où le travail sera plus économique pour l’impression des abat-jours : après la mort de ses deux fils, il souhaite garder le brevet pour l’aîné de ses petits-fils.
Né le 6 août 1794 à Duthil la Montagne-Notre-Dame-du-Thil (Oise). Son père avait une manufacture d'indiennes. Militaire et bléssé, il a quitté le service en 1815.
7, rue de la Grande Chaumière (1851)
Il est né à Duthil-la-Montagne (redevenu ensuite Notre-Dame-du-Thil) dans l'Oise le 6 août 1794 ; son père était manufacturier d'indiennes. Militaire et blessé, il a quitté le service en 1815.
Il est né le 6 août 1794 à Duthil-la-Montagne (redevenu ensuite Notre-Dame-du-Thil) dans l'Oise ; son père était manufacturier d'indiennes. Militaire et blessé, il a quitté le service en 1815.
Il est né à Beauvais le 20 novembre 1818 ; son père était lithographe. Il s'est formé avec son père avec qui il a continué à travailler.
Il remplace son père, Brutus Agricole Giroud, qui a démissionné en sa faveur. Il fait de très mauvaises affaires et part pour Paris où il obtiendra un brevet.
Il est né à Paris le 11 août 1807 ; son père était tonnelier. Il a été prote chez Brière qui édite le Journal de Rouen.
Il s'associe avec Renaux le 1er juillet 1858, puis reprend, le 1er septembre, le brevet d'imprimeur en lettres de son associé tandis que ce dernier apporte dans l'association le brevet de lithographe qu'il vient d'obtenir. À la mort de Renaux en août 1867, il épouse sa veuve et il est nommé co-tuteur de son fils. Il demande un brevet de lithographe à son nom et continue de faire vivre l'imprimerie.
Il est né le 20 décembre 1805 à Abbeville (Nord) ; son père est directeur des lits militaires. Il est marié et paie un loyer de 1 500 F.
Il est d'abord marchand papetier et voulait un brevet de lithographe pour faire des vignettes et étiquettes. Son brevet est annulé car, en mars 1844, il n'est toujours pas venu le retirer.
Il est né le 15 novembre 1795 à Paris ; son père était marchand mercier, puis il est devenu imprimeur. Pendant treize ans, il a travaillé avec son père qui l'avait associé.
A la mort de son père, il reprend son brevet d'imprimeur en lettres et obtient un brevet de lithographe par création.
Il est né le 28 avril 1813 à Villeneuve-sur-Lot. Son père était négociant.
Il a mis un an pour obtenir, le 6 avril 1840, un brevet d'imprimeur en lettres car les oppositions locales étaient fortes ; il a réussi néanmoins à mobiliser de nombreux soutiens et sa dernière demande présente un grand nombre d'apostilles. Il obtient ensuite un brevet de libraire le 22 octobre 1842 car, quoique associé à son frère, il veut un brevet à son nom. En août 1845, il prend comme gérant de son imprimerie typographique Dutéis et renonce à la lithographie. Puis, en 1847, il lui cède pour huit ans son imprimerie. Il n'est plus alors qu'un prête-nom de Dutéis mais l'administration semble s'en accommoder, Glady apparaissant toujours comme l'imprimeur du Progrès, journal de Villeneuve et du Lot-et-Garonne. Elle semble même les protéger en repoussant la demande de brevet de Leygues. Toutefois, l'insistance de Leygues et ses nombreux soutiens l'obligent à mettre en demeure Glady d'exploiter lui-même l'imprimerie ou de se démettre de son brevet ; il annonce qu'il reprend son activité mais il est clair que la séparation de Glady et Dutéis est fictive, que le premier n'a aucun ouvrier ; l'administration se résout donc à annuler son brevet malgré ses protestations et en accorder un à Leygues.
40, rue Saumaise 88-90, rue de la Liberté (1833)
Il est né à Montbéliard (Doubs) le 9 décembre 1796 ; son père était tanneur. Il a 12 ans d'expérience comme ouvrier lithographe.
Il reprend le brevet de Berthaux-Durand, vendu 500 F par Pointurier, à charge pour lui d'obtenir le transfert de Dole à Dijon.. Une dénonciation anonyme l'accuse d'avoir fait une lithographie "plus que libre" pour quelques amis quand il n'était qu'ouvrier et de faire encore des images obscènes et d'autres contre le gouvernement, vendues dans les cafés. L'enquête établit que la pierre de la lithographie licencieuse a été poncée et que le reste de l'accusation est faux. Il cède son brevet pour 600 F aux négociants Fleurot et Parron pour se libérer d'une partie de ses dettes d'un montant total de 1 800 F.
Il est né le 3 mai 1834 à Bordeaux ; son père était propriétaire.
Rue de la Caserne
Il est né le 2 novembre 1833.
Il est typographe et lithographe, remplaçant sa mère qui est décédée.
Il est né le 12 mars 1804 à Épinal. Son père était professeur de langues anciennes au lycée de Strasbourg ; sa mère était une petite-nièce de Jean-Charles Pellerin. Il exerce comme compositeur depuis 1823 et devient bachelier ès lettres en 1828. Il a épousé la fille de l'imprimeur libraire Gérard dont il dirige pendant six ans l'entreprise. Il meurt le 21 mars 1848.
Son beau-père se démet en sa faveur de ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres le 25 novembre 1836. Il garde la clientèle de la Préfecture et des principales administrations (Conseil général, Société d'émulation des Vosges, sociétés savantes). Il demande un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville et des imprimés administratifs et veut essayer un nouveau procédé typo-lithographique pour lequel il est en train de traiter avec l'inventeur. En 1842, il emploie 12 ouvriers.
Il est né le 1er novembre 1851 à Coulomby (Pas-de-Calais).
Il dirige un établissement scolaire et veut utiliser une presse pour son établissement.
13, rue du Logis du Roi
Gérant de l'Imprimerie amiénoise, il est à la fois libraire, typographe et lithographe, .
20, rue de Lille
Elle est née le 11 février 1848 à Mouscron (Belgique).
Elle déclare créer une librairie et imprimerie typo-lithographique.
Place du Palais
Il est né à Villefranche le 20 avril 1839. Il est tisseur.
Associé à Jean Alloin, il exploite un atelier de lithographie et typographie qui fait des travaux de ville.
Il est né le 7 janvier 1797.
Il est peintre de fleurs et donne des leçons, ainsi que sa femme, à la duchesse de Berry et à la duchesse d'Orléans. Son oncle Christian Manlich, directeur général des musée de sa Majesté le Roi de Bavière a été un des premiers à cultiver et encourager la lithographie. Malgré ces références, sa première demande, faite en 1825, est restée sans réponse. Il dit avoir trouvé un procédé pour améliorer la lithographie pour représenter les fleurs. Il imprime des lithographies satiriques hostiles à Charles X au moment de la Révolution, des lithographies parodiques et quelques satires de moeurs dues à Philipon.
Il est né le 26 janvier 1801. Il est d'abord employé dans l'administration de l'Hospice des Enfants trouvés où il a remplacé son père. Il est officier dans la Garde nationale. C'est "un homme laborieux se livrant à des compilations de manuscrits".
Il souhaitait faire des imitations de manuscrits du Moyen-Âge. Son projet avait été encouragé par des bibliophiles. Il n'exploite plus son brevet depuis 1846 ; il est annulé.
Il est né le 28 avril 1827. Il est marié et père de famille. Il a été apprenti chez Ligny et il a dix ans d'expérience. Il a fait de la décoration sur porcelaine.
À sa seconde demande, il obtient un brevet pour Paris le 5 janvier 1856, mais il préfère être breveté pour Gentilly où son père est blanchisseur et possède quelques petits immeubles ; le brevet est donc transféré le 26 décembre 1857. Il est ransformé en brevet pour Paris le 16 février 1860 à cause de l'annexion de la banlieue à Paris. En mars 1859, il se voit refuser l'emploi d'une presse typographique pour fabriquer rapidement des billets de décès. Il a été condamné 21 novembre 1862 à une amende de 3 000 F pour impression d'une affiche ne portant ni nom ni adresse (une affichette tirée à 20 exemplaires et qu'il pensait ne pas être exposée à l'extérieur, pour un vidangeur) et à une amende de 100 F pour une chanson anodine. Le préfet de Police plaide l'indulgence et la menace de la misère ; les amendes sont ramenées à 100 et 50 F en mars 1863.
14, rue des Mathurins Saint-Jacques (1842) 16, rue Hautefeuille (1844) 19, place de la Bastille 55, quai des Grands-Augustins (1855)
Il est né le 19 septembre 1814 à Évreux (Eure). Son père était maçon. Il est célibataire et paie un loyer de 110 F. Il est ouvrier lithographe.
Il a trouvé un associé qui lui prêterait de l'argent pour s'installer et imprimer "des monuments du Moyen-Âge" ; il s'agirait des planches des Arts au Moyen-Âge d'Alexandre Du Sommerard (1838). Il imprime de longues séries : pour la Galerie dramatique des figures d'acteurs, chanteurs, danseurs éditée par Martinet et dessinée par Alexandre Lacauchie de 1855 à 1858, puis par Edmond Morin ; des Vues de Paris dessinées pour beaucoup par Charles Rivière, éditées par Martinet ou Ledot ; des Annales de la Révolution [de 1848] par Victor Adam, éditées par Goupil.. Il a une citation favorable pour l'exposition de 1849.
25, rue de la Trinité (1854)
Il est né le 5 novembre 1808 à Vautorte (Mayenne). Son père était garde général de la forêt de Mayenne, puis épicier droguiste à Laval. Bachelier ès lettres, il se destinait à la prêtrise mais y renonça et devint précepteur.
Il est d'abord breveté libraire le 5 avril 1836, puis imprimeur en lettres en même temps que lithographe, reprenant les brevets de Sauvage. Il obtient le 14 juillet 1852 un brevet de taille-doucier qui sera annulé en 1855. Il tient aussi un cabinet de lecture. Il imprime l'Indépendant de l'Ouest et le Bulletin de la Société de l'industrie de la Mayenne.Il démissionne de ses brevets de libraire et de typographe en 1860.
20, Passage Brady (1855) 66, rue des Tournelles (1858)
Il est né le 1er août 1825 à Strasbourg (Bas-Rhin). Son père était négociant. Il est célibataire. Il a travaillé pour la compagnie d'assurance La Mutuelle. Il semble qu'il ait été associé à un créancier de Thez.
Il imprime des cahiers pédagogiques pour l'enseignement de l'écriture, puis du calcul. Ces cahiers semblent un succès puisque le rapport de 1860 note qu'il "est presque le seul fournisseur des écoles chrétiennes". Il lui est donc attribué un brevet de libraire le 26 septembre1859, pour pouvoir vendre directement ses cahiers, puis un brevet de taille-doucier le 24 décembre 1860. En 1857, il a demandé à posséder des presses typographiques pour le tirage des clichés des modèles d'écriture de ses cahiers ; cela lui permettrait de mettre en oeuvre son invention brevetée en1855 et abaisserait le coût de fabrication ; l'autorisation lui est refusée. Il est dépositaire d'images populaires imprimées par Dehalt à Metz, il en imprime quelques-unes lui-même, mais cette activité secondaire disparaît vers 1859 car il se spécialise dans les cahiers pédagoggiques et méthodes d'apprentissage scolaire (Ortholégie, méthode de lecture et de prononciation ; Boulier des écoles, nouveau système de boulier compteur à boules verticales et tricolores ; L'Écriture pour tous. Guide du maître de la méthode d'écriture, à l'usage des écoles primaires ; Cahiers d'analyse logique, par Mme Garnier-Gentilhomme, Méthode Godchaux : cahiers d'écriture réglés avec modèles gravés et gradués adoptés pour les écoles municipales de la Ville de Paris...) Sa clientèle s'étend des établissements religieux aux établissements publics. À partir de 1886, l'ancienne maison Auguste Godchaux devient Alp. Godchaux , 10, rue de la Douane, et poursuit la réédition de cahiers et méthodes pédagogiques. Il a peu utilisé la lithographie, ses productions recourant davantage à la typographie qu'il pratique lui-même ou qu'il sous-traite en tant qu'éditeur.
290, rue Saint-Denis (1840)
Elle est née le 17 août 1776 à Versailles (Seine-et-Oise). Son père était débiteur de la Bouche du Roi. Elle est veuve d'un capitaine et pensionnaire de l'ancienne liste civilede Louis XVIII. Sa pension lui ayant été retirée en 1830, elle a dû se créer de nouveaux moyens d'existence : comme sa fille a épousé un lithographe belge qui ne peut obtenir de brevet puisqu'il n'est pas naturalisé.
Elle demande un brevet à son nom, sachant que c'est son gendre qui dirigera l'imprimerie. Son brevet est annulé car il était loué à un nommé Laffaiteur qui, de son côté, a été condamné.
3, rue Saint-Jean
Il est né le 20 novembre 1802 à Saumur. Son père était menuisier. Il est d'abord greffier de justice de paix.
Il reprend l'imprimerie et les deux brevets de Degouy.
Il est né le 26 février 1835 à Saumur. Son père était greffier, puis imprimeur.
Il reprend l'imprimerie et les brevets de typographe et lithographe de son père avec qui il a longtemps travaillé. Il obtient un brevet de libraire le 8 juillet 1861.Il reprend en 1862 le matéiel de Jules Alexandre Godefroy
Il est né le 11 février 1815 à Woignarue (Somme). Son père était cultivateur. Marié et père de famille, il habite à Paris chez son beau-frère qui est ouvrier lithographe. Leur loyer est de 200 F. Il a travaillé comme écrivain lithographe chez Vitoux à Abbeville, après avoir été dans la rouennerie. était dans la rouennerie. Il a fait une très bonne dictée.
Il fait des travaux de ville. En 1851, il est depuis plusieurs années brigadier des douanes à Boulogne-sur-mer après avoir vendu son brevet 350 F à Dextré.
Les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire déclarent utiliser le système Lagrange d'autographie pour leurs circulaires et courriers professionnels.
35, rue Louis-le-Grand 21, rue Saint-Marc Feydeau 66, rue de Cléry
Il est né le 2 novembre 1805. Son père, Emmanuel Goetschy, était imprimeur en lettres à Altkirch, puis à Paris depuis 1819, grâce à un prêt de son beau-frère Thomas. Il avait cédé son imprimerie à son fils Henry, mais il la reprend en 1820 pour cause d'absence de paiement, mais, endetté, doit la liquider en 1830. Joseph Goetschy, lui, a toujours travaillé avec son père.
En 1831, son père a demandé à lui transmettre son brevet d'imprimeur en lettres, non pour Altkirch, mais pour Paris. Il est donc breveté le 29 avril 1831. Il demande ensuite un brevet de lithographe, puis de libraire, obtenu le 11 août 1834. Il est en société avec son oncle Charles-Xavier Thomas (de Colmar) qui a fourni tout le capital et son frère Henry, dans la société Goetschy fils et cie, formée le 13 mai 1831. Il imprime, comme son père, beaucoup de textes polémiques dus notamment au marquis de Chabannes. Rapidement les difficultés financières apparaissent ; oncle et neveux se déchirent. La société est mise en liquidation le 29 juin 1835. La faillite est prononcée avec un actif de 151 931 F et un passif 2 478 F. Joseph Goetschy est ruiné après avoir imprimé de nombreuses impressions clandestines. Son frère Henry, après avoir fait de la prison pour dettes, a transporté chez lui une presse et imprimé notamment un discours, en lui donnant une fausse adresse à Bruxelles ; il est républicain et, ruiné, "passe son temps au café à jouer". Leur oncle récupère le brevet d'imprimeur en lettres le 5 mai 1836. Le 16 octobre 1839, il fait de nouveau faillite avec un actif de 10 017 F et un passif de 58 081 F. Il ne semble pas avoir beaucoup utilisé la lithographie. Son brevet de lithographe est annulé en 1856 et il démissionne de son brevet de libraire en mai 1860.
68, rue de Rivoli 39, rue des Lombards
Il est né le 1er novembre 1831 à Paris. Son père était huissier au Conseil d'État et à la Cour de cassation. Il est célibataire. Son grand-père, Sainton, imprimeur en taille-douce depuis le début de l'Empire, spécialisé dans les étiquettes pour pharmaciens, meurt en 1847, lui léguant son imprimerie, mais il ne peut en prendre possession parce qu'il est mineur. Il travaille donc chez Migeon pendant 5 ans.
Il repend la maison Sainton, ses 5 presses et sa spécialité d'étiquettes. Il reçoit son brevet de taille-doucier le 9 juillet 1853, peu après avoir repris le brevet de Migeon pour la lithographie. Il fait plusieurs demandes, entre 1854 et 1858, pour obtenir le droit de posséder quelques caractères typographiques pour éviter d'écrire les noms au pochoir. L'inspecteur Gaillard s'y oppose et lui conseille de faire des reports à partir des noms typographiés obtenus auprès de confrères brevetés. La concurrence est rude sur le marché de ces étiquettes pour produits pharmaceutiques pour lesquelles Clare et Lalande ont obtenu d'utiliser des caractères typographiques : dénonciations, plaintes pour contrefaçons... Il fait faillite en 1858.
4, rue de la Bourse
Il est né le 1er février 1805 à Saint-Jérôme (Ain) ; son père était cultivateur. Il a été lithographe et graveur. Il a 20 ans d'expérience.
Il a acheté le 15 juin 1842 l'imprimerie et le brevet de Chapé pour 1 425 F. Toutefois la transmission du brevet lui est refusée car, selon le Préfet, il "ne jouit pas d'une bonne réputation et il pourrait dans un moment de trouble oublier les devoirs que la loi impose aux imprimeurs. Il est en outre signalé comme se livrant habituellement à la boisson et commme ne possédant pas la capacité nécessaire à l'exercice de la profession qu'il désire embrasser." Il ne lui reste plus, en juin 1843, qu'à revendre brevet et imprimerie, mais il est poursuivi pour avoir exploité jusque-là son imprimerie sans brevet. Il est acquitté, mais l'administration se pourvoit en cassation ; il est renvoyé devant la cour d'appel qui l'acquitte à son tour. Il obtient sans discussion son brevet en 1848.
99, passage du Caire (1856) 39, passage du Caire (1869)
ll est né le 17 février 1805 à Hildesheim (Hanovre) et il a été naturalisé français le 13 avril 1848. Avec son frère Édouard, qui travaillera un temps dans son imprimerie, il est lié aux mouvements politiques contestataires allemands installés à Paris ; il est l'un des dirigeants de la Ligue des bannis. Ouvrier lithographe, il a été commissionnaire en lithographie pendant quelques années et s'est associé avec Thomas Petit.
L'inspecteur Gaillard n'est pas dupe de cette association et met Goldschmidt en demeure de demander un brevet à son nom. En octobre 1856, il demande l'autorisation d'installer dans un second local des presses d'une nouvelle invention et de grand format pour exécuter des dessins de broderies sur étoffes de soie et autres. Elle lui est refusée "par crainte de créer un précédent". Il meurt à Paris le 12 mai 1875 et il est remplacé le 20 septembre 1875 par Nicolas Claudius Musson.
Les cartes publicitaires et affiches sont les spécialités de l'imprimerie. L'une des clés de son succès semble avoir été son agressivité commerciale : pour une commande de 2 000 affiches de grand format, à Poitiers, en 1907, Gombert, qui a envoyé son représentant, est moins-disant que les imprimeurs locaux et les grands imprimeurs parisiens (Chaix, Champenois...) consultés et seul, fournit "un croquis ayant un véritable caractère artistique", avant commande.
61, rue Mercière (1837) 31, rue Grolée (1852)
Il est né à Lyon le 16 mai 1809 ; son père était graveur en taille-douce. Lui-même a toujours pratiqué la taille-douce.
En 1848, il imprime des feuilles d'esprit socialiste : Tableau de Lyon, an I de la République, Le donjon de Vincennes en faveur de Raspail... Quand la réglementation impose l'obtention d'un brevet pour exercer la gravure en taille-douce, il lui est refusé le 19 juillet 1852, au motif qu'il "mène une conduite immorale et il a des opinions politiques avancées. En 1856, il souhaite céder son brevet à Naegelin ; cette transmission est refusée à cause des principes "acquis à la démagogie" de l'acquéreur.
364, rue Saint-Denis 343, rue Saint-Honoré (1844)
Il est né le 8 décembre 1792 à Dijon (Côte-d'or). Son père était aubergiste. Il a été ouvrier bijoutier et a épousé la fille de Morisset, imprimeur supprimé en 1810, au vu d'un rapport très défavorable : il est accusé d'avoir imprimé de mauvais romans, multiplié les ateliers, passage du Caire, pour accaparer les ouvrages de ville et de ne plus rien faire car "c'est un fou" ; ce qui s'avère juste : il va mourir à Charenton. Le rapport de police de 1828, effectué pour l'attribution du brevet de typographe, est très critique concernant ses finances et sa vie privée : devenu veuf , il aurait eu une liaison "illicite" et ne se serait remarié avec la fille séduite que sous la menace du père. En revanche, il présente un gros dossier de recommandations. Il n'est pas fait mention dans ces rapports d'une activité d'auteur de vaudevilles écrits en collaboration avec Emmanuel Théaulon en 1826 et 1827.
Il a obtenu un premier brevet de lithographe en 1821 alors qu'il était papetier et graveur en taille-douce ; il l'a cédé à Chabert en 1827. Puis, il a été breveté imprimeur en lettres le 12 septembre 1828. En 1834, il obtient pour la seconde fois un brevet de lithographe, voulant faire des travaux de ville et des illustrations de livres. Le 7 avril 1837, il démissionne de son brevet d'imprimeur en lettres en faveur de Pollet.
110, passage du Caire (1821) 100, passage du Caire (1820)
Il est né le 8 décembre 1792 à Dijon (Côte-d'or).
Il est graveur en taille-douce et papetier et, dès 1820, il est éditeur d'un chansonnier dédié à Béranger, Le Constitutionnel. Il veut faire des travaux de ville mais il imprime aussi des estampes satiriques, constituant la Galerie des grotesques (1821). En 1826-1827, il collabore à la rédaction de plusieurs pièces jouées au théâtre du Vaudeville. Peut-être est-ce pour cette raison qu'il abandonne son brevet de lithographe puis demande un brevet d'imprimeur en lettres obtenu en 1828.
107, rue Moncey
Il crée un atelier de lithographie.
Imprimerie fondée à Bruxelles, elle ouvre ensuite une succursale à Lille puis à Paris. Elle imprime du matériel publicitaire : affiches, cartes publicitaires, catalogues illustrés...