68, rue de la Liberté
Il est né à Saint-Marcellin (Isère) le 12 février 1832 ; son père était capitaine en retraite. Il a travaillé comme écrivain lithographe à Chalon.
Il déclare le 27 juin 1873 s'adjoindre la typographie. Il imprime notamment des étiquettes pour les vins de Bourgogne. Son fils lui succède et développe la production de grandes affiches publicitaires.
Il est né le 9 juin 1812 à Besançon (Doubs). Son père était perruquier. Il est marié. Il a été clicheur au journal La Presse et a travaillé chez Curmer.
Il veut faire l'essai d'un nouveau procédé de reproduction sur métaux de cartes et gravures, avant d'en déposer le brevet.
Il est né à Rouen (Seine-inférieure) le 5 octobre 1795 ; son père était couvreur en ardoises. Il a servi pendant 25 ans et il a teerminé sergent-major dans la 12e compagnie de cannoniers. Il avait été envoyé chez Engelmann en 1818, sur ordre du ministre de la Guerre pour apprendre la lithographie et transmettre ses connaissances dans son corps d'armée.
245, rue Saint-Honoré (1846) 20, rue Poissonnière (1850)
Il est né le 26 octobre 1800 au Mans (Sarthe). Son père était journalier. Il a été correcteur et compositeur, puis, pendant 10 ans, relieur et libraire. Il est "marié à une dame Simier dont il a pris le nom en 1825, époque à laquelle il s'est établi relieur et ce parce que le sieur Simier, relieur du Roi était alors fort connu." En 1834, à la suite de sa faillite, il avait demandé une place à la direction de la Librairie, expliquant qu'il pouvait tenir n'importe quel emploi, vu son expérience ; il lui fut répondu qu'il n'y avait pas de place. Il meurt en 1855.
Il fait faillite en tant que relieur en 1832, et obtient un concordat qui ne laisse que 20% à ses créanciers. Il reprend donc son métier de relieur, mais il cherche à devenir aussi lithographe. Il s'associe avec Salomon qui lui vend son matériel, mais ils se fâchent et Salomon lui intente un procès pour défaut de paiement. Sans brevet, Germain loue celui de Mondrion pour 25 F par mois en attendant d'avoir un brevet à son nom. Il attire l'attention de l'administration car, en 1846, il met son nom sur une affiche du magasin Aux villes de France. Il est menacé de poursuites mais comme il est l'auteur d'une Consolation pieuse, offerte à la reine Marie-Amélie, qui a été bien reçue, il est seulement mis en demeure d'obtenir son brevet au plus vite. Il justifie sa demande par le désir d'imprimer des actions infalsifiables grâce à un procédé qu'il a inventé. Il veut travailler avec son fils aîné et développer cette production d'actions de sociétés industrielles et de compagnies de chemin de fer qu'il confie jusqu'ici à divers imprimeurs. Il envoie une circulaire aux directeurs des compagnies émettrices d'actions pour leur proposer ses services, après avoir testé son procédé. Cette production le mène à une invention pour éviter la falsification des billets de banque qu'il propose au gouverneur de la Banque de France en 1850. Il fait faillite en tant que lithographe en 1847 avec un actif de 16 517,40 F et un passif de 19 626 F. Il fait une nouvelle faillite en 1851 et ses 3 presses en taille-douce et ses 5 presses lithographiques sont vendues le 15 octobre 1851.
Elle a épousé l'imprimeur Goujon en 1824 ; elle est mère de deux enfants.
83, rue Saint-Laud 40, rue du Cornet et rue Saint-Laud (1890)
Il est né le 20 juin 1849. Il est associé avec Auguste Charles Geirges, né le 29 mars 1855 à Angers.
Lithographes et libraires, ils remplacent Eugène Barassé. Ils ont une très importante production où dominent les ouvrages de médecine, mais ils impriment aussi des ouvrages de droit, d'histoire locale, de religion (ils se disent en 1899 imprimeurs de Mgr l'évêque, du Grand Séminaire et du Clergé), de botanique... jusqu'en 1909.
Il est né le 27 août 1821 à Baugy (Cher). Son père était maître boulanger. Il est marié et père de famille. Il travaille comme contremaître chez Guesnu. En 1847, il a effectué des essais de report lithographique pour le compte de la Commission spéciale des billets de la Banque de France.
Il dit vouloir faire des décalques à reporter sur porcelaine. Le transfert du brevet de Second est compliqué : Second a fait faillite et ne travaille plus depuis plusieurs mois ; son matériel a été vendu et l'administration a engagé la procédure d'annulation du brevet ,mais le liquidateur la prévu de le céder à Germinet. Encore faut-il que Second retrouve ou obtienne un duplicata de son brevet dont il ne sait plus s'il date de 1849 ou 1850...
380, rue du Faubourg Saint-Denis (1852) 253, rue Saint-Martin (1832)
Il est né le 18 avril 1798 à Verfeil (Haute-Garonne). Son père était propriétaire. Il est marié. Il travaille dans l'imprimerie depuis 1822. Il rend, pour l'attribution de son brevet, une page d'écriture parfaite.
Il est installé graveur en taille-douce depuis 1832. En juillet 1841, la direction de la Librairie découvre chez lui 2 presses lithographiques en pleine activité pour l'impression de cartonnages et papiers fantaisie. Il ne faisait aucune publicité visible pour cette activité. À l'administration qui constate l'infraction, il répond qu'il travaille sous le brevet de Dezauche qui lui a vendu son matériel, et produit une lettre de celui-ci, datée du 23 juin 1838 et demandant le transfert de son brevet en faveur de Gerval. L'inspecteur Truy le met en demeure de faire immédiatement une demande officielle de brevet. Il obtiendra aussi, en 1852, son brevet de taille-doucier. Il possède 5 presses en taille-douce et 2 presses lithographiques. Il imprime des feuilles d'éventail guillochés, dorés et argentés et des gravures de mode. Son produit annuel net pour la taille-douce est de 5 000 F et son loyer de 1 000 F.
5, rue de l'Arc 18, rue des Ponchettes
Après cette première déclaration, il en fait une seconde annonçant qu'il s'associe avec Philippe Gandini et déménage.
Il est né à Valenciennes le 1er mars 1840 ; son père était libraire.
Il reprend les brevets de libraire et de lithographe de son père. Il avait déjà demandé en 1868 un brevet d'imprimeur en lettres qui lui avait été refusé, l'administration craignant que ce ne soit l'occasion de faire naître un journal d'opposition. Il lui est finalement attribué le 8 mars 1870.
51, place d'Armes
Il est né à Valenciennes le 16 août 1808 ; son père était libraire
Il reprend le brevet de libraire de son père le 15 décembre1834. S'il obtient son brevet de lithographe l'année suivante, il a beau multiplier les demandes de 1836 à 1860, il ne peut obtenir de brevet d'imprimeur en lettres. Le motif officiel est toujours la crainte que les imprimeurs ne puissent vivre de leur métier à cause d'une trop forte concurrence, alors que la peur est surtout qu'ils ne cèdent, par manque de travail, à la tentation d'imprimer des écrits légitimistes (en 1842) ou socialistes (1853). Giard a beau souligner qu'à Valenciennes il y a un imprimeur pour 20 000 habitants alorsqu'à Saint-Lô, il y en a 4 pour 8 000, il n'obtient pas satisfaction.
Il est né le 25 février 1791 au Cannet-du-Luc (Var). Son père était négociant. Son brevet est annulé pour inexploitation en 1860.
7-11, rue de Jerusalem (1873)
Il est né à Vallères (Indre-et-Loire) le 24 juin 1832. Il épouse le 9 février 1863 Constance Clarey, fille des libraires et lithographes Pierre Clarey et Jeanne Martineau de Tours. Il meurt à Tours le 22 avril 1902.
Il est associé avec son beau-frère Alfred Clarey dans la société Clarey-Martineau et Gibert, le 28 mai 1865. Cette société est dissoute le 31 août 1876 ; Jean-Baptiste Gibert reste à la tête de l'imprimerie tourangelle, tandis qu'Alfred Clarey s'installe à Asnières. L'imprimerie prend donc le nom d'Imprimerie Gibert-Clarey. Elle fait des travaux de ville et imprime des étiquettes en plusieurs couleurs et or, notamment pour la Société coopérative (Cèpes à l'huile, Petits pois au naturel, 1875), mais aussi pour des clients plus lointains, notamment parisiens (Eau végétale de roses Monpelas à Neuilly, 1876 ; Pommade de Figaro, 1876 ; encre L'Inaltérable, 1877...) qu'elle touche grâce à son représentant dans la capitale, voire britanniques. Elle a aussi une abondante production de chromos pour cartes publicitaires, bons points... Elle obtient une médaille de bronze en chromolithographie à l'Exposition des Arts appliqués à l'industrie de 1876, un premier prix et une médaille de vermeil à celle d'Angers en 1877, etc.... René Gibert, son fils, lui succède et poursuit l'expansion de la société qui fera une large place à la typographie après la guerre de 1914.
Rue Saint-Merri (1843) 9, rue Beaurepaire (1844)
Il est né le 24 septembre 1798 à Villers-Outréaux (Nord). Son père était mulquinier, c-à-d fabricant de tissus de lin.Lui-même a travaillé une quinzaine d'années, d'abord dans les châles et tissus, puis dans l'imprimerie lithographique, chez Renard à Reims, puis à Paris, chez Converset, à Tours, Marseille et Draguignan ; il est revenu à Paris comme contremaître dans une imprimerie. Il est marié et père de famille.
En 1844, sans doute à cause de difficultés financières, il a cédé son matériel à Adam, lui laissant son brevet, dit-il, le temps que son acquéreur en obtienne un à son nom. Il est cité par la préfecture de Police parmi les imprimeurs qui auraient travaillé sous le brevet de la dame Lemaistre à Bercy. Il cherche à récupérer son brevet en 1846. Adam, qui a obtenu son propre brevet et rendu celui de Gibot, ne fait donc pas opposition à cette restitution mais la procédure est longue ; il ne retrouve son brevet qu'en 1849.
75, rue de Ménilmontant (1857)
Il est né le 17 mars 1824. Il a servi dans l'armée, puis a travaillé dans diverses imprimeries comme ouvrier lithographe.
Il veut un brevet pour la fabrication d'éventails et d'étiquettes de luxe. Il semble avoir fait de mauvaises affaires et avoir vendu son matériel au bout d'un an.
326, rue Saint- Martin Impasse de la Planchette 78, rue du faubourg Saint-Martin (1876) 24, rue d'Enghien 25, rue Saint-Martin (1865) 11, rue du faubourg Saint-Martin (1868)
Il est né le 27 novembre 1836 à Vaison (Vaucluse).. Il a été exempté de service militaire pour faiblesse de constitution. Il est venu à Paris en 1863 après avoir travaillé dans des imprimeries de province comme graveur et écrivain lithographe. Il a été employé comme écrivain lithographe pendant 1 an chez les frères Seringe.
Il s'est associé à Regnoul, que l'administration juge "assez incapable et dont les travaux n'ont pas été fructueux", puis reprend le brevet et le fond. Il possède deux presses. Il fait faillite en 1872 avec un actif de 5 200 F et un passif de 21 233,95 F.
9, rue du Coq (1830) 19, rue Rousseau (1832) 55, rue Rousseau (1841)
Il est né à Douai (Nord) le 5 septembre 1797. Son père, officier du génie, organisa l'arpentage et le cadastre du nord de la Belgique, puis, revenu en France, prit en charge le même travail pour le département de la Meuse, entre 1815 et 1838, comme ingénieur géomètre en chef. Il se fait appeler Gigault d'Olincourt ou simplement d'Olincourt, écrit parfois Dolincourt. Il a travaillé comme géomètre cadastral, a été nommé architecte de la 1ère circonscription de la Meuse en 1827 et ingénieur civil en 1830. Il a illustré d'un portrait (et peut-être rédigé) une Notice historique sur Louis-Philippe Ier, roi des Français, brochure à la gloire de Louis-Philippe en 1830 et, en 1847, publie un Bayard des temps modernes, ou Actions héroïques et faits d'armes du maréchal Oudinot, duc de Reggio, très bonapartiste. Il est membre d'un très grand nombre de sociétés savantes et se vante de nombreuses distinctions.
Après son brevet de lithographe, il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 25 avril 1831, puis un brevet de libraire le 13 juillet suivant. Le 3 septembre 1852, il échange ce dernier contre un brevet de libraire pour Paris. Pour ses premières productions, il fait appel à ses confrères typographes (Laguerre pour sa Notice sur Louis-Philippe) ou recourt à l'autographie pour sa proposition d'une étude statistique des manifestations du choléra (Choléra-morbus, 1832) et autres brochures. L'obtention de ses deux autres brevets lui permet de se lancer dans des impressions plus ambitieuses. Outre quelques cartes géographiques, il se lance dans deux entreprises importantes, abondamment illustrées par la lithographie. Il édite, en association avec J.-B. Baillière, le grand éditeur médical parisien, les ouvrages des orthopédistes Humbert , père et fils, et Jacquier, intitulés De l'emploi des moyens mécaniques et gymnastiques dans les traitements des difformités du système osseux (7 volumes dont 2 de planches, 1831-1836) et l'Essai et observations sur la manière de réduire les luxations spontanées (1835). Il y exploite ses qualités de dessinateur d'architecture que l'on retrouve aussi dans le Traité de géométrie, de trigonométrie, d'arpentage et de géodésie pratique de Jeannet, mais surtout dans son Choix d'édifices publics et particuliers construits ou projetés dans les départemens (1839-1843), très lié à ses fonctions d'inspecteur des travaux communaux de la Meuse. L'ouvrage vendu par livraisons, rassemble les plans commentés d'ouvrages divers où la part belle est faite à ses propres projets et à ceux d'Achille Gigault d'Olincourt, son père ; sans doute la proposition d'y faire figurer les travaux d'autres architectes n'a-t-elle pas rencontré le succès et la publication semble s'être arrêtée bien avant les 10 tomes prévus. Il y présente notamment un projet d'aménagement pour les écoles, depuis l'architecture des bâtiments jusqu'au dessin du mobilier scolaire. Il publie aussi Le Père de famille, journal progressif de l'instruction populaire, mémorial des intérêts, des droits et des devoirs des instituteurs et des institutrices (1836-1838). Pour les illustrations de l'Essai et observations sur la manière... qui ne sont pas des plans d'instruments orthopédiques, mais des planches d'anatomie, il dit avoir utilisé un instrument de son invention, l'horamagraphe, dont on ignore le principe.
5, boulevard des Italiens (1839)
Antoine Gihaut, originaire de Linverville, commune de Gouville-sur-Mer (Manche), a fondé un commerce d'estampes vers 1815, à l'angle de la rue Le Pelletier et du boulevard des Italiens ; il y travaille avec son fils Jean François, né le 14 septembre 1798, bientôt rejoint par le second, Michel Ange, âgé de 15 ans ; la boutique s'installe ensuite au 5-7 du boulevard des Italiens. Jean François Gihaut meurt en 1854. Son frère, Michel Ange, qui a épousé en 1829 la nièce de Bénard aîné, marchand d'estampes, meurt le 22 décembre 1871.
Le 5 novembre 1822, les deux frères rachètent à leur père son commerce dont son important stock d'estampes : paysages, portraits, sujets militaires, caricatures, costumes du Journal des modes, musique, feuilles d'écriture, images pour enfants. S'y joint un stock de pierres lithographiées par Pigal ou Charlet. Leur commerce est prospère ; ils sont éditeurs et marchands d'estampes qu'ils font imprimer par Langlumé, Senefelder, Villain... Ils commandent notamment à Géricault, en 1822, une suite d'estampes, Études de chevaux, développant la suite anglaise imprimée à Londres en 1820 par Hullmandel ; elle sera lithographiée par Cogniet et Volmar et imprimée par Villain. Ils se vantent dans le Répertoire des commerces de Paris d'avoir vendu dès 1823 des lithographies coloriées. En 1829, Jean François demande un brevet de lithographe pour ajouter la production à la commercialisation. Les deux frères s'associent pour dix ans dans cette entreprise. Encore célibataires, ils ont le projet de séparer leurs activités quand l'un des deux sera marié, l'un prenant la boutique de gravures, l'autre l'imprimerie lithographique. La demande de brevet comporte de flatteuses apostilles, les comparant avec Delpech. En 1839, il prévient l'administration qu'il cesse d'imprimer ses estampes, confiant ce travail à Auguste Bry, pour la plus grande partie, ainsi qu'à divers autres imprimeurs. Ils redevienent éditeurs et marchands. Ils sont à l'origine, dans les années 1820, de la mode des albums lithographiques, souvent livres d'étrennes, qui rassemblent, après un frontispice humoristique, 10 à 15 planches signées de Bellangé, Raffet ou Charlet. Ils impriment aussi quelques oeuvres de Delacroix, Géricault, Vernet. Toutefois, leurs spécialités sont la satire de moeurs et les sujets militaires. Ils abordent peu la caricature politique, même si la révolution de 1830 suscite quelques estampes montrant la violence des combats et celle de 1848 quelques fêtes populaires, mais, dans ces deux périodes de liberté, ce sont Philipon et Aubert qui dominent avec éclat la production, avec les risques judiciaires qu'elle entraîne. Très prolifiques durant la Restauration dans le domaine de la satire de moeurs, grâce à Pigal, Monnier, Bellangé, Charlet, le débutant Philipon..., les frères Gihaut ne peuvent rivaliser avec les caricaturistes soudés autour d'Aubert par leur combat politique quand ceux-ci doivent se reconvertir dans la caricature sociale. Ils ne partageront presqu'aucun dessinateur avec Aubert sauf collaboratoin très ponctuelle de Benjamin Roubaud pour son Album d'Afrique et quelques estampes de Decamps. En revanche, Charlet et surtout Raffet leur fournissent, sous la monarchie de Juillet, une très abondante production d'estampes militaires (costumes, scènes de la vie militaire, engagements armés en Algérie, et plus tard, en Italie) genre lui aussi très prisé. Ils s'intéresseront très peu aux portraits et les quelques paysages, à l'exception de ceux de Marvy (1841) seront souvent ceux des expéditions militaires. .
Il utilise une presse autographe pour son travail au journal Le Don Quichotte.
3, quai Malaquais
Il fait la demande d'une presse autographique rejetée le 2 décembre 1857. Il est alors président de la Société des Architectes et souhaite faire des impressions de lettres et circulaires
Il est né le 28 octobre 1803 à Clermont-Ferrand ; son père était cultivateur. Il a fait divers métiers, travaillant notamment chez des notaires et des avoués, mais il a aussi fait de la lithographie pendant dix ans environ. Il a été amputé de la jambe gauche à la suite d'un accident. Il meurt le 9 décembre 1887.
Il est papetier et s'occupe de réglure d'où la nécessité d'un brevet de lithographe pour développer la fabrication de registres commerciaux.
Âgé de 32 ans, il est propriétaire.
Il a acquis une presse lithographique pour son usage personnel et celui de ses amis.
Il est né à Drucat (Somme) le 17 juin 1827 ; son père était chevalier de la Légion d'honneur. Il est écrivain lithographe.
En 1873, l'administration constate qu'il a cessé d'exercer.
Né le 20 février 1794 à Cys dans l'Aisne. Son père était marchand de vin et échevin.
Il a été greffier du tribunal de commerce pendant près de sept ans puis il a travaillé dans les Messageries du commerce dans lesquelles il avait des intérêts. Il est breveté en 1832 imprimeur lithographe et imprimeur en lettres, et libraire le 12/10/1840. Il justifie cette dernière demande par un projet d’éducation et d’instruction sociales, lancé en 1836,qui a pour but de rendre facile « la propagation des bons livres et l’institution de bibliothèques communales populaires, d’instituteurs et de prisons ». Approuvé par le conseil du Roi le 10 mai 1839, ce projet est sur le point de recevoir une première application dans l’arrondissement de Soissons par l’établissement de bibliothèques d’instituteurs primaires avec l’appui du Conseil général du département.
82, passage du Caire
Il est né le 25 janvier 1833 à Hymont (Vosges). Son père était manouvrier. Il a travaillé cinq ans chez la dame Augros, puis chez Plaideux qui le paie 2 F 50 par jour, comme contre-maître. Il dit posséder un capital de 5 000 F.
Il se spécialise en travaux de ville. En juillet 1876, il acquiert l'établissement du graveur imprimeur Perrochon au 14 rue du Caire
Passage des Panoramas, Galerie Saint-Marc
Il est né le 6 mai 1812 à Paris. Il est marié et père de famille. Il travaille chez Brégeaut.
20, rue de Montmorency 3, rue de Montmorency 80, rue du faubourg Saint-Denis ( 1865)
Il est né le 2 novembre 1824 à Paris. Il est marié et père de famille. Il est dessinateur lithographe, spécialisé dans la fabrication d'étiquettes et travaille avec Bouquet.
Il exploite une fabrique spéciale d'étiquettes en tous genres. Il possède 4 presses et emploie 4 ouvriers. En 1868, il envisage d'abord de céder son brevet son imprimerie et son brevet à l'un de ses ouvriers, Franc, pour 20 000 F ; l'affaire ne se fait pas et il cède finalement à Junot.
Né le 29 mars 1826.
Il exerce depuis 15 ans et possède deux ateliers, pour la lithographie et la typographie, au moment de la régularisation des brevets, à la suite de l’annexion du comté de Nice.
Louis Caberloin dit Gilliet est né le 26 juin 1809 "dans le comté de Ham[p]shire" en Grande-Bretagne. Son père était un officier français alors prisonnier. Il a été prote chez Enaut et joint à sa demande de brevet un certificat d'un écrivain lithographe qui dit lui avoir donné des leçons pendant deux ans.
8-10, rue du Chevalier du Guet (1843) 23, quai Saint-Michel (1858)
Il est né le 11 octobre 1819 à Combres (Eure-et-Loir) ; son père était tonnelier. Il a fait un mariage "avantageux". Il meurt le 22 juin 1872.
Écrivain lithographe et dessinateur, il a travaillé avec d'autres imprimeurs lithographes : Goyer pendant 2 ans, puis Loire dont il est l'associé avant de reprendre son brevet. Il met au point le procédé panéiconographique qui permet de pallier le principal inconvénient de la lithographie : obtenu par ce procédé à plat, le dessin ne peut être directement intégré pour tirage à une planche typographique, en relief ; grâce au procédé de Gillot, le dessin est reporté à l'encre grasse sur une plaque de zinc, puis protégé d'une morsure à l'acide de la plaque, ce qui le laisse en relief pour prendre l'encre de la presse typographique. Ce procédé a l'avantage sur la gravure sur bois de bout qu'il concurrence, d'éviter la technicité de la gravure, sa lenteur et son coût. Il intéresse tous ceux qui veulent mêler, dans une même page, texte et image, pour un prix modique. Les journaux, notamment les revues satiriques publiant textes amusants et caricatures (La Vie parisienne, le Journal amusant, Le Drôlatique...), les publicités de spectacles, de magasins ou de publications, sont ses principaux clients. Il peut aussi faire des reproductions de travaux antérieurs. À sa mort, son fils Charles lui succède et poursuit ses recherches qui aboutissent, en 1876, à la création du premier atelier de photogravure au trait.
13, place Saint-Maclou
Il est né à La Flèche (Sarthe) le 31 octobre 1852.
Il crée une librairie et un atelier de typographie et lithographie.
Il est instituteur et secrétaire de mairie.
Il possède une presse autographique pour ses besoins professionnels.
Il est né le 15 décembre 1840 à Paris. Il est fils d'un imprimeur en taille- douce. Il est marié et paie 1 500 F de loyer.
Ne pouvant ouvrir une succursale, le père a choisi de faire breveter son fils avec qui il est associé ; le brevet est accordé le 13 juin 1863. Leur spécialité est la gravure de mode, mais l'activité périclite à cause de la concurrence de la lithographie et de "tous les procédés économiques récemment inventés". Avec la lithographie, il veut faire des travaux de ville : factures, prospectus... Il avait 8 presses en taille douce et n'en garderait que 2 ou 3.
Née le 6 octobre 1808 à Nice dans les Alpes-maritimes.
Son mari est libraire depuis 30 ans et lithographe depuis 20 ans. Elle veut garder ces deux brevets, transférés en même temps, mais vendre celui d’imprimeur en lettres.
Née le 22 septembre 1792 à Chambéry, elle était institutrice chez Lady Cadogan après avoir été reçue maîtresse de pension. Elle est l'auteur d'un calendrier astronomique et elle aurait travaillé pour la lithographie de Sèvres.
Elle a l'intention de s'installer près de Versailles et son projet est très vague. Elle n'a jamais fait usage de son brevet obtenu sur la recommandation de l'évêque de Beauvais. L'administration voit d'un mauvais oeil son désistement rapide pour Cluis, ce qu'elle assimile à un trafic : "Un pareil trafic est sans doute blâmable et l'adminsitration dans son intérêt propre ne saurait le tolérer" Toutefois, les bons témoignages apportés par Cluis portent l'administration à autoriser le transfert.
97, Grand'Rue
Elle est née à Alès le 14 novembre 1805 ; son père était cordonnier. Elle a épousé l'imprimeur et libraire breveté Veirun qui imprime L'Écho d'Alès et un certain d'ouvrages et de brochures. Quand il meurt en 1847, ses deux fils sont encore mineurs.
Elle reprend les deux brevets de son mari en juillet 1847 et demande un brevet de lithographe par création. Son fils lui succèdera.
59, rue Bourbon Villeneuve
Né en 1828 à Mauvezin (Gers).
Il est agent d'affaires pour la vente et la prise des brevets d'invention en France et à l'étranger. Il souhaite imprimer des circulaires mais sa demande de presse autographique est rejetée le 16 novembre 1854.
127, passage du Caire
Il est né le 26 juillet 1837 à Tournus (Saône-et-Loire). Son père était négociant. Arrivé en 1855 à Paris avec sa famille, il a d'abord travaillé chez un coulissier de courses, puis chez Létang, avec qui son père est associé, pendant 8 ans.
34, rue des Bernardins (1857) 90, rue de la Harpe (1858) 39, rue Quincampoix (1858)
Il est né le 1er juin 1823 à Lyon. Son père était teinturier pour chapeaux.Il a dirigé quelques temps l'établissement de la veuve Marcilly, avant de travailler pour Laurant.
Il rachète pour 3 100 F le fonds et le matériel de Laurant dont il était l'associé et le reste jusqu'en mai 1858. il veut faire de la litho au crayon et en couleurs.
36, passage du Caire (galerie Sainte-Foy)
Elle est née le 10 avril 1819 à Mertrud (Haute-Marne). Son père était marchand de bois. Elle vivait depuis plusieurs années avec un imprimeur lithographe, Louis Bonnaire, qui attendait d'être veuf pour l'épouser et, depuis 8 ans, elle pratique la lithographie.
Louis Bonnaire est décédé deux mois avant le mariage (?) et laisse de nombreuses dettes qu'elle veut rembourser en continuant ses affaires. Bien que leur concubinage fasse juger que "sa conduite laisse à désirer", son expérience et le but qu'elle poursuit lui valent l'indulgence de l'administration qui lui accorde son brevet. Elle possède deux presses. Elle épouse ensuite l'imprimeur en lettres Augros. Ils cèderont leur imprimerie et leur brevet en même temps à Lefebvre.
Il est né le 19 seprembre 1809 à Chomelix (Haute-Loire) ; son père était maréchal-ferrant. Il a été libraire à Lyon pendant huit ans. il est père de deux enfants.
La décision a été prise de lui accorder son brevet de lithographe en août 1870, mais le jour est incertain, ayant été gratté et il ne semble pas que les circonstances aient permis son envoi.
Il pratique typographie et lithographie comme son prédécesseur Chapot.
Il est libraire.
Il crée une imprimerie typographique et lithographique.
Rue du Bois-Savary
Il est né le 7 mai 1835 à Breloux (Deux-Sèvres). Son père était menuisier.
Il obtient ensemble les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. Il déclare le 27 juin 1872 qu'il devient aussi libraire.
Il est né à Lyon (Rhône) le 26 juillet 1826 ; son père était tailleur. Il a été apprenti, puis ouvrier lithographe chez Brunet à Lyon. Quand il fait sa demande de brevet, il est écrivain lithographe à Bourg-en Bresse.
Sa demande de brevet d'imprimeur en lettres est rejetée le 16 avril 1858.
Il est né le 24 novembre 1780 au Locle, dans le canton de Neuchâtel (Suisse), de protestants français exilés qui ont retrouvé en 1790 la nationalité française. Son père était libraire. Il est le frère du graveur célèbre, Abraham Girardet (décédé en 1823), qui se rendit célèbre par ses vues d'actualité pendant la Révolution française, puis, sous l'Empire, par l'interprétation graphique de tableaux de grands maîtres du passé ; sa "Transfiguration" d'après Raphaël lui valut de nombreuses commandes. Charles Girardet est comme ses frères Abraham et Alexandre, dessinateur. Il rejoint son frère Abraham à Paris en 1805 pour se former, puis retourne au Locle où il grave de nombreux portraits. Il est de retour à Paris en 1823. Il a eu pour élève Léopold Robert qui atteste de son génie inventif pour soutenir sa demande de brevet. Il est marié, père de 4 enfants. Il meurt en 1863.
Il dit s'occuper de lithographie depuis 1809 et demande à avoir une presse chez lui pour pouvoir se perfectionner dans cette technique. Il avait en 1820 utilisé la lithographie pour copier la "Transfiguration" de son frère Abraham. Sa première demande, en décembre 1829, est refusée. Il semble qu'il ait poursuivi une carrière de dessinateur pour des gravures ou des lithographies (frontispice de La Henriade, éditée par Dubois en 1825). Il reçoit le prix de 2 000 F offert par la Société d'encouragement pour l'industrie nationale en 1831 et une médaille d'or en 1832 pour son procédé pour imprimer sur des cartes géographiques lithographiées des caractères typographiques. En novembre 1843, il écrit à l'académie des Beaux-arts pour lui rappeler qu'il est l'inventeur de ce procédé que d'autres s'attribuent.
24, rue Pavillon
Il est né le 15 juillet 1851 à Marseille. Il est typographe.
Il s'est associé avec Marius Durbec, né le 2 janvier 1849 à Marseille, qui était commis. Ils reprennent l'imprimerie de Mathieu Bouisson .
Il est né le 14 janvier 1834 à Vienne (Isère) ; son père était cordonnier. Il est marié et père d'un enfant.
Il est né à Lyon le 17 février 1788 ; son père était graveur en taille-douce. Il est lui-même imprimeur taille-doucier quand il fait la demande d'un brevet de lithographe. Il meurt le 3 juillet 1839.
380 puis 289, rue Saint-Denis (1854)
Né le 16 mai 1827 à Surgy (Nièvre). Son père était cordonnier. Il a travaillé 4 ans chez Blot, chez Cliquet à Clamecy comme écrivain lithographe.
Il est vite dénoncé pour avoir vendu ses presses et déclarer préférer travailler au service des autres. Le commissaire constate qu'il n'a pas de presse et, mis en demeure d'exploiter son brevet, il prétend se réinstaller bientôt, mais finalement démissionne. Il semble associé à Taillardat.