54, rue de Grignan
Il est né le 28 juin 1813 à Marseille. Son grand-père était déjà imprimeur et son père avait reçu un brevet d'imprimeur transmissible en 1818 et, en 1820, un brevet de libraire. Il était noté en 1830 comme ayant de très bons principes politiques. Désiré Mossy travaille quelques années avec son père, puis, à la mort de celui-ci en janvier 1835, prend la direction de l'imprimerie avec son frère aîné.
Par suite "d'arrangements de famille", l'ainé garde le brevet de libraire venant de son père et cède à son cadet le brevet d'imprimeur en lettres le 22 mars 1836. Ce dernier le lui rétrocède ainsi que l'imprimerie à la fin de 1840 car il monte à Paris pour occuper un emploi de surnuméraire à la bibliothèque du ministère de l'Intérieur. A la mort de Jean Joseph Mossy, le 1er janvier 1842, Désiré Mossy demande à reprendre son ancienne activité d'imprimeur et à récupérer les brevets de son frère, ce qu'il obtient en février 1842.
11-13, rue des Marais Saint-Germain (1817) 290, rue Saint-Honoré (1830)
29, Bedford street, Covent Garden, Londres (1829) 23, Leicester square, Londres (1830)
Il est né en 1785 et mort en 1836. Il est très critique envers le régime des Bourbon et, devenu lithographe de Monseigneur le duc d'Orléans en 1824, il soutient l'instauration de la monarchie de Juillet. Il expose aux Salons des Beaux-arts entre 1827 et 1831.
Premier breveté parisien,il a été l'un des lithographes les plus inventifs de la Restauration, explorant les possibilités de la lithographie pour coller aux goûts de son époque. Il a immédiatement compris que la lithographie, grâce à sa facilité et sa rapidité d'exécution, à son coût modéré aussi, allait donner au dessin satirique un grand développement. Dès 1818, il imprime les 12 planches de Caricatures, les premières lithographies de Jean-Baptiste Isabey. Il imprime donc, souvent pour les journaux qui, à la fin de l'Empire, ont retrouvé une marge de liberté, des estampes d'actualité brocardant le régime de Louis XVIII. Ainsi, pour le Miroir des spectacles, des lettres et des arts, journal de tendance libérale qui paraît entre 1821 et 1823, il imprime quelques dessins de Delacroix comme "Le Déménagement de Dame censure" (1822) ; toutefois, ce registre n'est pas sans danger et c'est un atelier à Londres et ses liens avec Hullmandel qui lui permettront d'imprimer des estampes qui lui vaudraient des ennuis avec la censure française. La satire des moeurs est une veine moins dangereuse, développée dans ses Pièces facétieuses (1819) par exemple, qui est aussi très prisée des journaux. Toutefois, c'est l'augmentation du nombre et de la fréquentation des spectacles qui lui fournit la source de revenus la plus sûre et la plus durable avec l'engouement du public pour les portraits d'artistes, les reproductions de décors ou de scènes dramatiques. L'actualité politique fournit aussi régulièrement des sujets intéressant un vaste public (assassinat du duc de Berry, voyages officiels du Roi...) En 1822, Motte, qui avait imprimé dès 1818 les Monuments romains de Nismes d'Alphonse de Seynes, s'attaque au domaine du livre illlustré avec le début de la publication de la Vie politique et militaire de Napoléon... de A.-V. Arnault avec des lithographies de Géricault et participe à la neuvième édition des Méditations de Lamartine que publie Gosselin en 1823, mais les illustrations de Mendouze n'ont pas la force de celles de Delacroix pour le Faust de Goethe, publié en 1828. Fort de cettte réussite, Delacroix entreprend quelques dessins pour une illustration de Hamlet mais Motte mourra avant qu'ils ne forment un ensemble suffisant, et, rassemblés en un Recueil, ils ne paraîtront même qu'en 1864, après la mort de l'artiste. Parallèlement, il s'illustre dans l'illustration documentaire avec un genre éditorial, très en vogue sous la Restauration et la monarchie de Juillet : les recueils de planches, généralement accompagnées de notices, vendus par livraisons. Il est ainsi avec Engelmann l'un des principaux artisans de la Galerie des oiseaux (1825), magnifique et luxueuse suite de planches mises en couleurs, mais, dès la fin de 1817, il a imprimé les Ornemens et fragmens d'architecture antique et de la Renaissance, dont l'auteur, Étienne Imbart, fait bientôt l'hommage à l'académie des Beaux-Arts ; conçu à l'usage des écoles publiques et des manufactures, c'est sans doute le premier recueil de modèles pour l'enseignement et l'industrie. Ses Vues de Provins (1823) veulent sensibiliser les élites provinciales à la sauvegarde des édifices anciens. Dans un domaine différent, Les contemporains étrangers devait exploiter le goût du public pour les portraits de célébrités mais le recueil ne connut que 8 livraisons sur les 25 prévues, bien qu'il ait cédé à la mode pour les reproductions en fac-similé de l'écriture du personnage portraituré. Les rives de la Seine (1828) sacrifiait au goût du paysage, l'Histoire du Palais-Royal (1834), d'après les dessins d'Horace Vernet, à celui de l'histoire immédiate, mais, si le Voyage de la Grèce est modestement illustré,ce sont surtout les 50 planches du magnifique Voyage pittoresque dans la régence d'Alger (1835) qui font rêver avant que Delacroix n'en fasse découvrir les couleurs. Pionnier encore dans l'utilisation de la lithographie, Motte la met au service de l'érudition. En 1826, avec les Tournois du roi René, d'après le manuscrit et les dessins originaux de la Bibliothèque royale, il donne aux études médiévales en plein essor l'un des premiers fac-similés de manuscrit. En 1827, il prend avec Firmin-Didot un brevet pour permettre d'imprimer caractères typographiques et dessins lithographiques simultanément, en haussant la pierre au niveau de la surface des caractères. Ce n'est toutefois pas ainsi qu'est imprimée la Grammaire égyptienne de Champollion en 1836 : le texte imprimé typographiquement par Firmin-Didot a été reporté sur la pierre lithographique où a été ajoutée la reproduction des hiéroglyphes, réalisant ainsi "la nouvelle et féconde alliance de la typographie et de la lithographie", selon les mots de Champollion-Figeac. Il a participé aux Expositions des produits de l'industrie française de 1823 et 1827 des modèles nouveaux de presse (médaille d'argent en 1823, rappelée en 1827) en même temps que ses lithographies. En application de la loi du 17 octobre 1830, il bénéficie d'un prêt de l'État de 15 000 F pour surmonter les difficultés financières de la période ; en décembre 1831, il fait la demande d'un délai de 6 mois pour son remboursement et, en 1835, il est de ceux qui signent une pétition demandant encore un délai de cinq ans. À sa mort, ses créanciers demandent la vente de son matériel dont la plus grande partie est rachetée par sa fille, Caboche, Delarue, Ruinet et Pecquereau se partageant le reste. La vente des pierres et des estampes qui se trouvaient dans l'atelier est plus conflictuelle car beaucoup appartenaient à des confrères. Il a été récompensé par la Société d'encouragement pour l'industrie nationale d'une mention Honorable en 1819, et de médailles d'argent en 1823, 1827 et 1834. Il se pare en 1828 des titres d'imprimeur des ducs d'Orléans et de Chartres. "Établissement consacré aux grandes collections [...] il imprime et publie la collection des tableaux de la galerie du Palais-Royal en 50 livraisons" annonce-t-il dans l'Almanach du commerce de Paris pour 1829.
Outre les artistes déjà cités, Géricault parmi les tout premiers, Deroy, Adam, Pierre-Roch Vigneron, Rulman, Henri Grévedon, Henry Monnier, Nicolas-Eustache Maurin..., ainsi que Achille Devéria, son gendre, ont travaillé avec Charles Motte.
Place Voltaire
Eugène Motte est né à Chateauroux (Indre) le 20 novembre 1854, François Gousty le 28 juin 1845 dans la même ville.
Ils sont associés dans l'imprimerie typo-lithographique Motte fils et Gousty.
290, rue Saint-Honoré (1837)
Elle est née le 9 avril 1812. Son père était lithographe. Elle a épousé en 1829 le peintre Achille Devéria, auteur de plus de 3 000 lithographies, dont la série Dix-huit heures de la vie d'une Parisienne qui lui emprunte à plusieurs reprises ses traits. Elle a aussi été représentée par le sculpteur Jean-Auguste Barre avec l'un de ses 4 enfants dans les bras.
À la mort de son père, elle garde son brevet et reprend la direction de l'imprimerie, après avoir racheté pour 23 000 F six des presses de son père lors de la vente de son matériel demandée par ses créanciers. Elle est associée avec Waugmann et emploie le lithographe Cattier. Pendant quelques années, elle réutilise les pierres dessinées qu'elle gardées, mais ses ennuis financiers lui font céder à Cattier une partie de son matériel.
14, rue des frères Herbert 54, rue de Courcelles, Levallois (1865)
Né le 3 février 1836 à Ville dans l'Oise. Son père était maçon à Ville. Il est célibataire.
Venant de Noyon, il a travaillé trois ans chez Viallet qu'il quitte pour s'établir à son compte.
13, rue du Grenier Saint-Lazare (septembre 1860)
Il est né le 12 septembre 1819 à Chabeuil (Drôme). Il travaille comme lithographe à partir de 1840 à Marseille.
Il était tout d'abord breveté lithographe à Marseille. Venu à Paris, il y a fondé une fabrique d'eau de Seltz, mais son inexpérience le force à la céder rapidement. Souhaitant revenir à Marseille, il propose à Aubert de lui racheter son ancienne imprimerie, mais le prix demandé par son successeur est trop élevé. Il revient donc à Paris où il reprend un brevet de lithographe.
2, rue de Siam
Il est né à Chabeuil (Drôme) le 12 septembre 1819.
Il fait de la lithographie depuis 1840. Son beau-frère, Adolphe Allemand, se démet de son brevet en sa faveur. Il y renonce en 1858 pour monter à Paris.
Il est né en Suisse à Genève le 25 avril 1792. Il est membre du Consistoire et du Comité d'instruction protestant. Il est marchand papetier et graveur en taille-douce. Il meurt le 30 novembre 1849.
Il demande un brevet de lithographe car "la lenteur d'exécution de son imprimerie en taille-douce " le pénalise ; il pense qu'il pourrait être utile au commerce de rubans, important à Saint-Étienne où seul est actif Jourjon. Selon le témoignage de Marnet, il fait de mauvaises affaires ; il part donc pour Annonay dont est originaire sa femme. Il y exerce le métier de papetier et de lithographe, ayant embauché un breveté, et demande en 1840 un brevet de libraire. Il y renonce l'année suivante car il est de nationalité suisse.
Il est né le 19 février 1825 à Valognes (Manche) ; son père était un ancien militaire, chevalier de la Légion d'honneur et secrétaire de mairie à Valognes. Il a travaillé à l'Imprimerie royale comme compositeur puis, pendant huit ans chez un imprimeur de sa ville natale.
Il obtient d'abord, avec la recommandation d'Alexis de Tocqueville, le 27 février 1847, un brevet d'imprimeur en lettres. Puis, il obtient ensemble ses brevets pour la lithographie et la taille-douce. En 1859, il se démet de ses brevets de typographe et de taille-doucier en faveur de Feuardent. En 1861, l'administration le met en demeure d'exploiter son brevet restant, de lithographe, ou d'y renoncer. Il fait la preuve de son activité mais se démet de son brevet en 1863.
Il est né le 22 août 1838 à Lyon ; son père était imprimeur. En 1894, il est élu membre de la Société littéraire de Lyon dont il était l'imprimeur. Il meurt le 20 août 1897.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe que lui transmet sa mère qui démissionne en sa faveur peu de temps avant de mourir. Il poursuit l'impression de livres religieux, de revues de sociétés savantes et professsionnelles (Le Moniteur judiciaire), mais donne aussi une place importante aux ouvrages d'histoire et d'archéologie (édition de cartulaires, monographies consacrés à des monuments ou des sujets d'histoire régionale). S'y ajoutent l'impression de brochures et imprimés divers qui fait de l'imprimerie une des plus actives de Lyon : pour la seule année 1877, on compte 426 déclarations au Dépôt légal.
Passage des anciennes halles de la Grenette
Il est né à Montbrison (Loire) le 18 février 1803 ; son père était garde du magasin du timbre. Il est le gendre de l'imprimeur libraire Rusand dont il a épousé la fille Euphrosine. Il meurt le 9 octobre 1853.
Il obtient un brevet de libraire le 7 septembre 1836, puis un brevet d'imprimeur en lettres que lui transmet Lesne en même temps qu'avec Pélagaud, il lui cède l'imprimerie des Halles de la Grenette qui avait appartenu à son beau-père. L'imprimerie porte désormais le nom Mougin-Rusand. En 1842, un litige l'oppose à la veuve Ayné qui publie un Indicateur lyonnais (répertoire d'adresses) suivi d'un Annuaire départemental, qui n'est que la copie de l'Annuaire qu'il a publié l'année précédente ; le tribunal estime que, sans être une oeuvre d'imagination, un annuaire demande un travail de recherche et des dépenses, et qu'il s'agit donc d'une contre-façon dommageable ; la veuve Ayné est donc condamnée à payer 500 F de dommages et intérêts à Mougin et se voit interdire de continuer à vendre son Annuaire.
Grande rue
Il est né le 24 mars 1818 à La Chapelle-aux-bois (Vosges) ; son père était propriétaire. Il a travaillé sept ans comme ouvrier lithographe à Épinal.
Il est le premier imprimeur lithographe à s'installer à Remiremont, puis il rachète l'imprimerie et le brevet d'imprimeur en lettres de Thiriet le 31 juillet 1847. Il est condamné le 29 mars 1851 à deux mois de prison et 200 F d'amende car il imprimait un journal socialiste Le Peuple vosgien dont le propriétaire a cédé la place à une société en commandite présidée par Mougin. Celui-ci a refusé de payer un nouveau cautionnement. Il fait appel et sa condamnation est confirmée. Reste le recours en grâce et la promesse de" rompre avec le parti démagogique". Le Préfet conseille donc de supprimer la peine de prison, mais, en raison de "son obstination", de maintenir l'amende qui n'est pas susceptible de le ruiner. L'avis est suivi. Son fils Joseph lui succède en 1877 et dirige l'imprimerie jusqu'à sa mort ; l'imprimerie est alors reprise par sa veuve.
42, rue Saint-François
Il ouvre un atelier lithographique.
20, rue de Lancry
Il est né le 22 novembre 1809. Il est marié et père de famille.
Dessinateur lithographe, il a 15 ans d'expérience et s'intéresse à la chromolithographie.
Il est né à Saint-Albin-de-Vaulserre (Isère) le 23 avril 1838 ; son père était factotum et sa mère cuisinière. Il est ouvrier typographe et lithographe et il a aussi enseigné au collège de Bourgoin.
En reprenant le brevet de lithographe et l'imprimerie de Montillard ainsi que le brevet de typographe de Simonnet, il devient imprimeur et gérant du journal d'annonces de Bourgoin.
51, rue Vacon
Il est né le 1er septembre 1854 à Marseille.
Il est typographe et lithographe. Il fait des travaux de ville, des étiquettes, des chromos publicitaires.
Il est né à Riom le 2 avril 1798. Il est professeur d'écriture et de dessin au collège de Riom.
Né le 8 janvier 1804 à Saint-Quentin dans l'Aisne. Son père était libraire papetier.
Il est resté 12 ans employé comme prote chez son beau-frère Tilloy, imprimeur à Saint-Quentin avant de reprendre son imprimerie et son brevet d'imprimeur en lettres (22 janvier 1833); il imprime le Journal de Saint-Quentin. Il demande un brevet de libraire, accordé le 7 janvier 1843, pour pouvoir vendre les ouvrages qu'il imprime. L'enquête statistique de 1851 note qu'il n'exploite pas son brevet de lithographe mais l'Annuaire de l'imprimerie et de la presse loue ses "forts jolis travaux en gravure sur pierre et en relief, en or et en couleurs pour mandats, étiquettes, souscriptions et actions". Il possède alors 4 presses lithographiques et emploie 3 ouvriers lithographes.
Il est né le 7 juin 1834 à Saint-Quentin dans l'Aisne. Son père est imprimeur lithographe. Il travaille avec lui durant plusieurs années, s'étant fait remplacer pour le service militaire.
Il reprend l'entreprise et le brevet paternels.
Place du Châtelet et 29, rue Saint-Jacques-de-la-Boucherie (1842) 52, rue Saint-Honoré (1859)
Il est né le 27 juillet 1799 à Bourges (Cher) ; son père était aubergiste. Il est capitaine de la Garde nationale et chevalier de la Légion d'honneur.
Il a été employé comme ouvrier chez Goy pendant 8 ans avant de lui succéder. Il imprime des étiquettes et des emballages (Eau de Botot, 1859 ; Encre de Cany, 1859...), des cartes de visite, de représentant dont des cartes porcelaine. Il se retire en invoquant des raisons de santé.
Il est né à Amillis (Seine-et-Marne) le 17 avril 1817. Son père était cultivateur. Il a été commis en librairie et imprimerie et il a travaillé notamment 4 ans comme correcteur chez Dubois à Meaux.
Il a repris les trois brevets de Louis François Brodard mais il lui rétrocède la librairie le 16 mars 1844. En janvier 1876, il cède l'imprimerie à Frédéric Brodard.
Il déclare une activité de libraire le 29 novembre 1876.
Il est né le 24 juin 1825 à Marseille où son père, ancien soldat de la Grande armée, était tisserand.
Il adresse une première demande, dans un français incertain pour la correction de la langue et de l'orthographe, qui est rejetée le 18 mars 1859. Il saisit l'occasion du passage de Napoléon III à Marseille pour réitérer sa demande ; elle est à nouveau rejetée le 19 novembre 1860. Il abandonne l'espoir d'obtenir un brevet par création et reprend le brevet de Cousinery. Il justifie ainsi sa demande : "La paralysie dont je suis atteint depuis longtemps m'empêchant de travailler comme ouvrier, j'ai dû m'entendre avec le sieur Cousinery pour exploiter son brevet et subvenir ainsi aux besoins de ma nombreuse et malheureuse famille." Il imprime des étiquettes (Encre chinoise Griot aîné, 1866)
19, passage des Panoramas, galerie Montmartre (1849)
Il est né le 9 juin 1815 à Paris. Il a fait son service militaire et se prévaut d'une longue expérience.
Il est associé avec Toquet et il a déjà mis 20 000 F dans l'association, mais il veut rester seul à la tête de l'imprimerie. Il est inquiété en 1842 pour des lettres lithographées distribuées aux curés par un entrepreneur de pompes funèbres qui se plaignait de ses concurrents...
Il est né le 31 décembre 1835 au Petit-Prissé (Deux-Sèvres) ; son père était jardinier. Il a été ouvrier lithogrpahe à Paris pendant dix ans.
Le Préfet est favorable à son installation car il considère que les deux imprimeurs de Niort s'entendent pour maintenir les prix à un niveau élevé et qu'une concurrence serait nécessaire.
Il est né le 8 janvier 1798 à Saint-Germain-en-Laye ; son père était marchand fripier.
Il est marchand de tableaux et d'estampes et veut un brevet pour pouvoir réaliser, dit-il, une plus parfaite exécution de l'impression de ses dessins. Il renonce à son commerce en 1837, mais ne se sépare pas de son brevet.
6, rue des Poitevins(1857) 5, quai d'Anjou (1855)
Il est né le 24 juin 1816. Dessinateur, il a travaillé dix ans à Besançon chez Sainte-Agathe.
Il obtient son brevet en échange de son titre pour Strasbourg obtenu le 7 janvier 1840 alors que, en théorie, il n'y a plus de création de brevet à Paris, mais l'intérêt de son invention, l'aquachromographie, prévaut. La recommandation de l'ancien préfet du Doubs, devenu conseiller d'État a certainement joué aussi. Il fait faillite en 1862 avec un actif de 6 870 F et un passif de 7 6480 F.
Né le 25 mars 1847 à Strasbourg. Son père était boulanger.
Il a pratiqué pendant 10 ans dans un autre établissement lithographique. Brevet par création.
56, rue de la Verrerie (1867)
Il est né le 10 mars 1841. Il est sculpteur de formation.
Il travaille depuis 1 mois comme ouvrier lithographe chez Herbet dont il rachète le fonds. Il est remplacé en 1875 par Alfred Guyot.
Il est marchand de musique.
Il veut imprimer L'Écho des orchestres, un journal dont il est l'éditeur ainsi que des méthodes musicales. Il a une presse Berringer. En 1876, le recensement note qu'il a cessé son activité dès 1874 à cause de ses mauvaises affaires.
Elle remplace son mari Victor Jacques Alphonse Dauriac, décédé, comme typographe et lithographe.
6, rue Brûlée
Il est né le 19 novembre 1839 à Strasbourg ; son père était ouvrier lithographe.
Il est associé avec Émile Lemaitre et l'imprimerie porte leurs deux noms jusqu'en 1868, Lemaître étant mort le 22 janvier 1868. Ils avaient signé le 9 octobre 1867 un acte de vente de l'imprimerie pour une rente de 1 000 F par an pendant 12 ans. La mort de Lemaître ne modifie pas sensiblement la production de l'imprimerie, faite de travaux de ville, publicités, affichettes, cartons d'invitation... Il fournit des illustrations pour des ouvrages publiés par des confrères comme L'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin de Baquol. Après la guerre de 1870, il réalise un important ensemble de lithographies représentant les destructions de Strasbourg.
91-93, rue de Metz, à Nancy (1879)
Il est né à Lavoye (Meuse) le 27 mai 1834 ; son père était huissier. Il est voyageur de commerce pour la société de quincaillerie Lemesle frères ; il habite Angers.
Il a obtenu son brevet de lithographe pour Metz mais, en 1871, "l'annexion de cette ville par la Prusse, froissant (son) sentiment national", il transfère son imprimerie à Nancy. Il déclare joindre à la lithographie une activité d'imprimeur en lettres le 18 novembre 1879.
16, boulevard Saint-Jacques
Elle est née le 21 octobre 1818 à Paris. Elle a eu une fille à qui son le père a assuré 25 000 F, puis a vécu maritalement pendant 24 ans avec Boisgontier, séparé de sa femme pour inconduite de celle-ci ; ils ont eu 5 enfants ensemble. Le rapport note qu'elle "a constamment tenu dans cette situation irrégulière une conduite à l'abri de tout reproche" et s'est montrée très dévouée à l'égard de Boisgontier, très malade. Pour la mettre à l'abri d'éventuelles contestations de ses héritiers, Boisgontier lui a vendu l'imprimerie. Marie Musselier avoue sa situation dans une lettre d'aveu très digne.