Place des Salins
Il était typographe à Trévoux et il a acheté l'imprimerie de son frère Jacques qu'il remplace comme typographe et lithographe. En janvier 1873, il s'associe avec sa belle-mère qui reprend l'imprimerie à son décès.
Il est né à Lons-le Saunier le 10 novembre 1797. Il a commencé à travailler pendant sept ans avec son père, lui-même imprimeur. Il meurt en 1862.
Succédant à son père, il obtient le 20 juin 1826 les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire, et reprend l'imprimerie concurrente de Delavau qu'il fusionne avec sa propre entreprise. À la suite de son père, il est l'imprimeur de la Préfecture et imprime l'Annuaire du département du Jura. Il a une importante production typographique de pétitions, discours, rapports etc., mais aussi d'ouvrages d'agriculture, médecine, histoire locale, religion... La lithographie est peu mise à contibution dans ces ouvrages. En revanche, elle est utilisée pour les travaux de ville. Par deux fois, il est condamné : pour défaut d'adresse, en 1827, pour une Pétition à MM. les membres de la Chambre des députés ; en décembre 1850, pour absence de déclaration d'une Sanctification du dimanche due " à des personnes honorables de Lons". Il obtient pour cette dernière affaire, en juin 1851, une remise complète de l'amende de 500 F.
107, rue du faubourg Saint-Martin (janvier 1857) 105, rue du faubourg Saint-Martin ( septembre 1863) 10, rue du Chaume (juillet 1865)
Il est né le 17 août 1826 à Avignon (Vaucluse). Son père, chasseur au 19e régiment d'infanterie, et sa mère, vivandière, ont servi dans presque toutes les campagnes napoléoniennes entre 1806 et 1813. Il est ouvrier lithographe depuis son installation à Paris en 1844 et travaille chez Dauthuille depuis 1847. Il est marié et père de famille.
Il avait sollicité une première fois un brevet d'imprimeur lithographe en août 1854. Bien qu'il ait joint à sa demande les états de service de ses parents, le directeur de la Sûreté lui répond le 18 août que "par une décision ministérielle qui remonte à 1849 et qui a fait depuis la règle de l'administration, il a été arrêté qu'à l'avenir aucun brevet d'imprimeur lithographe ne serait délivré dans le département de la Seine que par voie de transfert". Il rachète donc l'imprimerie de Lucas le 23 janvier 1857.
45, rue du Caire (février 1869) 27, rue Au maire (mai 1869)
Il est né le 17 janvier 1834 à Tours (Indre-et-Loire). C'est le fils naturel d'une jeune couturière. Il a servi pendant 5 ans au 12e régiment de dragons et a terminé maréchal des logis. Depuis 8 ans, il est employé chez Coulboeuf. Il est marié.
Il aurait 7 000 F de ressources pour s'installer et veut faire des travaux de ville.
Il est né à Louhans (Saône-et-Loire) le 20 novembre 1827 ; son père était boulanger. Il a vécu à Louhans où il était agent voyer, et à Lyon avant de venir à Valréas.
La transmission du brevet traîne et, en juin 1867, Jabert s'en plaint car il attend après son argent dont il a un besoin pressant. La raison de cette lenteur est le peu d'empressement du Préfet qui se plaint que Valréas est "trop loin pour être bien surveillé". Gauthier obtient finalement ensemble ses deux brevets d'imprimeur typographe et lithographe. C'est son frère Antoine qui lui succèdera.
86, Grande rue
Il est né le 28 février 1797 à Lons-le-Saunier (Jura). Son père était libraire. Il a travaillé dans plusieurs imprimeries de Lons-le-Saunier et Besançon (Delavau, Courbet, Jean Gauthier, Toulin). Il est marié et père de 4 enfants.
Il est aussi breveté libraire car l'administration l'a obligé, en 1820, à faire la demande d'un brevet personnel alors qu'il était associé avec son frère pour l'exploitation de la librairie paternelle et utilisait la raison sociale Gauthier frères et cie. Son entreprise emploie près de 90 personnes malgré les grandes difficultés financières rencontrées en 1830. Il demande l'autorisation d'établir une presse typographique à l'hospice de Bellevaux qui accueille des aliénés, des vagabonds et des condamnés en correctionnelle. Il souhaite créer une véritable école typographique qui dispenserait une formation professionnelle aux pensionnaires. Cette initiative soulève les protestations des autres libraires et imprimeurs de Besançon qui considèrent qu'avec 60 ouvriers les ateliers de Bellevaux constituent pour Gauthier une seconde imprimerie, ce qui est illégal. Il a racheté l'imprimerie Toulin et l'a développée en y ajoutant fonderie de caractères et de mécanismes de presse. Le brevet qu'il prend en 1835 doit lui permettre de vendre des presses d'un modèle qu'il a mis au point avec son chef ouvrier- mécanicien Jean-Baptiste Echer. il fait faillite et ses biens sont saisi en 1839. En 1843, il décide de partir pour Paris.
Il remplace François Brouard.
Il est libraire, typographe et lithographe, ayant racheté l'entreprise de Leroy.
34, rue Lamartine (1864) 22 et 41 rue Rodier (décembre 1867)
Elle est née le 6 novembre 1814. À la mort de son mari, le grand imprimeur de musique Magnier, elle reste seule avec 5 enfants.
Elle reprend les brevets de taille-doucier et de lithographe de son mari et continue l'exploitation de l'imprimerie spécialisée dans l'impression de la musique : danses de salon et romances pour près de 200 titres. Expropriée de la rue Lamartine, elle part s'installer rue Rodier, à deux adresses, mais s'engage à faire cesser cette situation dès le vote de la nouvelle loi sur la presse ; elle ne garde en effet, que le 41 de la rue Rodier. Son entreprise est reprise en 1872 par le lithographe illustrateur Émile Delay. L'imprimerie Vve Magnier devient Magnier et Delay.
15, rue de Perceval (1848) 12, péristyle de Chartres (1852)
Il est né le 20 février 1821 à Véronnes-la-Grande (Côte-d'or), fils d'un propriétaire. Célibataire et venu à Paris en 1841, il a travaillé chez divers lithographes et éditeurs de musique comme commis. L'inspecteur Gaillard note qu'il "n'a jamais figuré dans aucune affaire ni société politique".
Son dernier employeur est l'imprimeur et marchand de musique Magnier dont il vend la production passage Choiseul. Il dit vouloir s'associer avec lui. En 1851, il doit démissionner : il avait prêté son brevet à Magnier qui l'exploitait. Découvert et mis en demeure en octobre 1851 par l'inspecteur de la Librairie Gaillard, Magnier se défait de son matériel et remet le brevet de Gauvin. Celui-ci, qui n'a pas cessé d'être marchand de musique au Palais-royal, reconnaît qu'il ne fait aucun usage personnel de son brevet. En 1852, resté veuf avec un enfant, il continue de vendre de la musique et des chansons dans sa boutique, située au Palais-royal, pour laquelle il paie 600 F de loyer (et 300 F pour son domicile). Il agit dorénavant comme éditeur faisant imprimer chez Guillet des partitions souvent illustrées par Émile Delay, qui deviendra ultérieurement l'associé de la veuve Magnier. Il demande et obtient le 19 juin 1852 un brevet de libraire.
19-22, galerie de Nemours (1840) rue des fossés Saint-Germain l'Auxerrois (janvier 1860)
Il est né le 22 décembre 1809 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; son père était propriétaire. Il a épousé le 10 août 1839 la fille du graveur en taille-douce Payen qui a fondé en 1825, 19-22 cour de Nemours, un établissement de gravure où il s'occupait exclusivement de cartes de visite ; il est venu plus tard à la lithographie. Il paie un loyer de 1 400 F.
"Dessinateur très distingué" et lithographe, il a succédé en 1840 à son beau-père dont il avait acquis l'année précédente l'imprimerie. Il est également breveté taille-doucier le 20 juillet 1852. Il a poursuivi dans la même spécialité de cartes de visite et possède deux presses en taille-douce et 4 presses lithographiques. Il imprime aussi toutes sortes de textes lithographiés.
Il est né le 18 août 1797 à Senones (Vosges) ; son père était officier de santé, avant de devenir prinicpal du collège de Buzançais.
Il demande d'abord, avec un libraire jugé "très exalté", un brevet pour Chateauroux qui lui est refusé au profit d'autres candidats. Toutefois, comme il s'avère que les lithographes brevetés ne font aucun usage de leur brevet, il est difficile de lui en refuser un qu'il reçoit le 7 mai 1829 pour Buzançais. En 1837, il sollicite le transfert de son brevet pour Saint-Esprit. Le rapport note qu'il a "fort peu exercé la profession d'imprimeur lithographe dans l'Indre", puisqu'il a quitté le département vers 1832 et séjourne à Bayonne depuis 1835. Il obtient néanmoins le transfert de son brevet en 1837. L'année suivante, il est à Bordeaux et, en 1839, il demande que son brevet y soit transféré car il a rencontré un"artiste distingué", venu de Paris, qui lui propose une association. Malheureusement, l'administration connaît Lauvray "qui a eu quelques démêlés avec l'autorité" et s'est vu refuser un brevet ; elle soupçonne Gaynon de n'être que le prête-nom de Lauvray ; elle refuse donc le transfert et même lui retient son brevet au motif qu'il ne l'a jamais exploité. Il réitère sa demande en 1849 sans plus de succès.
Il est né à Attigny (Ardennes) le 25 septembre 1801. Son père était aubergiste. Il est greffier au tribunal civil de Rethel.
A l'appui de sa candidature, il souligne les besoins de l'administration, du barreau et de tous les officiers ministériels, auxquels il se propose de répondre.
Lors de l'enquête de 1859, il apparaît qu'il a quitté la ville depuis longtemps. Le brevet est annulé.
66, rue Saint-Jacques (1837)
Il est né le 17 septembre 1796. Il a suivi les cours de Dutertre à l'École gratuite de dessin. Il meurt en Algérie le 25 octobre 1849.
Il travaille chez le marchand d'estampes Basset depuis 14 ans. Il souhaite exécuter ses propres ouvrages. À sa mort en Algérie, son fils François Louis, né en 1818, demande à reprendre son brevet, mais il traîne à fournir les pièces nécessaires car la Chambre des imprimeurs lui refuse ses signatures en février 1855 ; seul Turgis, chez qui il travaille, lui signe un certificat de capacité ; entre temps, il a perdu la clientèle escomptée et il avoue qu'il n'ouvrira pas tout de suite une imprimerie. La transmission est donc ajournée et le brevet est annulé le 12 mars 1855.
52, rue Saint-André-des-Arts (1836)
Il est né le 28 octobre 1809. Il est marié et père de famille.
Il est un dessinateur lithographe jugé habile..
2 et 16, place Royale (1851) Rue Keller (juin 1860)
Il est né le 7 juillet 1826 à Belleville ; son père était marchand de vin et traiteur. Il est écrivain lithographe. Pour sa boutique et son logement, il paie un loyer de 450 F.
Il a essuyé un premier refus le 10 septembre 1850 car il demandait un brevet par création. Il demande donc à reprendre celui de Lechalat. Il est l'objet d'une plainte du lithographe Adoul quand il ouvre un atelier à côté du sien, au 30, rue Geoffroy l'Asnier. En juin 1859, il demande un nouveau brevet car celui de 1851 lui a été décerné au nom du Peuple français et il veut un brevet conforme à la pratique de l'heure, décerné au nom de l'Empereur.
214, rue de Charenton (1874) 43, rue de Bercy 4, place de la Nativité (1872) 80, rue de Bercy (juillet 1868)
Elle est née le 11 juin 1832 à Paris. Elle a toujours travaillé dans l'atelier de son père, puis de son mari ; elle a "une aptitude incontestable".
Elle fait une déclaration d'imprimeur en lettres en août 1872 et de libraire en juillet 1873. En avril 1879, elle cède son imprimerie typographique et lithographique à son neveu Armand Mourmès, et renonce à la libairie. Elle est spécialisée dans les lettres de décès, de mariages, adresses et factures
1, rue de la Bûcherie
Il est né le 6 mai 1779 à Gorcy (Meuse). Son père était maître d'école. Il est graveur en taille-douce depuis 20 ans, ayant fait son apprentissage chez Constant à Sèvres. Marié et père de famille, il vient d'acheter sa maison et il doit payer 25 000 F de réparations.
Il a travaillé pour les Ponts et chaussées, la marine, le Dépôt des cartes et plans des fortifications. Il fait aussi de l'imagerie et des étiquettes. C'est pour cette dernière branche "qui n'est pas la moins lucrative" qu'il a besoin d'employer la lithographie. Il se propose de décalquer des gravures sur pierre. Il possède 9 presses pour la taille-douce, spécialité pour laquelle il reçoit son brevet le 3 juillet 1852. Il imprime de la musique, des planches de géométrie, de l'imagerie. Legay reprend le 20 juin 1853 son brevet de taille-doucier.
39, Porte Dijeaux
Il est né à La Sera (Corse) le 9 février 1810.
Il est propriétaire d'une papeterie qui prend les commandes de cartesde visite, faire-part et circulaires qu'il souhaiterait imprimer lui-même. Sa première demande de brevet, par création, est rejetée ; il doit donc reprendre un brevet déjà créé, celui de Penouil.
Il est né le 6 mars 1810. Il est prote chez Dupont depuis 4 ans. Il meurt le 31 août 1839.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 11 septembre 1837. L'attribution de ses brevets a soulevé les protestations de Timon qui avait déjà fait obstacle, en 1832, à l'attribution de nouveaux brevets. Une certaine concurrence paraît désormais souhaitable.
Il est né le 6 janvier 1808 Vienne ; son père était tondeur de drap. Il est le frère aîné de Jean Gémelas.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son frère, après avoir obtenu l'autorisation de continuer à exploiter l'imprimerie en attendant l'arrivée des brevets. Il doit combattre l'opposition de Timon qui l'accuse, lui et son père, de ne rien connaître à l'imprimerie.
Il est né à Grenoble le 4 février 1796. Il a été perruquier, avant de devenir fabricant d'ornements d'églises. Il meurt le 20 août 1868.
Il a travaillé 4 ans avec son fils dont il hérite à la mort prématurée de celui-ci, en décembre 1866. Il reprend imprimerie et brevet.
Il est né le 29 décembre 1825 à Grenoble ; son père était perruquier. Il est écrivain lithographe.
Son père est venu travailler avec lui depuis quatre ans quand il meurt le 20 décembre 1866. Célibataire, il a rédigé un testament faisant de son père son héritier ; celui-ci reprend donc son brevet.
37, rue de Seine 2, rue des Enfants-rouges (décembre 1856)
Il est né le 9 avril 1802 à Paris. Il est marié et père de famille. Il est artiste peintre et directeur de l'Athénée des Beaux-arts ; il est aussi membre de plusieurs sociétés savantes. Il paie un loyer de 1 200 F.
Il est associé à Labbé qui cesse son activité d'imprimeur. En 1847, il veut céder son brevet à un nommé Dumont, mais, au dernier moment, l'administration s'aperçoit qu'il a été condamné en 1828 pour faux en écriture. Le transfert est donc refusé. Son brevet est annulé le 15 décembre 1856, mais il proteste et le reprend aussitôt, dit le céder à Willems, le reprend en avril 1857 et finit par le lui transmettre le 6 avril 1867.
5-7, rue Saint-Pierre
Il est né à Paris le 4 janvier 1835.
Il est associé à Paul Woestendieck avec qui il remplace l'imprimerire typographique et lithographique Paul Mayer et cie.
6, rue de Paradis
Né le 19 mars 1824 à Miniac (Ille et Villaine).
Fabricant de produits chimiques, il fait une demande de brevet le 11 mars 1865, qui est refusée. Il souhaitait imprimer des étiquettes et des prix courants
Il est né le 7 mars 1802 à Paris ; son père était libraire. Il est de la famille de Lemaître dont il dirige l'imprimerie depuis deux ans.
Il reprend les trois brevets et l'imprimerie de Lemaître. Rédacteur du Journal de Fécamp, ses idées "ne sont pas toujours celles que [l'administration] pourrait désirer, mais les opinions du rédacteur ne sont pas contraires au gouvernement". Il se démet de son brevet de libraire le 18 juin 1842 en faveur de François Eugène Couillard et de celui de typographe le 21 janvier 1843 en faveur de son propre frère. Il cède son brevet de lithographe à Léon Victor Couillard.
7, rue d'Anjou 3, rue du Puits des Blanc-Manteaux (janvier 1858) 5, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (avril 1861)
Il est né le 2 mai 1805. Il est marié et père de famille. Il paie un loyer de 400 F.
Il a travaillé dans diverses maisons avant de devenir, en 1843, éditeur d'estampes coloriées pour éventails et cartonnages ; il dit posséder 600 pierres dont le tirage hors de son atelier est fort onéreux. Il veut une presse lithographique pour imprimer lui-même ces éventails et cartonnages de luxe. Il avait demandé en juillet 1849 un brevet par création, rejeté par principe en septembre ; de plus, son instruction avait été jugée insuffisante. Il fait une nouvelle demande en 1851 et l'inspecteur Gaillard juge que "son instruction a fait de notables progrès" (rapport du 13 janvier 1851). Il imprime les illustrations des affiches publicitaires pour le journal Les Bons Romans.
34, rue Saint-Séverin (1859)
Elle est née le 2 août 1824 à Paris. Elle se retrouve veuve avec 3 enfants à sa charge.
4, passage Brady (1869)
Il est né le 16 novembre 1839 à Cormicy (Marne) ; son père était huissier. Il est marié. Artiste peintre, il a exercé comme écrivain lithographe, notamment chez Goyer.
Il rachète le fonds d' Eugène Aumont pour 28 000 F. Il travaille à façon et emploie plusieurs ouvriers. Il déclare le 4 novembre 1878 s'adjoindre la typographie.
2, rue des Frondeurs (1837)
Il est né le 14 novembre 1799 à Paris ; son père était marchand de vin. Il est marié et père de famille. Il a tenu, depuis 1818, un commerce de mercerie, installé rue Saint-Jacques, où il a fait de mauvaises affaires, puis rue Saint-Denis.
Il s'est associé le 15 février 1828 avec Houbloup pour travailler sous le brevet de la veuve Noël. Cette association est dissoute en juin 1829. Houbloup reste en association avec la veuve Noël et Gentilhomme demande un brevet pour son propre compte, se disant "artiste en écriture". En 1856, le brevet est annulé sans doute par erreur puisqu'il l'a cédé à Laubelle.
Il est né à Paris le 23 novembre 1821. Son père était marchand mercier. Il a travaillé comme écrivain lithographe pendant quatorze ans chez sa belle-mère, Anne Jardin.
33, rue Saint-Jacques (1830) 61, rue du Temple (1840)
Il est né le 6 novembre 1784 à Paris ; son père était marchand mercier. Il est éditeur marchand d'estampes, établi depuis 1814. Il meurt le 19 mars 1852.
Il sollicite pendant 5 ans un brevet qui lui est refusé "non pour des motifs personnels, mais parce que l'intention du gouvernement était alors de ne pas augmenter le nombre des lithographes de la capitale." Il a beau souligner qu'il a de la fortune et qu'il donnerait du travail à un grand nombre d'ouvriers, qu'il imprimerait des ouvrages d'instruction de dessin religieux, rien n'y fait avant 1830. Pendant toutes ces années, il édite des estampes imprimées par d'autres : Formentin, Fournier, Gobert, Mantoux et Cheyère pour les lithographies. Il édite notamment plusieurs séries de Philipon (Souvenir d'amourette ; Tribulations du commerce ; Encore des ridicules ; les Déclaration de...), des scènes d'actualité (S. M. Louis XVIII à ses derniers momens), des satires de moeurs. N'ayant obtenu son brevet qu'à l'automne 1830, il ne peut encore commenter la révolution que par l'intermédiaire d'autres imprimeurs (Le Brave Benoist ramené sur la pièce de Canon), mais peut ensuite réaliser quelques caricatures politiques, d'assez pauvre facture.. Il utilise aussi lithographie et taille-douce pour réaliser "factures, cartes de visite, circulaires, lettres de change et tout ce qui a rapport au commerce".
34, rue de la Montagne Sainte-Geneviève
Il est né le 17 février 1814, à Paris ; son père était lithographe. Il a toujours travaillé chez son père et son mariage est l'occasion de la transmission.
Il reprend les deux brevets de son père et poursuit une production de cartes et plans. À la fin du siècle, il utilise la photogravure pour rééditer des gravures du XVIIIe siècle.
33, rue Saint-Jacques (1852) 28, rue du Plâtre Saint-Jacques (1851) 28, rue Domat 34, rue de la Montagne Sainte-Geneviève (septembre 1866)
Il est né le 11 octobre 1809 à Ugine (Mont-Blanc) ; son père était laboureur. Il est marié et père de famille. Le rapport de la préfecture de Police juge qu'il "a peu d'instruction, il est vrai, mais il y supplée par une aptitude professionnelle hors ligne" .
Il est entré en 1828 dans l'imprimerie en taille-douce de Langlois qui "est l'une des plus anciennes de Paris et jouit d'une très bonne réputation", et l'a gérée pendant vingt ans. Il l'a rachetée en 1849. Il possède 12 presses et il est donc breveté taille-doucier le 3 juillet 1852. Il est spécialisé dans l'impression des ouvrages scientifiques en couleurs, pour l'histoire naturelle, notamment. Il développe une importante production de cartes géographiques, en lien souvent avec l'actualité (élections de 1851, guerre d'Orient, bataille de Sebastopol...) et collabore avec Joseph Corréard, le directeur du Journal des sciences militaires. Il augmente régulièrement le nombre de ses presses. Il cède l'imprimerie et ses brevets à l'aîné de ses fils.
Il possède une presse autographique
Il est né le 20 août 1785 à Sanilhac (Ardèche). Il est apprenti, puis ouvrier chez son père, à Uzès.
Il est le gérant mis en place par Ogier quand celui-ci s'installe ; il lui achète ensuite son brevet pour 400 F, mais finalement ne l'exploite pas. Une pleurésie, puis une mauvaise santé en sont cause, dira-t-il en cédant son brevet à son neveu Médaille.
Il est né le 1er août 1797 à Nîmes (Gard) ; son père était boulanger. Il est père de 20 enfants.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 25 mai 1819 et de libraire le 9 novembre 1824. Il imprime depuis 1820 le Journal d'Uzès et de son arrondissement. Toutefois, en 1853, les annonces officielles et judiciaires sont attribuées à un autre journal, L'Opinion du Midi. Jusqu'à la fin de l'Empire, Louis George va consacrer beaucoup de son énergie à deux affaires : la récupération de la clientèle de l'administration pour faire (re)vivre son journal local ; la remise en cause de la vente de son imprimerie et de ses brevets à Malige, son prote. II soutient que la vente a été conclue pour une durée limitée et qu'à défaut de gagner le procès qu'il lui intente, il a droit à un nouveau brevet par création.
Il est né le 1er mars 1835 à Sauvigny-le-Bois (Yonne).Son père était cultivateur. Il est marié et père de famille. Il possédait un commerce de dentelles, mais a connu des revers de fortune : une mise en liquidation, mais sans faillite. Il a ensuite ouvert un commerce de papeterie à Trouville-sur-mer.
Il a racheté la papeterie de Lefèbvre il y a deux ans et demande maintenant un brevet de lithographe.
Il est né le 17 octobre 1820 à Uzès (Gard) où son père était prote dans l'imprimerie familiale. Il a travaillé pendant six ans chez divers lithographes à Lyon et Valence, et à Paris pendant plus de deux ans, l'un de ses frères ayant pris sa place pour le service militaire.
Il reçoit d'abord, recommandé par le ministre des Travaux publics, un brevet d'imprimeur en lettres pour Florac le 24 décembre 1841. Puis, il en obtient le transfert pour Mende le 26 août 1848 mais se voit refuser un brevet de libraire pour cette ville car la concurrence y serait trop vive. Il cède son imprimerie à Privat, son beau-frère.
Il est économe au petit séminaire.
Il utilise une presse autographique pour les besoins de son institution.
Il est né à Verdun (Meuse) le 2 juin 1809 ; son père était boulanger. Il est ouvrier typographe depuis 1833 et il a travaillé comme prote chez Jacquet.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres en même temps que celui de lithographe, par création. Il fait des travaux de ville, factures, lettres de voiture... Il imprime des étiquettes pour les vins champenois (Champagne mousseux Tod-Heatly, 1864) dont certaines très sobres pour Charles Heidsieck (Charles Heidsieck dry, 1865 ; Grand vin Médaillé, 1866). Il est condamné le 14 mars 1867 à une amende de 200F, portée à 2 000 F sur appel du ministère, pour défaut de dépôt d'un imprimé annonçant la vente de médailles bénites ; l'amende est réduite à 50F. En 1877, l'imprimerie passe à son fils associé à Masson sous la raison sociale Gérard et Masson.
5, rue de Brétigny, Joinville-le-Pont (1868) 27, rue Sainte-Eugénie (1875)
Il est né le 6 mars 1843 à Montmorency (Seine-et-Oise). Il a fait son apprentissage chez Becquet. Il est célibataire.
Il a travaillé dans les imprimeries de Turgis, Lemercier, Bouasse-Lebel et Monrocq. Il va s'installer à Joinville chez son père qui a une entreprise de coloriage. Lui-même a travaillé comme coloriste pour des ouvrages de sciences naturelles. Il va avoir 2 presses lithographiques et une presse à satiner.
21, rue du Bel-Air
Il est photographe.
Il possède une presse autographique.
Il crée un atelier lithographique.
Elle est née à Ménerval (Seine-inférieure) le 24 septembre 1799. Elle a épousé l'imprimeur Folloppe ; à sa mort, ses enfants sont encore mineurs.
Elle reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son mari.
Elle est née le 14 octobre 1807 à Épinal ; son père était prote, puis devint libraire et imprimeur en lettres. Elle épouse le lithographe Nicolas Édouard Gley qui travaille pendant six ans chez son père avant de reprendre l'entreprise. Quand son mari meurt, elle se retrouve avec deux enfants mineurs à charge.
Elle demande à reprendre les trois brevets de son mari et exploite l'imprimerie jusqu'à sa mort, le 4 mai 1871. Elle emploie 18 personnes ; elle imprime le Courrier des Vosges et conserve la clientèle des administrations (Conseil général, département, musée, archives communales...) et sociétés locales diverses : elle qualifie son entreprise d' "Imprimerie administrative". L'imprimerie est reprise par son fils Victor Émile Gley.
Il est né à Grenoble (Isère) le 14 janvier 1825 ; son père a plusieurs fois demandé un brevet d'imprimeur en lettres sans jamais l'obtenir, en raison de "ses opinions avancées".
Il a d'abord demandé un brevet pour Vaise en mai 1845, mais il n'avait pas encore l'âge requis ; sa demande a donc été rejetée. Deux ans plus tard, le brevet lui est accordé, le Préfet prenant soin de préciser que le fils aîné ne semble ni avoir les mêmes idées que son père ni vouloir lui servir de prête-nom.
Il reprend l'imprimerie typographique de Joseph Bachet le 8 avril 1875 et s'adjoint ensuite la lithographie.