Grande Rue
Il est né à Tournon (Ardèche) le 15 décembre 1844.
Il habite Valence, mais veut créer une imprimerie lithographique à Saint-Péray.
Il est né à Auxerrre (Yonne) le 21 mai 1803 ; son père était greffier. Il a été apprenti chez Saunier.
Sa première demande en avril 1826, bien qu'appuyée par de nombreuses personnalités locales (maire, curé, député...) et accompagnée d'une lettre de son père expliquant qu'il fera des autographies pour les professions judiciaires, est rejetée tout comme celle de décembre 1826, écartée en janvier 1827 ; sa troisième demande, en 1828, est couronnée de succès. Il demande rapidement le transfert de son brevet pour Paris, se plaignant d'une concurrence locale trop forte, celle de Gallot qui est aussi libraire et typographe et a obtenu luiaussi un brevet de lithographe.
10, rue de Seine 48 rue Jacob (1838)
Il est né le 2 février 1811 à Auxerre (Yonne) ; selon son acte de naissance, son père était greffier ce qui en fait le frère de Jean-Baptiste Monnot ; il serait le fils adoptif du comte de Balathier. En 1838, il est homme de lettres, garde national et vit en concubinage avec une brocheuse. Il paie un loyer de 400 F. Il meurt le 24 octobre 1888.
En 1838, il est propriétaire du journal Le Parisien élégant et L'Économie. Après un an d'exploitation de son brevet, "plutôt pour son plaisir que pour les besoins du public ", il a renoncé à toute impression lithographique (et a égaré son titre). Son brevet est supprimé en 1856. Il poursuit une longue carrière de journaliste.
Il est né au Mans en 1794, fils et petit-fils d'imprimeurs, le premier du nom ayant commencé à exercer en 1721.
Il est imprimeur du Roi. Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 8 août 1816 et celui de libraire le 27 août 1818. Il semble être le lithographe le plus important du Mans dans les années 1840, employant un écrivain et plusieurs ouvriers, comme il le reconnaît dans une lettre écrite en 1845 pour s'opposer à la nomination d'un nouveau breveté. Il fait des travaux de ville, des plans, mais aussi des cartes comme la Carte géologique du département de la Mayenne (1837). Ses fils lui succèderont.
Il est né le 3 juin 1829 au Mans. Son père était imprimeur ; il a travaillé avec lui pendant cinq ans, après avoir travaillé chez Plon à Paris.
Etant l'aîné, c'est lui qui reprend les trois brevets de son père, mais il travaille en association avec son frère cadet Lucien.
3, rue Suger (1859) Route de Vitry, Ivry-sur-Seine (1874)
Il est né le 25 décembre 1819 à Trelly dans la Manche ; son père était cultivateur. Il a reçu "une petite instruction". Venu à Paris en 1839, il commence par travailler chez un libraire parisien Delarue avant d'ouvrir, en 1848, un commerce d'estampes. Il est marié et père de famille. Il meurt le 18 février 1913.
En 1853, il demande un brevet de libraire pour pouvoir vendre des ouvrages classiques et des albums auxquels il veut ajouter des textes ; il essuie un refus. Il se déclarera libraire le 13 août 1877. En 1859, il demande un brevet de lithographe pour imprimer des estampes artistiques et industrielles, ainsi que les modèles de dessin pour l'enseignement qu'il éditera, en reprenant l'imprimerie de Stanislas Petit et ses 8 presses. Le 26 juin 1865, il obtient une autorisation pour la taille-douce qui sera régulièrement renouvelée. À cette époque, il est équipé de presses à vapeur (il semble qu'il ait été le premier à les adopter). En mars 1874, il établit une succursale de son imprimerie lithographique à Ivry, route de Vitry où il déménage une partie de son matériel. Il développe (mais il n'invente pas comme son papier à en-tête le prétend) le procédé remplaçant la pierre lithographique par le zinc, qui est exposé dans le Manuel de lithographie sur zinc, qu'il publie en 1878. L'idée avait déjà été développée au début du siècle, mais l'industrialisation de la production et sa recherche d'économies ainsi que la multiplication des rotatives utilisant des supports souples donne à l'utilisation du zinc une nouvelle actualité. En revanche, c'est bien dans son atelier que fonctionne en 1865 la première presse La Diligente de Marinoni pour l'impression lithographique sur zinc. Les brevets pris dans les années suivantes témoignent de la recherche de perfectionnements qui ne sont pas sans rapport avec le développement rapide de l'entreprise. Léon Monrocq donnera une seconde édition plus détaillée du Manuel de son père en 1885, alors que l'entreprise vend feuilles de zinc, préparations et papiers autographiques nécessaires à la zincographie. Imprimerie lithographique rapidement convertie à la couleur, sa production présente deux spécialités. La plus importante numériquement est celle des cartes : géographiques, historiques, géologiques, archéologiques, routières, militaires (guerre de 1870, redéfinition des frontières en Europe), linguistiques, commerciales... Elles se signalent par une grande inventivité dans les sujets cartographiés, la visualisation des données et l'adaptation aux besoins du public concerné. Ses cartes les plus courantes accompagnent notamment la multiplication des projets industriels et la création (ou la modification) de nouveaux tronçons de chemins de fer. Nombreuses sont les cartes qui, outre les planisphères, sortent des limites de l'Europe : l'Afrique et l'Extrême-Orient sont bien représentés, en lien notamment avec la colonisation française ; l'Amérique centrale et du Sud sont longtemps un marché propre à l'entreprise. Se rattache à cette production de cartes celle de plans, itinéraires (collection Le Touriste), relevés d'architecture en couleurs... L'imprimerie Monrocq a participé au mouvement de centralisation de la production de cartes, éclatée juqu'à la fin du second Empire entre des imprimeurs de taille moyenne, souvent provinciaux ; elle travaille, entre autres, pour Hachette et, jusque dans les années 1960, pour Taride. Sa seconde spécialité est celle des manuels de dessin illustrés : aux enfants sont destinées des publications périodiques comme l'Album de l'École de dessin (1851-1861) et L'École de dessin, journal des jeunes artistes et amateurs (1864-1879), Le Petit Artiste, journal universel de la pratique du dessin artistique et industriel (1865-1871), mais aussi beaucoup de cahiers leur offrant des lithographies en noir ou en couleurs à copier ; aux plus grands sont offerts des cours de dessin technique comme ceux de Delafosse (charpente, menuiserie, ébénisterie, maçonnerie), les Dessins de machines et les Cours de dessin géométrique d'Ambroise Bougueret, enfin des modèles pour arts décoratifs comme les Compositions décoratives de Chevry. Intermédaire entre ces deux productions, celle de tableaux muraux pédagogiques (pour Deyrolle, Armand Colin...) destinés à l'accrochage dans les salles de classe, connut un très grand développement dans les école de la IIIe République. L'imprimerie Monrocq est aussi présente, grâce à la zincographie dans le domaine de l'impression d'affiches, dues notamment à Georges Redon. Dans un genre différent, elle imprime des lithographies artistiques d'Odilon Redon, de Fantin-Latour (https://www.vangoghmuseum.nl/en/prints/person/39958/imprimerie-monrocq#p...), de Vallotton ou d'artistes moins connus, pour des portraits, paysages ou modèles d'éventails à décor floral, enseignes, décors muraux...
Léon Monrocq (1857-1902) travaille longtemps avec son père avec qui il est associé pendant une vingtaine d'années pour l'impression des cartes. L'entreprise passe ensuite à son gendre et prend le nom de Gaillac-Monrocq. La partie édition est cédée à Lucien Monrocq, petit-fils du fondateur.
3, rue Arnaud-Miqueu (1854) 7, rue Arnaud-Miqueu (1851)
Il est né à Bordeaux le 23 mai 1806 ; son père était marchand de vin. Il a travaillé chez Vaslet et Fougerat à Angoulême et chez Baume comme compositeur.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 14 décembre 1837. Adjudicataire le 10 décembre 1845 des impressions de la mairie de Bordeaux pour une durée de cinq ans, il demande un brevet de lithographe car le rabais de 47% consenti sur ses tarifs habituels ne lui permet pas de faire appel à un confrère pour la partie lithographique ; il demande donc qu'il soit dérogé à la règle de ne plus délivrer de brevet par création -ce qu'il obtient. Il reçoit un brevet de libraire le 28 avril 1852. Il se démet de son brevet de typographe en décembre 1866.
42, rue de la Fosse
Il est né le 10 février 1812 à Grenoble (Isère). Il a travaillé treize ans chez Pottin dont il a été le chef d'atelier.
Il demande en 1853 un brevet de libraire qui lui est d'abord refusé en juin, puis accordé en octobre, alors qu'il a fait valoir son expérience chez Pottin. Il est aussi papetier.
2, rue Masurel
Il remplace son frère Alfred Antoine, décédé. Il pratique la lithographie et la taille-douce mais renonce à la librairie.
Il est né le 27 février 1842 à Lille ; son père était tonnelier. Il est graveur de formation.
En juillet 1870, il s'apprête à reprendre les trois brevets de lithographe, taille-doucier et libraire de Hutin mais, à cause des événements politiques et militaires, l'administration n'enregistrera pas la transmission. Il fera donc une déclaration en février 1872, mais il est probable qu'il n'ait pas attendu pour reprendre l'activité de Hutin. À sa mort, son frère reprend l'imprimerie.
18, rue au Change (1838) Rue Fructidor (1846)
Il est né le 14 janvier 1795 à Lyon où il a un frère orfèvre. Il a toujours travaillé dans l'imprimerie, notamment chez Rusand à Lyon, pendant 17 ans, puis chez Périsse à Roanne, dont il devint le gérant.
Il a d'abord demandé un brevet de libraire et un autre d'imprimeur en lettres pour Nantua ; seul le premier lui fut accordé le 14 novembre 1826. Jugeant que la seule activité de libraire ne pourrait suffire à le faire vivre, il renonça à exploiter ce brevet. En 1838, il demande à reprendre le brevet d'imprimeur en lettres de Perrin et à recevoir par création un brevet de lithographe, auquel il joindrait son brevet de libraire, échangé de Nantua à Chalon. Il dit avoir de plus le projet de devenir fondeur de caractères et de pratiquer la stéréotypie. Il obtient ses brevets car, de l'avis du Préfet, "la réunion dans une seule maison de ces trois branches de l'industrie serait un moyen puissant de concurrence à opposer à un imprimeur de la même ville dont tous les actes sont hostiles au gouvernement." Il est le propriétaire et imprimeur du Courrier de Saône-et-Loire. Sa production typographique est importante : factums, discours de distributions de prix, professions de foi politiques, querelles locales, oeuvres d'historiens ou de poètes locaux, publications administratives... En 1859, il se dit imprimeur-libraire-éditeur pour un ouvrage sur la résistance des matériaux. La lithographie lui permet de faire de classiques travaux de ville comme des étiquettes. Il est condamné le 3 mars 1843 à 500 F d'amende pour défaut de signature dans un supplément de son journal, destiné à soutenir un candidat. Il obtient remise entière de son amende, sans doute parce que "il défend depuis plusieurs années les principes conservateurs avec un louable dévouement". Certaines de ses étiquettes portent la mention "Lith. Montalan gérée par Bellanger". Après sa reprise par Sordet, l'imprimerie est connue sous le nom d'Imprimerie Montalan-Sordet.
12, rue de Mexico, Caudéran
Il veut utiliser une presse autographe.
Il est né le 10 septembre 1837 à Lyon (Rhône) ; son père était cordonnier. Il est écrivain lithographe à Lyon, marié et père de trois enfants. Il a été condamné le 23 septembre 1860 à trois jours de prison pour coups ; malgré cela, le Préfet ne s'opposera pas à l'attribution de son brevet.
A peine breveté pour Bourgoin, après avoir racheté l'imprimerie de la veuve Raynaud à l'automne 1861, il demande le transfert de son brevet pour Villefranche (Rhône) : les deux imprimeurs typographes de la ville ont obtenu entre-temps un brevet de lithographe si bien qu'il n'y a plus de travail pour lui à Bourgoin ; il doit aller en chercher au loin, comme à Villefranche mais les frais de transport sont trop importants ; ainsi justifie-t-il sa demande, qui se heurte au refus de l'administration. Il démissionne en faveur de Moulin en 1868.
2, rue Casimir Perier
Il est né à Paris le 24 novembre 1838. Son père était alors négociant ; il est devenu conseiller général de la Corrèze. Son frère est officier dans l'armée. Lui-même a fait des études de droit et possède une fortune personnelle.
Il reprend les trois brevets de Hubler et imprime le Moniteur du Puy-de-Dôme. Il fait aussi des travaux divers comme une carte pour le projet de chemin de fer entre Clermont-Ferrand et Tulle (1875).
Il est né le 1er août 1824 à Colmar (Haut-Rhin) ; son père, engagé volontaire à 16 ans, blessé à 20, s'était retiré à Colmar où il était perruquier. Ses trois demi-frères ont aussi fait les campagnes napoléoniennes et sont tous trois morts sous les drapeaux ; ses trois autres frères ont servi ; l'un a été blessé à Malakoff, l'autre sert encore en Afrique. Il est marié et père de famille. Il a été prote à Soissons chez Lallart, imprimeur du Progrès de l'Aisne. Depuis 1867, il travaille comme dessinateur chez Lebaron pour un salaire de 2000 F. Il possède 3/4 000 F d'économies.
En 1851, il avait demandé un brevet par création pour Villers-Cotteret. Il lui a été refusé. Deux ans plus tard, un autre obtint un brevet pour cette ville. Il fut découragé. Dans sa nouvelle demande, il a soin de mettre en avant le passé militaire de son père et de ses frères au service des Bonaparte. Il obtient un brevet par création. Il fait des travaux de ville.
Rue Pavée
Il exerce comme lithographe depuis décembre 1869.
Il est né à Bordeaux le 7 juillet 1834 ; son père était graveur. Il est ouvrier lithographe, marié et père de deux enfants.
Il est remplacé par J. Lamarque au 110, rue Fondaudège, puis à partir de 1890, rue Pomme-d'or.
Il a fait une première demande de brevet en 1824 qui a été rejetée, mais, avec l'appui du Préfet qui certifie que les sciences naturelles et la médecine constituent un marché pour la lithographie à Montpellier, il l'obtient l'année suivante. Il travaille en association avec les Boehm, Auguste Théodore à Montpellier et Michel à Strasbourg. Il lithographie des portraits de personnalités locales, des illustrations pour des ouvrages scientifiques, des cartes géographiques. L'enquête de 1859 établit qu'il est mort à Toulouse et qu'il a cédé son matériel à Boehm qui était déjà breveté ; son brevet est donc annulé.
Il est né le 1er octobre 1820 à Grenoble (Isère). Son père était tailleur d'habits. Il a été jusqu'ici ouvrier lithographe à Lyon et Grenoble.
Son brevet est annulé en 1860 pour inexploitation.
Cours Lafayette et impasse Coste (1872)
Il est né le 13 août 1826 à Roussillon (Isère) ; son père était propriétaire.
Le 7 mars 1854, il est condamné à 3 000 F d'amende (réduite ensuite à 300 F) pour n'avoir pas fait figurer son nom sur un prospectus pour un remède. Le 23 avril 1872, il déclare joindre à son activité la typographie.
56, rue des Carmes
Il est né le 12 juin 1823 à Orléans ; son père était cordonnier. Il a été prote pendant plusieurs années chez Durand.
Il reprend les trois brevets de son ancien patron. Il est l'imprimeur du Moniteur du Loiret. Il est condamné le 3 avril 1852 à 2 000 F d'amende pour défaut de déclaration ; l'amende sera réduite à 100 F.
Il est né le 15 octobre 1819 à Vendôme (Loir-et-Cher). Son père et son oncle Jahyer sont imprimeurs.
Il prend la succession de son oncle Félix Jahyer, avec un associé, Bergadieu.
Il est né à Toulouse (Haute-Garonne) le 15 avril 1794 ; son père était artiste. Il est fondateur et directeur d'une compagnie d'assurance de la navigation sur le Rhône et la Saône. Il est menacé de ruine pour des raisons politiques locales. Il est conseiller municipal et membre du tribunal et de la chambre de commerce.
Il obtient les trois brevets comme une sorte de récompense politique si on en croit la lettre de Cavé de son dossier. Il voudrait commercialiser notamment un globe terrestre flexible, imprimé en lithographie, de son invention. Mis en demeure d'exploiter ses brevets de typographe et lithographe, il demande un délai et finalement renonce. Ses brevets sont annulés sans qu'ils aient jamais été exploités. Quant à son brevet de libraire, il n'est annulé qu'en janvier 1863, après qu'il a quitté la France pour la Suisse en décembre 1862.
34, rue d'Antibes
Il possède deux presses. En 1874, il cède son imprimerie à Robaudi et part s'installer à Marseille.
54, rue du Faubourg du Temple
Il est né le 5 avril 1818 à Nantes (Loire-inférieure) ; son père était marin. Marié et père de famille, il est peintre pour camées et broches.
. Il est l'auteur d'un système de litho-chromo pour l'impression des dessins. Il veut imprimer des payages.
6, rue Sainte
Il est imprimeur en lettres et lithographe.
35, rue de Grignan
Il est né à Poitiers (Vienne) le 20 avril 1838.
Il déclare acquérir une presse typographique le 8 juin 1881.
12, place du Parlement (1875)
Il est né à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était corroyeur.
Il essuie un premier refus en mai 1854 car le Préfet estime inutile de créer de nouveaux brevets. Il lui faut donc trouver un lithographe qui lui cède le sien ; c'est Douat, breveté pour Cenon-la-Bastide qui est annexé à la ville de Bordeaux par décret du 27 avril 1864. Le 3 juillet 1865, il est condamné à 5 000 F d'amende pour défaut de déclaration,dépôt et adresse sur des chansons vendues par colportage ; l'amende est réduite en juillet suivant à 100 F. En 1875, il déclare ouvrir une librairie, faisant dépôt de journaux.
37, rue du Pont Royal
Il est né le 12 mai 1834 à Chauny dans l'Aisne, son père est imprimeur en lettres et lithographe. Il a été exempté du service militaire pour myopie.
Il succède à sonpère, démissionnaire en sa faveur en raison de son âge et de sa mauvaise santé. Il est breveté imprimeur en lettres, lithpgraphe et libraire. Il annonce réaliser des impressions en tous genres pour le commerce, les arts et l'industrie: circulaires, factures, affiches, livres à souches, registres, feuilles de comptabilité, reçus, quittances pour les sucreries et les raffineries, lettres de décès, invitations, faire-part ...
Rue de l'Hôtel-Dieu (1854)
Il est né le 30 décembre 1795 ; son père était marchand orfèvre et imprimeur en lettres ; il a démissionné en sa faveur.
Il a longtemps travaillé chez son père Jean Antoine Moreau à qui il succède comme imprimeur en lettres.Il exploite depuis vingt ans son imprimerie quand il fait la demande du brevet de lithographe car la « ville ne possède encore aucun établissement de cette nature et les besoins de la localité et des communes voisines réclament la création d’une imprimerie lithographique dans cette commune populeuse et industrielle au moment prochain de l’institution d’un tribunal de commerce. » En 1850, il vient de fonder Le Nouvelliste de Chauny. Il possède une presse lithographique et emploie 1 écrivain et 1 pressier.
42, rue des Vinaigriers
Elle est née le 1er janvier 1825 à Paris. Elle a épousé en 1843 l'imprimeur Cotteret avec qui elle a eu trois enfants. Cotteret, malade depuis trois ans, meurt le 12 décembre 1866.
Elle possède 4 presses lithographiques et 4 presses en taille-douce et reprend les deux brevets de son mari en 1867.
Il est né à La Mure (Isère) le 22 octobre 1834 ; son père était cafetier. Il est marié, père d'un enfant ; il est écrivain lithographe.
Il est né à Guînes le 24 septembre 1814 ; son père était marchand de planches. Il est artiste peintre.
Il demande un brevet de lithographe pour faire des sujets de piété pour les presbytères et les écoles religieuses, mais aussi des travaux de ville.
Il est né le 25 août 1815 à Strasbourg (Bas-Rhin) dans une famille de 14 enfants. Son père est marchand de parfumerie. Il a travaillé en Bavière comme dessinateur lithographe. Revenu en France, il a travaillé pour Wentzel.
Sa demande de brevet se heurte à une protestation de Brucker qui n'a pas encore commencé à exploiter son propre brevet car, ne vivant que grâce au travail que lui fournissent la mairie et sa feuille d'annonces, il n'a pu installer une presse. Morhain, soutenu par le député, le baron de Schonenbourg, répond que Brucker mis au courant de son projet de s'installer lithographe à Haguenau, s'est dépêché de demander un brevet avant lui, simplement pour lui barrer la route, mais qu'il n'en fera rien. Le projet de Morhain est d'imprimer de la musique et des cahiers modèles d'écriture.
65, rue Neuve des Petits Champs (novembre 1853) 118, passage du Caire (juin 1852) 161, rue St Honoré
Il est né le 11 mars 1806. Fabricant de papiers peints, il est en société avec D'Herbecourt, un ancien avoué ; la société a un capital de 100 000 F.
Il a fait construire une presse spéciale pour imprimer par la lithographie les papiers peints. Il ferme son atelier le 15 avril 1853 et vend ses pierres à Garreau. Il n'a pas trouvé à vendre sa presse. Il garde son brevet en portefeuille jusqu'à nouvel ordre. Il travaille comme écrivain autographe, puis reprend une activité en octobre 1853 de dessins de broderie.sur papier et étoffes.
Il est né le 24 juillet 1786 à Laval (Mayenne) ; son père était coutelier.
Il tient un commerce de papeterie auquel il joint une librairie, après avoir obtenu son brevet le 21 octobre 1833. Son fils Édouard lui succède.
35, rue du Bourg (1851)
Il est né le 1er mai 1825 à Dijon. Son père était serrurier. Il a été chasseur d'Afrique, puis est revenu à Dijon où il a travaillé comme ouvrier lithographe. Son père, qui avait fait de mauvaise affaires, était parti en Amérique et c'est avec l'argent de son aïeule et les 1 500 F de la dot de sa femme qu'il peut s'installer à son compte. Il passse pour avoir des idées avancées et on le soupçonne d'imprimer clandestinement des écrits socialistes.
Il jouit d'une certaine aisance et emploie plusieurs ouvriers. Il est condamné à 3 000 F d'amende pour défaut de nom sur un Guide pittoresque le 2 avril 1851 ; la publication étant anodine, l'amende est ramenée à 300 F. Il est interné pour aliénation mentale quelques jours après avoir cédé son imprimerie et son brevet à Carré, et meurt le 11 décembre 1854. Sa veuve intente donc un procès à l'acheteur en l'accusant d'avoir profité de l'état de son mari.
4, rue de la Merci
Bien que le dossier de déclaration date de 1877, Morillon dit avoir succédé à Franco le 22 février 1873.
4, rue Puget (1870) 140, rue Montmartre (papeterie)
Il est né le 19 janvier 1825 à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône) ; son père était boulanger. Il est marié et père de famille. Il a été commis dans diverses imprimeries.
Il tient une papeterie depuis 12 ans et veut se spécialiser en travaux de ville. Il fait déjà des registres.
Il est né à Clamecy le 27 décembre 1846 ; son père était manoeuvre. Il est écrivain lithographe. "Ses antécédent politiques sont irréprochables".
Il est né le 4 février 1843 à Niort ; son père était cordonnier. Il est parti pour Paris à 15 ans ; il est écrivain lithographe.
Une facture de la fabrique Ed. Weiss fils, datée de 1885, témoigne d el'utilisaton de l'utilisation de papier orcelaine. Depuis juillet 1887, elle possède les presses typographiques de l'imprimerie Robichon. Cette imprimerie existe encore en 1891.
Il est né le 4 septembre 1816 à Meilhan (Lot-et-Garonne). Son père était propriétaire. Deopuis le milieu des années 1830, il vit à Marmande.
Le 11 décembre 1850, il obtiendra un brevet de libraire dont il démissionnera en décembre 1856.
Rue des Halles
Il est né le 25 février 1803 à Niort où son père était imprimeur du Roi.
Il succède à son père qui lui transmet imprimerie et brevet de typographe le 25 avril 1831. Il est le directeur gérant du Mémorial de l'Ouest. A sa mort, en 1850, sa veuve reprend la direction de l'imprimerie.
17, rue Saint-Agricol
Il possède une presse achetée à Marseille.
Il est né à Beaune (Côte-d'or) le 24 février 1793. Il a d'abord travaillé dans l'administration des Douanes, mais il a été congédié "pour avoir dit quelques vérités un peu dures", puis réintégré dans un poste aux colonies. Il a préféré rester en France et ouvrir un cabinet de lecture au Havre. Après avoir vendu imprimerie et librairie, il continue une carrière d'homme de lettres, publiant plusieurs ouvrages sur Le Havre et collaborant à L'Art en province ; il classe aussi les archives municipales, installe et catalogue le fonds de la bibliothèque municipale, riche de 25 000 volumes dont il est le conservateur en chef.
Il obtient un brevet de libraire le 22 avril 1833 et un brevet d'imprimeur en lettres le 2 décembre de la même année. Il est le rédacteur d'un journal "tout à fait inoffensif", selon le Préfet, le Dimanche et édite quelques ouvrages, notamment des Souvenirs pittoresques du Havre pour lesquels il demande une souscription. Il demande un brevet de lithographe pour une publication hebdomadaire illustrée La Normandie pittoresque. Il se démet à la même date de ses brevets en faveur de trois acquéreurs différents.
Il est né le 28 novembre 1807 à Incarville (Eure). Il est sourd-muet et il a été répétiteur à l'Institut des sourds-muets d'Arras.
Il est né le 7 juillet 1805. Il a appris la typographie auprès de son père.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 25 avril 1832, puis celui de libraire le 8 août de la même année. En 1835, il demande son transfert à Sens. Il ne semble pas l'avoir obtenu. Démisionnaire, il aurait été remplacé par Léon Zanote.
25, rue du Grand Hurleur (1839) 44, rue basse du Rempart (septembre 1849)
Il est né le 18 septembre 1799 à Cheylade (Cantal). Son acte de naissance porte l'orthographe Mosnier qui sera reprise par la Justice. Marié et père de famille, il paie un loyer de 260 F. Écrivain lithographe, il travaille depuis 5 ans à son compte chez lui ; il fait des travaux de ville. il souhaite un brevet pour fonder une imprimerie.
La révolution de 1848 a ébranlé sa solidité financière : il doit vendre trois presses à Carré pour désintéresser ses créanciers, puis son mobilier est saisi pour couvrir des billets de 250 F non payés. Malgré quelques commandes que luiconfie Venague, il est dans une situation très critique. En 1849, il avertit la direction de la Librairie qu'il déménage rue basse du Rempart où il imprimera quotidiennement un Bulletin des nouvelles étangères et une correspondance des départements. Puis l'administration découvre que son brevet sert à faire fonctionner une imprimerie installée 58, rue Montmartre (plus près de la poste) pour le compte d'un Italien nommé Frapolli, "émissaire des triumvirs de Rome" ; il y imprime "une correspondance politique adressée aux démagogues d'Italie". Cette imprimerie est considérée comme clandestine, puisque Mosnié ne l'a pas déclarée. Il est condamné ainsi que Frapolli à 10 000 F d'amende et 6 mois de prison le 10 juillet 1850. La sentence est confirmée en appel le 21 novembre 1850. Frapolli est en fuite, Mosnié, incarcéré à Sainte-Pélagie, fait un recours en grâce. Le commissaire inspecteur Gaillard plaide la clémence, soulignant sa bonne conduite antérieure et le décrivant comme un "homme faible qui a toujours été la dupe de gens de mauvaise foi" ; c'est le besoin d'argent qui l'a poussé à louer son brevet, non la passion politique. Le 4 avril 1851, il obtient une remise de l'amende (qu'il serait bien incapable de payer) et du reste de la peine d'emprisonnement, mais le retrait de son brevet, décidé le 11 janvier 1851, est maintenu le 23 mai 1851. L'ayant redemandé sans plus de succès en novembre 1852, il reprend son travail d'écrivain à son domicile.