7, rue Gubernatis (1939)
Il est né à Alexandrie (États sardes) en 1829.
Philippe Gandini s'est associé en 1876 avec Giacobi. Ils sont lithographes( font notamment des chromos) et typographes. Son fils, Joseph Édouard (né à Nice le 2 février 1861 et mort le 24 avril 1947) lui succède. L'imprimerie est toujours en activité en mai 1939.
Rue de la Roche-sur-Yon
Il est né le 3 septembre 1845 à Fontenay-le-Comte (Vendée).
Il reprend la triple activité de libraire, lithographe et typographe de Cochard, dont la veuve, Clémence Cochard-Tremblay, fonde alors une imprimerie typographique à La Roche-sur-Yon.
Il est né le 13 décembre 1798 à Lunéville (Meurthe) ; son père était marchand. Il est associé depuis douze ans avec Dembour qui se retire.
Il reprend les brevets de typographe et lithographe de son associé et poursuit leur production d'images avec le même succès. Un rapport de 1853 constate qu'il "occupe un grand nombre d'ouvriers et son commerce de lithographies est très important". Lui-même dit, en 1857, employer 120 ouvriers pour un chiffre d'affaires de 180 000 à 200 000 F. Condamné en décembre 1853 à payer une amende de 2 000 F, il la paie, ce qui suggère une réelle aisance financière, avant de faire un recours en grâce, rejeté car tardif. En août 1854, signe de la rivalité des deux imageries, il demande la saisie pour contrefaçon d'ombres chinoises et d'images coloriées (scènes de processions, sujets militaires comme les mousquetaires sous Louis XIII, les cuirassiers sous Louis XV...) imprimées par Pellerin à Épinal. Elle est la seule imagerie de l'Est présente à l'Exposition universelle de 1855. Gangel se retire en 1858, cèdant la place à ses fils, Charles et Auguste.
Il est né le 16 juin 1828 à Lunéville (Meurthe) ; son père, à cette époque, se dit négociant. Il meurt le 13 décembre 1860.
Son père, qui était à la tête d'une grande imprimerie lithographique, se retire en sa faveur. En même temps que les deux brevets paternels, il obtient un brevet pour utiliser la presse d'impression en taille-douce que l'imprimerie possède depuis 20 ans et se met donc en règle avec la nouvelle règlementation. Il est en société avec son frère Charles et Paulin Didion. Sa production est de plus en plus destinée à la jeunesse : jeux, livres illustrés, planches de sujets à découper, à monter (Constructions pour enfants, 1862)
23, rue Saint Rome
Il est professeur de dessin à l'École d'artillerie de Toulouse et il est responsable de la presse lithographique de l'établissement. Il fait des plans et des dessins de machines. Dans les années 1840, il est membre associé de l"Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse.
Il semble qu'il ait vendu son matériel à l'un des frères Mercadier en 1833. Son brevet inexploité est annulé en 1860.
Il est le directeur du Crédit agricole de Bordeaux.
Il fait un usage professionnel de sa presse.
3, rue de Rémigny
Il est opticien et marchand de musique.
Il pratique typographie et lithographie.
Il est né le 17 février 1791 à Arles où son père était fourgonier. Il a servi dans la marine de 1811 à 1813, et a été réformé à la suite d'une blessure par balle à la cuisse. De 1815 à 1820, il a travaillé à l'octroi d'Arles, et, de 1820 à 1826, comme compositeur chez l'imprimeur parisien Moreau.
En 1826, il sollicite un brevet d'imprimeur typographique pour Arles qu'il obtient le 30 août 1828 ; quatre ans plus tard, il rachète le brevet et le matériel de son seul concurrent, la succession Mesnier, pour 2 689 F. Il emploie deux ouvriers et imprime la feuille hebdomadaire locale, tirée à 250 exemplaires. Il obtient un brevet de lithographe le 20 novembre 1835, mais prétend en 1839, quand il proteste contre l'installation d'un concurrent, n'en faire que très peu d'usage, la localité étant trop agricole. Il estime à cette époque son capital à 20 000 F dont le tiers est encore dû. En 1841, il s'insurge contre l'attribution à Jonas Cerf d'un brevet que lui cède un descendant Mesnier alors qu'il croyait,dit-il, l'avoir racheté en 1832 en même temps que le matériel ; l'administration ne le suit pas et accorde à Cerf le brevet. Le 2 décembre 1846, Garcin, qui a des problèmes financiers, cède son brevet d'imprimeur en lettres et son matériel à Dumas, mais prétend avoir gardé son brevet de lithographe ; il s'insurge donc en 1848 contre l'activité de lithographe de son successeur. Il multiplie les demandes pour être réintégré dans son brevet ou en obtenir un nouveau, alors qu'il possède toujours un matériel et un local pour exercer (il est pendant ce temps employé au Palais de justice, au service de l'état-civil). Il obtient enfin ce nouveau brevet le 14 août 1849, puis il essaie de récupérer celui d'imprimeur en lettres en soutenant que Dumas ne l'a pas payé. Il n'y réussit pas et, d'après des témoins, cesse d'exploiter son imprimerie lithographique en février 1854. Il expliquera plus tard qu'en 1854 était mort du choléra celui de sa famille qui l'aidait et que pendant deux ans, il avait concédé à un autre l'exploitation de son brevet sous son nom. En 1859, alors qu'il est employé aux Chemins de fer à Marseille, il demande le transfert de son brevet de lithographe pour Marseille ainsi que la création d'un brevet d'imprimeur en lettres pour cette ville. La demande est rejetée et son brevet pour Arles annulé pour cause d'inexploitation. En décembre 1859, il fait une nouvelle demande pour Arles ou Marseille, d'un brevet de typographe ou de lithographe. Elle est rejetée le 16 janvier 1860.
Rue Porte de Trans (1846) 4, boulevard de l'ESplanade (1863)
Il est né le 13 avril 1814 à Draguignan ; son père se dit propriétaire.
Il a dirigé une imprimerie de Draguignan pour le compte de l'associé d'un breveté ; ce dernier est mort, son fils et héritier a quitté la ville. Garcin doit donc demander un brevet par création pour reprendre l'imprimerie typographique ; il l'obtient le 15 novembre 1836. En 1843, il est condamné pour défaut de dépôt à une amende de 10 000 F mais le Préfet plaide en faveur d'une grâce car Garcin ne possède absolument rien et son imprimerie est d'un très faible rapport. L'amende est ramenée à 500 F en septembre 1843. Par la suite, il édite le journal Le Var et obtient des impressions officielles.
Il est né le 26 août 1818 à Lyon ; son père était fabricant de parapluies. Il est marié, père de famille et, depuis 14 ans, travaille chez Pintard dont il est devenu le contremaître.
Après avoir repris le brevet et l'imprimerie de son patron, il doit les lui rétrocéder car il ne parvient pas à rembourser ce qu'il lui doit.
Il est né le 25 janvier 1800 à Saint-Pardoux (Puy-de-Dôme). Son père était cordonnier. Il est marié et père de famille. Il a fait quelques études, incomplètes, à Clermont-Ferrand. Malgré cela, il a été pendant 18 mois secrétaire du recteur de l'académie de Clermont, puis il est entré chez Thibaud-Landriot pour tenir les livres et faire la correspondance jusqu'en 1826. Venu à Paris, il est écrivain lithographe chez Cornillon, Saunier, Houbloup, enfin chez Durier où, au bout de deux ans, il prend la direction comme commis intéressé. Après 3 ans, quand il allait devenir possesseur de l'établissement, l'association est rompue car chacun des associés interprète différemment les conditions du contrat : Durier l'accuse de lui devoir 3 600 F. Sorti de chez Durier le 11 juin 1834, il prend le 16 juillet la direction du nouvel atelier de Brisset "qui y a monté trois presses d'un nouveau modèle dans le but de les faire connaître". Lors de sa demande de brevet, il dispose d'environ 15 000 F. Il est sergent de la Garde nationale.
Il aurait trouvé un moyen de colorer l'encre autographique sans utiliser le noir de fumée qui lui donne une teinte jaunâtre ; il a aussi participé pour quelques articles au Manuel de Brégeaut, sur l'autographie qu'il pratique presque exclusivement. Il a été désigné dans l'affaire Dauty par le tribunal pour mettre en ordre et présenter un rapport sur les gravures obscènes saisies, qui sera jugé très satisfaisant. Il est poursuivi pour absence de nom sur une liste de mauvais payeurs qui fait l'objet de poursuites en diffamation ; il prétend l'avoir confondu avec un bilboquet car elle n'a pas de titre. Il est néanmoins condamné le 30 mai 1840 à 5 000 F d'amende, réduite en août à 100 F.
Il est né le 28 janvier 1793.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Comynet., mais non celui de libraire.
Place du Marché
Il est né le 20 février 1814 à Comps (Var). Il est écrivain lithographe.
Il a demandé à ouvrir un cabinet de lecture et a obtenu un brevet de libraire le 1er juin 1837. Il sera annulé le 25 mai 1860 car Gariel ne l'exploite plus. En 1867, l'administration note que son brevet de lithographe n'est plus exploité, lui aussi.
Rue de Lyon
Elle remplace son frère Auguste Garin à la tête d'un atelier de typographie et lithographie, repris en 1874 à Savigné.
<p>Né le 18 juillet 1826 à Salon (Bouches du Rhône).</p>
<p>Il a été marchand de porcelaines à Marseille. Il a été breveté lithographe à Limoges. Il est également breveté libraire en 1869.</p>
Il est né le 18 juillet 1826 à Salon (Bouches-du-Rhône). Son père était fourrier-trompette de la mairie de Salon. Il est marié et père de famille. Il a vendu de la vaisselle à Marseille, mais a fait de mauvaises affaires. Il a eu 4 ans de formation comme ouvrier lithographe, puis a travaillé 11 mois chez Flamend à Avranches.
Il a d'abord été breveté pour Arles le 18 août 1848 par création. Il demande à remplacer Delareuelle à Limoges en échange de son brevet pour Arles, faisant valoir à l'administration que cela remplacerait deux brevets par un seul... Il cède son brevet au libraire Georges Chapoulaud.
1-3, rue des Innocents (1867) 54, boulevard du Temple (février 1870) 41 bis, boulevard Voltaire (1872)
Il est né le 18 juillet 1826 à Salon (Bouches-du-Rhône).
Il a été breveté pour Arles en 1848, puis Limoges (1855), ville qu'il a quittée "pour raisons de santé". Il demande un nouveau brevet de lithographe par création à Paris, pour faire des travaux de ville avec deux presses. En 1869, il demande un brevet de libraire, se proposant de faire tenir par sa femme l'établissement où elle vendrait des livres classiques et religieux, des journaux politiques et littéraires, et des livraisons à 10 centimes. Il reçoit ce brevet le 18 novembre 1869.
9, rue des Grands-Augustins
Il est né à Vendeuvre-sur-Barse (Aube) le 12 août 1835. Son père était ferblantier. Il est marié et père de famille.
Il était employé comptable à Bar-sur-Aube dans les bureaux du chemin de fer de l'Est aux appointements de 1 200 F. Il est à Paris depuis 6 ans marchand papetier et fabricant de registres. C'est pour cette dernière activité qu'il demande à reprendre le brevet de lithographe de Fourmage dont le matériel a été vendu aux enchères. Dès juin 1866 (alors que, faute d'un local, il n'a pas encore installé sa presse lithographique), il demande l'autorisation de posséder une presse à pédales pour les en-têtes de lettres. Pour convaincre qu'il ne pourra pas faire d'autres impressions, il joint une image du modèle de presse envisagé. Il obtient l'autorisation en juillet.
Il est né le 21 mai 1808 à Vendeuvre (Vienne). Son père était marchand mercier. Il est professeur au collège communal de Rochefort.
3, rue Claude Vellefaux 3, rue des Écluses Saint-Martin (octobre1863) 19, rue du Buisson Saint-Louis (juillet 1874)
Il est né le 10 juin 1830 aux Houches (Haute-Savoie). Il est marié depuis 1860 et père de famille. Il a fait son apprentissage comme ouvrier lithographe chez Ducrot.
Il veut fabriquer des impressions sur tôle et sur verre pour enseignes portatives et écriteaux, comme Ducrot. En 1863, il obtient l'autorisation, qui sera régulièrement renouvelée, de posséder une presse lithographique. Comme il veut ajouter l'impression de circulaires et de travaux de ville à ses activités, il demande un brevet.
30, passage du Saumon (1837) 33, place Maubert (août 1838) 77, rue Saint-Victor (février 1839) 5, rue Aubry-le-Boucher (juillet 1840)
Il est né le 2 décembre 1795 à Elbeuf (Seine-inférieure) ; son père était menuisier. Il a été pendant dix ans employé au cadastre et, en 1837, il est depuis peu à Paris, arrivant de la Sarthe.
Il a achetér en janvier 1837 un cabinet de lecture, livres et journaux, siutué passage du Saumon. Il demande donc un brevet de libraire qu'il obtient le 1er mars 1837. Il veut aussi un brevet de lithographe pour faire des plans "et autres parties du dessin linéaire" ainsi que des travaux d'écriture pour le commerce. Son brevet de libraire est annulé en 1860.
5, place de la Bourse (1843)
Il est né le 30 juillet 1810 à Pau (Basses-Pyrénées) ; son père était sellier, puis tint un magasin de nouveautés à Pau. Il est musicien dans la Garde nationale.
Il avait été associé à F. Mourgue à qui un brevet avait été refusé, mais cette association est rompue depuis longtemps quand il fait sa demande, qui est soutenue par le député Pèdre La Caze. Il emploie 3 ouvriers.
115, passage du Caire (1850)
Il est né le 2 avril 1818 à Chateaudun (Eure-et-Loir). Son père était tisserand. Il est marié et père de famille.Il avait travaillé comme compositeur chez Lebeau à Provins pendant un an, puis chez Desrues à Melun, pour quelques mois. Après une longue maladie, il meurt le 24 mars 1859.
Il avait les trois brevets pour Nogent-sur-Seine (Aube), mais il décide de les céder à son associé et beau-frère Raveau, en juillet 1849. Il vient à Paris où, à partir d'octobre, il prend la direction de l'imprimerie Darras avant de la lui racheter. Il imprime des textes lithographiés.
Il a repris les trois brevets de Lemaître et les exploite en association avec son beau-frère Raveau. Il lui cède l'imprimerie en 1849 et, en 1850, obtient un brevet pour Paris.
Il est né le 13 septembre 1817 à Cognac (Charente). Son père était avocat.
Il obtient le brevet d'imprimeur en lettres, succédant à l'imprimeur Sermet, le 6 avril 1850, et celui de libraire en même temps que celui de lithographe. Pour son brevet de lithographe, il se plaint que Sermet n'utilise pas le sien - la preuve en est qu'il a cédé son matériel à son fils qui exerce à Rochefort- mais qu'il en a fait un objet de spéculation et en réclame un prix exorbitant. Garreau demande donc son brevet par création.
Elle est née le 24 août 1822 à Orange (Vaucluse). Son père était cordier. Elle est tailleuse quand elle épouse le 21 avril 1847 l'imprimeur Guiraud qui a reconnu sa fille ; ils auront ensuite deux autres enfants.
Elle reprend l'imprimerie et le brevet de son mari, après sa mort le 18 septembre 1865.
Il est écrivain public et veut utiliser une presse pour tirer des épreuves de ses travaux.
Il est né le 5 mai 1831 à Paris ; son père, Victor-René Garson, était lithographe. Il est marié et père de famille. Depuis l'âge de 15 ans, il travaille chez son père comme ouvrier, contremaître et, finalement, gérant. Il meurt le 14 juillet 1868.
Comme il a rempacé son père qui ne travaille plus dans l'imprimerie, il est mis en demeure, le 5 août 1867, de se mettre en règle en demandant un brevet personnel.
33, rue du Faubourg du Temple (1855)
Il est né à Ploërmel (Morbihan) le 7 décembre 1796 ; son père était tailleur. Il a épousé une couturière et il est père de famille. Il habite Paris depuis 1830.
Artiste peintre, il avait fait, avant la révolution de 1830, des fac-similés de portraits au pastel pour le compte de la famille Saint-Aulaire ; le conservateur de la Bibliothèque royale où étaient conservés ces portraits, eut l'idée d'en faire une publication. Le projet fut arrêté par les événements, mais Garson les reporta sur pierre lithographique, puis les mit en couleurs. Ce fut le point de départ de ses recherches. Pour justifier sa demande de brevet, il se dit donc l'inventeur d'un procédé pour imprimer en couleurs sur la pierre lithographique, "à l'instar de la gravure en couleurs à plusieurs planches". Après des essais dispendieux, il souhaite exploiter son invention et en tirer quelque revenu. Le commissaire inspecteur Bailleul juge que ces recherches "pourraient amener un résultat utile au développement de l'art lithographique", même s'il reconnaît que la fusion des couleurs n'est pas encore totalement satisfaisante. Garson, qui imprime en quatre passages, n'est pas loin des recherches d'Engelmann à la même époque. À l'Exposition des produits de l'Industrie de 1838, où triomphe Engelmann, il expose un Chef albanais en couleurs, produisant les planches intermédiaires de chaque couleur. Le 25 juillet 1851, il avise l'administration qu'il reprend l'exploitation de son brevet, signe qu'il était menacé d'une suppression de brevet pour cause d'inexploitation. Son fils travaille avec lui et bientôt à sa place. Ils impriment des textes autographiés.
146, rue Oberkampf (août 1868) Rue Brainville, La Varenne Saint-Hilaire (mai 1872) 104, rue des Rigoles, Paris-Belleville (août 1873)
Il est né le 15 mai 1835 à Paris. Il est marié.
Comme son frère Frédéric,il travaille dans l'imprimerie paternelle. À la mort de leur père, le brevet est transféré à l'aîné et les deux frères restent associés. Il décide de demander un brevet pour son propre compte pour un établissement à Ménilmontant "où il a déjà une certaine clientèle pour laquelle il exécutait des travaux dans l'atelier de son frère". Sa spécialité consiste dans les effets de commerce.
Il est né le 22 avril 1807 à Pertuis (Vaucluse) où son père était propriétaire. Il a travaillé chez Arnaud comme ouvrier lithographe.
Il obtient son brevet malgré les réserves du Préfet concernant la nécessité de créer unnouveau brevet. En 1859, il n'exerce plus et son brevet est annulé.
12, rue du Faubourg Poissonnière 162, rue du Faubourg Saint-Denis (juillet 1858)
Il est né le 28 mars 1826 au Mesnil-Tôve (Manche) ; son père était fabricant de papier. Il est marié et père de famille. Il a été associé au marchand papetier Lefèvre, installé au 6, rue du Faubourg Poissonnière.
Il rachète l'imprimerie de Gardon et annonce son intention de faire de la "lithographie de luxe et de la papeterie de choix". Il semble avoir signé les illustrations des partitions de la collection de La Jeunesse dansante ; il imprimera aussi des étiquettes : Suprême essence de boeuf Biardot (1880)...
Rue Pinterie
Il est né le 14 février 1812 à Fougères ; son père était huissier.
Il avait d'abord obtenu ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 5 avril 1845.
17, rue de Tanger (1868)
Il est né le 29 juin 1819 à Pontoise (Seine-et-Oise) ; son père était cultivateur. Il a été ouvrier lithographe avant de s'installer marchand d'ustensiles d'imprimerie ; il s'est trouvé en faillite en 1861, mais il a obtenu un concordat l'année suivante et depuis lors, il a désintéressé ses créanciers. Il est propriétaire d ela maison de la rue de Tanger. En 1850, il avait été condamné à six jours de prison pour entrave à la liberté des enchères.
Dès son installation, il possède 4 presses et 1 machine à vapeur. Il est soupçonné de ne pas vouloir exploiter lui-même son brevet et de vouloir confier son imprimerie à un ouvrier habile mais de nationalité belge.
Il est né le 16 août 1801 à Orléans ; son père était perruquier. Il a été représentant pour Firmin-Didot jusqu'en 1830, puis il a épousé en 1831 une libraire d'Orléans.
Sa femme lui transfère son brevet de libraire le 3 mars 1834 (il le cèdera à son fils en septembre 1862) et il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 5 mai 1836, pour imprimer des livres religieux et des classiques pour les établissement d'enseignement religieux. Il cède ce brevet en décembre 1847 "pour des raisons de santé et de famille", mais le reprend le 16 octobre 1848. Il quitte Orléans en mars 1853 et cède son brevet d'imprimeur en lettres à Ambroise Eugène Chenu le 28 avril 1856 ; son brevet de lithographe est annulé en 1859 : le commissaire enquêteur constate -et sa femme le confirme- qu'il n'avait jamais acheté le matériel nécessaire, n'ayant repris de Perdrix que du petit matériel.
4, avenue Émilie
Il est né le 21 novembre 1854 à Amboise (Indre-et-Loire). Il a d'abord été compositeur.
Il pratique typographie, lithographie et taille-douce. Il remplace Pierre Jules Huard.
18, rue Mercière
Il est typographe et lithographe.
Il est né à Dole où il est relieur.
Sa demande, précoce, est accueillie favorablement par le Préfet qui pense que "son installation ouvrirait une nouvelle branche d'industrie dans [son] département qui a besoin d'une impulsion bienfaisante pour se procurer des moyens de prospérité."
2, quai de la Fosse
Elle est née le 29 janvier 1776 à Nantes. Son père était marchand fayencier. Elle meurt le 21 octobre 1856.
Elle a épousé le 13 février 1802 l'imprimeur et surtout libraire Vincent Lamorée ; il est victime d'une attaque qui le laisse paralysé avant de mourir le 15 janvier 1829. Elle reprend alors ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 29 mai 1829 et dirige l'imprimerie avec l'aide de ses enfants (elle en a sept) : elle rappelle auprès d'elle son fils ainé pour l'imprimerie et confie à un autre de ses fils la librairie. Elle ne démissionne de ses brevets en faveur de son fils ainé qu'en 1836, transmettant à son cadet le brevet de librairie.
Il est né à Tournus le 28 février 1780. Son père était entrepreneur. Il est peintre et architecte. Il est lieutenant de la Garde nationale. Il meurt le 8 décembre 1859 à Tournus.
Il n'a jamais exploité son brevet.
Il est né le 2 février 1815 à Nantes. Son père était charpentier de marine. Il est entré chez Charpentier, en avril 1829, comme apprenti, puis comme écrivain lithographe. Il est licencié en 1848 car les affaires sont mauvaises.
Il prend la succession de son père.
Il est né le 4 juin 1821 à Saint-Germain-de-Salles ; ses parents étaient laboureurs et lui-même se dit propriétaire.
Il est le premier lithographe à Gannat où il est, dit-il, accablé de travail. Il obtient le 6 mars 1869 un brevet d'imprimeur en lettres. À sa mort en 1877, son fils prend sa succession.
2, rue Vivienne 34, rue de Vaugirard
Il est né le 15 juin 1802 à Rouen (Seine-inférieure) ; son père était négociant, puis rentier (il possèderait 20 000 livres de rente). Le fils a fait de bonnes études et a été envoyé à Paris pour faire son droit. Il préferait la lithographie. Il a travaillé plusieurs années chez Bove / Noël et cie comme chef d'atelier.
En 1826, fournissant l'essentiel des capitaux, il s'associe avec Noël et Lambert pour reprendre le brevet de Charles Constans, mais celui-ci reprend en juillet la démission qu'il avait donnée le 26 juin en leur faveur. C'est le brevet de Bove qu'il reprend, sans Noël qui est mort, sous la raison sociale H. Gaugain et cie. Il achève la réunion des planches de L'Enéide, suite de compositions de Girodet lithographiées d'après ses dessins par ses élèves, publiée par M. Pannetier, et imprimée en 1826 par Noël, en la complétant de celles des Géorgiques (1827). Il imprime de belles séries comme celle consacrée à la Malmaison, due à Monthélier et Tirpenne, les Promenades à Chantilly de Charles Guérard, Les paysages du Doubs d'Édouard Hostein, Les Grisettes d'Henry Monnier (1829) puis sa Galerie théâtrale, Les Chroniques de France qui réunissent Devéria, Roqueplan et Delacroix, des illustrations de Roqueplan pour les romans de W. Scott... Il est l'imprimeur du superbe Tigre royal de Delacroix (1829). Sa production est emblématique du romantisme. À l'Exposition des produits de l'industrie française de 1827, Gaugain, Lambert et compagnie obtiennent une Mention honorable. En 1829, iI ouvre un magasin d'estampes rue Vivienne et s'associe avec E. Ardit, mais aussi avec Engelmann, Graf et Coindet pour le marché britannique. Progressivement il abandonne l'imprimerie pour le seul commerce des estampes. La direction de la Librairie lui a retourné une estampe intitulée "Elle attend", en lui demandant de modifier le titre. Comme elle a déjà été tirée à 300 exemplaires avec son titre, Gaugain argumente : "Le titre nous a paru tirer d'autant moins à conséquence que la femme est entièrement vêtue et dans une position tout à fait décente. La jeune fille qui ne sait rien, n'y entendra pas malice, la demoiselle instruite n'y verra qu'un joli dessin", et rappelle qu'il a toujours été respectueux des règlements.
Terrain de l'église Saint-Éloi (1817) 30, rue Saint-Rémi (1820) 1, rue Sainte-Catherine
Il est né en 1777 à Fort-Dauphin en Haïti et mort le 1er mai 1858. Orphelin de bonne heure, il est confié à des armateurs de Bordeaux avant d'aller faire ses études à l'Ecole royale de Sorèze jusqu'en 1791. Il s'engage ensuite dans les armées républicaines qu'il quitte en 1796.Il semble avoir fait divers métiers et essayé de retourner aux Antilles avant d'ouvrir en 1815 une petite école à Bordeaux et enseigner l'écriture. Il meurt le 15 janvier 1858.
Si Eugène Cabillet se dit "l'introducteur de la lytographie" à Bordeaux, ce que semble attester une lithographie de Galard remarquée par ses contemporains en 1817, Gaulon, pour soutenir sa demande de brevet, affirme : "Plusieurs expériences que j'ai faites d'après les mémoires publiés par l'Institut ont eu un succès assez complet pour satisfaire le public." Cela donne à penser qu'au même moment, il faisait lui aussi des essais de ce procédé, mais, à la différence de Cabillet, il a demandé un brevet et commencé une riche carrière de lithographe à Bordeaux : en 1829, il a 12 presses. La Bibliographie de la France signale dans son numéro du 13 juin 1818 son premier dépôt de 3 lithographies (Mort de M. Fualdès, par Brun ; Grenadiers défendant leur drapeau contre un parti d'Écossais ; Le comte d'Artichaut, par Galard) À côté de travaux de ville qui utilisent ses talents d'écrivain lithographe, il a une production variée d'estampes : cartes géographiques, portraits d'ecclésiastiques, d'artistes ou de personnages historiques, paysages, plans, vues pittoresques de Bordeaux... Il reste célèbre pour les 4 planches tauromachiques connues sous le nom de Taureaux de Bordeaux dont Goya, lors de son séjour dans cette ville, lui confia l'impression en 1825 ; cette collaboration fut aussi l'occasion pour l'artiste espagnol de faire, outre trois autres lithographies, le portrait de l'imprimeur. Il a aussi imprimé des oeuvres de Gustave de Galard, peut-être rencontré déjà à Sorèze (25 lithographies dans des genres divers entre 1818 et 1826, et, en 1823, l'Album bordelais et ses 32 lithographies, vendu en 8 livraisons), mais aussi Pallières, Lacour fils, Alaux et Devéria. Il participe à l'Exposition annuelle des produits de l'industrie et des arts de Bordeaux où le jury voit "avec satisfaction la netteté qui distingue ses travaux" ! Cependant, Delacroix raconte dans une lettre adressée à Laurent Matheron le 10 décembre1855 : "J’ai eu l’occasion de trouver à Bordeaux même et chez un lithographe qui demeurait près du Grand Théâtre quelques planches lithographiées représentant des combats de taureaux et un portrait lithographié de sa [celle de Goya] main, tous ouvrages assez faibles et qui doivent être de sa vieillesse. » Il est client des Papeteries d'Angoulême (voir notice Châtenet).
8, rue Raze Quai Louis XVIII (1892) 110, cours Saint-Louis
Elle est née à Bordeaux le 13 décembre 1824. Son père était imprimeur. Elle a épousé l'imprimeur Michel Wetterwald.
Elle prend le 8 mai 1877 la succession de son mari qui vient de mourir. Ses fils Charles et Louis lui succèderont sous la raison sociale Wetterwald frères. Les étiquettes pour la production vinicole restent une grande part de leur activité, mais depuis longtemps, l'imprimerie travaille pour d'autres produits alimentaires et imprime divers objets publicitaires, comme des calendriers. L'entreprise est encore aujourd'hui le 5e producteur d'étiquettes sur le marché français.
Elle est née le 3 août 1804 à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Elle a épousé le lithographe Joseph Jobard dont elle a eu deux enfants, encore jeunes quand elle se retrouve veuve en 1835. Quand elle aura transmis l'imprimerie à son fils en 1853, il semble qu'elle ait quitté Dijon pour suivre son second mari devenu receveur des finances à Saverne en 1856. Elle meurt en 1882.
Elle obtient de reprendre le brevet de son mari à la condition, posée par le Préfet, qu'elle renonce à imprimer, comme l'avait fait son mari, des "publications coupables", c'est-à-dire d'inspiration républicaine. Elle poursuit l'impression du Voyage pittoresque en Bourgogne, commencée par son mari. Elle imprime aussi les illustrations d'ouvrages historiques comme le Précis statistique de l'arrondissement de Dole, d'Armand Marquiset (1842). Outre l'impression lithographique, elle tient commerce de papiers, cartonnages, estampes et "objets de fantaisie". Après son remariage en 1840, l'imprimerie "Veuve E. Jobard" devient l'imprimerie "Guasco-Jobard". Son fils Eugène travaille avec elle avant de lui succéder.
Il est né à Dijon le 27 juin 1842.
Il veut utiliser une presse autographique pour copier seulement de la musique.
Il est né à Gergy (Saône-et-Loire) le 4 février 1844. Son père était propriétaire. Il est arpenteur forestier et géomètre.
Il avait aussi fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres, mais le dossier n'a pas eu le temps d'être traité avant la chute de l'Empire. Il fait donc une déclaration le 8 mai 1871.
Angle de la rue du Puits et de la rue d'Orléans
Il est né le 8 mars 1796 à Paris et il y a travaillé pendant 30 ans "dans les meilleurs établissements". Il a choisi de venir à Lorient car il y a de la famille.
Il souhaite établir une presse zincographique car il a fait des recherches sur ce procédé, et joint une reproduction d'une page de texte pour convaincre de l'intérêt de ce type d'impression. Il pense aussi imprimer en taille-douce car il veut faire des travaux de ville courants ainsi que des reproductions de dessins pour les artistes. Toutefois, à cette époque, seule l'utilisation de la presse zincographique nécessite un brevet de lithographe. Il quitte ensuite Lorient pour travailler comme ouvrier lithographe à Nantes et son brevet est annulé en 1859.