41, rue Saint-Jacques (1838) 15, quai Saint-Michel 169, rue Saint-Jacques
Il est né le 9 février 1799. Il s'est retiré du service après la campagne de 1823. Il est marié. Ancien élève graveur au Dépôt général de la Guerre, il a été ouvrier pendant 12 ans. Il a "fait le trait" de plusieurs cartes du Dépôt d ela Guerre qui seront éditées ensuite par des éditeurs commerciaux. Il est sous-officier dans la Garde nationale.
Il tient déjà un établissement de gravure mécanique au 41, rue Saint-Jacques.
18, rue des Deux-Portes Saint-Sauveur (1837-1879) 15-17, rue Trainée Saint-Eustache (1834) 16, rue des Petites Écuries (1838) 6, rue de Malte (1839) 22, rue Dussoubs (1882)
Il est né le 26 avril 1798 à Poitiers (Vienne). Il est marié et père de 3 enfants. Arrivé à Paris en 1815, il a travaillé chez Pillet aîné, Firmin Didot, puis chez Dupont comme compositeur. Membre de la première Commission spéciale, puis de la Chambre des imprimeurs de Paris, il adresse, en 1843, Quelques observations à Messieurs les ouvriers imprimeurs de Paris pour convaincre les pressiers de participer, comme les compositeurs, à la Commission paritaire maîtres/ouvriers et engager les négociations sur le Tarif, l'apprentissage, les caisses de secours... Le 21 mars 1848, Malteste et ses ouvriers versent 177 F, produit d'une journée de travail, au Trésor public en soutien à la jeune République.
En 1826, il demande un brevet d'imprimeur en lettres, sans succès. En 1829, il s'associe avec Louis Augustin Mie pour une imprimerie qui sera au nom de ce dernier, mais ils se séparent dès l'année suivante et Malteste s'associe avec Dupont et Laguionie dont il est le prote jusqu'en 1834. Il fait alors une demande de brevet d'imprimeur en lettres et libraire pour Angers. Il essuie un refus, bien qu'il soit soutenu par le fils de Las Cases et le député Vivien, et qu'il souligne que "c'est de l'imprimerie dont il était alors l'un des propriétaires que sont sorties les premières protestations contre l'odieuse violation des lois que la Restauration s'était permise" dans une lettre du 8 décembre 1833. Même refus pour une demande de brevet pour Poitiers. Dans les deux cas, le Préfet invoque la saturation du marché. Le 9 septembre 1834, il obtient enfin un brevet d'imprimeur en lettres, en reprenant l'imprimerie de Carpentier-Méricourt qui, outre des travaux de ville, imprime des journaux dont les Petites Affiches. Bailleul, dans son rapport a souligné son rôle modérateur en 1830 quand les ouvriers voulaient détruire les presses mécaniques et "le zèle qu'il déploya pour maintenir l'ordre lors des dernières coalitions d'ouvriers imprimeurs" de 1834. Lui-même a installé une presse mécanique dans l'immeuble voisin au 17, rue Traînée Saint-Eustache. En 1837, il demande un brevet de lithographe : "Presque tous mes travaux d'impression se composent d'ouvrages de ville, spécialité des lithographes, et l'imprimerie ne me donne pas la possibilité de luttter avec avantage contre la lithographie dont la concurrence m'enlève la majeure partie de ma clientèle". Il l'obtient de même que l'autorisation d'utiliser un local supplémentaire pour la composition des Annuaires judiciaire et du commerce, qui réclame temporairement une trentaine d'ouvriers supplémentaires ; elle sera renouvelée l'année suivante pour leur réactualisation effectuée 6, rue de Malte. Le 1er juillet 1846, il est en faillite, mais, en association avec ses ouvriers, il continue à faire tourner son imprimerie. Le 14 mai 1847, il doit de nouveau déposer son bilan ; Belin-Leprieur, le juge commissaire de la faillite l'autorise à poursuivre son activité. Sa situation financière reste précaire au moment où il doit affronter plusieurs condamnations. Toutefois, l'imprimerie passera ce cap du début de l'Empire et continuera son abondante production jusqu'aux années 1880. Si sa production est assez variée jusqu'en 1839, elle est dominée à partir de cette date et jusqu'en 1883, par les publications médicales pour plus d'un millier de titres, sous l'égide de l'Académie de médecine, de l'Union médicale et de nombre de sociétés médicales. Plus limitée dans le temps, moins importantes en nombre de titres, mais source d'ennuis judiciaires est sa production d'écrits politiques. Rares, mais d'opposition (Saint-Simonisme, Des Idées napoléoniennes de Napoléon-Louis Bonaparte) jusqu'aux années 1840, elles sont ensuite nombreuses et nettement ancrées à gauche : Malteste publie les manifestes de Cabet (A bas les communistes, Aux Membres du gouvernement provisoire, Aux électeurs de la Seine, La Femme, son malheureux sort dans la société actuelle..., Système de fraternité, Cabet aux Icariens de France ), mais aussi adresses électorales, publications de banquets et de clubs, déclarations de socialistes plus obscurs(Grâce aux rouges, par un citoyen de Carpentras...). Il est condamné pour l'impression d'une brochure socialiste, La propagande électorale, qui lui vaut une amende de 2 000 F le 2 mai 1849. Elle est réduite à 200 F sur avis du commissaire inspecteur de Truy qui souligne que Malteste imprime aussi bien les écrits communistes de Cabet que ceux du Comité napoléonien, tant il a besoin de travailler. Il jouit toutefois de moins d'indulgence l'année suivante : l'autorisation d'imprimer le Journal de Sacramento, organe des actionnaires des mines d'or de Californie, dans l'atelier de Boulé que celui-ci a déserté, lui est refusée le 31 janvier 1850 ; en août, il est condamné à 3 000F d'amende pour défaut de nom et adresse sur une réclamation électorale. L'administration de la Librairie hésite car elle sait que Malteste est personnellement insolvable et la société en commandite dans une situation difficile car elle doit 3 000 F de dividende de faillite ; le Préfet de police, de son côté, écrit : "Bien que les opinions politiques du pétitionnaire soient avancées, on l'a vu se conduire comme un ami de l'ordre pendant les journées de juin 1848". Néanmoins, en raison de sa condamnation antérieure et des nombreux écrits socialistes publiés, l'amende est seulement réduite de moitié le 22 novembre 1850. Il ne publiera plus d'écrits politiques, à l'exception de rares hommages au régime (Hommage à Sa Majesté Impériale Napoléon III) ou d'un court texte lithographié, Cabet aux Icariens de France, (1852). Alors que sa production typographique a été très abondante, il ne semble pas que son utilisation de la lithographie ait été très importante. En 1854, sur un total de 40 ouvriers, 9 sont employés pour la lithographie. Bien qu'il soit difficile d'apprécier le volume de ses travaux de ville, il semble qu'il se soit limité à quelques illustrations et ornements de livres, ses 4 tableaux de l'Origine du langage (1835) restant bien loin de la perfection de la Grammaire égyptienne de Champollion éditée par les Didot en 1836. La mention "Typographie et lithographie Félix Malteste et cie" apparue en 1841 sur les couvertures cède progressivement la place dès 1847 à "Typographie Félix Malteste et cie" .
Il est né le 18 mai 1776 à Angers (Maine-et-Loire) où son père était imprimeur. Il meurt en 1848.
Il a été breveté imprimeur en lettres et libraire en 1816 et 1818 et a racheté les autres imprimeurs brevetés de Tours de sorte qu'il est seul imprimeur depuis 1825. Il imprime des journaux locaux, des annuaires, des livres pour la jeunesse. Il a demandé à s'adjoindre une ou deux presses lithographiques pour faire des factures, adresses, étiquettes... Si ses deux brevets de libraire et d'imprimeur en lettres sont transférés à son fils en 1834, celui de lithographe ne l'est pas et sera annulé en 1859. En effet, Alfred Mame, succédant à son père, choisit pour illustrer ses livres (Les cathédrales de France (1842), Don Quichotte illustré par Grandville (1848), la Sainte Bible par Gustave Doré (1866)...), la gravure sur bois pour laquelle il décide rapidement de monter son propre atelier.
Il est né le 12 juillet 1808 à Paris. Il est marié et père de 6 enfants. Il meurt le 11 janvier 1848.
Il a succédé au fabricant de cartonnages Léger-Pommel chez qui il tavaillait comme dessinateur lithographe. Il est spécialisé dans les vignettes pour les confiseurs et emploie plusieurs ouvriers.
21, rue Hoche
Il est né à Coignières (Seine-et-Oise) le 20 septembre 1846.
Avec Joseph Koupferschmitt, il exploite une imprimerie lithographique et pratique aussi la taille-douce.
4, rue de Paris
Il est né le 23 mai 1845 à Fourges (Eure).
Il crée cet atelier lithographique.
143, rue de Paris
Il a fondé son imprimerie lithographique, mais s'en démet rapidement.
7, rue Jacques Coeur
Il est né le 13 août 1796 à Bourges. Son père exploite la plus ancienne imprimerie de la ville. Lui-même a été sous-prote, puis prote à Paris. Il a été élu juge au tribunal de commerce à Bourges.
Il a repris le brevet d'imprimeur en lettres et l'entreprise de son père démissionnaire en 1821. Il est l'imprimeur de la Préfecture et demande un brevet de lithographe pour imprimer des gravures pour le bulletin de la Société d'agriculture, des documents et des plans pour les Ponts et chaussées, des cadastres pour l'administration... En mars 1852, il obtient un brevet de libraire pour pouvoir vendre les livrets de piété qu'il imprime pour le diocèse. Il possède 2 presses lithographiques, employant 1 écrivain et 2 ouvriers lithographes.
185, rue du Faubourg Poissonnière (1858) 13, rue Buffault (1854) 96, rue de Cléry (1848) 8, rue du Faubourg Saint-Denis
Il est né le 14 juin 1818 à Bordeaux (Gironde) ; son père était teinturier. Si son acte de naissance porte le seul prénom de Nicolas, il se donne ceux d'Émile et Étienne, utilisant plutôt le premier pour sa signature.
Il fait une première demande de brevet en 1845 alors qu'il est écrivain et dessinateur lithographe chez les frères Rigo et gagne 10 francs pas jour. Le brevet est prêt pour la signature, mais il y renonce momentanément. Il renouvelle sa demande en 1847. Il fait d'abord des portraits (Terrassin, Barbès...) mais surtout des impressions commerciales, certaines en chromolithographie, et des couvertures illustrées pour les partitions musicales. "Mes affaires en Orient me privent depuis plusieurs années de diriger mon imprimerie, confiée jusqu'à ce jour à un associé. Décidé à cesser mes affaires d'imprimerie, je viens solliciter [le transfert du brevet à Caillot]" écrit-il depuis Constantinople le 25 avril 1860. (dossier Caillot). Il est parti s'y installer marchand de nouveautés. Il semblerait qu'il y soit revenu à la lithographie comme en témoigne la carte du quartier de Pera incendié en 1870. Il est spécialisé dans les impressions en chromolithographie et ouvrages de commerce.
25, quai de la Fosse et 11, rue des Capucins (1861) 6, rue Scribe (1876)
Il est né le 7 août 1825 à Nantes. Son père était imprimeur.
En 1859, sa mère a voulu lui transmettre ses brevets, mais l'administration a reporté la décision à cause des opinions politiques de la famille Mangin. Après la mort d'Antoinette Rosalie Mangin,la transmission aux enfants étant habituelle, le transfert est opéré. Il est rédacteur au Phare de la Loire dont il prendra la direction après la mort de son frère en 1867. Associé à Pierre Paul Giraud, il dirige l'Imprimerie du commerce jusqu'au 1er juillet 1876, date à laquelle elle est cédée à Isaac (dit Georges) Schwob.
Il est né à Paris en 1755. Son père était architecte. Il s'installe à Nantes en 1777 où il dirige le bureau de la Petite Poste et Poste maritime, et crée en 1782 une feuille d'informations commerciales, la Correspondance maritime de Nantes, puis la Feuille nantaise. La création par Rosalie Mellinet-Malassis, en 1811, du Journal politique de la Loire-inférieure ouvre une longue période de rivalité entre les deux imprimeurs pour le partage des annonces judiciaires et commerciales. Avec L'Ami de la Charte, journal politique, littéraire et d'avis, créé en 1819, il se positionne politiquement : par ses idées libérales -il n'est pour le Préfet que "le répétiteur exclusif de ce que les journaux libéralistes de la capitale renferm[ai]ent de plus virulent"-, il s'oppose au journal conservateur de Mellinet. À partir de 1821, il se consacre à la rédaction de la Feuille nantaise, affaire solide et rentable, laissant le soin de L'Ami de la Charte à son fils, et à divers travaux poétiques. Il est membre de la Société académique de Nantes. Il meurt le 23 septembre 1825.
D'abord associé d'un imprimeur, il est, depuis 1804, à la tête de sa propre imprimerie. Outre son journal, il exécute des travaux de ville grâce à la presse en taille-douce qu'il a acquise en 1811. Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 8 août 1816 et celui de libraire le 18 juillet 1818. Il fait travailler à cette époque dix ouvriers sur quatre presses. Son fils ainé, Charles-Victor Amédée, travaille avec lui, tandis que les deux autres sont militaires. La faillite de son ancien associé permet le rachat en 1819 de sa belle imprimerie et de son brevet qui sont mis au nom de Charles-Victor, mais père et fils continuent d'exploiter ensemble l'imprimerie agrandie. L'administration ne s'y trompe pas et Louis-Victor doit abandonner son brevet de typographe en 1821. En 1827, ses ouvriers signent une pétition contre la loi sur la presse.
25, quai de la Fosse & 10, rue neuve des Capucins (1854)
Elle est née le 15 décembre 1784 à Paris où son père était architecte. Elle est séparée de biens d'avec son mari depuis le 24 octobre 1841, pour éviter la ruine du ménage. En effet, son mari a été condamné plusieurs fois en raison des opinions avancées dont son journal, Le National de l'Ouest, successeur de L'Ami de la Charte, est l'organe.
Elle a repris le brevet d'imprimeur en lettres de son mari en même temps que son brevet de lithographe. Elle est condamnée le 8 août 1855 à 1 000 F d'amende pour avoir fait en même temps le dépôt et la déclaration d'impression d'une lettre des ouvriers sabotiers à leur patron "aux expressions peu mesurées". Comme on la sait couverte de dettes, son amende est réduite à 100 F. Quand elle veut démissionner, en 1859, en faveur de son fils, l'administration reporte sa décision car il est le rédacteur du Phare de la Loire, qui a remplacé en 1851 le National de l'Ouest, et ses opinions politiques sont suspectes. Elle meurt l'année suivante et le brevet est transféré à son fils.
Il est né le 22 janvier 1787 à Nantes. Son père est libraire, puis imprimeur ; après avoir travaillé plusieurs années avec lui, il devient propriétaire de l'imprimerie. Il est père de trois fils et d'une fille.Il meurt le 25 décembre 1853.
Il a repris l'imprimerie paternelle ainsi que le brevet de typographe de Brun, l'associé de son père, mais il n'a pas fait de demande de transfert des brevets de libraire et de lithographe de son père, prétextant, pour le dernier qu'il n'était pas alors en mesure de l'exploiter ; en revanche, il a bien continué à faire commerce de librairie. Il se décide à faire une première demande de brevet de lithographe en 1824, mais elle est rejetée à cause de l'esprit d'opposition de L'Ami de la Charte dont il est l'éditeur ; il est d'ailleurs particulièrement surveillé et subit plusieurs condamnations (en 1822, 1824...) à des amendes pour défaut de dépôt ou défaut d'adresse ; il est condamné à un mois de prison et 200 F d'amende pour défaut de déclaration du Petit Almanach de tout le monde qui est une reprise de textes de L'Ami de la charte. Les sympathies politiques de son imprimerie se manifestent aussi quand le personnel de son imprimerie, en 1827, envoie à Casimir Périer une protestation contre la loi "de justice et d'amour" qui est reproduite dans Le Constitutionnel. En 1828, il réitère sa demande de brevet pour la lithographie et l'obtient. En 1836, L'Ami de la Charte cède la place au National de l'Ouest, qui continue à faire vivre l'esprit d'opposition au régime en place : il sera interdit le 25 décembre 1851, mais immédiatement remplacé par Le Phare de la Loire. L'imprimeur est un temps associé avec Busseuil. En 1833, à la suite du renvoi de trois pressiers, leurs ouvriers, qui avaient déjà été en conflit avec Busseuil sur la question des salaires, se mettent en grève, entrainant les ouvriers de l'imprimeur Mellinet. En 1841, pour éviter la saisie de son imprimerie, alors qu'il accumule les poursuites judiciaires, il choisit la séparation de biens d'avec sa femme. Il est condamné pour absence de nom et d'adresse en 1851, au cumul des amendes, après appel et cassation.
5, rue Martel (1863) 10, rue Martel (1862) 21, rue de l'Echiquier (1860) 42, rue des Vinaigriers 5, rue de l'Hôpital St Louis (octobre1856) 11, rue Albouy (décembre 1856) 10, rue de la Pompe (mai 1856) rue de Bondy (1855)
Il est né le 3 février 1826 à Verdun (Meuse). Il a travaillé comme lithographe "depuis son enfance".
Il a travaillé chez Guesnu pendant 10 ans, puis s'est associé avec lui ainsi qu'avec deux décorateurs sur porcelaine, Vion et Erhard. En effet, il a déposé un brevet d'invention pour un procédé de chromolithographie sur porcelaines qu'ils ont décidé d'exploiter. Mangin sera le directeur de l'établissement situé rue de la Pompe. Guesnu ne voulant pas le fusionner avec sa propre entreprise, l'un des autres associés doit prendre un brevet, ce sera Mangin. Il a obtenu une médaille de première classe à l'Exposition universelle de 1855 pour ce procédé.
14 & 16, rue de l'Ile Saint-Louis
Il est né le 25 mai 1801 à Fontenay-le-Marmion (Calvados). Il a une formation d'instituteur. Sa femme et sa fille de 15 ans font des coiffes de casquettes ; l'aîné de ses trois fils est ouvrier lithographe depuis 5 ans.
Sa première demande, en 1844, a été rejetée. On lui reproche ses ressources pécuniaires jugées insuffisantes, et son peu de stabilité dans ses entreprises : il a été employé dans une société d'assurance incendie, marchand de jouets (pendant quelques mois), directeur d'un externat à Paris (pendant un an), professeur en leçons partculières (mais il s'en est dégoûté)... Il connaît déjà l'autographie et prendrait des leçons de lithographie auprès de son fils. Il a déjà acheté une presse et commencé une impression, ce qui soulève l'indignation de Bailleul car c'est préjugé de l'attribution d'un brevet. Il renouvelle sa demande en 1845 et, comme il dispose dorénavant de 3 000 F, l'administration ne peut plus lui opposer son manque de ressources.
Il est né à Paris le 15 juillet 1810, fils naturel d'une couturière. Il a une formation de lithographe. Il meurt le 6 octobre 1840.
Sa veuve, Anne Vacher, reprend son brevet.
21, rue Rivoy
Il est né le 6 mai 1826 à Paris. Il est photographe.
Il possède 4 petites presses pour la typographie, la lithogaphie et la taille-douce qu'il utilise pour différents usages personnels. Il fait des essais d'impression de photos à l'encre grasse.
Il est maître de pension.
Il utilise pour son institution une presse autographique. Il a cessé en 1876.
1, rue du Paon Saint-André (1828) 19, rue du Marais Saint-Germain (1847)
Il est né en 1794 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; son père était secrétaire de la Préfecture, puis employé aux Domaines. Il est chevalier de la Légion d'honneur. Il a épousé "une demoiselle fort riche" et il est copropriétaire de deux maisons dans Paris.
Tout d'abord employé à la préfecture de Mâcon, puis chez un entrepreneur de transports militaires, enfin à la Préfecture de police, il est associé avec Cheyère depuis 1822. Il rachète le fonds de Guyot après sa faillite et l'obtention d'un concordat et reçoit son brevet. Il sert de dépôt de presses cylindriques et de tours à dresser les pierres pour François jeune ; il est le mandataire de Claude-Aristide François et Edme-Michel Benoît, désireux de déposer un brevet d'invention pour une presse lithographique, mais aussi à d'autres inventeurs de machines ou procédés sans rapport direct avec l'imprimerie. Il fait dépôt pour les pierres de Münich et expédie tous les objets nécessaires à la lithographie. Il a une production très variée, reflétant toutes les possibilités de la lithographie : portraits, paysages (La Normandie en 1834. Moeurs, usages, antiquités,...), cartes et plans (Divers projets d'édifices proposés en 1841 par Gauché, architecte, pour transférer la Bibliothèque royale, Plan d'une naumachie pour la plaine de Grenelle, Plan des rotonde et galeries Colbert...), estampes satiriques (série "Encore des ridicules" de Charles Philipon, 1825), tableaux divers (pédagogiques, statistiques...) Pour des tableaux comme ceux de L'École de village, il utilise l'autographie. Il se dit en 1828, imprimeur de S. A. R. le Dauphin. Il a proposé en août 1828 d'établir des presses lithographiques à la prison militaire de Montaigu où il emploierait une quarantaine de détenus. Bien que les autorités militaires y soient plutôt favorables, il n'en obtient pas l'autorisation car on craint que les détenus ne fassent un mauvais usage des connaissances acquises. En 1828, il est autorisé à déplacer une presse chez le peintre Delestre qui prépare son Iconographie pathologique, ou Collection de faits rares et intéressans. Il imprime chaque année les listes électorales du département d ela Seineen autographie. En 1835, sollicité par la Banque de France, il met au point un procédé destiné à empêcher la fabrication de faux billets par le procédé lithographique : un enduit gras préservatif qui rend inopérant le report sur pierre.. Cette invention lui vaut d'être décoré de la Légion d'honneur. Il a reçu une médaille d'or de la Société d'encouragement pour l'encre lithographique en bâton en 1832 ; une mention Honorable à l'Exposition des produits de l'Industrie en 1833 pour une machine à graver ; deux médailles de bronze à l'Exposition de 1834 pour un papier autographe et une encre autographique. Le Traité complet de lithographie auquel il a participé a reçu le prix de la Société d'encouragement. Le Traité de Chevallier et Langlumé retrace les étapes des recherches de Mantoux pour la mise au point de son encre autographique dont il donne la recette. (p. 235-240.
26, rue Saint-Martin
Né le 9 août 1831 à Laon dans l'Aisne. Son père était officier de cavalerie.
Il obtient à la même date en 1858, le brevet d'imprimeur en lettres.
Il est né à Vauxbuin (Aisne) en 1831.
63, boulevard de Strasbourg / 2, passage du Désir (1856) 7, rue du Faubourg du Temple (1855)
Il est né le 2 mars 1813 à Auxerre (Yonne). Son père était gendarme. Il est marié et père de famille. Il possédait un commerce de tapisseries, glaces et bronzes pour ameublement à Auxerre, puis il s'est retiré et a vécu de ses rentes.
Il achète l'imprimerie de Laurent sans avoir de connaissance en lithographie. On pense qu'il aurait fait cet achat pour son fils âgé de 18 ans. Il travaille tout particulièrement pour les administrations des chemins de fer, mais il fait aussi des travaux de ville courants (brochures, tableaux divers). Il est autorisé à posséder une presse en taille-douce entre 1857 et 1861 pour imprimer des cartes de visite et des en-tête. Cette autorisation sera transférée à son successeur Hillekamp.
66, rue Saint-Jean
Il est né à Chandai (Orne) le 25 novembre 1852.
Il a créé un atelier lithographique pour faire des travaux de ville.
Rue aux Bouchers
Elle a épousé Marin Joseph Monnier qui créa un atelier typographique le 17 février 1871.
À la mort de son mari, en février 1877, elle reprend l'imprimerie. Elle complète sa déclarationd'une presse lithographique par une nouvelle déclaration pour une presse typographique, le mois suivant.
19, rue Lanterne
Il est né à L'Isle-en-Dodon (Haute-Garonne) le 16 février 1807 ; son père était praticien.
6, rue Gouvion (1879) 28, rue des Remparts (1880)
Il possède une machine dite Le Progrès pour faire des travaux de ville.
Il est le curé de Saint-Ouen.
Il utilise une presse autographique pour copier correspondance et musique.
Il est né le 26 octobre 1832 à Poitiers (Vienne) ; son père était agriculteur. Il a d'abord travaillé comme écrivain lithographe à Poitiers, puis il est venu à La Rochelle et s'est associé à Siret.
Il reprend le brevet de son associé.
5, rue des Tonneliers
Il est âgé de 29 ans en 1880.
Il pratique lithographie et typographie.
Il est sous-agent de la compagnie d'assurances Le Soleil.
Il utilise chez lui sa presse autographique pour ses besoins professionnels.
Elle est née à Annonay (Ardèche) le 29 mai 1797 ; son père était propriétaire foncier.
Elle demande à reprendre le brevet de son mari, soutenant que l'imprimerie a continué à fonctionner, mais, en 1859, il est annulé pour inexploitation et elle habite à Annonay.
Il est né le 26 mai 1790 à Angoulême (Charente) ; son père était négociant. Il est marié, père de quatre enfants et travaille d'abord comme maître d'écriture dans plusieurs établissements de Clermont-Ferrand, puis travaille chez l'imprimeur Pasquet .
Il demande un brevet pour Clermont-Ferrand afin d'y faire de la lithographie et des travaux autographiques pour les écritures judiciaires. Il reçoit ce brevet le 14 férier 1829 qu'il échange pour un autre pour Le Puy le 2 décembre 1833, avant de le faire transférer pour Troyes le 12 février 1836. Trouvant la concurrence trop importante, il quitte cette ville pour Angers et il entre, ainsi que son fils aîné, dans l'imprimerie Launay-Gagnot où il reste trois ans avant d'obtenir son brevet. Entre-temps, ses demandes pour un nouveau transfert pour Nantes en 1838 ou Paris en 1839 ont échoué à cause de ses opinions "démocratiques très prononcées" et de ses rapports avec l'imprimeur nantais Victor Mangin chez qui il a travaillé avant d'arriver à Angers. En 1843, son fils lui succède.
Il est né le 11 juin 1818 à Mulhausen (Haut-Rhin) ; son père était imprimeur. Il est dessinateur lithographe et travaille avec son père.
Il reprend le brevet et l'imprimerie de son père.
Il est né le 25 novembre 1799 à Dainville-aux-Forges (Meuse). Il a été instituteur, ayant reçu son brevet de capacité le 12 janvier 1824. Il a reçu en 1831 une médaille d'argent de l'Instruction publique. En 1839, il est secrétaire de mairie à Rueil.
Il demande un brevet de lithographe car il veut accélérer grâce à ce procédé les travaux administratifs de la mairie de Rueil. Il ferait aussi quelques travaux de ville. En 1841, il obtient le transfert de son brevet pour Paris.
1, rue Sous Saint-Arnould
Il est né le 5 avril 1848 à Metz. Il est graveur et lithographe.
Il reprend pour 500 F l'imprimerie de Bauchez le jour où celui-ci reçoit son brevet de lithographe.
30, rue neuve Saint-Merri (février 1843) 44, rue neuve Saint-Merri (août 1843)
Il est né le 25 novembre 1799 à Dainville-aux-Forges (Meuse). Il a été longtemps instituteur.
Il a obtenu un premier brevet en 1839 pour Rueil dont il demande le transfert pour Paris. Il ne semble pas qu'il ait beaucoup travaillé lui-même à Paris puisqu'il laisse, dès 1842, Floury travailler sous son nom jusqu'à ce que celui-ci puisse obtenir le transfert de son brevet. En revanche, il reste associé avec lui sous la raison sociale Marchal, Floury et cie. Jusqu'à l'arrivée de Floury," il travaillait lui-même à la presse ainsi que sa femme tout en faisant ses affaires au dehors et en tenant le soir des écritures, puisil avait pris un ouvrier pour le seconder. Il s'associa avec Floury parce qu'il venait d'obtenir une place au bureau de vérification dans l'administration des Mines d'Anzin. Il ne se retire de la lithographie que parce que cette place l'occupe beaucoup plus qu'auparavant et ne lui permet plus de se livrer à autre chose."
Il est né le 24 février 1821 à Mer (Loir-et-Cher). Son père était serrurier.
Il a d'abord demandé un brevet de libraire accordé le 6 juin 1851 qui lui permet de compléter un commerce de papeterie, reliure, fournitures de bureaux et encadrement. Il ouvre aussi un cabinet de lecture. Après son brevet de lithographe, il demande un brevet de typographe qui lui est accordé le 3 décembre 1867. Son papier à en-tête précise qu'il exécute les immpressions lithographiques administratives, commerciales et artistiques. Son fils Raoul Marchand lui succède avant de vendre l'imprimerie en 1885 à Charles Cahot dit de Reyval qui s'en séparera en 1891 en faveur de Léon Labasses
12, rue Lesdiguières / 4, rue Casimir Périer à Grenoble (1874)
Il est né à Jarrie (Isère) le 2 novembre 1833. Il est graveur lithographe et vit à Villefranche (Rhône) jusqu'à l'obtention de son brevet.
Il s'installe à Vizille pour y exploiter son brevet jusqu'en 1874. Il transporte alors son imprimerie à Grenoble. Il ne fait déclaration de ce transfert qu'en 1877, après un rappel à l'ordre de l'administration.
Il est né le 9 avril 1835 à Wambez (Oise). Son père était maçon.
Il obtient le même jour les trois brevets de Chevalier. En 1871, il cède son entreprise à Pascal Drouard.
6, rue du Chemin de fer
Il est né à Wambez (Oise) le 9 avril 1835.
Il est imprimeur et dirige le Journal de l'arrondissement de Saint-Denis. Il possède presses typographiques et lithographiques.
52, rue Saint-Eustache (1852) 18, rue de la Victoire, (1858) 81, rue de la Victoire, (1862)
Il est né le 8 août 1816. Son père était graveur. Il est marié et père de famille.
Il est taille-doucier depuis le milieu des années 1840 et a obtenu son brevet le 8 juillet 1852. Après la révolution de 1848, il avait dû abandonner tout son actif pour désintéresser ses créanciers avant de retrouver de l'activité : en 1852, il possède 4 presses pour faire des travaux de ville. En 1856, il en possède 8 et achète en 1863 une nouvelle presse autographique. Il est aussi papetier et veut vendre quelques livres de messe et des gravures qui'l imprime.
78-79, passage du Caire (1853)
Elle est née le 15 mars 1802 à Pontoise (Seine-et-Oise). Son père était garde-moulin. Elle est couturière et épouse en 1824 le compositeur Carré, devenu ensuite imprimeur lithographe ; ils ont eu deux enfants. À sa mort, elle se retrouve dans une position gênée.
Après la mort de son mari, elle renonce à demander le transfert de ses brevets pour permettre à son fils de reprendre celui de typographe que venait d'obtenir son père ; elle prévient donc l'administration qu'elle renonce à son brevet de lithographe (son fils était déjà breveté), mais souhaite être autorisée à faire fonctionner encore trois mois les presses de son mari, le temps de trouver un prix plus avantageux pour la vente de sa boutique. Toutefois, son fils meurt dans l'année qui suit et sa belle-fille hérite de l'imprimerie. Craignant que ses ressources ne suffisent pas à ses besoins, elle désire "pouvoir y subvenir en continuant l'industrie de son mari" et, par conséquent, retrouver le brevet de celui-ci. Ce que lui accorde l'administration bien que son orthographe laisse à désirer : elle écrira "J'ai retirrér le brevet qui M'a été Accorder" en guise de récépissé.
Il est né à Anvers (Belgique) le 30 août 1805. Il est peintre et enseigne le dessin à l'école supérieure de Saumur.
Il demande un brevet car il se plaint de devoir envoyer ses dessins à Paris pour les faire lithographier. A sa mort, aucun repreneur ne se présente pour son brevet, qui est annulé.
23, boulevard Saint-Laurent
Il est né le 11 janvier 1826 à Guéret (Creuse) ; son père était chantre. Il a été ouvrier compositeur à Guéret.
Il reprend les trois brevets de Gaudelet, lui-même breveté en 1838.
Il est né le 2 juillet 1815 à Périgueux. Son père était tisserand. Il a travaillé deux ans chez Chatenet.
Son brevet est annulé pour défaut d'exploitation en 1855.
Il est né le 8 août 1796. Il est marié, père de famille et sous-officier de la Garde nationale. Il paie un loyer de 700 F. Il est imprimeur en taille-douce depuis 20 ans quand il fait sa demande pour la lithographie. Il meurt le 30 janvier 1846.
Il justifie sa demande par la concurrence que la lithographie fait à sa production en taille-douce. Il obtient son brevet "quoiqu'il n'écrive pas avec toute la correction désirable".
38, rue Saint-Jacques (1846)
Il est né le 26 février 1816 à Paris. Sa mère était ouvrière. Il est reconnu en 1828 par l'imprimeur Marcilly. Il est marié et père de famille. Il est taille-doucier mais s'occupe plus particulièrement de lithographie dans l'imprimerie paternelle. Il paie un loyer de 1 600 F. Il meurt le 28 août 1854.
Associé depuis trois ans avec son père, qui est malade, il a pris progresssivement la direction de l'imprimerie qui continue de pratiquer taille-douce et lithographie. Il reprend donc le brevet de son père quand celui-ci meurt en janvier 1846. Il est breveté taille-doucier le 30 juillet 1852. Au moment de sa demande de transfert du brevet, il possède 9 presses en taille-douce, 13 presses lithographiques, et emploie 15 ouvriers. Il est spécialisé dans les livres de piété, gravures religieuses, les couvertures chromolithographiées pour cartonnages et les dessins de broderie. Il imprime les gravures de mode du Guide Sajou. Sa veuve reprend les deux brevets à sa mort.
Elle est née le 20 septembre 1778 à Fécamp ; son père était marchand. Elle a épousé le 1er février 1815 l'imprimeur Michel qui a exercé pendant 30 ans avant de mourir le 23 octobre 1830 "d'une chaleur excessive lors d'une revue de la Garde nationale" ; il était aussi secrétaire de mairie. Elle a un fils unique, Louis Joachim, qu'elle veut former au métier de son père. Elle meurt le 22 février 1841.
Elle ne demande qu'en 1834 le brevet de libraire de son mari et à partir de mai 1835, ceux de typographe et de lithographe. Ses demandes, qui préparent l'installation de son fils encore mineur, soulèvent des protestations de son concurrent Lemaître mais l'administration lui attribue le brevet d'imprimeur en lettres le 5 mai 1836, puis celui de lithographe.
Né le 25 septembre 1817 à Laon dans l'Aisne. Son père est propriétaire dans l'Aisne depuis 1849.
Il est associé avec son frère aîné, Antoine, qu'il demande à remplacer dans ses deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe.
Les enquêtes statistiques des années 1850 notent qu'il domine le marché de la lithographie à Laon et qu'aucun autre lithographe ne peut en vivre..
Il est né le 11 avril 1811 à Laon dans l'Aisne. Son père était marchand de fer en 1843. Il est membre de la Commission administrative de dépôt de mendicité et de l’asile d’aliénés du département.
Il était associé avec son frère Jean qui le remplace dans ses deux brevets d’imprimeur en lettres et imprimeur lithographe.