Il est instituteur.
Il veut utiliser une presse autographe pour son enseignement.
Il est né à Hyères le 16 octobre 1820. Il est maître d'hotel.
Il utilise une presse autographique pour imprimer des menus et des enveloppes.
Il est né à Condé-sur-Noireau (Calvados) le 30 juillet 1797.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 11 décembre 1839 et celui de libraire le 28 janvier 1840.
24, Galerie des Panoramas (1847)
Il est né le 23 décembre 1812 à Cambremer (Calvados) ; son père était propriétaire. Il est marié et père de 4 enfants.
"Employé du ministère des Finances, il a toujours désiré que son administration ignorât qu'il se livrait à une industrie particulière. Il a toujours exploité Galerie des Panoramas, n° 24, une imprimerie dans laquelle est employé comme écrivain le sieur Bal, breveté" , rapporte l'inspecteur De Truy. Il avait racheté en 1841 l'imprimerie de Baudet en faillite. Il avait fait une première demande de brevet en 1845 restée sans suite malgré son argumentation : "La demande que j'ai adressée à Monsieur le ministre pour obtenir un brevet d'imprimeur lithographe est en entier écrite de ma main et je crois réunir toutes les conditions d'instruction et de capacité exigées pour l'exercice de cette profession" ; il terminait en regrettant qu'il n'y ait pas eu toujours cette exigence. En revanche, Bal avait été breveté. Il profite du plus grand laxisme du printemps 1848 pour demander un brevet à son nom et semble se séparer de Bal. "Imprimerie lithographique, autographique et en taille-douce / entreprise générale d'écritures et d'autographie, gravure et écriture de luxe / autographie perfectionnée remplaçant la lithographie, rédaction et traduction", ainsi se présente l'entreprise dans l'Annuaire du commerce de 1847.
50, place du Marché-au-blé (1882) / 50, place de la République (1892).
Eugène Martin, né le 15 janvier 1843, et Jules Ernest Martin, né le 15 septembre 1851, sont les fils de l'imprimeur en lettres Théodore Martin qui lui-même succéda à son père en 1844. Le premier commença à travailler avec son père en 1867, le second en 1874 ; tous deux lui succédèrent en 1882.
Imprimeurs en lettres, ils continuent à être les imprimeurs de l'Évêché, du Journal de la Marne, du Cultivateur de la Champagne auxquels vient s'ajouter, en 1883, la Semaine religieuse de Châlons. Eugène Martin est membre actif de la Société d'agriculture, du commerce, des sciences et des arts de Châlons dont il imprime les mémoires parmi d'autres ouvrages d'histoire locale. En 1883, reprenant le matériel d'Isidore Cerf, l'imprimerie Martin frères se met à la lithographie pour des travaux de ville que réclame l'activité viticole locale.
Elle est née à Marseille le 28 avril 1820. Son père était artiste.
Elle prend la succession de son mari, mort en juin 1864.
À la mort de son mari, elle dirige tout d'abord l'imprimerie avec son fils Maximilien puis seule, d'octobre 1877 jusqu'au 1er mai 1882. Son gendre E. Gravat-Echillet lui succède ensuite et s'associe le 1er octobre 1888 avec A. Lemercier. Elle imprime des étiquettes originales : un Pierrot sur fond bleu ciel pour les encres Desbureau (1882).
14 et 16, rue de la Harpe (1857)
Elle est née le 24 juin 1815 à Chatellerault (Vienne). Elle est d'une famille de notables, parmi lesquels un cousin qui a été député. Elle épouse le 7 novembre 1836 Pierre Clarey, né à Ugine le 10 janvier 1813. Ils auront 6 enfants. Pierre Clarey meurt le 15 juillet 1888. Elle meurt le 26 octobre 1894 à Tours.
Elle a d'abord obtenu un brevet de libraire pour Tours le 1er mars 1837, puis, pour des raisons familiales, dit-elle, elle a fait la demande d'un brevet de lithographe pour Chatellerault, consciente que dans le cas où elle l'obtiendrait, elle devrait abandonner sa librairie de Tours et en demander le transfert à Chatellerault . Or, si elle obtient bien son brevet de lithographe pour Chatellerault, le 21 mai 1838, elle s'avise, semble-t-il, de la concurrence d'un nouveau breveté dans cette ville et c'est donc le transfert de ce brevet pour Tours qu'elle demande finalement. L'administration semble considérer que c'est son mari qui dirige l'imprimerie, non sans vraisemblance puisque Pierre Clarey, né en Savoie, n'a pas la nationalité française ; il était donc plus simple de prendre les brevets au nom de son épouse. L'entreprise a pour raison sociale "Clarey-Martineau" ; à côté d'une activité de librairie, papeterie et fournitures de bureaux, elle utilise l'autographie et la lithographie pour produire des actes administratifs et judiciaires (ce qui lui permet de se dire "imprimeur des huissiers de l'arrondissement") et divers travaux de ville (prospectus, cartes de visite, papiers commerciaux..) ; elle imprime aussi musique, cartes et plans, et estampes dont celles illustrant les Tableaux chronologiques de l'histoire de Touraine (1841) d'après les dessins lithographiés d'Antoine Bourgerie. Cet ensemble est réalisé sous l'impulsion de la Société achéologique de Touraine créée l'année précédente. Elle est condamnée le 26 octobre 1855 à payer une amende de 5 000 F pour défaut d'adresse sur une pièce de vers autographiée, écrite par un médecin contre un confrère qui se présentait aux élections et tirée à 50 exemplaires ; la condamnation est rapportée. Le 28 mai 1865, Pierre et Jeanne Clarey-Martineau se retirent, laissant leur fils aîné Alfred et leur gendre Gibert, époux de leur fille Constance se constituer en société pour l'exploitation de la librairie et de l'imprimerie. Le brevet n'est pas transféré et reste au nom de Jeanne Martineau. Ce n'est que le 25 novembre 1873 que les deux beaux-frères font la déclaration officielle de leur activité, au moment où l'imprimerie s'installe dans de nouveaux bâtiments rue de Jerusalem, la librairie restant dans ses locaux de la rue de la Harpe. Jean-Baptiste Gibert et Alfred Clarey restent en société jusqu'en août 1876.
Il est né le 11 août 1810 à Mézières d'un père tisserand. Il travaille d'abord avec son beau-frère, un libraire qui a un fonds de livres de piété et d'éducation.
Il obtient d'abord un brevet de libraire le 20 septembre 1831, avec faculté d'ouvrir un cabinet de lectures. Associé avec Charles Blanchard à Mézières, il fait des travaux de ville, mais aussi des cartes du département. À partir de 1854, le nom de Martinet n'apparait plus que dans l'association "Blanchard-Martinet éditeur et libraire", tandis que l'imprimerie lithograhique ne porte plus que le nom de Blanchard. Celui-ci poursuit une carrière d'imprimeur-lithographe et libraire jusqu'au début des années 1860. Il dépose en 1860 un brevet pour un nouveau procédé lithographique qu'il amende plusieurs fois.
Il est associé avec Maurice Mathieu dans un atelier de typographie et lithographie.
17, rue du Boulevard, aux Batignolles (1854) 2, rue neuve Truffaut (1842)
Il est né le 22 décembre 1783 à Saverdun (Ariège) ; il est veuf et père de 4 enfants. Il aurait été typographe à Bordeaux, a été employé au journal L'Écho français et il travaille chez Dietz, l'inventeur de machines à vapeur.
Il a racheté l'atelier de la veuve Chausseblanche pour 1 700 F. Il travaille avec l'un de ses fils formé à la lithographie. Le 29 mars 1854, il obtient l'autorisation de posséder une presse en taille-douce pour faire des reports, des cartes de visite particulièrement demandées pour le nouvel An, des factures gravées. Il fait faillite en 1858 ; les actifs étant insuffisants, la faillite est cloturée en juin 1858. Souhaitant continuer à travailler, Martinou demande à faire transférer son brevet pour Paris, les Batignolles en faisant désormais partie, ce à quoi s'oppose l'inspecteur Gaillard dans son rapport du 17 février 1860, considérant ce déménagement impossible à "un vieillard de 74 ans, sans moyens d'existence". C'est son petit-fils qui travaille désormais dans l'imprimerie et qui reprend son brevet.
Place de l'Hôtel de ville
Il remplace les typographes Vignal et Bonneton en liquidation et ajoute la lithographie à la production de l'Imprimerie roannaise. En 1876, lez rencement note qu'il n'exerce plus.
Né le 22 juin 1809 à Saint-Affrique (Aveyron). Il s’est fait remarquer en 1830 par « quelque exaltation, mais c’était plutôt le fanatisme religieux que l’esprit de parti politique qui le faisait agir dans un moment d’effervescence qui anima le parti catholique contre les protestants ». Il a travaillé chez Reinaud à Toulouse, puis il est devenu expert géomètre et travaille au cadastre. En1859, le commissaire de police note qu’il a quitté Saint-Affrique depuis environ 13 ans, ses affaires n’ayant pas réussi. Son père est tondeur de draps.
L'enquête statistique de 1859 note qu'il n'exploite plus son brevet et qu'il est propriétaire cultivateur à Coupiac.
Il est né le 13 mai 1812 à Cilly (Aisne) ; son père était instituteur. Lui-même l'a été à Étaves-et-Bocquiaux.
Un jeune frère qui est écrivain lithographe viendrait travailler avec lui à Saint-Quentin. Sa candidature est soutenue par le sous-préfet et le député. Il part rapidement pour Paris où il demandera le transfert de son brevet.
7, place Baudoyer
Devenu commis-teneur de livres à Paris en se rapprochant de son père, il a obtenu son brevet en échange de celui qu'il possédait à Saint-Quentin. Il est spécialisé dans les travaux de ville.
10, passage Pecquay (1848)
Il est né à Castres (Tarn) le 16 mai 1836 ; son père était menuisier. En 1865, il est écrivain lithographe depuis 15 ans, les deux derniers à Bordeaux.
Il imprime des étiquettes ( Haut-Bages William Gregory & co, 1878
Il est né à Sedan (Ardennes) le 14 janvier 1809. Son père était boulanger. Il a été principal clerc chez un notaire de Vouziers.
En même temps que son brevet de lithographe, il obtient celui d'imprimeur en lettres, puis il obtient un brevet de libraire le 15 octobre 1839. Quand Flamant fait une demande de brevet pour s'installer à Vouziers, il proteste auprès du Préfet, en démontrant, comptes à l'appui, qu'il n'y a pas place pour deux et que Flamant ne pourra s'attirer une clientèle qu'en baissant de 20% ses prix, ce qui les mènera à la ruine l'un et l'autre.
Il a repris les deux brevets de Pierre Jules Langlois. Il est associé avec Briet avant de lui céder ses brevets de lithographe et taille-doucier.
16, rue Henri IV
Il est né le 2 mai 1847 à Montmorillon ; son père était propriétaire.
Il est le neveu de Mazereau qui lui cède le matériel de Becquet racheté lors de sa vente aux enchères, soit 2 presses, 48 pierres, une presse à rogner et un petit matériel pour 1 800 F. Bien qu'il ait cessé d'exercer et quitté Montmorillon, Becquet n'a pas transféré son brevet ; Massé se voit donc accorder un brevet de lithographe par création. En 1876, il cède son entreprise à Fontenaille.
Il est né le 30 mai 1803 à Asti (Italie). Il a été employé dans une imprimerie de Vouziers. Politiquement, il est jugé "très ardent dans le sens démocratique".
Il a obtenu le 2 février 1835 un brevet de libraire pour Vouziers avec faculté d'ouvrir un cabinet de lecture.
Il est né le 10 janvier 1820 à Perpignan (Pyrénées-orientales) ; son père était préposé dans les douanes. Il a été pendant 10 ans ouvrier lithographe à Nîmes où il s'est marié. Il meurt le 10 novembre 1845.
Il est associé avec Royer, un pharmacien nîmois, et pense avoir trouvé un nouveau procédé pour le transport sur pierre des anciennes gravures et lithographies. Il a fait signer un certificat de compétence par Melle Dhombres et un autre par des lithographes parisiens ; il est recommandé par le député Chandordy. Son brevet sera annulé.
Il est né à Paris le 3 janvier 1814 ; son père était fondeur de caractères, puis s'est installé imprimeur libraire.
Il reprend les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres de son père le 27 mars 1837 et obtient son brevet de lithographe par création.
Il est né le 7 novembre 1819. Il a fait son apprentissage chez Vidal et travaillé comme compositeur chez Rodière à Albi et Cadaux à Tououse. Il est le gendre de Prosper Louis Vidal. Il est le gérant à partir de 1844, de l'Union du Tarn, journal d'opposition qui est en butte à des difficultés financières et politiques chroniques, et il fréquente "des hommes exaltés".
Il a cherché à reprendre l'imprimerie et le brevet de Martel pour 6 000 F, mais l'administration a refusé la transmission du brevet en invoquant son incompétence ; en réalité, ce sont ses opinions politiques et la possibilité d'imprimer un journal d'opposition qui effraient. La vente étant annulée, Martel prête son matériel à Vidal qui, à la même époque, a vu son matériel saisi à cause de ses dettes et l'on peut penser que Massiès travaille sous le couvert du brevet de son beau-père. Comme celui-ci, en 1846, est parti s'installer à Alger, Massiès qui s'est associé avec le typographe Grillon, fait, en 1848, une demande de transfert de ses brevets en sa faveur qui a de meilleures chances d'aboutir, vu ses positions politiques. L'affaire traine et Vidal demande à l'administration, en mars 1849, d'autoriser son gendre à travailler sous couvert de son brevet en attendant le transfert officiel. Celui-ci est effectué le 30 avril 1850, mais la mesure fait l'objet d'une abondante correspondance contradictoire entre le nouveau préfet et la Direction de la Librairie ; parallèlement, les autres imprimeurs de Castres demandent que les brevets de Vidal soient supprimés, et non réattribués car ils soutiennent que la faillite de Vidal a bien montré qu'ils étaient trop nombreux pour vivre de leur métier. Les brevets de Massiès sont donc annulés en prenant argument de cette pétition.
48, rue de Valois, passage Radziwill (avril 1854) 16, rue du Pas-de-la-Mule (juillet 1852)
Il est né le 29 décembre 1819 à Saint-Bonnet-le-Courreau (Loire). Son père était meunier et cultivateur. Il est marié et père de famille.
Il a travaillé pendant 10 ans chez Thuvien et vient de s'associer avec Dextré au moment de demander un brevet de lithographe. Il installe 3 presses rue de Valois. Il obtient, le 4 juillet 1854, l'autorisation de posséder une presse en taille-douce qui sera exclusivement destinée à l'impression des cartes de visite. L'inspecteur Gaillard avait fait part de ses réticences car Masson et Dextré avaient installé une deuxième imprimerie en 1853 rue du Pas-de-la-Mule, puis une troisième louée à la veuve Perrot, rue du Château d'eau ; cette situation découverte, ils avaient renoncé à ce dernier atelier et s'étaient séparés, Dextré gardant le deuxième atelier.
Né le 25 septembre 1831 à Lyon. Son père était fabricant de tulles. « On rapporte qu'en 1848 il a quelquefois grossi le nombre des hommes entrainés par le mouvement révolutionnaire, mais il n'a jamais été signalé d'une façon particulière à l'attention de l'autorité et l'on peut supposer que son élan politique des premiers jours était plutôt l'effet de l'âge que de la réflexion. Il avait vingt ans. » (propos du préfet) Il est marié.
Il a demandé à reprendre les deux brevets de Pézieux, libraire et lithographe, ce qui lui est accordé.
56, rue de Strasbourg
Associé à Germain Laurent, il reprend l'imprimerie typograpique et lithographique ainsi que la librairie de Mihierre et cie. Le 11 septembre 1877, il déclare que la société est dissoute et qu'il reste seul propriétaire de l'imprimerie.
Il est né le 6 avril 1819 au Fleix (Dordogne) ; son père était propriétaire.
17, rue Ferrandière
Il est né le 21 juillet 1807 à Lyon ; son père était fabricant. Il est chef d'atelier dans une imprimerie.
2, rue de la Darse
Il est né le 28 octobre 1807 à Marseille. Son père était géomètre du cadastre de la ville. Il est dessinateur et son frère se forme à Paris à la lithographie. Il s'occupe surtout de sciences et d'objets d'art.
Il est né à Marseille le 19 octobre 1807.
Il possède une presse lithographique et une presse typographique pour son usage personnel : il imprime le résultat de ses recherches paléontologiques dans le midi de la France.
15, rue du Four Saint-Germain (1854)
Il est né le 24 octobre 1810 à Sobernheim (Prusse rhénane). Son père, français, était receveur des domaines. Il est naturalisé le 6 mai 1848. Il est marié, possède une maison de campagne à Bellevue et paie 800 F de loyer.
Il a été ouvrier lithographe, puis a dirigé pendant 14 ans l'atelier du comte de Bastard qui imprimait l'immense Peintures et ornements des manuscrits, jusqu'à l'incendie de 1848. Il est donc spécialisé dans la reproduction de manuscrits anciens avec des peintures reproduites en chromolithographie. Il veut imprimer avec le concours de Plon, Lemercier et Mayer, un livre de messe illustré à l'aide des ornements des manuscrits du VIIIe au XVIe siècle, classés par ordre chronologique et par styles, dont il fera tous les frais de publication. Il veut aussi éditer un Minnesinger ou troubadours allemands, en français et dédié à l'Empereur, et en allemand dédié au roi de Prusse, s'appuyant sur un manuscrit de la Bibliothèque impériale. Il obtient le 6 juin 1854 l'autorisation de les vendre.
Il est né à Azile Zamoun (Algérie) le 13 octobre 1861.
Il est associé avec Pierre Martineux dans un atelier de typographie et lithographie.
Il est né le 6 mars 1786 à Aix (Bouches-du-Rhône). Son père était traiteur. Il est ouvrier imprimeur depuis longtemps quand il fait sa demande de brevet. Il meurt le 14 mai 1867.
Son brevet a été annulé par erreur le 8 février 1860 et lui est rendu, de sorte que, à sa mort, il peut être transféré à Courty.
Il est né le 27 octobre 1801 à Marseille où son père se déclarait "défenseur de la Patrie". Il a été ouvrier imprimeur. Il est marié et père d'une nombreuse famille. Selon un voisin mal intentionné, c'est un "carliste forcené" qui aurait joué un rôle dans les désordres survenus à Marseille en 1831 et se serait permis de tenir des propos infâmes contre le gouvernement. L'enquête qui s'ensuit, le présente, au contraire, "fort doux et inoffensif".
Son brevet est annulé pour inexploitation en 1860.
Il ets né le 26 février 1829 à Dijon (Côte-d'or) ; son père était restaurateur. Il est écrivain lithographe.
Il est né à Provins le 18 mai 1819 : son père était limonadier. Il a une expérience de lithographe à Paris. Il est mort le 4 novembre 1854 ; son brevet est donc annulé lors de l'enquête de 1856.
Il a reçu un brevet de libraire en même temps que son brevet de lithographe.
Elle est née le 7 novembre 1816 à Bernay où son père était imprimeur. Elle est fille unique et épouse le prote de son père Duval. Ils ont quatre enfants dont trois sont encore mineurs à la mort de leur père. Depuis l'âge de douze ans, elle travaille dans l'imprimerie avec son père puis son mari, et elle en assure la direction quand celui-ci tombe malade. A sa mort, elle prend sa succession.
25, rue Michel-le-Comte
Il est né le 1er juillet 1831 à Reims (Marne). Son père était boulanger. Il est marié. Écrivain lithographe, il a travaillé à Reims, puis à Troyes jusqu'en 1859, et enfin Chaumont. Il signe Mathis-Heuret.
Il a épousé la veuve de S. Lang aîné, un citoyen suisse qui avait obtenu l'autorisation le 14 janvier 1853 de posséder 3 presses lithographiques. Il avait "monté successivement plusieurs presses jusqu'au 17 octobre 1859 où son Excellence le favorisa à nouveau en l'autorisant à monter 12 presses. Depuis le décès de M. Lang, Mme S. Lang, sa veuve, jouit des mêmes avantages que feu son mari, reprenant la suite des affaires lithographiques de cet établissement." L'inspecteur Gaillard, auteur du rapport, se montre favorable au transfert du brevet de Thuvien à Mathis car la circonstance lui "paraît favorable à la légalité comme à la surveillance, puisqu'elle met fin à une exception sans garantie et en faveur d'un étanger contre laquelle s'élèvent toujours les jalousies des nationaux.( 29septembre 1861).
Il est né à Jallieu (Isère) le 18 mai 1832 ; son père était aubergiste. Il est ouvrier lilhographe.
6, rue de France
Il est né à Nice.
Il est associé à un autre niçois, Alexandre Vial.
4, rue du Faubourg Saint-Martin (1837)
Il est né le 5 mai 1781 à Semur-en-Brionnais (Saône-et-Loire). Son père y était procureur au baillage. Il est avocat.
Il a obtenu un matériel (soit 6 presses) d'un imprimeur lithographe à la carrière mouvementée, Jean Lacroix, en acquittement de sommes prêtées ; quoique étranger à la lithographie, il formerait l'imprimerie pour lui et son fils et imprimerait des travaux de ville et des costumes étangers. Il demande à posséder 1 kg de caractères typographiques pour faire des essais d'un nouveau mode d'impression, sans pression ; certaines lettres seraient absentes de ce stock comme garantie. Dans un rapport détaillé, l'inspecteur Bailleul constate qu'il n'a qu'une seule presse hollandaise en bois d'un modèle ancien, et reste dubitatif sur ce projet, mais se montre conciliant pour une autorisation tacite. En 1854, l'administration, constatant qu'il n'exerce plus "depuis plusieurs années ", annule son brevet.
Il est né à Marennes le 31 janvier 1820. Son père était relieur.
Il a obtenu un brevet de libraire le 30 décembre 1843 et veut ouvrir un cabinet de lecture. Il est le premier lithographe à Marennes mais, lors de l'enquête de 1851, le rapport note qu'il a quitté Marennes en 1848 et celle de 1855 qu'il est installé à Montmorillon ; le brevet pour Marennes est annulé.
Il est né à Mirecourt (Vosges) le 25 juillet 1822 ; son père était tourneur. Il est ouvrier lithographe et il a déjà 15 ans de pratique.
Il a d'abord demandé un brevet de libraire, reçu le 17 mai 1852, auquel vient s'ajouter l'année suivante son brevet de lithographe. Quand il demande un brevet d'imprimeur en lettres, il lui est refusé le 4 avril 1867 sous prétexte qu'il suffit d'une imprimerie à Saint-Dié, mais un an plus tard, le sous-préfet soutient que les dernières élections ont montré que l'imprimerie Trotot, si honorable soit-elle, ne pouvait suffire à l'impression des professions de foi et des bulletins, et il obtient son brevet le 24 juin 1868. En 1871, lui succède Camille Dufays.
32, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (1844) 30, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (1851)
Il est né le 3 août 1804 à Paris. Son père était épicier. Il est marié et père de 5 enfants. En 1852, sa position est jugée "très aisée".
Il est breveté libraire 29 juillet 1842 à Paris en échange d'un titre pour Versailles reçu le 22 février 1838. À Paris comme à Versailles, il est papetier et libraire spécialisé dans les images religieuses, le papier à vignettes, les ouvrages de sainteté et d'éducation ; il a la clientèle des pensions. Il devient rapidement un éditeur d'ouvrages de fiction et d'éducation pour la jeunesse destinés aux établissements d'enseignement religieux. Il demande un brevet de lithographe car il souffre, dit-il, d'être copié pour les images qu'il fait imprimer par d'autres imprimeurs indélicats. S'il obtient son brevet de lithographe en 1847, en revanche, sa demande d'un brevet pour la taille-douce est ajournée le 24 juillet 1852 sur avis de l'inspecteur Gaillard qui la juge prématurée et injustifiée, puisqu'il ne possède aucune presse de ce type. En 1852, l'administration constate qu'il n'imprime que ce qu'il vend lui-même. Sa production, comme éditeur, le place parmi les éditeurs les plus importants travaillant pour l'enseignement catholique. Elle peut se répartir en trois groupes. Le premier est composé de fictions moralisatrices : petits contes moraux ou poésies, dus souvent à des plumes féminines comme celles de Clara Filleul de Pétigny (L'enfant charitable ; Marguerite ou la bonne petite fille, 1844 ; Les douze épreuves de l'enfant peureux, 1847 ; Fables offertes à l'enfance, 1848), Sophie Ulliac-Trémadeure (Le petit bossu, et la famille du sabotier, 1851), Louise Priou (Joyaux du printemps, 1868 ; Épis et bluets, 1867 ; Les muguets, petites scènes et dialogues pour pensionnats de demoiselles, 1878), ou Céline Fallet ; réécritures de textes classiques comme les contes de Perrault ou Gargantua ; petites pièces de théâtre morales pouvant être jouées par des enfants ( Les Prétentions d'un paresseux, 1852 ; Louise et Marie, ou Ange et démon, comédie en 1 acte, 1864 ; Les Pensionnaires d'Écouen, petit drame historique, 1864...). Une autre partie de sa production est plus nettement didactique, tournée vers l'apprentissage de la lecture (Alphabet illustré des enfants sages, 1850 ; Méthode pour apprendre à lire en peu de temps, 1851 ; Méthode simplifiée de lecture, 1863), du calcul ( Traité du métrage, à l'usage des écoles élémentaires ,1200 Problèmes sur l'addition, la soustraction,1870 ...), de l'orthographe ( Vocabulaire des noms composés de la langue française, Nouveau cours complet de dictées graduées...), et, dans une moindre mesure l'histoire (Histoire de France racontée au jeune âge,1867 ; 400 questions sur l'histoire de France mises à la portée du jeune âge,1875...) ou les sciences naturelles (Le Jardin des plantes). Dans l'un et l'autre genre, Maugars signe lui-même quelques ouvrages, avec une préférence pour les histoires amusantes ou le calcul. Un troisième groupe de la production Maugars est formé d'ouvrages pour l'enseignement du catéchisme et la pratique religieuse (Abrégé de l'histoire sainte, suivi des preuves de la religion par demandes et par réponses, 1853 ; Epîtres et évangiles des dimanches et fêtes,1851...). Il tente aussi de lancer un journal destiné aux instituteurs, Le Mémorial de l'enseignement, qui ne connaît que 12 numéros en 1848-1849. Toute cette production éditoriale est imprimée par divers imprimeurs en lettres ; la lithographie semble n'avoir servi que pour des accessoires de papeterie et petites images.
Il est né à Morlaix (Finistère) le 5 août 1841.
Son frère Édouard Jules Mauger lui cède son imprimerie typo-lithographique.
Rue des Augustins
Il est né à Morlaix (Finistère) le 30 août 1843. Son père était directeur de messageries. Il a été maréchal des logis au 1er régiment de hussards et il a reçu à Paris une formation de lithographe. Il a épousé la fille du libraire Le Goffic, installé à Lannion en 1838 et breveté imprimeur en lettres en 1848.
En février 1873, il déclare son intention de reprendre l'activité d'imprimeur en lettres de la veuve Le Goffic, sa belle-mère et de poursuivre l'impression du Lannionais
9, rue Bailleul (1836) 114, rue de Rivoli (1854)
Il est né le 14 septembre 1796 à Besançon (Doubs). Il est marié et père de famille. Il est le directeur et l'un des propriétaires des Affiches parisiennes. En 1843, membre de la Chambre syndicale patronale, il est choisi comme délégué et préside la commission mixte chargée de la révision du tarif.
Il est également breveté libraire le 20 août 1828, ce qui lui permet de vendre les ouvrages dont il finance en partie l'édition (Une semaine de Charles X, 1825 ; la Galerie française en estampes) ; il n'utilisera que peu ce brevet qui sera annulé. Ayant racheté une imprimerie typographique, il otient un brevet d'imprimeur en lettres le 7 septembre 1836. Il est alors associé à Renou. Il imprime 400 000 actions de l'administration du Chemin de fer du Nord pour lesquelles il obtient, le 11 septembre 1855, l'autorisation (prolongée jusqu'au 15 février 1856) d'installer 8 presses dans les locaux de la compagnie. Diverses affaires d'absence de dépôt ou d'oubli du nom de l'imprimeur retiennent l'attention de l'administration en 1836, 1842, 1843, 1851... S'agissant de textes anodins, ces affaires n'ont pas de suite. L'imprimerie Maulde et Renou est l'une des grandes imprimeries en lettres, avec une impressionnante production de textes courts (certains en polonais), notamment de factums et de catalogues de vente, étant l'imprimeur de la Compagnie des commissaires priseurs. Elle imprime aussi un très grand nombre d'affiches pour lesquelles elle est particulièrement équipée de presses grand format. Elle emploie plus de 90 ouvriers. La lithographie ne semble pas y jouer un grand rôle.
Il est né à Châlons-sur-Marne (Marne) le 15 décembre 1829 ; son père était prote, puis s'est installé à son compte. Il commence par travailler dans l'imprimerie paternelle.
A la mort de son père, il reprend ses trois brevets. Il s'en démet trois jours avant de mourir en faveur de Guillemin.