Il est né à Bayeux le 27 août 1773. Son père était déjà imprimeur libraire sous l'Ancien Régime..
Il obtient un brevet de libraire le 13 juillet 1818. Pour la typographie, il n'est que toléré depuis 1816. Il fait donc une demande pour un brevet susceptible de transmission en 1825, puis en 1830. Il lui est accordé le 19 février 1830. Entre-temps, il a fait des demandes réitérées pour obtenir le titre d'imprimeur du Roi, ce qui lui a été refusé.
Il imprime les Petites affiches de la ville et de l'arrondissement de Bayeux.
Il est né le 13 novembre 1805. En 1832, il dit avoir 5 ans d'expérience comme écrivain lithographe. Il fait suivre sa signature de la mention "artiste lithographe".
Il est né à Poitiers (Vienne) le 24 mars 1808 ; son père était marchand. Il a déjà travaillé comme associé d'un imprimeur de Poitiers.
Il n'a jamais exploité son brevet qui est annulé en 1860.
Rue de Bréda, 2
Né le 24 juillet 1775 à Munich.
Il fait une demande de brevet le 31 octobre 1831, mais le brevet lui est refusé car il est étranger. Il a été l'élève de Senefelder puis a travaillé chez les sieurs Roissy, Kaeppelin et Danel.
Ce religieux dirige l'École libre des frères maristes.
Il utilise une presse autographique pour copier de la musique.
Il est né le 28 juillet 1805 à Lyon ; son père était dessinateur. Il est lui aussi dessinateur et peintre. Deux professeurs de l'École royale des Beaux-Arts de Lyon certifient qu'il y a obtenu un premier prix de dessin et une mention honorable en peinture. Il a ensuite travaillé 5 ans comme lithographe. Il meurt le 28 mai 1844.
Il veut un brevet de lithographe pour faire de la reproduction sur étoffes.
28, rue Popincourt (1863) 12, cité Popincourt (1861) 5, impasse Saint-Sébastien (1858) 8, passage Saint-Pierre Popincourt (1851) 14, rue de Montmorency
Il est né le 19 mars 1819 à Lyon (Rhône). Son père était employé de l'Octroi. Il est célibataire et paie un loyer de 100 F. Venu à Paris en 1842, il a travaillé chez Jourdan comme écrivain lithographe. Son frère aîné est lithographe à Lyon. Il aurait un commanditaire qui lui prêterait 10 000 F pour s'installer et avoir 4 presses.
Il est spécialisé dans la confection d'étiquettes destinées aux articles de parfumerie. Ayant fait de mauvaises affaires, il devient, en janvier 1858, artiste dramatique sous le pseudonyme de Rodolphe et directeur de la troupe des théâtres de Passy et Bercy. Comme, en juin 1858, l'inspecteur Gaillard veut demander l'annulation de son brevet, il demande que l'administration ne statue qu'en septembre pour lui laisser le temps de résoudre ses problèmes financiers. Gaillard accepte. Le 22 octobre 1867, son matériel est vendu aux enchères ; il possède alors 2 presses acquises par Brisset.
Rue Dauphine, 38
Né en 1795 à La Martinique.
Il a fait une demande de brevet en 1828, demande rejetée car il est étranger. Il a travaillé 3 ans chez le Sieur Mantoux.
Il est né à Poitiers (Vienne) le 18 février 1824. Son père était tailleur d'habits. Il est professeur de dessin et écrivain lithographe.
Il a obtenu le même jour ses brevets de lithographe et de libraire. Sa demande de brevet est liée au contexte politique puisqu'il fait partie du club républicain et pense qu'il est nécessaire que l'arrondissement ait une imprimerie pour les élections. Le commissaire enquêteur constate en 1854 qu'il a cessé d'exploiter son brevet de lithographe depuis plus d'un an et le brevet est annulé.
Il est né le 26 janvier 1829 à Poitiers (Vienne). Son père était tailleur d'habits. Il a appris la lithographie chez Pichot à Poitiers, puis a vécu sept ans à Voiron (Isère), avant de revenir à Poitiers.
Il imprime des étiquettes pour les produits de la région : vins ( Croisette Vin de Linné, 1883 ; Château du Soler ; Grenache Seigneur et Forgue soeurs, 1886) , conserves alimentaires (Foies gras aux truffes, Perdreaux aux truffes, Bécasses aux truffes Deschandeliers, 1868 ; Conserves alimentaires R. Lamarche et E. Oui, 1872 ; Charcuterie H. A. Hugé, 1875...) Toutefois, il touche aussi une clientèle plus lointaine (Impérial Champagne Saint-Georges, 1863). Dans les années 1880, il est installé à Poitiers. Il signe ses étiquettes A. Gué fils.
Il est né le 4 novembre 1817 à Chepoix (Oise) où son père était cultivateur. Il a été professeur dans différentes pensions, puis a ouvert une papeterie. Il meurt le 20 décembre 1856.
Il veut un brevet de lithographe pour pouvoir utiliser une presse autographique. Il l'emploiera pour imprimer L'Électeur républicain, un journal de 4 pages entièrement autographié, publié pendant les élections de 1848 ; en mai, son rédacteur, Valmon, souhaite lui donner une suite, toujours autographiée, avec un nouveau titre L'émancipation du peuple, mais il ne peut s'entendre avec l'imprimeur sur les conditions financières ; il décide donc de demander un brevet pour son propre compte, qui lui est refusé : l'administration considère que l'imprimerie de Guedé suffit aux besoins de la localité. Celui-ci obtient un brevet de libraire, le seul à Longjumeau, le 9 janvier 1850.
Il est né à Meaux (Seine-et-Marne) le 7 mars 1800 ; son père était libraire.
Il a repris le brevet d'imprimeur en lettres de Louis Antoine Guyot le 29 août 1831 et demande son transfert pour Meaux qui lui est refusé en juin 1839. Il reste donc à La Ferté-sous-Jouarre où il demande un brevet pour faire de la lithographie et de l'autographie. En 1844, il cherche à vendre ce brevet à un nommé Jacques Rigault qui a été poursuivi pour attentat aux moeurs ; bien que l'accusation se soit avérée sans fondement, l'administration refuse le transfert le 17 octobre 1844, au motif que Rigault veut un brevet pour son usage personnel et non pour l'utilité publique.
Il est âgé de 33 ans et travaille au Mont-de-Piété.
Il a acquis une presse pour son agrément personnel.
2, quai de Penthièvre
Il est né le 26 mai 1829 à Nantes. Son père était jardinier. Il a été apprenti puis ouvrier lithographe et graveur à Nantes ; il est ensuite parti pour Paris où il a travaillé chez Jacomme et pour le compte du député Voruz. Revenu à Nantes, il y vend de la papeterie pour écoliers et des poches en papier pour le commerce.
Il a été retenu par le directeur de la Compagnie des chemins de fer de Bretagne pour dessiner des cartes et il a donc besoin d'un brevet de lithographe. En avril 1875, il déclare se mettre aussi à la typographie. Il fait des travaux de ville. En 1875, il dépose un brevet pour l'impression d'étiquettes et de décor sur le fer-blanc, pour les emballages et les pancartes-affiches qui rencontre le succès. Il s'associe avec Édouard Normand pour une addition à son brevet qui sera suivie de plusieurs autres, au seul nom de Normand. Une importante imprimerie sur métal se développe à Nantes. L'imprimerie Guéneux profite du développement rapide, à partir de 1883, de la fabrique de gâteaux secs Lefèvre-Utile pour qui il imprime des emballages et objets publicitaires tirés sur papier. Ses successeurs Robert frères produisent des affiches publicitaires pour les chemins de fer d'Orléans, des étiquettes ornées de chromos pour les boîtes de biscuits LU (1890), des boîtes en carton illustrées, récupérant en 1911 l'impression d'emballages dessinés par Mucha qui n'est plus tenu à la coopération avec Champenois.
Né le 8 juin 1798 à Biville (Manche).
Malgré son certificat de recommandation sa demande de brevet pour 1834 est refusée.
6, rue basse du Château (1856)
Il est né le 31 août 1824 à Vieillevigne (Loire-inférieure). Son père était propriétaire. Il est bachelier ès lettres et bibliothécaire adjoint de la ville de Nantes depuis juin 1848. Il est membre fondateur de la Société archéologique de Nantes (1845), de la Société académique de Nantes, correspondant de la Société des Antiquaires de France, fondateur de la Revue des provinces de l'Ouest. Il est l'auteur du catalogue raisonné du musée d'antiquités qu'il publiera, et prépare une Bibliographie bretonne avec une Histoire de l'imprimerie dans toutes les villes de Bretagne. Il a épousé la soeur de la veuve de son frère. Il meurt le 24 juillet 1861.
Il travaille pour le compte de son frère l'imprimeur libraire Guéraud comme représentant et correcteur et finit par s'associer avec lui, en 1849, sous la raison sociale L. et A. Guéraud. Quand celui-ci meurt en janvier 1853, il reprend ses deux brevets de libraire et d'imprimeur en lettres le 21 mars 1853, mais reste en association avec sa belle-soeur ; la raison sociale devient Armand Guéraud et cie. À sa mort, c'est elle qui reprendra l'imprimerie. Il demande un brevet de lithographe pour faire les illustrations de ses publications, notamment de la Revue des provinces de l'Ouest. Il imprime un très grand nombre de notices, plans et travaux d'érudition.
Il est né le 30 mars 1794 à Wassy (Haute-Marne) ; son père était voiturier. Il est marié, père de famille et paie un loyer de 1 400 F. Il a été employé dans les subsistances militaires en Algérie de 1832 à 1837.
Breugnot resterait son associé. Son brevet est annulé en 1856 car il est décédé.
25, rue du Faubourg du Temple
Il est né le 25 avril 1825 à Montbard (Côte-d'or) ; son père était boulanger. Il est marié. Il est dessinateur lithographe.
Il a travaillé chez Dauthuille plusieurs années, puis il s'est associé avec Large et a racheté son établissement.
11, place de la Mairie (1854)
Il est né le 11 avril 1816 à Lille ; son père était cabaretier. Il est prote.
Il a repris les trois brevets de Bracke et fait des travaux de ville. Il se démet le 10 mai 1860 de ses brevets de libraire et de typographe en faveur de Mme Bayart, née Ducatteau.
6, Cloître des Bernardins (1829) 38, rue de la Harpe (1832)
Il est né le 25 août 1786. Grièvement blessé à Wagram, il est revenu à Paris où il a créé, en 1810, une imprimerie en taille douce. Il est marié et père de famille.
Pour justifier sa demande de brevet, il écrit : " Ma maison prospérait ; j'étais assez heureux pour employer dans ma maison un assez grand nombre d'ouvriers lorsque l'invention de la lithographie vint porter atteinte à la prospérité de mon commerce. Cependant, je continuai toujours mes travaux, mais la plupart des imprimeurs en lithographie ayant joint l'imprimerie en taille-douce, mon établisement éprouva une baisse considérable." En 1829, il emploie 3 ou 4 ouvriers. Sa demande de brevet est soutenue par le général et pair de France Claparède sous qui il a servi. Il imprime des caricatures raillant la chute de Charles X, vendues, pour certaines, chez Aubert ; d'autres sont imprimées pour le compte de Troude. Le 18 septembre 1844, une saisie est faite chez le coloriste Maréchal et dans une pièce du même immeuble louée au nom de Guerrier : "des gravures, lithographies et cartonnages de l'obscénité la plus dégoûtante", des livres brochés sans nom d'imprimeur et des manuscrits "d'écrits immoraux". C'est le fils de l'imprimeur qui est à l'origine de ce commerce. Il sera condamné par contumace car il a fui en Allemagne. Le père cède à son contre-maître Arnaudeau et se retire à la campagne.
Il est né le 22 octobre 1801 à Bernières (Calvados) ; son père était cordonnier. Il a travaillé six ans comme commis libraire
Il a demandé en 1824 unbrevet de libraire pour Saint-Pierre-sur-Dives, qui lui a été refusé. Il reprend alors le fonds du libraire Dufour à Falaise et fait une nouvelle demande de brevet. L'affaire traine car l'administration considère qu'il y a trop de libraires dans cette ville et finalement refuse. Guesnon réitère sa demande en implorant la compassion de l'administration car l'attente d'un brevet l'a ruiné. Le brevet attendu lui est attribué le 16 décembre 1829. Son brevet de lithographe obtenu, il demande à porter le titre d'imprimeur lithographe du comité d'instruction primaire de Falaise, tandis qu'il participe comme adjudant à la garde nationale. Il s'associe pour la lithographie à l'ouvrier Pierre Robert à qui il veut vendre cette activité mais qui ne dispose pas des fonds nécessaires.
16, rue Portefoin (1864)
Il es né le 18 février 1843 à Paris. Son père était lithographe. Il a d'abord travaillé chez des commissionnaires en marchandises avant de partir au Mexique, de janvier à décembre 1865, pour faire le commerce d'articles de Paris pour son propre compte. À son retour, en 1866, il est ouvrier lithographe chez son père, dans une entreprise de gravure qui emploie déjà, en 1851, 80 ouvriers et ouvrières ; son père est "à la tête d'une belle fortune", note le rapport. Il est célibataire.
Il veut faire de la chromolithographie pour imprimer des sujets en couleurs destinés à des tableaux, des cartonnages ou des décors de porcelaine. En 1876, il peut, en effet, faire la publicité de ses impressions sur "porcelaine, faïence, cristal et émail". Il est remplacé en 1877 par Paul Émile Vacquerel.
Il obtient le 5 septembre 1839 son brevet d'imprimeur en lettres, puis demande son transfert pour Issoudun (Indre) qu'il obtient le 27 janvier 1844, et finalement pour Quimperlé où il transfère ses deux brevets le 14 juin 1845.
55, quai des Augustins 33, rue Saint-André-des-Arts Place Saint-André-des-Arts/14,rue Poupée (1825)
Il est né à Paris. Il a été employé.
Il aurait fait faillite en juin 1823 ; un de ses créanciers, le papetier Lemonnier, à qui il doit 6 000 F, a fait apposer les scellés sur ses presses après avoir voulu les déménager chez lui. Il est aussi graveur en taille-douce.
Il est né le 6 février 1797 à Marseille. Son père était tailleur d'habits mais il invoque dans ses pétitions une parenté, sans doute par alliance, avec le général Clary puisque son beau-père était militaire, mort au champ d'honneur alors que sa fille n'avait que deux mois. Il est père de 7 enfants.
En 1838, il fait une demande pour utiliser des caractères typographqiues sur pierre, qui est rejetée ; au passage, le Préfet note ses "mauvaises opinions". Il semble qu'il ne réussisse pas à Marseille et, en 1841, il obtient un brevet pour Philippeville (Algérie) mais il le cède le 9 février 1842 à Doucet et rentre en France métropolitaine. En juin 1848, il est à Paris où il tient un bureau de placement pour les bijoutiers, ciseleurs et graveurs, 36, rue de Rivoli. Il voudrait avoir une presse pour imprimer des feuilles d'annonces recensant les objets perdus ou volés et destinées aux bijoutiers. Enfin, il fait une demande de brevet en octobre 1853 pour pouvoir reporter des broderies qu'il dessine. Sa demande est rejetée. Son brevet marseillais est annulé en 1860.
Il est né le 15 août 1814 à Vaison (Vaucluse) ; son père était boulanger. Il se présente comme rentier.
Son brevet est annulé en 1854 car inexploité.
Il est né à Caudebec le 22 octobre 1830. Il est le fils aîné de Laurent Guibert qui est marchand de déchets de laine. Il travaille avec son père.
Il demande les brevets de lithographe et de typographe à la place de son frère encore mineur, et forme une société avec Louis Paul Levasseur et son père, Laurent Guibert, pour l'exploitation de l'imprimerie. À la suite d'un violent conflit familial, le père souhaitant reprendre à son compte imprimerie et brevets, l'administration décide d'annuler les brevets de Jules Guibert puisqu'il ne les exploite pas lui-même.
Il est né à Surville (Calvados) le 30 décembre 1805 ; son père était siamoisier. Il est marchand de déchets de laines. Il meurt le 3 juin 1864.
Lors de la liquidation de la société Barbé et Levasseur, il achète brevets et matériel pour installer son plus jeune fils, Henri. Celui-ci étant mineur, les brevets sont mis au nom de son fils aîné Jules et une société est créée entre Laurent Guibert qui y met 15 000 F, son fils Jules et Levasseur. Mécontent du comportement de son fils Henri, le père veut reprendre la direction de l'imprimerie, se faire attribuer les brevets et créer une nouvelle société entre Levasseur et lui, excluant son fils Jules. Ses deux fils se coalisent contre lui, s'allient avec un papetier qui serait prêt à reprendre les brevets de Jules et participe à une campagne d'affiches contre Laurent Guibert. L'administration annule les brevets de Jules Guibert pour inexploitation ; après un premier rejet de la demande de son père en novembre 1858, elle finit par lui attribuer les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. À sa mort, sa veuve les reprendra.
Né le 1er mai 1781 en Avignon (Vaucluse). Son père était imprimeur. Il a été appelé à Digne à la création du département pour réponde aux besoins des administrations.
Il a reçu un brevet d’imprimeur en lettres le 1/08/1816 mais il se plaint que l’Imprimerie royale enlève aux imprimeurs locaux la fourniture des administrations et réclame en 1817 qu’elle leur laisse l’impression des registres des contributions et des douanes et autres documents de l’administration locale. En 1824, pour améliorer ses revenus, il demande un brevet de libraire pour vendre les livres classiques et religieux qu’il imprime mais sa demande est rejetée sous la pression des libraires établis. Il lui est finalement accordé en juillet 1828. Puis il obtient son brevet de lithographe et devient le premier lithographe du département.
Il est né le 11 mars 1773 à Avignon dans une ancienne famille d'imprimeurs. Il meurt le 20 juillet 1829.
Il a obtenu ses brevets d'imprimeur en lettres le 8 août 1816 et de libraire le 1er août 1818. Sa première demande de brevet de lithographe a été rejetée en 1826. Il réitère sa demande au moment où son confrère Magny est inculpé, en joignant plusieurs recommandations car il n'est pas le seul candidat à ce brevet. Il est associé à l'architecte géomètre du Vaucluse et la lithographie leur serait utile.
45, Grande rue
Il est né le 12 juin 1830 à Renage (Isère) ; son père était propriétaire. Il a été commis en librairie et présente un certificat signé de Louis Hachette.
Il a obtenu un brevet de libraire le 6 novembre 1861 et, depuis cette date, il est établi papetier libraire, en association avec Claudius Jonas.
Il est né le 27 avril 1792 à Besançon. Son père était négociant. Il a une expérience de papetier et de libraire, ayant travaillé pendant huit ans dans la librairie de son beau-père.
Il obtient en même temps ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Il a été soutenu par le président de l'académie de Besançon car il se propose de réaliser des portraits du Roi, de personnalités ecclésiastiques, et divers travaux pour les amateurs. Sa presse lithographique est la première à Besançon. Le 1er août 1821, il obtient aussi un brevet de libraire. En 1824, il n'a toujours pas monté de lithographie, alors même qu'un second candidat, Pierre-Alexandre Lapret, se présente pour l'obtention d'un brevet. Il invoque pour sa défense la difficulté à trouver des ouvrier formés à la lithographie à l'époque où il a reçu son brevet, puis le marasme du commerce, enfin une maladie qui l'a frappé au moment où il s'apprêtait à partir pour Paris afin d'acquérir une seconde presse. Le Préfet qui soutient Lapret n'obtient pas de l'administration un second brevet en sa faveur et Guichard-Chalandre reste le seul lithographe à Besançon.
Il est né à Langres le 5 juillet 1796 ; son père était cordonnier. Il est professeur de dessin.
Associé au maître d'écriture Prudent Vessiot, il veut un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville mais aussi des modèles de dessin et d'écriture pour l'enseignement. En 1855, mis en demeure d'exploiter son brevet, il y renonce ; il dit d'ailleurs avoir vendu son matériel pour 200 F à Duport "il y a douze ou quatorze ans".
48, rue Charlot
Il est né le 19 novembre 1837 à Lavenay (Sarthe). Il est marié et père de famille. Il est venu à Paris en 1850, s'est engagé comme soldat dans l'infanterie de 1855 à 1862. Puis il a été ouvrier-commis chez Dayes et ouvrier lithographe chez Poussin.
Il est spécialisé en chromolithographie.
19, rue de Paris, passage Kuszner, Belleville
Elle est née le 10 août 1847 à Paris. Elle se retrouve veuve à 20 ans et mère de deux petites filles.
Son mari, associé avec son frère, avait repris le brevet et l'imprimerie de son père. À sa mort, sa femme reprend à son tour son brevet tandis que Victor Urbain Garson, son beau-frère, demande un brevet pour lui-même. Son successeur est Gabriel Adolphe Binard (pas de dossier).
Il est né le 25 septembre 1809 à Marseille. Son père était chandelier.
En 1846, il n'a pas prêté serment et retiré son brevet qui est donc annulé lors d'un contrôle en 1853, puis réattribué le 30 mars 1853.
Il est né le 2 juillet 1816 à Rougé (Loire-inférieure). Son père était marchand. Il est écrivain lithographe. Il a travaillé depuis 1840 chez l'imprimeur Tournier. Il meurt le 24 avril 1847.
Il est né le 17 juillet 1796 au Puy où son père était imprimeur depuis cinquante ans. Il est l'aîné de cinq enfants et il a toujours travaillé dans l'imprimerie paternelle. Il meurt le le 1er janvier 1856, laissant un testament en faveur de sa femme qui reprend ses brevets.
Il fait, en 1826, une demande de brevet d'imprimeur en lettres pour Yssingeaux, qui est rejetée. De même, sa demande de brevet de lithographe pour Le Puy se heurte à un refus. Il lui faut attendre la mort de son père pour obtenir son brevet de typographe le 27 janvier 1834, puis la mort de sa soeur Marie Anne, qui avait repris en 1834 le brevet paternel de libraire, pour obtenir celui-ci le 9 juillet 1836. Il jouit de la bienveillance de l'administration préfectorale qui plaide l'indulgence en 1839 quand il lui est reproché un défaut d'adresse sur deux petits écrits mineurs.
Il est né le 17 février 1823 à La Buissière (Isère) ; son père était propriétaire.
Il rachète, avec son associé Grandin, le matériel et le brevet de Pégeron le 24 octobre 1848 avant de les lui rétrocéder un an plus tard.
Né le 8 janvier 1834 à Aulnois dans l'Aisne. Son père était cultivateur. Il vit à Laon depuis 1861.
Après avoir cédé ses brevets à Lerondelle pour Chauny, il obtient un brevet d'imprimeur en lettres en même temps que son brevet de lithographe pour Laon. À sa mort, Lédent lui succède.
38, rue du Pont-royal (1854)
Né le 10 juin 1828.
Il est breveté imprimeur en lettres et lithographe. Pour la lithographie, il possède une presse en fer et emploie 1 écrivain et 1 pressier. Pour la typographie, il emploie 7 personnes pour 2 presses. Il a la clientèle de la manufacture de Saint-Gobain, de la verrerie de Folembray, des raffineries de sucre locales... Il imprime l'Industriel de Chauny. En 1857, il veut se démettre de ses brevets en faveur de Charles Martin Désiré Butain, mais l'administration s'y oppose car Butain qui est prote chez Cottenest, à Saint-Quentin, est connu pour ses idées républicaines et on lui prête l'intention de fonder un journal d'opposition à Chauny. Le transfert est refusé le 6 février 1858 et c'est Lerondelle qui succédera en 1862 à Guillaume.
149, quai Valmy (mars 1866) 5, rue du Faubourg Poissonnière 27 bis, rue Corbeau (1877)
Il est né le 3 novembre 1824 à Chantelle (Allier) ; son père était tisserand. Il est marié et père de famille. Il a été contremaître pendant 12 ans chez Bergery. Connu pour ses opinions républicaines, il est jugé modéré : lors de la grève de 1866, alors qu'il était contremaître chez Bergery, il s'est efforcé de ramener ses camarades à la conciliation et au bon ordre (rapport de police,19 février 1866).
Il est des membres fondateurs d'une association de 32 ouvriers qui avaient fait grève en 1866. "Guillaumin a été choisi par l'association pour être breveté. Il a fait l'acquisition de l'imprimerie lithographique de la Veuve Chevillard. Les statuts de cette association remémorent singulièrement ceux des sociétés ouvrières crées en 1844 sous l'influence de Louis Blanc", rapporte l'inspecteur Gaillard. Il attend pendant trois mois son brevet. Six mille francs ont été réunis pour la reprise de l'imprimerie Chevillard qui compte deux presses ; l'imprimerie en possède 45 en 1869 et emploie 45 ouvriers sociétaires, le total des sociétaires étant de 331 avant 1870. Toutefois, malgré (ou à cause) de belles réalisations, l'imprimerie est en faillite au début de 1870, avec 95 000 F de dettes ; elle obtient un concordat et repart en juin 1871. Grâce à un prêt de la Société de résistance et à une politique stricte d'économie, elle réussit, les dettes remboursées en 1878, à se moderniser mais fut encore fragilisée en 1881 par un incendie et une nouvelle faillite en 1882, à laquelle elle survécut néanmoins grâce à un concordat lui laissant dix ans pour rembourser ses dettes. ce qui fut ait. Son Association d'ouvriers lithographes imprime des illustrations assez médiocres d'Hoster pour des affiches de spectacles, des cartes publicitaires, mais réalise les chromolithographies dessinées par Kellerhoven d'après miniatures et peintures pour Les arts au moyen âge et à l'époque de la Renaissance (1869), Moeurs, usages et costumes, au moyen-âge et à l'époque de la Renaissance (1871) de Paul Lacroix ainsi que Les chefs-d'oeuvre de la peinture italienne de Paul Mantz (1870). Firmin-Didot a fait l'impression des textes et des très nombreuses gravures sur bois de ces ouvrages de prestige. Les chromoltihographies de ces ouvrages sont signées "Ass.Guillaumin et cie Paris" en 1869, "Association d'ouviers Lith Guillaumin et cie Paris" en 1870, "Ass. d'ouvr. Lith Schmit et cie Paris", voire "Schmit et cie Paris" à partir de 1871. En 1896, les 30 ans de durée de l'association étant expirés, la société fut liquidée : 48 des 63 sociétaires encore présents choisirent d'entrer dans la nouvelle société La Lithographie parisienne, qui, en 1897, compte 24 associés et 40 auxiliaires.
Elle est née le 31 août 1788. Elle a épousé l'imprimeur François Miot. Ils ont quatre fils : Gustave, Alcibiade, Numa et Virgile.
Quand son mari meurt en avril 1840, de ses fils, Gustave est déjà mort et Alcibiade, qui est horloger, se désintéresse de l'imprimerie et va partir bientôt pour les États-Unis ; quant à Numa et Virgile, ils sont trop jeunes pour pouvoir prétendre à la reprise des brevets paternels. Elle décide donc de faire la demande pour elle-même, s'appuyant sur ses deux fils pour la marche de l'entreprise. En 1848, le plus jeune, Virgile, ayant l'âge requis, elle fait une demande de transfert des brevets en faveur de ses deux fils, mais l'administration lui répond qu'il est interdit de partager un même brevet entre deux titulaires. Elle cède donc les brevets à l'aîné des deux, Numa.
Il est né le 14 juin 1807 à Bruxelles où son père était receveur des contributions directes.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 4 juillet 1848
14, rue Barbette (1866) 40, rue des Blancs-Manteaux
Il est né le 9 mars 1839 à Saint-Germain-des-Bois (Saône-et-Loire). Il a été commis-placier pendant six ans. Il est célibataire.
En 1864, il s'est associé avec Anne Bathilde Laurencel pour exploiter un magasin de papiers situé 11 et 13, passage Pecquey. Il possède 3 presses et souhaite imprimer des cartes à boutons et des passe-partout pour la photographie.
115 & 116, passage du Caire (1853)
Il est né le 5 juin 1824 à Orléans (Loiret). Il est marié avec "la fille d'un riche cultivateur des environs de Gournay qui lui a apporté une belle aisance". Il est clerc de notaire.
Il s'est associé à Garreau et exploite un nouveau procédé de chromolithographie pour l'impression de cartes et d'étiquettes.
Place Saint-Sauveur
Il est né le 16 juin 1837 à Redon (Ille-et-Vilaine) ; son père était forgeron. Il est d'abord ouvrier typographe.
Il obtient les trois brevets de Richard le même jour. Quand il se proteste contre l'installation posssible d'une nouvelle imprimerie à Redon, il prétend ne vivre que des annonces judiciaires publiées dans la feuille d'annonces qu'il publie. En 1876, l'administration constate qu'il n'exerce plus.
31, rue Croix-des-Petits-Champs (1840) 27, rue Croix-des-Petits-Champs (1851)
Il est né le 21 avril 1803 à Juilly (Seine-et-Marne). Son père était voiturier. Il est marié et père de famille. L'inspecteur Bailleul écrit en avril 1838 : " Il paraît avoir reçu une éducation peu étendue ; cependant s'il a chez lui un écrivain pour rédiger et peindre la composition qu'il veut soigner, sa demande d'un brevet par exemple ; il tient cependant de sa propre main [ses] écritures et ses affaires qu'il entend et dirige assez bien, suivant les apparences"
Il ne fait que de la gravure de musique pour un grand nombre d'éditeurs de Paris : il possède 17 presses pour la taille-douce en 1838, 26 en 1852 et emploie un grand nombre d'ouvriers. Il veut un brevet de lithographe pour faire des illustrations de titres de partitions avec 4 presses lithographiques. Il est considéré comme un "industriel". Il imprime des partitions d'orchestre pour opéras et opéras-comiques, mais il vit surtout de l'énorme marché de la pratique amateur de la musique avec les danses de salon (polkas, valses), romances, chansons et mélodies diverses. Il réalise aussi des portraits de musiciens (Liszt, Mendelssohn, Rossini...) et d'artistes, ainsi que des scènes théâtrales pour les revues musicales. Certaines de ces lithographies sont signées d'Alophe, Coindre, Nanteuil.
41, rue du Temple (1868) 16, rue des Deux Ponts (1865)
Il est né le 9 avril 1839 à Paris.
Il a fait son apprentissage, en 1854, comme ouvrier lithographe chez Billardel & Sarrazin. Ensuite, il a travaillé chez Libotte, Rivage, Sapène, Rousseau, enfin, depuis 2ans, chez Achille Delambre.
Rue Fonneuve
Il est né le 16 septembre 1809 à Lyon (Rhône) ; son père était perruquier. Il est marié et père de huit enfants. Il tient une papeterie et fait "d'assez bonnes affaires" quand il demande son brevet de lithographe.
Le 8 novembre 1872, il déclare s'adjoindre une activité d'imprimeur en lettres, preuve que sa diversification a été réussie. Il fait des travaux de ville. Son fils (?) Émile lui succède.