9, rue de la Ville-l'Evêque (1866)
Il est né le 3 novembre 1833 à Choisy-le-Roi (Seine). Il est célibataire.
Il a été ouvrier lithographe, mais aussi dessinateur et écrivain chez Collet pendant 13 ans.
7, rue Geoffroy l'Angevin (1855) Quai des Augustins
Il est né le 8 avril 1812 à Poinson-lès-Grancey (Haute-Marne) ; son père était tisserand.
Il a travaillé 12 ans comme ouvrier lithographe chez Langlumé, chez Raverot à Tours, puis chez Delaunay (pour 5 francs par jour). Il veut faire imprimer des dessins pour les marchands d'estampes. Il semble qu'il ait abandonné la lithographie, vendu son matériel à Jacquet qui avait été breveté à Marseille, et qu'il soit devenu garçon épicier. Il a gardé son brevet. En août 1855, il annonce qu'il a transféré son imprimerie rue Geoffroy-l'Angevin où il exerce. Toutefois, en 1856, il est dénoncé pour louer son imprimerie et son brevet à un nommé Lermurier qui ne pourrait obtenir un brevet en raison de sa vie privée et d'un mauvais dossier militaire dans la compagnie de discipline d'Afrique.
39, rue Saint-Michel (1842) 28, rue de la Tonnellerie (1854)
Il est âgé de 25 ans quand il épouse, le 24 septembre 1843, Marie Gabrielle Fouju. Il meurt à Chartres le 7 octobre 1867.
Le 24 novembre 1842, Mercier officialise son acquisition de l’imprimerie lithographique de Dolléans, en faillite, par cette annonce du Glaneur : « Mercier, successeur de M. Dolléans, imprimeur-lithographe, rue Saint-Michel, à Chartres, prévient tous les commerçants qui ont des compositions de factures, billets, etc., qu’il conservera leurs pierres, et qu’ils n’auront à l’avenir que les tirages à payer. Il se charge aussi, comme le faisait son prédécesseur, des impressions d’affiches pour notaires, et des cartes de visite. » Dès l'obtention de son brevet, il annonce dans Le Glaneur la publication des trois premières livraisons des Vues pittoresques d'Eure-et-Loir, soit douze lithographies "confiées au crayon de M. Léopold Leprince", sans doute préparées par son prédécesseur Dolléans. En juin 1845, il décide d'échanger son brevet avec celui de Lange à Orléans. Il revient ensuite s'établir à Chartres, après avoir repris le 30 août 1853 le brevet du libraire Louis René Hébert. La librairie Mercier-Fouju fait aussi le commerce de la papeterie et prend la commission "d'impressions en tout genre" qu'elle fera exécuter par d'autres imprimeurs. Après sa mort, sa veuve poursuit cette activité de librairie papeterie.
Breveté et installé à Chartres depuis deux ans, il échange son brevet avec Jacques Damase Lange. En 1853, il fait une demande brevet de libraire à nouveau pour Chartres.
Il est né le 16 février 1822 à Paris. Son père était boulanger. Il travaille comme lithographe depuis l'âge de 15 ans à Amiens, Paris (chez Schlatter) et Caen, tout en poursuivant son instruction. Après 18 mois passés chez Péreau, celui-ci "a voulu lui vendre 8 000 f , c'est-à-dire beaucoup trop cher un établissement composé de quatre presses en mauvais état, et ne faisant pas ses affaires" ; son père n'a pas voulu consentir à ce traité. Il est donc revenu travailler chez Lebossé à Paris et projette de s'installer avec deux presses grâce à l'avance d'hoirie que lui ferait son père. Encore faut-il qu'il obtienne un brevet ; sa demande en 1844 est rejetée en raison d'une trop forte concurrence. Finalement, il rachète à Péreau, pour 7 000 F, 4 presses lithographiques, une presse à presser, 3 pierres grand Jesus, 5 pierres Couronne, 5 pierres Raisin et une centaine de pierres de plus petit format.
Il est condamné le 6 mai 1854 à 5 000 F d'amende pour défaut de dépot et de déclaration de lettres outrageantes pour le président du tribunal de Caen et pour tout le tribunal. L'auteur en est "une dame trop connue pour ses excentricités" qui est sous le coup de poursuites tendant à son interdiction. L'amende est donc ramenée à 500 F. Le Préfet note que Mercier "appartient à cette catégorie d'ouvriers dont les sympathies sont acquises au gouvernement républicain, mais il faut reconnaître que sa conduite n'a jamais fait l'objet d'aucun reproche sérieux."
Il est lithographe depuis 1857.
14, rue Sainte Placide (août 1868) 4, rue des Marguerites (janvier 1868)
Il est né le 26 janvier 1844 ; ses parents étant très pauvres, il a été élevé au patronage de Notre-Dame-de-Grâce. Il est propriétaire de la maison d ela rue des Marguerites où il compte installer son imprimerie.
Il a été employé 11 ans chez Bosc.
Il est né le 11 mai 1825 à Courgains (Sarthe) ; son père était maréchal ferrant. Il a d'abord été clerc de notaire, puis libraire.
Il a obtenu son brevet de libraire le 19 octobre 1854 et le cède le 26 septembre 1863.
Rue d'Isle
Il se dit graveur lithographe.
Il pratique la typographie et la lithographie.
12, rue du Tambour
Il est né le 17 novembre 1829 à Reims; son père était fabricant. Il a pris un remplaçant pour le service militaire.
Il obtient un brevet de libraire le 26 mai 1853, puis il reprend l'imprimerie et le brevet de Maréchal. A sa mort, il est remplacé par Jules Isidore Martin.
Il est né le 23 avril 1828 à Alençon (Orne) ; son père était propriétaire. Il a épousé la fille de l'imprimeur Redenez qui emploie plus de 40 ouvriers et fait des imprimés administratifs pour toute la France. Il a travaillé cinq mois chez son beau-père avant de faire sa demande de brevet pour la typographie.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 29 novembre 1860 et son beau-père investit dans son imprimerie l'équivalent de la dot de sa fille. Le Préfet a favorisé l'attribution de ce brevet en faisant valoir les services rendus par le beau-père et le partage du travail avec son gendre : il lui cèderait les ouvrages de ville et l'impression du journal Le Propagateur picard. Même si l'installation d'un nouvel imprimeur n'est pas indispensable à Montdidier, au moins n'y aura-t-il pas véritable concurrence.
3, rue Notre-Dame
Il est né le 4 novembre 1819 à Fontenay-le-Comte ; son père était alors avoué. Il a toujours travaillé dans l'imprimerie familiale. Il a reçu une médaille d'argent à l'Exposition des produits de l'industrie nantaise de 1837 pour une édition de l'Illiade en grec.
Il reçoit le même jour les brevets de lithographe et de typographe que lui transmet sa mère.
24, rue du Petit Lion Saint-Sauveur (1845)
Il est né le 24 mars 1817 à Paris ; son père était bijoutier. Il est écrivain dessinateur. Il a appris la lithographie chez Desmadryl, imprimeur lithographe au Dépôt général de la guerre. Puis il a travaillé chez des imprimeurs de diverses villes de France et notamment chez Bénard. Il compte sur sa mère et ses cousins, papetiers fournisseurs de plusieurs ministères pour l'aider dans son installation. Il meurt en 1863.
Il a anticipé l'obtention de son brevet en achetant, en septembre, à la vente aux enchères du matériel de Cornet, une presse. Les scellés sont apposés en attendant. Il fait des travaux de ville (Diplôme du congréganiste de la Ste Vierge dédié à tous les collèges catholiques)
18, passage Jouffroy (1851) Papeterie 28, rue Montholon (1870) Atelier
Il est né le 2 mai 1820 à Paris. Il est marié et père de famille. Il paie un loyer de 600 F pour son magasin.
Il est papetier, autorisé depuis 1861 à vendre des paroissiens. Il veut pouvoir faire des cartes de visite et des papiers à en-tête. Il exploitera une ou deux presses Lecoq. Il est l'un des derniers brevetés avant la chute de l'Empire.
26, rue Neuve Saint Etienne du Mont
Né le 23 novembre 1821 à Paris, il meurt le 13 février 1868 à Saint-Maur des Fossés.
Il est également dessinateur et graveur, breveté taille-doucier en 1853.
28, rue Mazade (1852) 68, rue Paradis (1860)
Elle est née le 8 mars 1804 à Marseille où son père était peseur public. À la mort de son mari, en juin 1851, elle a cinq enfants encore mineurs.
Elle ne réclame pas immédiatement le transfert des brevets de son mari, considérant qu'ils lui reviennent de droit, puis juge plus prudent de faire la demande. Elle poursuit son activité antérieure d'imprimeur de l'Evêché, publiant aussi quelques ouvrages historiques et littéraires. Elle imprime aussi la Gazette du Midi.
25, Porte Dijeaux
Il ouvre un atelier lithographique.
Il est né le 30 décembre 1791 à Lyon ; son père était négociant. Il a été professeur à l'Ecole impériale des Beaux-Arts de Lyon.
Il possède un brevet pour Fontaines (Rhône), mais il a ouvert à Lyon un magasin de fournitures pour le dessin et la peinture, et veut en rapprocher son atelier.
Il est né le 18 mai 1805 à Rouen (Seine-Inférieure). Il a travaillé comme ouvrier imprimeur chez Periaux à Rouen, puis s'est installé à Louviers où il se dit commerçant, sans doute papetier.
Son installation est soutenu par de nombreuses notabilités locales.
Il est né le 30 décembre 1791 à Lyon (Rhône) ; son père était négociant. Il a été professeur à l'École impériale des Beaux-Arts de Lyon.
Il vient d'organiser dans une propriété qu'il possède à Saint-Martin-de-Fontaines une fabrique de carton-pierre pour le moulage des monuments en tout genre, statues de saints, crucifix, madones..."Je désire joindre à cette industrie", explique-t-il," une impression d'imageries de dévotion, telles que banières, trumeaux, triptyques, devants de cheminée... Mon but est de reproduire les objets de ce genre au Moyen Age dont je possède une curieuse et rare collection." Cette activité "occupera des jeunes filles et des enfants ainsi que des lithographes et des graveurs." En 1857, il obtient le transfert de son brevet pour Lyon.
17, rue du Palais de justice (1864)
Né le 22 janvier 1842 à Arvillers dans la Somme. Son père était épicier.
Il a déjà repris le brevet de libraire de Hourdequin le 27/01/1865, mais le lui rend et obtient les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Cottenest.
54, passage du Caire (1834) 220, rue Saint-Denis (1853)
Il est né le 2 septembre 1795. Il est père de 11 enfants. Il a longtemps travaillé dans des imprimeries typographiques, devenant compositeur et prote. En 1826, il a acheté un fonds de taille-douce situé passage du Caire tout en continuant de travailler, mais à son compte chez le typographe Sétier, puis sous le brevet du typographe Bellemain. Il a donné des preuves "de son dévouement au gouvernement, notamment en juin 1832".
Après avoir été breveté lithographe, il est breveté imprimeur en lettres en avril 1834, ce qui doit lui permettre, en tre autres, d'imprimer La Quotidienne dans les locaux du journal, mais aussi L'Écho judiciaire. Il pratique alors taille-douce, typographie et lithographie et il a entre 1834 et 1838 une très importante production typographique de pièces de théâtre, discours, factums, prospectus et brochures diverses. Il abandonne son brevet de typographe en 1838. Dans les années 1850, sa mauvaise santé réduit son activité, il vit "dans le dénuement", et la Chambre des imprimeurs de Paris décide d'intervenir en novembre 1853 pour lui obtenir du ministère une aide de 200 F, qui lui est accordée ; elle intervient l'année suivante pour que cette aide soit reconduite. Son brevet est annulé en 1856.
22, rue de Verneuil, (octobre 1858) 3, rue de l'Abbaye (1851) 73, rue Vieille-du-Temple (1838) 90, rue Vieille-du-Temple (1840)
Il est né en Prusse à Lippstadt le 22 mars 1806. Il est naturalisé le 25 mai 1848. Venu à Paris en 1833, il travaille d'abord chez Firmin Didot comme compositeur pendant deux ans, puis à l'Imprimerie nationale jusqu'en 1842. Parallèlement, il ouvre en 1838 une maison de commission pour les produits typographiques et le matériel d'imprimerie dont il étend, à partir de1840, les spécialités pour le commerce avec l'Allemagne, avec l'aide de sa femme. Sa carrière est représentative des difficultés rencontrées par les imprimeurs étrangers venus en France ; elle est aussi un exemple d'accumulation progressive de capital jusqu'à la possession d'une imprimerie importante.
Grâce au petit capital engrangé, il s'associe en 1842 avec Silbermann pour travailler sous le brevet de Fournier à Paris et faire de l'impression typographique en couleurs, puis réussit à se dégager de cette association et poursuit seul jusqu'en 1848. Naturalisé, il fait un demande de brevet d'imprimeur en lettres mais il fait faillite. Il obtient un concordat, dédommage ses créanciers et renouvelle sa demande ; il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 22 mars 1851. Son établissement, utilisant 7 presses, est estimé avec sa clientèle 60 000 F. Il reprend ensuite le brevet de lithographe de Frey. Pour la vente des ouvrages religieux et classiques qu'il imprime, il obtient une autorisation en octobre 1851. Il se fait remarquer par la qualité de ses impressions en couleurs, depuis les dessins de tapisserie pour le Journal des demoiselles jusqu'aux livres religieux de luxe. Il est présent aux expositions de Londres et de Paris où il est médaillé pour ses impressions typographiques en couleurs pour les modèles de tapisseries et salué pour son impression d'un Gresset en caractères microscopiques fondus par Deberny. Il abandonne son brevet d'imprimeur en lettres le 13 juillet 1863.
49, rue de Richelieu 37, rue Croix-des-Petits-Champs (1854) papeterie 44, rue des Petits Champs (1849)
Il est né le 12 mai 1816 à Chambéry (Savoie) de parents français. Il est marié et père de famille. Il a vécu longtemps à Chateauroux où, dessinateur lithographe, il faisait des illustrations, notamment pour un ouvrage Esquisses pittoresques de l'Indre qui a reçu une médaille de bronze à l'exposition de 1844.
Il vient à Paris pour s'installer lithographe et faire des dessins à la plume et des travaux de ville. Il est associé avec un nommé Minier. Il imprime des cartes géographiques, des fac-similés, des textes autographiés... Il est breveté libraire le 15 décembre 1851 pour vendre des ouvrages classiques et religieux. Il annonce, dans l'Annuaire général du commerce de 1854, une "spécialité pour dessin à la plume" et une maison à Chateauroux (propriété de sa femme). Il est remplacé par Bourichet aîné.
15, rue Poissonnière (octobre 1858) 178, quai de Jemmapes (septembre 1858)
Il est né le 23 octobre 1827 à Riedisheim (Haut-Rhin). Marié et père de famille, iI est ouvrier lithographe.
Il a racheté l'imprimerie de Joseph Auguste Lacurie.
Il est né le 14 mars 1831 à Saint-Amarin (Haut-Rhin). Son père était commis de tissage. Il est lui-même commis chez un négociant.
Il achète le brevet et le matériel de Gresset 4 000 F le 16 novembre 1866.
24, rue des Martyrs (1834) 357, rue Saint-Honoré (1837)
Il est né le 9 décembre 1794 à Bordeaux (Gironde). Le rapport de police de 1834 note : "On lui reproche des opinions républicaines, mais sans exaltation" et "cette considération n'ayant pas paru assez grave pour faire repousser sa demande", il est breveté. Il a un frère cadet, Pierre Toussaint Frédéric Mialhe qui est peintre paysagiste et qui participe au volume consacré au Languedoc des Voyages romantiques et pittoresques dans l'ancienne France.
Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Engelmann et chez Lemercier. Son certificat est signé par des lithographes de Bordeaux. En 1837, il annonce faire "vignettes, dessins, écritures et autographie". Sa raison sociale est Mialhe frères car il semble associé avec son frère qui lui donne des dessins d'actualité qu'il imprime (attentat de Fieschi), mais aussi certaines illustrations du Voyage pittoresque et archéologique dans la partie la plus intéressante du Mexique d'après les dessins de Nebel, et les croquis réunis dans l'Excursion dans les Pyrénées (1837). Son brevet est annulé en 1854 car "on le dit installé à La Havane depuis dix ans". Sans doute y a-t-il rejoint son frère qui a été recruté en 1838 pour participer à la création d'une imprimerie lithographique pour laquelle il va dessiner et lithographier un album de paysages, Isla de Cuba pintoresca (1839-1842), puis un Viaje pintoresco al rededor de la isla de Cuba. Louis et Frédéric Mialhe étaient-ils partis ensemble pour s'installer à Cuba en 1838, poursuivant leur collaboration, l'un imprimeur, l'autre dessinateur lithographe ? Ou bien Louis n'est-il parti, comme le suggère le rapport de police qu'au milieu des années 1840, on l'ignore.
Il est instituteur.
Il veut utiliser une presse autographe pour les besoins de l'institution dans laquelle il enseigne.
Il est né le 3 mai 1824 à Marseille où son père était gantier. Il a une longue expérience de l'imprimerie comme ouvrier, puis directeur. Il meurt le 29 juillet 1862.
Il sollicite un brevet de lithographe par création qui lui est refusé le 23 août 1854 car les lithographes sont jugés suffisamment nombreux. Il obtient son brevet en 1855 par transfert de celui de Marion décédé.
Jean Michaud a épousé Jeannette Pétigny, la fille du lithographe Pierre Pétigny.
Ils constituent une société en nom collectif avec le frère de Jeannette pour l'exploitation de la librairie et de l'atelier de lithographie. Par la suite, Pierre Pétigny reprend ses titres.
12, rue du Bois, Belleville
Il est né le 21 septembre 1806 à Taisnières-en-Thiérarche (Nord) ; son père était cultivateur. Il est marié, propriétaire de sa maison de Belleville et membre du Conseil des prudhommes de la Seine.
Il était apprêteur d'étoffes à Belleville et occupait 18 ouvriers ; il semble que, depuis 1848, sil soit moins prospère. Il veut l'autorisation de se servir d'une presse lithographique à Belleville pour faire des impressions de vignettes sur mouchoirs et étoffes de batiste. Le commissaire Gaillard s'y oppose par principe, préférant "la garantie légale" d'un brevet obtenu par transfert. Il reprend le brevet pour Paris de Dupinet et demande à le transférer à Belleville.
Il déclare être libraire et pratiquer typographie et lithographie, en remplacement de Lallart, décédé.
Il est né à Vincelles (Marne) le 20 février 1820 ; son père était propriétaire. Il est écrivain lithographe et, depuis 1843, il travaille chez Maréchal à Laon. Il meurt le 5 octobre 1848.
Il obtient un brevet de libraire le 20 août 1847.
64 & 65, passage du Caire (1852)
Il est né à Paris le 5 décembre 1824. Il est marié, père de famille et c'est avec ses économies qu'il va acheter le matériel nécessaire. Il a d'abord été papetier, établi 26, rue du Ponceau.
Il a acquis l'imprimerie de Grellé et le commissaire Gaillard pense que "c'est une mauvaise affaire", mais il compte sur "sa capacité commerciale et ses habitudes d'ordre". Il semble que sa nièce Madeleine Désiste, veuve Belliscer, qui avait gardé du matériel d'une précédente association et n'avait pu obtenir, en 1850, un brevet, l'ait exploité sous le brevet de son oncle. Il fait faillite et prend la fuite. Son imprimerie est mise en vente aux enchères et acquise en août 1856 par Raveau.
Il est né le 23 février 1828 à Marseille. Son père était maréchal-ferrant. Il est ouvrier lithographe.
Il est né le 17 mars 1815 à Marseille où son père était jardinier. Il est graveur.
20, boulevard de la Corderie
Il est né à Marseille le 20 décembre 1836.
Il imprime L'Assommoir, journal satirique, littéraire et illustré, à partir de septembre 1878, et Le Charivari marseillais, journal satirique illustré, à partir d'octobre,mais il veut aussi faire d'autres travaux lithographiques. Il semble que ces deux journaux aient cessé de paraître à l'automne 1879.
Il est né le 15 juillet 1816 à Oye (Doubs) dont son père était le maire. Il a commencé par être libraire en Suisse, à Delémont, dans le canton de Berne.
Il a d'abord exploité les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe à Belfort où il avait racheté une imprimerie. Jugeant l'affaire peu rentable, il demande les deux mêmes brevets pour Besançon. En novembre 1846, il est à Vesoul où il est limonadier ; en 1848, il fait la demande de brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres pour cette ville, mais le rapport du Préfet considère que ce n'est qu'une spéculation et lui préfère un autre candidat.
23, rue Judaïque
Il est né le 27 juin 1816 à Bordeaux ; son père était cordonnier.
Il travaille en association avec son frère. A la mort de celui-ci, il lui succède. Il travaille notamment pour les frères Tanet qui assurent la distribution à domicile des cartes et faire-parts qu'il imprime, mais il semble qu'il manque rapidement de travail et ne trouve pas non plus à s'employer comme ouvrier. L'enquête statistique de 1854 note qu'il n'exploite pas son brevet.
Il est né le 15 mars 1814 à Bordeaux ; son père était cordonnier. Il est écrivain dessinateur lithographe depuis 12 ans quand il demande son brevet. Il meurt le 9 décembre 1847.
Sa demande de brevet a essuyé un premier refus en octobre 1843. Il est célibataire et travaille avec son frère ; à sa mort, c'est ce dernier qui reprend brevet et imprimerie.
Il est né à Fécamp (Seine-inférieure) le 12 janvier 1818 ; son grand-père et son père étaient imprimeurs. Son père meurt quand il n'a que 12 ans et sa mère demande donc les trois brevets tandis qu'il est encore en apprentissage.
Il reprend les trois brevets de sa mère qui est décédée le 22 février 1841 et dont il est le fils unique. Il est le propriétaire-gérant du Mémorial de Fécamp. Les idées politiques qu'il y exprime sont jugées par l'administration "fort avancées et c'est, dit le sous-préfet, dans le National et le Constitutionnel qu'il y puise ses inspirations" ; toutefois, comme il n'a fait l'objet d'aucune poursuite et "qu'il a su garder dans son opposition une certaine mesure", la transmission des brevets de sa mère a été accordée. Il conserve jusqu'en novembre 1855 son brevet de libraire.
Il a acquis une presse lithographique, 18 pierres et une presse autographique pour imprimer L'Annonce normande dont il est le propriétaire.
Il est né à Crèvecoeur (Oise) le 2 septembre 1845 ; son père, fabricant de mérinos à l'époque de sanaissance, est devenu receveur des postes à Yvetot. Il vient de sortir d'une école supériere de commerce quand il fait sa demande de brevets.
Il reprend les deux brevets de Brunet et la publication de L'Abeille cauchoise, journal de l'arrondissement d'Yvetot.
Il s'est installé en 1870, mais n'a pas reçu le récépissé de sa déclaration. Il la renouvelle donc. Il imprime des étiquettes de vin (Chambertin Guichard Potheret, 1876 ; Pommard F. de Beauchêne, 1876...))
Il est né le 5 mars 1802 à Cresseveuille (Calvados). Il appartient "à une très ancienne et honorable famille dont la fortune a été entièrement détruite par la Révolution". Il était sous-inspecteur des postes à Saint-Lô dans la Manche. Il a démissionné pour retrouver ses parents à Paris. Maire de Cresseveuille de 1872 à 1878, il y meurt en 1882.
Knecht, le neveu de Senefelder et propriétaire de son imprimerie, ne réussissant pas à obtenir un brevet car il ne peut prouver qu'il est de nationalité française, Michel de Roissy fait une demande de brevet à sa place et ils s'associent. Les lithographies sont d'abord signées de leurs deux noms puis simplement Roissy. Il reçoit, en 1831, une médaille de bronze qu'il partage avec son ouvrier Quinet pour un procédé de lithographie en couleurs. L'imprimerie est revendue à Adrien qui a dirigé l'imprimerie pendant 4 ans et qui se présente alors comme le successeur de Senefelder. Les Vues des chefs-lieux de France seront reprises, coloriées, par Aubert. Son brevet est annulé pour inexploitation.
Elle est née le 21 février 1814. Son père était monteur de chardons pour le cardage. Elle a obtenu le 5 mai 1836 un brevet de libraire qui est transféré au nom de son mari, l'imprimeur Edme Solleret, en 1838. A la mort de celui-ci, elle a encore trois enfants mineurs.
Elle reprend les deux brevets de son mari qu'elle cèdera ensemble dix ans plus tard.
Il remplace sa mère, démissionnaire de ses trois brevets.
Il est né à Provins (Seine-et-Marne) le 16 août 1765 dans une famille d'imprimeurs depuis plusieurs générations. Il s'est formé dans diverses imprimeries avant de succéder, en 1790, à son père, installé à Provins. Il a deux filles dont l'une est religieuse dans l'ordre de saint Vincent de Paul ; la seconde l'aide dans l'imprimerie. Il meurt le 13 janvier 1841.
Il a obtenu le 1er août 1816 un brevet d'imprimeur en lettres pour Provins et transféré ses trois presses typographiques à Melun en 1825. Il est l'imprimeur de la Préfecture. À son décès, sa fille lui succède.
Elle est née à Melun le 25 juillet 1804 ; son père était imprimeur breveté. Depuis plusieurs années, elle dirige l'imprimerie paternelle.
À la mort de son père, elle reprend ses trois brevets et continue à travailler pour la Préfecture, imprimant l'Annuaire statistique et administratif du département et poursuivant celle de l'Indicateur général de Seine-et-Marne. Son fils Henri lui succède.