Il est graveur.
Il déclare avoir acquis une presse typographique et une presse lithographique pour imprimer un traité de serrurerie dont il est l'auteur.
Il est né à Douai (Nord) le 30 mars 1835 ; sa mère célibataire était couturière. Il a fait la campagne d'Italie, puis il a été ouvrier lithographe à Tourcoing et Roubaix.
Il reprend l'imprimerie de Courmont qui avait été cédée d'abord à un nommé Goudeman. En 1867, il est parti travailler comme ouvrier lithographe à Douai. Son brevet est annulé.
31, rue Paradis (1853)
Il est né le 26 janvier 1813 à Saint-Jean-des-Ollières (Puy-de-Dôme) où son père était cultivateur. Il a été ouvrier lithographe avant de s'installer papetier.
Il demande en 1852 un brevet d'imprimeur en lettres par création ou une simple autorisation pour imprimer des livres en langue hébraïque et turque ; sa demande est rejetée. Il n'obtient son brevet que le 20 octobre 1853 après avoir racheté le matériel de Nicolas qui était en faillite. Il obtient un brevet de libraire le 23 février 1858, puis il fait une demande pour être taille-doucier malgré l'opposition de ses deux confrères qui refusent de lui signer un certificat de capacité. Devant cette mauvaise volonté, le Préfet décide de l'en dispenser et de donner un avis favorable pour son brevet. Il est remplacé en 1876 par l'imprimeur Bernascou.
15, rue de l'Abbaye (1842) 9, rue Cassette (1846)
Il est né le 23 août 1812 à Sedan (Ardennes) ; son père était cardier. Il est marié et père de famille. Il dit s'être destiné au barreau mais il a dû abandonner le droit et il est devenu correcteur d'imprimerie. Il meurt le 4 juillet 1846.
Il est associé avec Deneux. Ils impriment beaucoup de portraits d'artistes, notamment pour la Gazette musicale et L'Artiste, et de personnalités. Après sa mort, l'imprimerie est rachetée par Formentin dans le but d'attacher à sa maison "qui est au premier rang dans la lithographie" l'ouvrier habile qu'est Deneux.
3, rue Embouque d'or (1867)
Il est né le 1er octobre 1828 à Pomerols (Hérault) ; son père était propriétaire. Il gère depuis plusieurs années l'imprimerie Flamant.
Sa demande d'un brevet d'imprimeur en lettres est rejetée le 27 octobre 1863. Il attendra juillet 1872 pour s'adjoindre cette activité. Il est le délégué des imprimeurs lithographes de l'Hérault à l'Exposition universelle de 1867 ( Rapport fait à MM. les lithographes de Montpellier) Il imprime des images pieuses (Saint Roch / Préservez-nous du choléra, 1866), des cantiques et diverses brochures religieuses, parfois en autographie. Il fait aussi des travaux de ville, notamment des étiquettes.
Il appartient à la congrégation de la Sainte-Croix.
Il possède une presse typographique et une presse autographique, système Lecocq, pour les besoins de la congrégation.
64-65, passage du Caire (1848)
Il est né le 24 mars 1811 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Seine-et-Oise) ; son père était marchand de vin. À 13 ans il commence à travailler dans l'épicerie, devient commis, puis chef de maison, mais il fait de mauvaises affaires et, à 24 ans, devient apprenti typographe, puis ouvrier ; pendant 4 ans, il travaille chez Appert et d'autres imprimeurs, mais, gagnant peu, il prend une place au Journal de médecine et au Journal des communes ; il y fait les abonnements et les adresses et, le soir, continue à faire de la composition typographique. Depuis plusieurs années, il travaille dans l'impression lithographique. Il vit maritalement depuis 7 ou 8 ans avec une femme qui appartient à une famille aisée d'entrepreneurs de voitures. Il en a une petite fille de six ans. La famille lui prêterait de l'argent qui s'ajouterait à ses 12 ou 15 000 F d'économies personnelles et d'héritage de sa mère. Sa femme occupe 7 à 15 ouvrières à la confection de lingerie.
Il a acheté une presse et environ 140 pierres ; il travaille sous le brevet de Frilay qui, lui, est ouvrier chez Desportes. Il demande un brevet pour faire des enveloppes et des étiquettes destinées aux confiseurs, parfumeurs, pharmaciens... Il semble qu'il ait peu d'ouvrage. Après la révolution de 1848, il forme une association avec 6 ouvriers ayant part aux bénéfices de son imprimerie. Grellé reste le gérant de l'imprimerie et la part des ouvriers dans le capital est constituée par une retenue sur leurs travaux ce qui laisse Grellé pour longtemps encore majoritaire dans le capital. Ils exploitent 4 presses, mais le local est exigu et, en 1849, il demande l'autorisation de transporter une presse dans un local de la rue voisine où se ferait aussi la rognure et le pliage. Il rend cette autorisation l'année suivante.
14, place de la Comédie (1840)
Il est né le 26 août 1812 à Lyon ; son père était fabricant. Il a été écrivain lithographe pendant 8 ans, à Chalon-sur-Saône notamment,en 1837-1838.
Après sa mort le 22 juillet 1856, sa veuve se remarie avec Jean Daniel Bôle qui veut reprendre l'atelier et le brevet. Toutefois, celui-ci est de nationalité suisse et la transmission du brevet est impossible. L'ensemble est vendu aux enchères pour 1 500 F à Pivat, le beau-frère de Grenetier.
17, rue Plantagenêt
Il est né le 26 mai 1824 à Champcueil (Seine-et-Oise) ; son père était cultivateur. Il est arrivé en 1853 à Angers pour travailler comme contremaître papetier chez Lecerf pour 4 F par jour et 11 heures de travail quotidien.
Installé comme relieur et papetier, il veut aussi proposer des travaux lithographiques.
Étienne Grenier et Germain Roche sont associés dans cette imprimerie qui propose typographie et lithographie.
Ele est née le 6 novembre 1817 à Lagny (Oise) ; son père était instituteur. Elle a épousé le lithographe Lemeni dont elle a quatre enfants.
A la mort de son mari, elle obtient ensemble le transfert de son brevet de lithographe et un brevet de libraire par création. En 1858, elle vend à Egrand brevet de lithographe et matériel (1 presse et 27 pierres) pour 1 100 F.
55, rue Saint-André-des-Arts (1852)
Il est né le 4 mars 1822 à Paris. Il est célibataire et il a travaillé chez Bosc et Janson. Il "laisse à désirer sous le rapport de l'instruction", dit le rapport de l'administration de la Librairie, mais il a 17 ans d'expérience.
Il obtient facilement son brevet car, vu l'âge avancé de la demoiselle Sohier, les risques de trafic seraient grands si l'administration refusait le transfert.
Îl est né le 2 septembre 1791 à Château-Chinon où son père était huissier. Il a travaillé comme employé au greffe du Tribunal, avoué, notaire.
Le nouveau receveur de l'Enregistrement où il travaillait dernièrement, ne voulant plus d'employé, il a acheté une presse autographique pour faire des copies d'actes et il veut régulariser sa situation. En revanche, sa demande de brevet pour la typographie est rejetée le 10 janvier 1845 : il y a déjà un imprimeur en lettres breveté qui suffit à la demande d'une ville d'à peine 3 000 habitants.
Il est né le 24 juin 1820 à Château-Chinon. Il est le fils de l'imprimeur Jean Grenouille. Il meurt le 2 novembre 1862.
Il travaille depuis 15 ans avec son père tout en étant clerc chez des avoués pour lesquel il fait sans doute des autographies. A sa mort, Dudragne lui succède.
Il est né le 27 avril 1807 à Colmar (Haut-Rhin). Son père était instituteur. Sa famille est originaire de Pontarlier et s'établit au XVIIIe siècle à Colmar. Il est célibataire et libéré du service militaire. Il est peintre-dessinateur de formation. Il a "donné de preuves de patriotisme et de dévouement à la cause de la révolution [de 1830] et au Roi Citoyen". Il a fait des proclamations anti-napoléonniennes en 1831. Il meurt le 10 octobre 1878.
Le lithographe Brückert ayant tranporté son imprimerie à Guebwiller, il obtient son brevet par création car les manufactures sont nombreuses à Thann et le Préfet estime qu'elles ont besoin d'un lithographe..
Passage Tivoli, 27
Sa demande de brevet a été rejetée
Il est né à Saint-Georges (Cantal) le 7 avril 1831 ; ses parents étaient journaliers. Il a travaillé comme lithographe chez Caffari à Saint-Flour. Ayant six enfants à charge, un loyer annuel de 280 f à payer, il cherche à compléter son activité de lithographe.
Il fait la demande d'un brevet de libraire dans l'intention d'ouvrir un cabinet de lecture ; les libraires déjà installés protestent devant cette future concurrence et le brevet est refusé.
En novembre 1873, il fait une déclaration d'imprimeur pour prendre la succession de son beau-frère et poursuivre l'impression du journal Le Conciliateur. Il est toujours en activité en 1878.
Né à Strasbourg le 18 juillet 1816. Son père est journalier.
Dessinateur lithographe de formation, il a un talent particulier pour le dessin de machines. Sa fortune se monte à 18.000 francs qu'il a successivement économisé malgré ses charges de famille. Son brevet est une création.
Il est né à Neuville-sur-Touques (Orne) le 18 mars 1821 ; son père était journalier. Il a travaillé deux ans chez Aurel à Paris comme compositeur, puis à Saint-Denis chez Prévot et à Argenteuil.
Après un premier refus en 1843, il obtient les brevets de libraire et de typographe en 1845. Toutefois, ses presses typographiques ne lui permettent pas de faire "les impressions les plus usuelles qu'exige la ville de Vimoutiers (qui compte 20 000 ouvriers dans le textile), telles que registres, factures, mandats, lettres de change, cartes de visite et de commerce..." Il demande donc un brevet de lithographe.
Il est né le 22 mars 1803 à Castelnaudary (Aude). Il est bachelier ès lettres et il a travaillé pendant deux ans comme prote et correcteur.
Il a d'abord obtenu deux brevets de libraire et d'imprimeur en lettres pour Saint-Pons le 11 décembre 1828, mais, ayant constaté qu'il n'y avait pas assez de travail, il en a demandé le transfert pour Lodève. En les attendant, il a déjà transporté son imprimerie, persuadé qu'il prenait peu de risques car le nouveau gouvernement abolirait certainement le système des brevets. Il n'en est rien et il est poursuivi pour installation d'une presse clandestine. Il obtient tout de même son brevet d'imprimeur en lettres le 3 janvier 1831 et de libraire le 15 mai 1832. Il cède ce dernier en juin 1857.
Il est né en Italie à Turin le 25 juin 1803. Il est officier en retraite ayant servi de 1819 à 1858, notamment en Espagne et en Afrique.
Il demande un brevet pour reproduire des dessins photographiques. Sa nièce Delphine Létoffé lui succède.
Il est né le 10 avril 1831 à Luçon (Vendée). Son père était marchand de blé.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son beau-père Lamorée. Il compte parmi les premiers membres du Syndicat général des imprimeurs créé en octobre 1869.
Elle est née le 10 février 1811 à Elbeuf ; son père était tondeur. À la mort de son mari, le 3 juin 1864, ses quatre enfants sont majeurs
Elle reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son mari.
Il est né le 24 mars 1844 à Paris ; son père était entrepreneur de travaux publics. Il meurt en 1903.
Il imprime L'Indépendant de Montargis à partir de 1868.
Il est né le 10 février 1817 à Montargis ; son père était employé à la filature de coton.
D'abord associé avec Baranger en août 1860, il reprend le même jour les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Chrétien qui est décédé. Il reprend le titre Le Loing pour l'Indicateur qu'imprimait son prédécesseur.
32, rue de la Fosse
Il est né à Nantes (Loire-inférieure) le 1er octobre 1821. Son père était charpentier. Il est d'abord compositeur et dirige depuis 1849 la typographie de l'imprimerie Charpentier. Il est président de la Société des typographes de Nantes.
Henri Charpentier lui cède tout son matériel typographique et lithographique, ainsi que son brevet de typographe, mais garde son brevet de lithographe car il se réserve le droit de faire des impressions artistiques. Il fait donc, pour Grinsard, la demande d'un autre brevet de lithographe qui lui permettra de faire les impressions commerciales. Les brevets sont accordés, mais les événements les rendront sans objet avant qu'ils ne soient retirés. Il cède l'entreprise à ses gendres qui se sont associés.
Il est né le 2 mai 1792 à Uzès (Gard). Son père était marchand de bas. Il a été bijoutier, puis militaire. Désormais demi-solde et père de famille, il s'est mis dessinateur de broderies et ornements.
Il a déjà acheté pour 200 F une presse lithographique destinée à la reproduction de ses dessins ; il veut donc un brevet pour régulariser sa situation. D'après ses confrères, il n'utilise que peu son brevet.
Il est né le 4 septembre 1809 à Boulogne ; son père était imprimeur libraire ; il avait été l'imprimeur du journal légitimiste Le Guetteur de janvier à avril 1832, date à laquelle, effrayé par la violence des propos de Charles Verjux, il avait refusé de poursuivre l'impression.
Il a obtenu ensemble ses brevets de lithographe et de libraire et son père se démet en sa faveur de son brevet d'imprimeur en lettres le 15 décembre 1834. Il lance le 5 avril 1835 un journal orléaniste, La Colonne, dans lequel son rédacteur et lui-même se définissent comme "admirateurs ardents de la révolution de Juillet".Il cède son brevet de typographe à Delahodde le 18 octobre 1842. Ses autres brevets sont annulés en 1859 car il a quitté Boulogne et réside en Angleterre.
Il est né le 13 janvier 1836 à Saint-Martin-de-Ré (Charente-inférieure), ainé d'une famille de dix enfants. Son père est commissaire de police. Il a une formation de graveur et lithographe acquise depuis mars 1856 chez Boulière-Le Rondel à Laigle.
Sa première demande de brevet a été ajournée car il n'était pas majeur, mais le Préfet considère que c'est "un acte de reconnaissance indirecte pour les services rendus par son père" que de lui attribuer dès que possible son brevet, d'autant que le seul lithographe exploitant réellement son brevet est débordé. Malheureusement, il meurt le 22 juin 1858 et sa veuve cède son brevet et son imprimerie à Deverdun.
Né en 1798 à Paris, il vit avec une actrice Demoiselle Elise, actrice au Théâtre de la Porte St Martin.
Sa demande, bien qu'appuyée par le certificat des lithographes, a été rejetée.
Il est né le 9 juillet 1819 à Angoulême. Son père était aubergiste.
Il a un brevet d'imprimeur en lettres depuis le 12 décembre 1845. L'enquête de 1851 note qu'il s'occupe exclusivement de typographie et n'exploite pas son brevet de lithographe.
40, rue des Écoles (actuellement 63, rue de la Montagne Sainte-Geneviève) 14, rue des Écoles (août1871) 16, rue des Écoles (1870) 20, rue de Bièvres (1859)
Il est né le 10 mai 1834 à Champigny ; son père était cultivateur.
Il est breveté taille-doucier depuis le 26 octobre 1857 et fait des vignettes pour livres classiques. En 1870, il demande un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville, des textes autographiés ( Sus aux Prussiens. Marseillaise...) Il fait faillite le19 juin 1872. Il est remplacé par Auguste Vieillesseau. Le 7 juin 1873, il se déclare à nouveau lithographe, libraire et taille-doucier.
9, passage de l'Ancre
Il est né le 17 juillet 1833. Il vit en concubinage depuis 5 ans avec une ouvrière fleuriste, mais le préfet de Police note le 5 juin 1869, qu'il s'est engagé à régulariser dans les plus brefs délais. Il est écrivain lithographe installé à son compte et fait travailler plusieurs ouvriers.
Il a succédé à Antoine Beuvignon (pas de dossier) et cède à G. Lévy. Il fait des travaux de ville.
Il est né à Lyon le 22 février 1827 ; son père était fabricant d'étoffes. Il est marié et père de six enfants.
Il a fait une première demande de brevet en 1865, qui a été rejetée ; il la renouvelle en février 1870. Le Préfet donne un avis défavorable; estimant que le nombre des lithographes est suffisant, mais, le ministre de l'Intérieur ayant décidé d'être plus libéral, il lui est demandé de revoir sa position et Gros obtient son brevet. Le 22 août 1873, il déclare son intention d'ouvrir une librairie.
Il est né le 12 avril 1827 à Nyons (Drôme) ; son père était imprimeur.
Il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres et de libraire le 26 janvier 1857 pour Nyons où il a remplacé son père Louis Gros qui démissionait en sa faveur. En février 1859, il cède le tout et s'associe avec son frère Auguste, imprimeur à Pont-Saint-Esprit. Après trois ans d'association, il rachète le matériel de Fischer à Avignon et obtient le 17 décembre 1863 un brevet d'imprimeur en lettres et de libraire malgré "des opinions politiques avancées entre 1848 et 1852 (Il avait, en effet, été condamné pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs en 1850), mais il semble tout à fait rallié au gouvernement de l'Empereur depuis 1854 où il habite Pont-Saint-Esprit." En 1858, il est condamné pour défaut de déclaration et de dépôt d'un écrit d'économie politique, mais son amende de 1 000 F est réduite à 200 F le 5 février 1858.
Rue des Cordiers St Jacques, 23
Son père était militaire
Il fait une demande de brevet rejetée
Il est né le 12 août 1807 au Vigan (Gard) ; son père était épicier. Il a été écrivain dessinateur à Nîmes, puis il est parti pour Paris où il a collaboré aux Galeries Historiques de Versailles, éditées par Charles Gavard à partir de 1837.
Il veut utiliser la lithographie pour reproduire des oeuvres artistiques et travailler pour le Jardin botanique et les facultés des sciences et de médecine. Trois ou quatre ans après l'obtention de son brevet, il repart pour Paris. Son brevet est annulé en 1860.
5, rue Poissonnière
Il est âgé de 41 ans en 1877. Il est négociant et vivait précédemment à Vienne (Isère).
Associé à Laurent, il reprend la librairie Bonin et crée un atelier lithographique. Le mois suivant, il déclare utiliser aussi une presse typographique.
Il estné le 10 septembre 1838. il est marié et père de famille. Sa femme est brodeuse sur or. Il a d'abord été employé aux Contributions directes, puis s'est mis au dessin. Il possède un capital de 3 000 F.
Depuis 4 ans, il est dessinateur de plans et constructions, notamment pour la Société des maçons. Il est à son compte et emploie plusieurs ouvriers. Il demande un brevet par création pour imprimer lui-même des dessins de plans en chromolithographie et des devis pour l'architecture. Il a acheté 3 presses de format grand aigle, colombier et jésus. Son imprimerie se dit "lithographique et autographique" et lui-même "dessinateur autographe". Il imprime des plans de constructions et de machines. La guerre de 1870 lui donne l'occasion de multiplier les cartes qu'il imprime en chromolithographie.
Il est né le 22 mai 1823 à Strasbourg. Son père était farinier. Il se dit graveur lithographe.
Il a une production très diverse (musique, cartes) dans laquelle dominent les travaux de ville ; il est particulièrement demandé pour les menus, programmes de fêtes et de spectacles qu'il accompagne de dessins satiriques.
11, rue des Lions Saint-Paul 90, rue du Commerce (1855)
Il est né le 4 mars 1830 à Paris. Son père était inspecteur d'une compagnie d'assurances. Il est écrivain lithographe, ayant travaillé chez Machu à Melun, puis, à Paris, chez Gélin pendant 2 ans. Ses idées ont été "avancées pendant quelques temps, mais sont aujourd'hui complètement changées"
Il travaille comme écrivain lithographe en chambre mais veut pouvoir imprimer lui-même. En 1855, il doit quitter son local qui va être démoli et il est autorisé à installer ses presses dans le magasin de papeterie qu'il possède rue du Commerce, le temps que son nouvel atelier soit teerminé.
11 rue neuve Saint-Laurent (Paris)
Son père est mort à Valmy.
« Entré dès l’âge de huit ans dans l’imprimerie », puis soldat pendant dix ans, blessé, il a « repris le seul métier qu’il connaissait : compositeur ». Dénoncé pour activités d’imprimerie sans brevet en 1831, il invoque sa fidélité au nouveau régime et les journées de Juillet où son beau-fils est mort. Il affirme (20 janvier 1831) avoir fait une déclaration et, n’ayant pas reçu de réponse, s’est donc installé croyant que la législation de 1811 était devenue caduque. La déclaration n’a pas été retrouvée, bien qu’il certifie l’avoir déposée lui-même. L'administration semble douter de sa bonne foi et lui refuse toute autorisation (28 février1831). Il sollicite, à défaut, un brevet pour Sceaux, qu'il obtient.
48, boulevard de Strasbourg
Il est né le 11 avril 1839 à Poitiers (Vienne). Il est marié et posède 5 000 F d'économies. essinateur autographe, il travaille à son compte pour des ingénieurs civils.
Il obtient un brevet par création pour faire des desssins industriels et des tableaux administratifs. Dans son local dont le loyer est de 1 400 F, il a 4 presses.
Il est né le 17 décembre 1798 à Rougemontiers (Eure). Son père était boucher. Il a servi six ans, puis il s'est associé avec un lithographe parisien.
Souhaitant se mettre à son compte, il fait d'abord la demande d'un brevet pour Paris qui lui est refusé. Il demande donc, en avril 1830, un brevet pour Évreux qui lui est accordé. Son installation à Évreux ne semble pas très facile puisque, l'année suivante, quand il demande un brevet de typographe, le maire fait un rapport très défavorable, soulignant qu'il n'est pas très instruit et qu'il doit faire appel à un écrivain lithographe de Paris. Il sollicite en 1836 le transfert de son brevet pour Sens mais l'administration a d'autres projets concernant cette ville. Finalement, Grouard demande à échanger son brevet pour Paris, ce qu'il obtient en 1849.
90, rue Quincampoix (1852)
Il est né le 17 décembre 1798 à Rougemoutiers (Eure).
Pour justifier sa demande de transfert pour Paris, il invoque un rhumatisme à l'épaule et au bras droit qui, depuis 4 ans, "rend ses affaires difficiles" à Évreux, où il n'a, de fait, jamais connu la réussite. Il pense qu'à Paris, il trouvera facilement des ouvriers et pourra faire de meilleures affaires. Il a un second motif : son épouse, une artiste peintre, élève de Robert-Lefèvre, Girodet et Gros, désire retourner à Paris où elle a exercé le métier de professeur de dessin pendant 15 ans, car elle ne trouve pas à s'employer à Évreux. En 1852, il possède une presse sous la raison commerciale Grouard et Couthon, et fait des travaux de ville.
41, rue Beauvois (1841)
Il est né le 13 juin 1803 à Mayence alors que son père faisait partie des armées napoléoniennes ayant fait le siège de la ville. Ses convictions républicaines lui valent d'être nommé sous-préfet à Sainte-Menehould en juillet 1848, puis à Belfort en août. L'évolution de la situation politique et l'hostilité de "la population aisée de l'arrondissement" lui font quitter la ville au bout de quelques mois.
Il a obtenu en 1839 un brevet d'imprimeur en lettres pour Blois ; son but était de pouvoir imprimer le Courrier du Loir-et-Cher pour lequel il ne trouvait d'imprimeur qu'à Orléans, ce qui était trop coûteux. Le Préfet a dû organiser le désistement d'un imprimeur local et son indemnisation. Il a aussi une petite production de livres et brochures diverses. À partir de 1848, ses opinions politiques orientent toute son activité et il imprime, outre le républicain Progrès d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher (1848-1851), L'Utopie, journal des paysans (1849) et La Solidarité démocratique (1849), feuilles à la périodicité irrégulière et à l'existence courte. Le 31 juillet 1850, il est condamné pour excitation à la haine et au mépris du gouvernement dans le journal dont il est propriétaire-gérant et imprimeur, et défaut de cautionnement et de signature, le 23 août de la même année. "C'est un homme violent, exalté [...] qui a organisé un charivari suivi de pillage et d'incendie au château du président du tribunal civil de Blois et qui, le 2 décembre 1851, est allé à Tours au devant d'une colonne d'insurgés qu'on croyait partis de Nantes pour marcher sur Paris. C'est lors de ce voyage qu'il a pris la fuite et disparu du pays." Il est condamné comme coupable d'affiliation aux sociétés secrètes et provocation à la guerre civile ; un mandat d'arrêt est lancé contre lui. Grâcié, il ne reprend pas son imprimerie qui est en faillite et que sa femme a essayé de vendre, mais il réclame que ses brevets lui soient rendus. Malgré ses protestations, ils sont annulés en 1859.
Né le 18 octobre 1789 à Eragny (Seine). Il est marié et père de 3 enfants.
Après avoir été, pendant dix ans, employé dans diverses administrations à Saint-Lô, il est devenu instituteur primaire pendant 12 ans à Eragny près de Pontoise, puis employé du lithographe Dehu à Neuilly
Il est né le 7 mars 1837 à Lorient. Son père était ouvrier d'artillerie de marine. Il a travaillé 12 ans comme ouvrier typographe à Paris et à Lorient et, en attendant un brevet d'imprimeur, il a ouvert une librairie pour laquelle il a été breveté le 19 mai 1862. Alors qu'il attend toujours ses autres brevets, il demande l'autorisation d'ouvrir une succursale de cette librairie à Kerentrech, dans la banlieue de Lorient.
En 1864, il a déjà fait l'acquisition d'une presse à timbre humide pour timbrer cartes de visite et papiers à lettres, puis d'une presse autographe, mais le brevet de lithographe lui est refusé. De même, sa demande d'un brevet de typographe est rejetée en 1866. L'administration considère le marché local trop étroit pour créer de nouveaux brevets. Pour montrer le bien-fondé de sa demande, il joint le compte des travaux qui lui ont été demandés et qu'il a dû faire exécuter par d'autres. Il obtient le 16 octobre 1868, son brevet d'imprimeur en lettres, puis celui de lithographe, après qu'il a repris l'entreprise de Gousset.
Il est né à Bayeux le 27 août 1773. Son père était déjà imprimeur libraire sous l'Ancien Régime..
Il obtient un brevet de libraire le 13 juillet 1818. Pour la typographie, il n'est que toléré depuis 1816. Il fait donc une demande pour un brevet susceptible de transmission en 1825, puis en 1830. Il lui est accordé le 19 février 1830. Entre-temps, il a fait des demandes réitérées pour obtenir le titre d'imprimeur du Roi, ce qui lui a été refusé.
Il imprime les Petites affiches de la ville et de l'arrondissement de Bayeux.