Il est né à Wassy le 2 janvier 1806 ; son père était gendarme. Il dit avoir 5 ans d'expérience dans l'imprimerie. Il meurt le 1er août 1854.
Il a obtenu le 18 février 1833 les brevets de typographe et de libraire.
Elle est née le 5 juin 1826 à Nîmes ; son père était relieur.
À sa mort, son brevet est transféré à Mme Déchert, épouse Calvet, sa belle-soeur ?, dont le dossier n'a pas été retrouvé.
Il est receveur des contributions indirectes.
Il utilise une presse autographique pour ses besoins professionnels.
72, rue de Vaugirard
Il est né le 15 mars 1798 à Perpignan (Pyrénées-orientales). Son père était peintre. Il est lié avec Étienne Arago, autre perpignanais, qui le conseille pour sa demande de brevet et illustrera le Voyage autour du monde : souvenirs d'un aveugle de son frère Jacques en 1839.
"Constamment occupé du dessin, je crois être à même de faire faire quelque progrès à la lithographie et c'est pour tenter de nouveaux essais que j'ai l'honneur de solliciter un brevet ", écrit-il au ministre le 11 mai 1833. Le directeur de la Librairie donne un avis favorable le 17 mai, après avoir écarté les rumeurs qui auraient pu lui être contraires : "Le sieur Maurin (Laurent-Nicolas-Eustache), artiste distingué, sollicite un brevet d'imprimeur lithographe à Paris. Il n'a pas l'intention de livrer ses presses au public, mais de soigner chez lui le tirage de ses planches qui sont souvent gâtées par des ouvriers inhabiles.On a fait courir le bruit que le sieur Maurin avait publié des gravures obscènes ; il n'en est rien. Des dessinateurs se sont emparé de ses productions, les ont copiées et rendues obscènes en déshabillant les personnages, mais cet artiste est incapable de salir ainsi ses crayons. Ses gracieuses compositions ne laissent, au contraire, aucun doute sur la bonne direction qu'il donnera à ses presses." Il semble avoir peu imprimé lui-même, laissant ce soin à d'autres imprimeurs lithographes (Delpech, Lemercier...) pour sa propre production. Son brevet est annulé lors de la révision de 1856 car il est mort depuis déjà 6 ans.
Il est né à Bayonne le 29 mai 1790 et mort à Paris le 4 avril 1838.
Il est d'abord papetier avant de s'adjoindre la lithographie, puis la typographie ; il obtient pour celle-ci un brevet par création le 6 décembre 1832, ayant racheté le matériel d'un imprimeur décédé dont le gendre souhaite garder le brevet.
Rue du Pont Mayou 15, rue Orbe (1843)
Il est né le 17 novembre 1813 à Dax (Landes) ; son père n'était encore que papetier avant de devenir imprimeur. Il est employé chez son père et gère son imprimerie.
Il reprend l'entreprise paternelle et les deux brevets de lithographe et typographe. Il se démet de ce dernier en 1846.
Il est né le 25 juillet 1843 à Avignon ; son père était peintre.
En 1876, l'administration constate qu'il a cessé d'exercer.
Il est né le 8 février 1810 à Avignon où son père était tailleur. Il est peintre en bâtiment.
Il a racheté l'imprimerie de Petit qui se retire.
11, rue du Marché-aux-chevaux 12, rue de la Clé (novembre 1850)
Il est né le 3 juillet 1820 à Toulouse (Haute-Garonne). Célibataire, il vit chez son père. Il a toujours travaillé dans la lithographie et il est devenu contremaître.
Il fait des travaux de ville comme des enveloppes et emballages, des reproductions de documents. Il imprime des couvertures de livres pour le compte de Bédelet (Un grand livre pour les petits enfants, 1845), mais aussi des caricatures de moeurs (Le Jeu de dominos ; Le Jeu de dames ; Le Jeu de cartes, de Boilly, 1845) et des estampes à succès comme le portrait de Chateaubriand lithographié par Aubry-Lecomte vingt ans auparavant.
17, rue du Cayre
Il est né le 17 septembre 1818 à Saint-Pierre de la Martinique ; son père était libraire. Il a fait son apprentissage chez Légé, à Bordeaux, puis travaillé pendant neuf ans comme ouvrier.
Il est spécialisé dans les cartes de visite, adresses, factures, étiquettes (Chocolat du Prince impérial, 1862) ...
20, rue Saint-Désiré
Il forme la société en commandite J. Mayet et cie.
Il est né à Douai (Nord) le 31 juillet 1797 ; son père était cordonnier. Il est professeur de dessin et veut pratiquer la lithographie pour compléter ses revenus. Il meurt le 4 septembre 1863.
En 1838, il n'a qu'une presse, mais il en possède deux à sa mort, quand Roussel rachète son matériel.
23, rue Michel-le-Comte (1868)
Il est né le 31 janvier 1829 à Grézieu-la-Varenne (Rhône). Son père était boulanger.
Il a été commis-voyageur en librairie pendant 12 ans pour Delaporte, puis il a repris son fonds et son brevet le 10 juillet 1860. Il est associé avec Honoré. En 1868, il demande un brevet de lithographe par création et le transfert d'un brevet pour la taille-douce car il veut imprimer lui-même les almanachs et calendriers qu'il édite au lieu de les confier à des imprimeurs comme Lemercier pour l'Almanach du ciel. Il veut aussi étendre son commerce avec la fabrication d'étiquettes de luxe. Il a édité un catalogue général des almanachs et calendriers pour 1869.
Il joint à la papeterie, typographie et lithographie.
2, rue des Quatre Pâtissiers
Il est né le 31 juillet 1802 à Alès (Gard). Il a été apprenti chez Beisson à Marseille, puis ouvrier chez Jusky à Nîmes. Il est marié et père de trois enfants.
Il demande un brevet pour Alès (14 septembre 1830), confiant dans l'activité générée par les mines, les établissements industriels, les forges et hauts-fournaux ; il est soutenu par de nombreux ingénieurs et directeurs d'usines mais l'activité se révèle peu rentable et, en 1835, il quitte Alès pour Marseille où il prend la direction d'une imprimerie lithographqiue avant de s'associer avec Matheron en 1840. En prévision de la fin de l'association, il dépose une demande de brevet pour se mettre à son compte.
5, rue des Fpourbisseurs
Il est représentant de commerce.
Il possède une presse autographique.
Il est né le 5 juin 1833 à Montmorillon (Vienne) ; son père était cloutier. Il a travaillé quatre ans chez Veniel, imprimeur à Montmorillon.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de Bruneau-Rossignol en juillet 1858 et obtient ensuite son brevet de lithographe par création.
Il est né le 18 février 1818 à Montmorillon ; son père était propriétaire. Il a été huissier mais il a travaillé ensuite plusieurs années chez Chaboisseau dont il reprend l'imprimerie.
En 1862, il vend à Becquet père son matériel pour 1 800 F et clientèle et brevet pour 1 500 F. C'est Donatien Becquet qui doit l'exploiter, mais il est encore mineur et l'acte est donc signé pour le 26 décembre 1864. Alors les Becquet renient leur signature et dénoncent Mazereau comme faussaire. Après expertise, ils sont condamnés pour dénonciation calomnieuse à 100 F d'amende, 800 F de dommages et intérêts et (en appel) un an de prison. Leur mobilier qu'ils avaient cherché à soustraire aux créanciers est saisi, et ils s'enfuient en Belgique. Mazereau récupère son brevet et le matériel est vendu aux enchères. Mazereau le rachète avant de le céder à son neveu Massé.
Il est fabricant de papier à cigarettes.
Il a besoin d'une presse lithographique pour l'illustration de la couverture des cahiers de papier à cigarettes.
Gérant de la sucrerie Viéville, Jadas et cie, il veut utiliser professionnellement une presse lithographique (système Paul Abas).
Il est le 22 septembre 1817 à Millery (Rhône) ; son père était marchand. Lui-même est papetier et vend des papiers peints.
Il prend la succession de Bert qui tenait un commerce semblable et était breveté pour Charpennes, commune qui est passée de l'Isère au Rhône ; le Préfet ne voit pas d'inconvénient à transformer le brevet pour Lyon, d'autant que Mazuyer veut s'installer aux Brotteaux où il n'y a pas cette activité.
Elle est née le 19 novembre 1827 à Épernay ; son père était tonnelier. Elle a épousé en février 1848 l'imprimeur Michel qui meurt le 5 octobre
Elle reprend les brevets de lithographe et de libraire de son mari, pour les céder rapidement à Bruaux.
6, place de la Calade
Il est né le 20 novembre 1826 à Avignon (Vaucluse) ; son père était huissier. Il a travaillé comme ouvrier lithographe pendant plusieurs années en province (chez Bouvetier et Donnadieu à Nîmes) et à Paris, notamment à l'Imprimerie centrale, comme contremaître.
Il reprend l'imprimerie et le brevet de son oncle, mais il doit fuir en Italie, peu de temps après, pour échapper aux poursuites judiciaires car il est impliqué dans une affaire de faux de timbres en matière de contributions indirectes. Son brevet est annulé en 1859.
211, rue Saint-Martin (1868) 18, rue de Chabrol(1868)
Il est né le 12 avril 1825 à Metz (Moselle) ; son père, d'origine espagnole, exerçait le métier de serrurier. Lui-même a été naturalisé en 1847. Il a 10 ans d'expérience de la lithographie, ayant travaillé chez Peyre, Destouches et Neraudau. Il a 8 000 F d'économies.
Il se dit "trop épuisé par le travail, hors d'état de supporter les fatigues occasionnées par l'emploi des nouvelles machines" et veut se mettre à son compte en exploitant 2 presses ; en attendant son brevet, il travaille pour une maison de reliure mais à son compte. Il veut imprimer des cartes de visite, des factures et des papiers à en-tête.
200, rue Martainville
Il est né à Rouen le 15 octobre 1779 ; son père était menuisier et sa mère couturière. Il a épousé la fille du libraire Labbey dont il reprendra le fonds. Il meurt le 12 août 1844.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 27 mai 1816, en remplacement de celui obtenu en mai 1815, "pendant l'Usurpation", qui lui est retiré et annulé ; il a repris l'entreprise d'un imprimeur "avec qui il était en affaires depuis 11 ans" et qui se retirait en raison de son âge. Il reçoit ensuite un brevet de libraire le 1er août 1818. Pour la lithographie, il fait une première demande en 1823 qu'il réitère en 1828, le Préfet ayant changé. Il fait aussi de la gravure en taille-douce. Il est l'imprimeur de l'archevêché et il est spécialiste des livres de piété et d'éducation. En 1835, l'imprimerie compte 20 ouvriers. Il travaille avec son fils Ernest Sébastien qui a demandé un brevet de libraire dès le 7 août 1827 et reprendra, à sa mort, le brevet d'imprimeur en lettres de son père, mais non celui de lithographe. Il fera de l'entreprise un grand éditeur de littérature pour la jeunesse.
Il est né à Bayonne le 17 avril 1808 ; son père était commis négociant. Il est ouvrier graveur.
5, rue Vivienne (terrasse Vivienne)
Il est né le 2 juillet 1809. Jusqu'en 1836, il enseigne plusieurs langues dans les maison d'éducation et il a été écrivain lithographe.
Depuis 1844, il est associé à Clare qui travaille sous son brevet, dans la société A. Mégret et H. Clare Saint-Allais.
257, rue Saint-Denis, passage du Renard (1858)
Il est né le 5 mars 1824 à Carcassonne (Aude) ; son père était capitaine de gendarmerie, chevalier de la Légion d'honneur. Il est teneur de livres quand il épouse, en septembre 1856, la fille du fabricant d'abat-jour Tronel. Il est père de famille.
Il est associé avec son beau-père, et dès décembre 1857, se disant prêt à lui succéder, obtient l'autorisation de posséder trois presses à gaufrer des abat-jour et des étiquettes. Il succède à Jean Pierre Tronel, à la mort de celui-ci en mars 1858.
Il prend la succession de son père comme libraire, typographe et lithographe.
Rue du Puits (1842 ; 1875)
Il est né à Rambervillers le 25 août 1819 ; son père était libraire, comme plusieurs générations avant lui, et vendait notamment des livrets de colportage, comme L'anabaptiste ou le cultivatreur par expérience, almanach nouveau pour l'an de grâce .....(1811-1828). Il meurt le 31 décembre 1873.
Le 13 mai 1842, il reprend le brevet de libraire détenu depuis 1838 par son frère qui poursuit son activité d'imprimeur sous le nom de Méjeat fils ou fils aîné. Louis François devient, peu de temps après, le premier lithographe à Rambervillers, puis obtient à son tour un brevet d'imprimeur en lettres le 31 août 1843. Cela lui permet d'imprimer (sous le nom de Méjeat jeune) et vendre une importante production d'abécédaires, de livrets d'éducation religieuse et de courts récits destinés à la jeunesse. Progressivement, la part de cette production destinée au colportage diminue, remplacée par des publications plus diversifiéees (discours, textes officiels...) Il autographie quelques textes (Notice sur l'établissement des houblonnières, 1867) avec croquis. À sa mort, son fils Charles Victor Joseph Méjeat lui succède jusqu'en 1892 et poursuit cette évolution : bien que l'imprimerie "Ch. Méjeat jeune" imprime encore en 1880 Le véritable messager vosgien, almanach intéressant, instructif et utile, elle travaille aussi pour les sociétés savantes locales et publie des ouvrages de médecine, de droit, d'histoire.
17, rue Chapon (1859)
Il est né le 16 mars 1826 à Paris. Il est marié et père de famille.
Il est installé fabricant de chromos et d'étiquettes et veut pouvoir les imprimer.
4, place Bourbon (1823) 5, place du Pilori (1853)
Il est né le 28 janvier 1795 à Nantes dans une famille d'imprimeurs libraires du côté maternel ; après avoir divorcé, son père est parti pour mener une carrière militaire aventureuse et sa mère a pris la direction de l'imprimerie qu'elle avait héritée de sa mère ; pour marquer la continuité, son nom de jeune fille, Malassis, a été joint à celui de son mari. Après ses études au collège impérial de Nantes, Camille Mellinet entre dans l'imprimerie pour seconder sa mère qui emploie huit ouvriers sur quatre presses. En 1820, elle lui cède l'entreprise en échange d'une rente pour elle et son fils cadet. Sous la monarchie de Juillet, il est capitaine de la Garde nationale et membre du conseil municipal. Il est aussi membre de plusieurs sociétés savantes et notamment président de la Société académique de Nantes. Il écrit plusieurs ouvrages sur divers sujets dont le plus important est La Commune et la milice de Nantes, étude en 12 volumes publiés de 1839 à 1843. Il participe aussi activement à la rédaction des journaux qu'il imprime : le Journal de Nantes et de la Loire-inférieure, héritier du Journal du département fondé par son grand-père en 1797, et qui absorbera Le Breton (1826-1828), mais s'arrêtera en 1830 ; une revue d'informations culturelles qui se donne pour mission de valoriser le patrimoine breton, Le Lycée armoricain (1823-1830), La Lyre armoricaine (1826-1827), La Revue de l'Ouest (1829-1830) qui se fondra dans Le Lycée. Il meurt le 8 août 1843.
Bien que sa mère soit à ses côtés dans l'imprimerie, c'est à son nom qu'ont été faites les demandes de brevet. Il reçoit donc un brevet d'imprimeur en lettres le 8 août 1816 et un brevet de libraire le 18 juillet 1818. Depuis 1813, l'imprimerie Mellinet-Malassis possède une presse pour la taille douce et acquiert dès 1819 une presse lithographique ; il demande alors à l'administration s'il doit obtenir un brevet ; n'en faisant pas un usage commercial, il sursoit, jusqu'à ce qu'on lui enjoigne, en 1823, de le faire à l'occasion du dépôt d'un "Lancier et son cheval" d'après Vernet, même si l'estampe n'est pas destinée à la vente. Le rapport du Préfet signale que "le pétitionnaire possède le plus bel établissement d'imprimerie qui existe à Nantes. Il en sort chaque année des travaux importants sur la littérature, les arts et les antiquités. Sous ce rapport, il mérite d'être encouragé. Comme éditeur du Journal du département, on n'a qu'à se louer de la sagesse de ses principes et de la direction qu'il cherche à donner à l'esprit public. Il est le seul de cette ville qui se soit livré au travail de la lithographie ; après des essais longs et dispendieux, il a atteint le but qu'il s'était proposé." Il obtient donc son brevet et il est le seul jusqu'en 1829 à pratiquer la lithographie à Nantes. Imprimeur attitré de l'évêché et de la préfecture, il a les faveurs de l'administration d'autant qu'il "neutralise avec son journal du département les funestes effets de la feuille révolutionnaire du sieur Mangin qui a pour titre L'Ami de la Charte". Il semble surtout qu'il ait choisi la modération, indépendamment de ses convictions personnelles. L'imprimerie a pris un très grand développement puisqu'elle compte au début de la monarchie de Juillet 69 ouvriers. De ses presses sortent des ouvrages religieux mais aussi littéraires pour une part importante, des travaux d'histoire et de géographie, des almanachs... Outre les revues qu'il anime, Camille Mellinet imprime aussi les revues de sociétés savantes locales. Enfin, sa librairie à laquelle est jointe un cabinet de lecture est l'une des rares en Bretagne à offrir un choix d'éditions parisiennes récentes. La lithographie est mise à contribution pour les illustrations des livres et des revues qu'il imprime, notamment Le Lycée armoricain. Après la mort de Camille Mellinet, la direction de l'entreprise est assumée par sa veuve puis, à partir de 1884, par sa fille Lucie, secondée à partir de 1900 par son beau-frère Jules Biroché. La raison sociale devint "Imprimerie veuve Mellinet", puis "L. Mellinet et cie, successeurs", enfin "Imprimerie Jules Biroché et Pierre Dautais". Devenue "Ancienne imprimerie Mellinet", elle ferme ses portes en 1982.
Elle est née à Paris le 25 décembre 1789 ; son père était pharmacien. Elle a épousé Constant Chevallier dont elle dit avoir financé sur sa dot l'installation comme lithographe à Beauvais. Elle est mère d'un enfant.
Elle supplée son mari durant les deux ans de sa maladie et reprend, après sa mort, le brevet et l'entreprise qu'elle gère en s'appuyant sur son prote, Cochefert. Elle emploie plusieurs ouvriers et travaille pour les administrations locales. En 1834, elle se retire et vend l'imprimerie à Cochefert.
56, rue Saint-Sauveur (1866)
Il est né le 17 avril 1826 à Regny (Aisne). Il est marié et père de famille.
Il était breveté lithographe à Saint-Quentin (Aisne). Après avoir cédé ce brevet, il est venu à Paris où il travaille comme dessinateur lithographe. Il obtient de reprendre le brevet de Ravellu qui avait été annulé, mais l'administration reconnaît que c'était une erreur.
Il est né le 17 avril 1826 à Regny (Aisne). Il est dessinateur lithographe de formation. Il est franc-maçon. De juillet 1848 à fin 1849, il a fait partie du club socialiste de Saint-Quentin. Il a témoigné dans le procès devant la cour d'assises de l'Aisne, "de socialistes exaltés, ses amis politiques, [... ] accusés d'avoir tenu publiquement des discours anarchiques et des propos outrageants pour le Prince-Président, et d'avoir excité les citoyens à la haine des uns contre les autres", à décharge selon la police, à charge selon lui. Le préfet reconnaît que, depuis la condamnation de ses amis, et son mariage, il mène "une vie très calme".
Il a demandé un brevet par création en 1852, puis par transfert en 1853 ; la direction de la Librairie les lui a refusés les 25 octobre 1852 et 11 février 1853, à cause "de ses antécédents politiques". Il renouvelle sa demande "en des termes qui indiquent le plus profond repentir de sa conduite passée" : il avait été entrainé par les idées libérales en 1848, mais "déabusé bientôt par les résultats même de la révolution, un retour sincère s'est opéré dans [ses] opinions." Le préfet de l'Aisne ayant jugé ce repentir sincère, il est breveté. Il sera breveté pour Paris en 1866.
Il est né le 13 juillet 1825 à Sepmes (Indre-et-Loire) où son père était percepteur des contributions directes. Il est écrivain dessinateur lithographe. Depuis 1844, il a travaillé chez Martineau puis chez Lecesne.
Il a demandé un brevet de libraire en même temps que son brevet de lithographe mais ne l'a pas obtenu, le nombre des libraires ayant été jugé suffisant. Il fait de mauvaises affaires et quitte la ville. Son brevet de lithographe est annulé.
Rue du Marché / Rue Nationale
Il a une librairie-papeterie à Saint-Étienne, et ouvre une succursale à Firminy. Il déclare y posséder une presse typographique le 13 décembre 1873.
Il est né le 13 février 1817 à Bordeaux (Gironde) ; son père était marchand.
Il a travaillé 7 ans comme ouvrier lithographe chez Potot, fabricant de papiers pour confiseurs. Une première demande par création est rejetée le 30 septembre 1850. Gaillard soutient sa candidature au transfert du brevet de Suchet car "ce sera substituer un homme laborieux à un incapable qui sort de Bicêtre". Mendès se propose de faire des enveloppes de sucre de pommes et des étiquettes de parfumerie. Un ami de sa famille doit l'aider financièrement à acquérir le matériel de Dupuy. Son successeur serait Louis Léon Honoré Bertou (pas de dossier).
10, rue Saint-Pierre Montmartre (1828) 68, rue de Seine (1824)
Il est né le 15 octobre 1773 à Paris. Son père était orfèvre, fabricant de boucles d'argent ; il aurait été, selon un autre rapport, "victime de la Révolution", exécuté en 1794, pour avoir été secrétaire d'ambassade à Londres et chef du bureau des fonds avant la Révolution... Sa mère était propriétaire de la maison de Passy. En 1824, il est dessinateur et peintre en miniatures. Il a illustré les éditions récentes de l'Enéide, des Amours de Camoëns et l'édition Gosselin des Méditations de Lamartine (1823). Il meurt le 2 mars 1852.
Il a fait une première demande en 1824, justifiée par le désir d'imprimer ses propres dessins, mais il lui a été répondu que le nombre de lithographes était suffisant. Il profite du changement de gouvernement avec l'arrivée de Martignac et du comte Siméon pour renouveler sa demande dans une lettre très argumentée. La direction de la Librairie demande l'avis du préfet de Police ; celui-ci ne s'oppose pas à l'augmentation du nombre des lithographes et fait un rapport très favorable à Mendouze (et à Ardit), s'appuyant sur la recommandation du duc de Plaisance et soulignant ses talents de dessinateur. Le 7 octobre 1829, il est autorisé à transporter une presse chez le dessinateur et peintre Weber pour l'impression d'un dessin de grande dimension représentant la mort d'Henri IV. Il a une production très variée : série légère des Genres parisiens, professions féminines dessinées par Philipon (1829-1830), ou coquine des lithographies à volets de la série Viveurs, noceurs, libertins... ; reproductions de tableaux ; estampes politiques... Il cède son brevet à Brioude qui travaille depuis longtemps chez lui.
Né à Neufchâtel dans l'Aisne. Son père était notaire.
Il reprend les trois brevets de Leblan-Courtois et publie un journal local.
13, rue des Petites Écuries (1851)
Il est né le 5 octobre 1790 au Blanchon (Ardèche). Entré à Saint-Cyr en 1809, il a fait la campagne de Russie et la campagne de France ; il est décoré de la Légion d'honneur le 27 janvier 1815.
Marchand papetier, il exploite depuis trois ans cinq presses sous le brevet de Halbout qui y travaille comme ouvrier en échange d'une redevance mensuelle. L'inspecteur Gaillard lui fait sommation de prendre un brevet à son nom le 5 octobre 1850.
2, place de la Bourse
Il est agent de change.
Il utilise une presse autographique pour imprimer "les cotes de la Bourse et divers travaux de bureau".
Il déclare acquérir une presse lithographique pour son usage personnel.
50, faubourg Montmailler
Il est né à Vallon (Ardèche) le 23 mai 1843.
Il est imprimeur typographe et lithographe.
206, rue Saint-Martin (1864)
Elle est née le 12 octobre 1809 à Paris. Son mari Isaac Vinard Dallemagne (2 mars 1805-9 mars 1862), épousé en 1832, a été breveté lithographe le 18 mars 1834 et imprimeur en taille-douce le 14 juillet 1852. Il la laisse veuve avec 4 enfants dont une fille mineure.
Elle est brevetée imprimeur en taille-douce en même temps que lithographe, reprenant les brevets de son mari. Elle exploite ces deux brevets avec ses fils.
17, rue Chapon (1847)
Il est né le 31 août 1812 à Vimoutiers (Oise) ; son père était maréchal des logis. Il a été clerc d'huissier, puis agent d'affaires, impliqué dans une banqueroute frauduleuse et placé sous mandat d'arrêt le 11 décembre 1840, mais immédiatement relâché, ce qui prouve qu'il n'avait aucune responsabilité dans cette affaire. Il tient un magasin de papiers fantaisie, pour étiquettes et cartonnages.
Il a acheté l'établissement de Berle, le 30 avril 1843 pour 24 000 F rue Transnonain. Sa spécialité est le papier pour éventails, impression en or et argent et cartonnages fins.
18, rue des Filatiers (1845) 38, rue des Filatiers (1826)
Il est né le 2 juillet 1797 à Toulouse ; son père était graveur. Il est le frère de Jean-Baptiste Joseph Mercadier, dit Mercadier aîné.
Il est graveur et propose aux amateurs un choix de médailles commémoratives et de jetons et médailles de mariage à graver avant de posséder son imprimerie en taille-douce à partir de 1827 ; il souhaite avoir un brevet de lithographe à cause de la concurrence que lui fait ce nouveau procédé. Il a déjà souvent travaillé avec le lithographe Gantier dont il reprend finalement le brevet. Il est associé au graveur Delor. Comme son frère aîné, il est à la fois graveur et, à partir de 1833, lithographe. Le rapport de l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de 1835 constate que sa production ne se distingue guère de celle de son frère, partitions musicales exceptées : cachets et cartes de visite gravés, vignettes lithographiées, et les juge "frères en talent et en industrie". C'est néanmoins son talent de graveur qui est récompensé en 1840 par une médaille d'argent de l'Exposition des produits des Beaux-arts. Il est aussi présent au Salon de 1845. En 1840, il est victime d'un escroc espagnol qui lui fait imprimer de faux titres au porteur en lui faisant miroiter le monopole des impressions financières de la couronne d'Espagne ; accusé de complicité, il est incarcéré mais sa bonne foi est reconnue et il est innocenté par le jugement du 8 août 1840.
44, rue des Filatiers (1845)
Il est né de mère inconnue le 8 juillet 1793 à Toulouse ; son père était graveur. Graveur lui-même, il a exposé à l'Exposition des produits des Beaux-arts et et de l'Industrie en 1827 et , en 1829, il reçoit une médaille de bronze car "il se distingue par une manière habile et élégante de graver les cachets". Son frère cadet sera aussi graveur et lithographe. Il meurt le 12 juin 1866 à Paris.
Il demande un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville, mais sa demande est rejetée en avril 1832 car le rapport de police lui reproche d'avoir professé "des principes politiques très exaltés et contraires au gouvernement". Il doit produire un certificat signé par 17 officiers et sous-officiers de la Garde nationales attestant que c'est faux. Néanmoins, en 1854, alors que Marquès, un de ses anciens ouvriers demande un brevet, l'enquête l'accuse encore d'être "d'une grande immoralité, d'une probité fort équivoque" et d'appartenir "à une fraction du parti légitimiste dangereuse par son exaltation". Breveté lithographe en 1833, il continue à graver des cachets et des cartes de visite, mais il lithographie désormais des têtes de factures, et des vignettes ; il imprime un plan de Toulouse, annoncé dès janvier 1838 dans le Journal de Toulouse. Sa production est très proche de celle de son frère et le jury de l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie écrit en 1845 : "Toulouse compte ces deux frères parmi ses lithographes les plus distingués. Ils ont formé par leurs exemples comme par leurs leçons un grand nombre d'excellents élèves". Toutefois, ce sont ses talents de graveur qui lui valent, comme à son frère, une médaille d'argent à l'Exposition de 1840. En 1849, il est à la recherche "d'un élève déjà formé et qui voudrait se perfectionner afin de prendre la continuation de ses affaires comme successeur", offrant de rester avec lui un couple d'années, et passe une annonce dans le Journal de Toulouse (24 août 1849). Il est toujours en activité en 1853. Son brevet est annulé en 1860 pour cause d'inexploitation.
Il est né le 10 décembre 1822 à Rochefort où son père était sous-inspecteur de la marine en retraite. Il est artiste peintre.
50, rue Quincampoix (novembre 1853) 198, quai de Jemmapes (avril 1853)
Il est né le 30 novembre 1808 à Meaulte (Somme) ; son père était ménager. Il est marié et père de famille.
Il était marchand papetier au 10, rue Saint-Martin et a fait faillite, à la suite de la hausse du papier pour lequel il avait remporté une adjudication de fourniture du ministère de la Guerre ; il a pris des arrangements avec ses créanciers "qui ont mis sa probité à l'abri de toute suspicion" : il a remboursé 50% de ses dettes avec l'aide de ses frères. Voyant la mauvaise tournure de ses affaires, sa femme s'est mise à l'autographie et fournit des registres à quelques d'industriels. Il compte installer une ou deux presses chez lui et travailler pour les relations qu'il s'est faites dans son commerce de papetier.