Il est né le 13 juin 1826 à Mennouveaux (Haute-Marne). Michelin est un pseudonyme qu'il porte dans le monde des lettres.
8 et 10, passage du Caire (1860) / 5, passage de la Grosse-Tête (1862)
D'origine belge, né à Paris le 13 janvier 1829, il est naturalisé français le 10 janvier 1864.
Il était prote dans l'imprimerie de Carré dont il a épousé la veuve. Il est breveté imprimeur en lettres et lithographe quand il est naturalisé. La production est essentiellement typographique, la lithographie servant pour l'illustration de certains ouvrages. L'imprimerie qui portait le nom Carré-Michels, porte désormais celui d'Imprimerie typographique et lithographique Michels-Carré.
17, rue du Terrier (1871) 58, rue de Montreuil(1875)
Il fait des travaux de ville. Il déclare déménager rue de Montreuil le 15 novembre 1875.
Il est né le 12 mai 1804 à Lyon (Rhône). Il a une orthographe très fautive. Il est d'abord corroyeur.
Il est d'abord breveté pour Belleville le 30 décembre 1842 où il est fabricant de cuirs vernis et emploie 8 ouvriers. Il souhaite exploiter un brevet dont il se dit l'inventeur consistant à reporter des dessins sur des toiles vernies propres aux ameublements et aux décorations. [Dans le dossier figure son brevet pour Belleville en 1842] C'est son fils qui vient retirer le brevet accordé par transfert de Belleville à Paris.
39, rue de la Chopinette, cité Fontaine (mai 1859) 119, rue du faubourg du Temple (1857)
Il est né le 5 décembre 1819 à Grenoble (Isère) ; son père était marchand gantier. Il est à Paris depuis 1842 et travaille comme vernisseur. En 1847, il a pris un brevet pour l'utilisation de la chromolithographie aux cartes à jouer en association avec son frère Jules Antoine et un voyageur de commerce Constant Aimé Mallez. Il paie un loyer de 830 F.
Il remplace Jules Besses breveté pour la Chapelle Saint-Denis qui lui-même avait utilisé un brevet pour Paris : le commissaire Gaillard ne s'oppose donc pas à ce transfert. Il fait d'abord des affiches publicitaires sur carton verni, puis il fabrique des tableaux métalliques et des écussons en tôle vernie pour le commerce. Il veut remplacer le travail fait à la main par l'impression lithographique et chromolithographique. Il est le précurseur de l'impression sur métal et de la fabrication des panneaux, boîtes de conserves et autres coffrets métalliques illustrés. Son neveu poursuivra ses recherches. Installé imprimeur lithographe, il possèdera 2 presses et imprime aussi des affiches publicitaires en chromolithographie. Vers 1870, il semble avoir conclu un accord avec l'imprimeur britannique Grant and co et son antenne de Paris
Il remplace la dame Bayvet, démissionnaire.
Il a acheté l'imprimerie Robert lors de sa vente aux enchères.
Il est né à Tarbes le 7 avril 1818 ; son père était porteur de contraintes.
Il est relieur et papetier, mais il ne dispose pas de locaux pour installer sa presse lithographique. Il l'a donc placée dans l'atelier de Laffon qui a lui-même une presse. D'ailleurs l'imprimerie prend ensuite la forme d'une société dont la raison sociale est Milhas et Laffon. Le 4 décembre 1849, Milhas a aussi obtenu un brevet de libraire.
Il est né le 5 janvier 1828, fils naturel d'une couturière, légitimé en 1835 par son père.Il a été marchand de nouveautés mais en 1863, il se déclare asphalteur.
Il cherche à céder son brevet à sa soeur mais, mariée à un étranger non naturalisé, elle ne peut être brevetée. En 1876, il est constaté qu'il n'exerce plus.
1, rue Sainte
Êlle est née à Nîmes (Gard) le 11 avril 1831.
Elle remplace son mari, Moïse Lopez, décédé le 9 août 1877.
4, rue des Picpus
Il est né à Marseille le 23 janvier 1844
Selon une déclaration du 20 octobre 1879, un nommé Court exploitait pour son compte une imprimerie typo-lithographique au 26, rue des Fabres. Il veut l'installer à une nouvelle adresse.
39, rue du Petit Saint-Jean
41, rue Mercière
Il est avoué.
Il utilise à des fins professionnelles une presse autographique.
Il est né le 6 décembre 1823 à Clamecy où son père était perruquier. Il est compositeur. Il utilise couramment le prénom Eugène. Après le retrait du brevet, il est, avec son père et son frère Numa, parmi les insurgés les plus actifs à Clamecy, à l'annonce du coup d'État de décembre. Le 5 décembre, Millelot père a prévenu et mobilisé les ruraux des environs de Clamecy tandis qu'Eugène et son frère Numa rassemblaient les "flotteurs" du quartier populaire ; ils affrontent les gendarmes à la mairie et à la caserne où un gendarme est tué par la foule. Eugéne Millelot, qui a appelé à la construction de barricades, prend la tête d'un comité qui tente d'organiser un pouvoir républicain local ; mais les manifestants se retirent et la troupe envoyée par le Préfet le 8 entre dans Clamecy sans résistance et commence une vague d'arrestations. Millelot est d'abord condamné à mort, peine transformée en transportation en Guyane où il meurt le 8 décembre 1856.
C'est l'un des rares cas de retrait d'un brevet. Le préfet de la Nièvre le demande avec force au Ministre de l'Intérieur dans une lettre du 11 décembre 1850 : "Le sieur Eugène Millelot, lithographe à Clamecy appartient au parti démagogique le plus prononcé. De plus, il a été condamné à un an de prison pour viol d'une jeune fille dans l'église Saint-Séverin de Paris." Le Ministre demande des précisions avant de statuer. Millelot a été condamné le 31 août 1850 à un an de prison pour"outrage à la pudeur en se mettant en état de nudité et en se livrant en préence du public à des actes obcènes" ; en appel, la peine est ramenée à six mois de prison pour "exhibition sous les yeux d'une dame agenouillée dans la chapelle de la Vierge" . De quel poids ses opinions politiques et le désir du Préfet de le remplacer par un lithographe plus sûr ont-ils pesé ? L'oncle de Millelot, qui dit avoir financé l'achat de l'imprimerie de son neveu pour 6 000 F, essaie de faire jouer ses relations pour retarder le retrait du brevet et lui donner le temps de le négocier, après démission de "ce malheureux jeune homme qui s'est jeté dans la politique comme un niais" ; s'il ne dit rien des charges qui pèsent contre son neveu, il évoque aussi "deux solliciteurs qui remuent le ciel et la terre pour lui faire retirer son brevet afin de l'obtenir". Tout cela a sans doute joué pour exclure toute indulgence du jugement, surtout dans le contexte politique tendu à Clamecy. Toutefois, il est douteux qu'une telle affaire ait été montée pour justifier un retrait de brevet, décision très rare ; l'administration semble avoir plutôt saisi une opportunité pour "rétablir l'ordre" à Clamecy. Durant la période 1850-1851, il semble que l'imprimerie ait été gérée par un mandataire.
2, rue de la Parcheminerie
Il est né le 9 août 1813. Il a travaillé 12 ans comme ouvrier lithographe chez Kaeppelin en tant que contremaître et a obtenu une médaille de bronze de la Société d'encouragement le 17 février 1846, sur la recommandation de son patron, pour les améliorations apportées à la pratique du report. La dot de sa femme lui permet de fonder un établissement en partenariat avec Régnier.
Associé avec Régnier, il aura sept presses.
Il est né le 6 août 1831 à Tourcoing (Nord) ; son père était contremaître. Il a travaillé chez l'imprimeur Dangu, même pendant son service militaire effectué à Douai et reprend son brevet.
Rue des Archers
21, rue de la Cloche verte
François Milliet, dit Milliet aîné, s'associe avec Deneauve jeune pour diriger l'imprimerie qui remplace celles des frères Milliet. Il possède des caractères en plomb pour la réalisation de textes ensuite lithographiés.
Né le 28 octobre 1804 à Bourg-en-Bresse dans l'Ain ; son père était messager.
Il a travaillé dans l'imprimerie chez Firmin-Didot à Paris comme compositeur, à Besançon où il a dirigé l'imprimerie Gauthier, puis à Bourg dans l'imprimerie de son beau-père à partir de septembre 1831.
Son beau-père Bottier était imprimeur à Bourg depuis 1791 et c'est son brevet dont il sollicite l'attribution, après avoir repris le matériel comme part d'héritage de sa femme. Il est, depuis 1830, rédacteur du Journal de l'Ain, propriété de son beau-père, "qui, sous sa direction, a pris une nouvelle importance et qui,bien que considéré comme l'organe des légitimistes et du clergé de ce département, n'a cessé de se faire remarquer par son esprit de conciliation ainsi que par ses principes religieux et conservateurs". Il est membre de la Société d'émulation du département de l'Ain.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 21 janvier 1843. L'enquête statistique de 1851 note qu'il ne pratique que cette activité. Il s’intéresse à la recherche de carrières de pierres lithographiques dans le département.
Il est né le 27 juin 1828 à Angoulême. Son père était coutelier.
Il obtient d'autant plus facilemment son brevet de lithographe que celui de Frugier vient d'être annulé. Ils font des travaux de ville et des étiquettes (Château Lagorce, vin de Cognac, 1865)
Le 27 mai 1872, la société Milliet frères se déclare comme imprimerie en lettres ; elle devient par la suite la société Millliet aîné et Denauve jeune.
Il est né le 7 octobre 1820 à Colmar ; son père a été militaire puis employé à l'octroi. Après avoir servi pendant 7 ans, il travaille chez l'imprimeur Hoffmann.
Il profite de la faillite de Vix pour racheter son matériel et faire transférer son brevet de Ribeauvillé à Colmar.
Il est né le 7 octobre 1820 à Colmar.
Breveté pour Ribeauvillé, il profite de la faillite de Vix à Colmar pour racheter son matériel et demander le transfert de son brevet pour cette ville.
22, rue Saint-Jacques (octobre 1852) 41, rue Saint-Jacques (octobre 1846) 30, rue Saint-Jacques
Il est né le 20 février 1810. Il vit chez ses parents qui ont 10 000 F de rentes. Il a été élève au collège Sainte-Barbe, puis a fréquenté l'atelier d'Ingres. Il travaille depuis deux ans dans l'atelier lithographique de Roger. Il meurt en 1856.
Il imprime et édite des lithographies d'actualité de qualité assez médiocre pour le dessin.
5, rue Béranger
La Lithographie artistique J. Minot et cie est présente à l'Exposition universelle de 1889. Elle a une importante production de "chromos" publicitaires.
Il est né le 16 septembre 1809 à Bézu-le-Guéry (Aisne) ; son père était bûcheron. De 1832 à 1837, il est instituteur à Montreuil-aux-Lions.
En juillet 1838, un candidat au brevet, l'horloger Sondorf, souligne qu'il est instituteur à Crésancy et n'exploite pas son brevet, ce que confirme le maire de La Ferté-sous-Jouarre.
13, place Royale (1853)
Il est graveur.
Il fait rapidement faillite et doit abandonner imprimerie et brevet à son commanditaire Wiesener.
Il est né le 31 mai 1821 à Châteauvillain (Haute-Marne) ; son père était à cette époque horloger. Il devint ensuite imprimeur libraire à Chaumont.
A la mort de son père, il est trop jeune pour reprendre ses brevets, mais il travaille à l'imprimerie sous la responsabilité de sa mère qui est devenue titulaire des trois brevets de son mari. Quand celle-ci décide de les céder à ses fils, c'est lui qui finalement en devient le détenteur. Il meurt le 18 octobre 1852 et sa veuve demande à le remplacer.
Il est né à Langres (Haute-Marne) le 2 mai 1775 ; son père était orfèvre.
Il reprend les trois brevets de son fils Gustave qui vient de mourir le 13 octobre 1839. Pour peu de temps, car il meurt à son tour le 30 avril 1840. Ses autres fils ne veulent ou ne peuvent (à cause de leur âge) reprendre les titres ; c'est donc sa veuve qui en fait la demande.
Il est né le 2 mai 1775 à Langres ; son père était orfèvre. Il a quatre fils. Il est d'abord horloger à Châteauvillain.
Il reprend les trois brevets de son neveu Thériat chez qui travaille son fils aîné Gustave Jean. C'est sans doute une solution d'attente puisque celui-ci n'a pas encore l'âge pour être breveté. Il les lui cède quand il a atteint l'âge requis. Il est l'imprimeur de L'Écho de la Haute-Marne.
Il est né le 13 décembre 1813 à Châteauvillain (Haute-Marne) ; son père était horloger, puis il a repris l'imprimerie et les brevets de Thériat, son neveu, chez qui Gustave travaillait. Il continue de travailler dans cette imprimerie qui est maintenant au nom de son père.
Son père lui cède les trois brevets et l'imprimerie quand il a ses 21 ans révolus. Malheureusement, il meurt le 13 octobre 1839. Il était encore célibataire et ses héritiers sont ses parents. Son père demande donc à reprendre les brevets qu'il lui avait cédés trois ans auparavant.
62, rue des Marais Saint-Martin (1865)
Il est né le 10 octobre 1836 à Moutiers en Moselle. Son père était fileur de laine et sa femme est couturière. Il est père d'un enfant. Il a travaillé chez Appert et Ledoux pendant dix ans comme ouvrier lithographe. Il meurt le 10 septembre 1865.
Il fait surtout de la chromo-lithographie pour le compte d'un papetier de la cité Bergère, utilisant 4 presses "toujours employées", selon le rapport du commissaire Gaillard. À sa mort, à la Conciergerie, alors qu'il est accusé d'avoir voulu empoisonner sa femme, les autorités refusent de transférer son brevet à celle-ci car elle a mené et mène une vie scandaleuse, avant et après la mort de son mari et n'a aucune capacité professionnelle.
115, rue du Boulevard (Batignolles)
Il est né le 28 janvier 1843 à Saverdun (Ariège) ; son père était cultivateur.
Venu à Paris il y a huit ans, il a toujours travaillé comme ouvrier lithographe dans l'atelier de son grand-père maternel Martinou qui lui cède imprimerie et brevet après une faillite dont l'imprimerie s'est relevée. Il possède deux presses.
Il est né de père inconnu à Tours (Indre-et-Loire) le 9 octobre 1815. Il se fait appeler Moget dit Féré. Il est avantageusement connu comme homme de lettres et rédacteur du Mémorial de Rouen car il est "attaché depuis de nombreuses années, dit-il, à la presse amie de l'ordre et n'ayant jamais travaillé que pour elle." De plus, il présente toute garantie de solvabilité par suite de son mariage.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 24 septembre 1850, en reprenant le brevet d'un confrère contre qui des poursuites, qui devraient mener à l'annulation, sont engagées. Il fonde Le Messager de Rouen dont il est le rédacteur et l'imprimeur.
15, rue des Fossés-Saint-Victor (février 1869) 90, rue Saint-Louis-en-l'Isle (mars 1860) 60, rue Saint-Louis-en-l'Isle (mai 1857) 19, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève (1856) 47, rue des Noyers (1848)
Il est né le 24 septembre 1817 à Courtefontaine (Jura) ; son père était cultivateur. Il est marié et père de famille ; sa femme est coloriste. Il possède quelques propriétés dans le Jura.
Il est déjà breveté taille-doucier depuis le 4 juillet 1852 et possède 3 presses avec lesquelles il fait des images religieuses pour Belin-Prieur et des dessins de mode pour Aubert et ses Modes parisiennes. Il a demandé en juin 1854 un brevet de lithographe par création qui lui a été refusé. Il a donc demandé en avril 1857 une simple autorisation qui lui a été aussi refusée ; il ne lui restait plus qu'à obtenir un transfert de brevet. Il veut imprimer des enveloppes de chocolat et des dessins de broderies pour le Journal des Modes parisiennes dont il imprime les illustrations, Plon se chargeant des textes.
Rue des Flageots (1849)
Il est né le 9 mai 1822 à Beauvais où son père, libraire papetier, est devenu ensuite imprimeur. Il deviendra président du Tribunal de commerce et sera fait chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt le 3 décembre 1871.
Il est d'abord, pendant trois ans, associé dans l'entreprise paternelle, puis il reprend les trois brevets de son père et l'entreprise. Il imprime le Moniteur de l'Oise. À sa mort, sa veuve prend sa succession.
Il est né le 13 septembre 1793 à Preuilly (Indre-et-Loire) ; son père était marchand. Il a été correcteur d'imprimerie et a épousé l'une des filles de l'imprimeur de Beauvais Diot.
Il obtient en août 1823 le brevet d'imprimeur en lettres que lui cède son beau-père, tandis que son beau-frère reprend le brevet de libraire ; ce dernier, ayant fait de mauvaises affaires, cède à Moisand son stock et son brevet. Malheureusement, le Préfet considère qu'il y a trop de libraires à Beauvais et profite de cette affaire pour refuser la transmission du brevet et le supprimer. Moisand n'obtient un brevet de libraire, par création, que trois ans plus tard en mai 1829.
49, rue Vacon
Il est né le 3 juillet 1808 à L'Hospitalet (Aveyron). Son père était négociant. Il a une formation d'écrivain lithographe.
Il est né le 16 décembre 1813 à Pellerey (Côte-d'or) ; son père était maréchal-ferrant.Il est veuf et père d'un enfant. Il paie 700 F de loyer. Il a été ouvrier et écrivain lithographe pendant 12 ans chez Desallier.
Il a acheté les 2 presses de Danède et s'est spécialisé dans les travaux de ville.
Rue de l'Obélisque
Il crée un atelier de lithographie.
26, rue des Bons-Enfants (1848) 6, rue des Jeûneurs (1849)
Il est né le 13 septembre 1823 à Longjumeau (Seine-et-Oise) ; son père était perruquier. Il est marié et père de famille. Il paie pour son logement et son commerce un loyer de 2 800 F.
Il tient un magasin de papeterie, commerce anciennement fondé, et se proclame "papetier du Comptoir d'Escompte de Paris". "Après les événements de février, il avait cru pouvoir acheter deux presses qu'il exploite encore et mettre son nom comme imprimeur au pied de diverses pièces imprimées par lui", rapporte l'inspecteur Truy, le 30 septembre 1848. Il a été rappelé à l'ordre et a dû demander un brevet par création, qu'il a obtenu. Il travaille surtout pour le commerce avec une spécialité de "registres à dos élastiques perfectionnés".
141, rue du Faubourg Poissonnière (septembre 1864) 1, rue Saint-Georges (janvier 1856) 129, rue du Faubourg Poissonnière (septembre 1855)
Il est né le 22 août 1814.
Il est breveté imprimeur en lettres et libraire à Auteuil depuis 1842, puis, en 1846, à Vaugirard où il reprend avec un brevet de lithographe, d'imprimeur en lettres et de libraire, l'imprimerie de Delacour en faillite, pour sauvegarder les intérêts de l'imprimeur et de ses créanciers. "Pendant 15 ans qu'il a exploité l'imprimerie de Vaugirard, il s'est conduit d'une manière honorable et il s'est démis sans avoir retiré aucun bénéfice personnel". Cette conduite exemplaire justifie que l'administration déroge en sa faveur à sa politique de refus des créations. Sur sa demande présentée en 1855, et malgré l'avis de Gaillard, partisan d'un brevet par transfert, le Préfet de police propose de lui attribuer le brevet de Brémont qui a été annulé pour cause de non exploitation. Un épais dossier rendant compte de plusieurs procédures engagées par des associés de Delacour, les frères Marchand, puis par une nièce de l'imprimeur montre que la reprise de l'imprimerie Delacour par Monchény fut moins facile que ne le suggère l'administration. La contestation des frères Marchand portait surtout sur la reprise du brevet d'imprimeur en lettres alors qu'ils avaient mis 25 000 F dans l'affaire en 1843 pour l'acquisition de 4 presses. Ils finissent par trouver un terrain d'entente : la librairie et l'imprimerie lithographique sont vendues pour 7 000 F et les brevets 1 500 F.
Il est né le 10 octobre 1825 à Amiens ; son père était coupeur de velours. Il travaille depuis onze ans dans l'imprimerie à Amiens.
4, rue de la Bûcherie
Il est né le 3 mars 1803 à Vallangoujard (Seine-et-Oise) ; son père était manouvrier.
12, rue des Petits-Champs Saint-Martin (juillet 1856) 29, rue de l'Oursine (juillet 1854) 26, place Maubert (1853) 33, rue d'Argenteuil (novembre 1852) 50, rue Croix des Petits Champs (mai 1852) 3, rue Babille (avril 1851)
Il est né le 6 octobre 1820 à Paris. Il est marié et père d efamille ; sa femme est lingère. Il a longtemps travaillé comme ouvrier lithographe chez Villain. Il vient de faire un héritage de 15/20 000 F. Soumis au test d'écriture, il choisit de rédiger une réponse à un client à propos d'un en-tête de facture. Si l'écriture est convenable, l'orthographe n'est pas exempte de quelques fautes.
En août 1853, il reprend la part de Silvain Habert dans son association avec Jean-Baptiste Bulla et forme la société Mongin et Bulla, mais, en mai 1854, il cède sa part de matériel à son associé.
26, rue Marivaux (1832)
Il est né le 1er mars 1798. Sa femme qui dirigeait tout le travail des enveloppes, est devenue folle.
Il exerce le métier d'imprimeur taille-doucier et se plaint du "préjudice notable " causé par la lithographie. Il est spécialisé dans les enveloppes en tous genres pour les bonbons. "Logé au centre du quartier des confiseurs, il s'occupe principalement d'un genre d'industrie qui est une dépendance de ce commerce étendu. Il confectionne des enveloppes de tous genres pour les bonbons, en variant les idées, les devises, les dessins de manière à créer chaque année des surprises", rapporte l'inspecteur Bailleul le 2 février 1833. Il possède déjà 2 presses en taille-douce, une presse à rogner, une presse à gaufrer.
Il est né le 19 avril 1816 à Avignon ; son père était propriétaire. Son brevet est annulé en 1860, mais il a quitté la ville depuis longtemps, sans doute vers 1845.
Il est né à Lille le 16 octobre 1801 ; son père était peintre. Il est professeur de dessin et graveur. Il a dirigé pendant 8 ans l'imprimerie Blocquel. Il meurt en 1858.
43, rue Saint-Joseph
Il a été ouvrier typographe et correcteur d'imprimerie.
Il pratique typographie et lithographie.
Il a été ouvrier lithographe pendant quinze ans, mais il n' a jamais utilisé son brevet pour Vernon qui est annulé.
Le 17 février 1871, il déclare une activité d'imprimeur typographe à Evreux. En 1877, juste après sa mort, sa veuve déclarera utiliser une presse lithographique, sans que l'on sache si Monnier la possédait déjà sans l'avoir déclarée.
Il est né le 21 mai 1803 à Auxerre (Yonne) ; son père était greffier et propriétaire. Il a été apprenti chez Saunier.
Il a été breveté lithographe à Auxerre (Yonne) le 7 juin 1828 et obtient le transfert de son brevet pour Paris en invoquant une concurrence trop forte à Auxerre. Interrogé en 1854, alors qu'il est revenu à Auxerre et qu'une enquête visant à annuler son brevet parisien est lancée, il reconnaît qu'il n'a exploité son brevet que "pendant très peu de temps", puis l'a cédé à un nommé Planchenat qui ne l'a jamais exploité ni transféré. Il l'a finalement cédé pour 300 F à Frais-Burnet en décembre 1849. En 1855, il est affichiste et "en détresse".