Il est né le 23 octobre 1813 à Rosey (Haute-Saône) ; son père était cultivateur. Il est graveur de formation et il a travaillé entre 1832 et 1839 à Dijon et de 1839 à 1843 à Paris.
Il avait demandé un brevet de lithographe pour Vesoul en 1839 ; l'administration l'avait préparé, mais ne lui remit pas sans qu'on sache qui, de lui ou de l'administration, avait changé d'avis. En 1848, il obtient en même temps ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres, mais il n'achète pas de presse typographique, faute de moyens. Le préfet songe donc à annuler ce brevet d'autant qu'il a eu vent d'un projet de journal d'opposition, voire socialiste, et Vienney, très endetté, cherche à céder son brevet d'imprimeur en lettres, notamment à un ancien greffier nommé Petit. Toutefois, Vienney s'enfuit en 1850 pour échapper à ses créanciers, son matériel est saisi ; ses brevets ne seront annulés qu'en 1855.
La fabrique de sucre utilise une presse autographique (système Ragueneau).
Il est né le 28 janvier 1797 à Pau dans une famille où l'on est imprimeur depuis plusieurs générations.
Il a travaillé douze ans avec son père avant de reprendre le 5 juillet 1828 ses brevets de typographe et de libraire. De l'avis du Préfet, il est le seul des trois lithographes de Pau qui ait vraiment du travail ; il a d'ailleurs la clientèle de la Préfecture. En 1869, il est condamné à 100 F d'amende pour défaut d'adresse.
Il est né le 25 décembre 1829 à Cocumont (Lot-et-Garonne) ; son père était propriétaire. Il est le gendre de Joseph Théophile Henrion.
Il reprend les trois brevets de son beau-père.
Il est né le 12 février 1816 à Saint-Pons ; son père était marchand. Il est ouvrier typographe.
Il obtient le même jour les trois brevets d'imprimeur en lettres, de libraire et de lithographe. En 1845, il écrit à l'administration une curieuse lettre : ne réussissant pas à vivre de son travail, il lui demande d'obliger son concurrent à lui racheter son imprimerie et d'annuler son propre brevet. L'adminsitration répond que l'affaire n'est pas de son ressort et Viguier vend son imprimerie au fils de son concurrent.
Il est né à Colmar le 19 janvier 1809. Son père était gendarme. Il a été contrôleur des ponts et chaussées et inspecteur des chemins de fer..
Son brevet est annulé car inexploité : l'enquête préfectorale de 1860 note qu'il est n'exploite plus son brevet depuis 12 ans et qu'il travaille dans une compagnie de drainage à Clermont-Ferrand.
11, rue de Sèvres (1819) 23, rue de Sèvres (1827) 19, rue de Sèvres (1837)
Il est né en 1790 à Buire-au-Bois dans le Pas-de-Calais ; son père est tisserand. Il est marié et père de 2 enfants. Sa demande est apostillée par plusieurs artistes parmi lesquels Carle et Horace Vernet, Thiénon, Dubost, Aubry-Lecomte....
Sa production est très abondante et diversifiée. En 1823, il imprime 25 des 30 lithographies de Jean-Baptiste Isabey de retour d'Italie ; pour contrôler le travail, l'artiste a fait monter une presse à son domicile. Entre 1826 et 1829, ce sont la Galerie des contemporaines et la Galerie des peintres de Chabert, deux superbes séries de lithographies publiées par livraisons. Il imprime aussi des scènes et des costumes militaires, spécialité de Charlet (1822), puis de Raffet ; des satires de moeurs dues à Charles Philipon ((Les amours du bon ton ; Moeurs modestes, 1824) puis à Henry Monnier (Modes et ridicules) ; des portraits d'artistes (Listz, Henriette Sontag, la Mablibran, Melle Taglioni, Walter Scott, Spontini) et de personnalités politiques (général Foy, père Enfantin, Decazes, Lamennais...), des scènes théâtrales et d'actualité (Missolonghi)... Imprimeur lithographe de Son Altesse la duchesse de Berry depuis qu'il a imprimé, de 1822 à 1824, la reproduction de plus de 100 tableaux de la Galerie de la duchesse de Berry. École française.Peintres contemporains, il produit une abondante iconographie légitimiste et ne consacre aux événements de 1830 qu'un petit nombre d'estampes anodines et de médiocre qualité (Les Assiégeants, Barricade boulevard des Italiens, Combat à la porte Saint-Denis, 28 Juillet 1830...). Il ne participe pas à l'essor de l'estampe de satire politique (malgré la copie d'après Léon Coignet, Juillet 1830, sur le triomphe du drapeau tricolore) qui marque le début de la monarchie de Juillet et, après 1835, il a perdu le contact avec ceux qui vont s'illustrer dans la satire de moeurs : Philipon et Monnier sont rapidement partis chez d'autres lithographes (Gaugain, Langlumé...) où ils seront rejoints par les Grandville, Daumier, Roubaud...réunis par une autre sensibilité politique. l reste l'imprimeur d'une grande partie des lithographies de Charlet. Sa production reste cependant importante, accrue par les affichettes de librairie et de spectacles, des textes autographiés (Exposé d'une méthode nouvelle de musique vocale élémentaire ), des cartes géographiques... En avril 1843, il est frappé d'une attaque qui le laisse amoindri et il laisse la direction de son entreprise à son fils Charles. Toutefois, "son talent était au-dessous de sa bonne volonté", si l'on en croit le biographe de Charlet qui, après deux essais en 1845 pour sa Galerie militaire, malgré sa sympathie pour François Villain, abandonne son imprimerie pour celle de Bry. Le 15 août 1851, il signe une déclaration disant qu'il souhaite que son fils, qui dirige déjà l'imprimerie, lui succède officiellement.
19, rue de Sèvres (1849) 113, rue du Bac (1862) 45, rue de Sèvres (1858)
Il est né le 13 juillet 1823 à Paris ; son père était imprimeur lithographe. À sa sortie de pension, il a commencé à travailler chez son père. Il a épousé, en 1849, Estelle Adélaïde Londet et il est père de famille. Officier de la Garde nationale avant 1848, il a été décoré pour sa belle conduite en juin ; le rapport du préfet de Police du 22 avril 1852 réfute l'idée, avancée par la direction de la Librairie, qu'il soit "d'une opinion très avancée" et qu'il ait fait partie d'une société secrète. Il a été maintenu dans les cadres de la nouvelle organisation de la Garde ; " c'est assez dire que ses prinicpes politiques ne laissent rien à désirer".
Peu avant sa mort, son père a signé un papier disant qu'il désire céder son imprimerie à son fils Charles qui en assure la direction depuis plusieurs années. Il a acheté son fonds pour 20 000 F avec 3 presses et il en exploite bientôt 17 avec un chiffre d'affaires de 60 000 F. Le 21 mai 1852, il informe le ministre qu'une commission militaire l'a choisi pour imprimer des figures académiques. Il doit donc transporter une presse au Dépôt de la guerre, rue de l'Université pour une période d'une douzaine de jours. Il est autorisé le 14 juin 1854 à posséder une presse en taille-douce pour effectuer de reports de cartes géographiques. Il fait faillite en 1859 avec un actif de 122 136 F et un passif de 123 657 F. Il reprend son activité, mais la grande époque de l'imprimerie Villain est terminée.
Il est né le 15 août 1799 à Saligny d'un père qui se dit propriétaire. Il est professeur de dessin dans une école primaire supérieure qui vient d'ouvrir.
Il a obtenu un brevet de lithographe pour Cusset le 22 avril 1829, puis le 18 avril 1848 un brevet d'imprimeur en lettres. Pour justifier sa demande de transfert à Vichy, il invoque le pittoresque des paysages environnants qui ne peuvent manquer d'inspirer les artistes et les besoins de l'école primaire supérieure où il enseigne. Le préfet souligne l'afflux des étrangers pendant la saison thermale (plus 20 000 en 1863) dont la présence justifie l'installation d'un lithographe supplémentaire. Il a plusieurs fois demandé le transfert de son brevet pour Vichy et cette fois-ci, le frère de sa consoeur Mme Jourdain, qui voulait elle aussi unbrevet pour Vichy, fait courir le bruit qu'il est prêt à céder son entreprise et son brevet, et que la spéculation en a fait monter le prix à 30 000 f. Il est vrai qu'il le cède moins d'un an après à son prote.
3, rue de la Paix
Antoine Villard est né à Saint-Étienne le 17 juin 1849.
Il est associé avec Nicolas Pichon sous la raison sociale Villard et Pichon fils aîné. Ils sont libraires et imprimeurs typographes et lithographes. Ils se séparent rapidement.
Rue de la Harengerie
Il est à la tête de l'imprimerie typographique et lithographique et de la librairie, héritées de son père Eleuthère Victor.
Il est né à Pontoise le 23 juin 1816 ; son père était perruquier. Il est compositeur à Paris depuis 1834.
Il obtient en même temps ses brevets de lithographe et de libraire. Le 4 décembre 1871, il déclare se mettre à la typographie. Son fils lui succèdera.
Il est né le 29 mai 1826 à Épinal ; son père était marchand. Il a travaillé précédemment à Paris.
Son brevet est annulé en 1854 car il a quitté Épinal dès 1851, sans avoir eu le temps de payer son matériel qu'il a restitué.
55, rue de la Harpe
Il est né le 4 février 1830 à Paris. Il est marié et père de famille.
Il est éditeur d'images religieuses et rachète l'imprimerie en taille-douce de Pernel et l'imprimerie lithographique de Guisado. Il est d'abord breveté taille-doucier le 28 juillet 1862. Il emploie 26 ouvriers. En 1879, son imprimerie est rachetée par Jean François, dit Paul, Barousse.
Il est né le 8 avril 1837 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était tailleur. Il a une formation d'écrivain lithographe.
En 1866, il déclare renoncer à son brevet qui est annulé et travaille chez un autre.
16, rue Saint-Clair
Ils sont négociants.
Ils ont une utilisation professionnelle de leur presse autographique.
10, rue du Boeuf Saint-Paterne (1855) 26, rue Royale (novembre 1868)
Elle est née le 27 mai 1821 à Orléans ; son père était pompier. Elle a épousé l'imprimeur Achille Tiget avec qui elle ne s'entend pas. En août 1848, il quitte la ville et sa femme n'a plus de nouvelles de lui ; elle obtient leur séparation de biens par un jugement du 29 août 1853. Quand il meurt en 1871 à Orléans, elle s'associe aux obsèques. Elle meurt le 27 janvier 1889.
Elle a demandé le transfert en sa faveur du brevet de son mari et continue à faire marcher l'imprimerie avec l'aide d'un ouvrier. "Ses relations habituelles avec les divers ouvriers qu'elle a successivement occupés à ce titre, ont donné lieu, à tort ou à raison, dans le public à des présentations défavorables à sa réputation. Néanmoins, rien dans les relations ostensibles n'a justifié ces suppositions", note un rapport. En 1858, elle passe une annonce dans le Journal du Loiret car elle recherche un écrivain lithographe. En 1866, le même journal signale la participation de Charles Tiget à l'exposition de la Société des amis des arts avec des "lithographies au crayon, à la plume et en chromolithographie dont on fait grand cas et que l'on considère avec une juste attention". On peut penser qu'il travaille avec sa mère. Elle imprime des partitions musicales, des brochures autographiées et des illustrations diverses. Après la mort de son fils, il semble qu'elle ait continué à travailler dans l'imprimerie jusqu'à sa mort avec l'aide de sa belle-fille ; un avis paru le 11 février 1889 dans le Journal du Loiret précise que "Madame veuve Charles Tiget a l'honneur de prévenir sa clientèle que la mort de madame veuve Tiget sa belle-mère ne change rien dans son imprimerie et qu'elle continuera comme par le passé à exécuter tous les travaux qui lui seront confiés."
44, rue du Faubourg du Temple
Il est né le 5 avril 1818 dans le Jura. Venu à Paris, il a été d'abord apprenti chez Guesnu, puis a travaillé chez Janvier. Il est marié mais en 1857, il est séparé de sa femme et élève son enfant.
Il reprend le brevet de Julia Koch qui ne l'a pas exploité à Paris et s'est reconvertie dans le commerce de dentelles. Il est spécialisé dans les impressions en couleurs et estampages. Il fait faillite en 1857 avec un actif de 7 077 F et un passif de 19 350 F. Il obtient un concordat en juin 1857 et, après diverses tentatives de vente, son associé Thibault est autorisé par les syndics à reprendre l'imprimerie dans le cadre d'une société Thibault et Villiard formée le 1er août 1858. En 1858, il est surveillé car le commissaire Gaillard le soupçonne de faire le placement d'objets licencieux (dossier Thbault) pour survivre. Pourtant il a repris un travail chez delacourt.
Place du Marché au blé
Il est né à Villers-Marmery (Marne) le 22 novembre 1804 ; son père était instituteur. Il est huissier audencier au tribunal civil de Châlons. Il meurt à Châlons le 15 juin 1864.
Il fait des travaux de ville, mais aussi quelques reproductions d'oeuvres d'art qui lui valent en 1843 une mention honorable à l'Exposition industrielle de la Société académique de la Marne.
6, rue d'Angoulême (1850)
Il est né le 23 mai 1821 ; son père est comédien. Il est célibataire.
Il a travaillé chez plusieurs imprimeurs lithographes en qualité de dessinateur et écrivain. Avant d’être lui-même breveté, il dirige une imprimerie lithographique pour laquelle son père a pris un brevet, située 42 rue du faubourg du Temple. Quand il demande son propre brevet, il propose de consacrer son entreprise à l'impression commerciale et artistique (paysages, têtes d'étude, titres de musique...).
42, rue du Faubourg du Temple
Il est né le 12 novembre 1796. Il est acteur, attaché au Théâtre des Folies dramatiques.
Ses deux fils sont l'un écrivain lithographe ayant travaillé dans des imprimeries, l'autre dessinateur élève de Jules David. Ils formeraient une association et utiliseraient les relations de leur père dans le monde artistique.
Il est libraire et lithographe.
Il est né à Varzy (Nièvre) le 16 décembre 1820 ; son père était ferronnier. Il utilise couramment le prénom Eusèbe. Il a fait son apprentissage pendant trois an chez Cliquet à Clamecy, puis il a travaillé comme écrivain lithographe à Bar-sur-Aube, chez Louis Chevalier de 1845 à 1847 et chez Jardeaux .
Il a fait une première demande de brevet pour la lithographie en mars 1851 ; elle a été rejetée. Il la renouvelle en juillet et obtient satisfaction car la condamnation de Millelot et le retrait de son brevet par décret du Président de la République laisse une place vacante. Le Préfet le choisit car il est "entièrement dévoué à la cause de l'ordre". Toutefois, quand il sollicite un brevet de typographe par création, en montrant que le nombre d'habitants à Clamecy le permettrait au regard de la loi, malgré ses nombreux soutiens, sa demande est rejetée le 2 mai 1857 ; il n'a plus la faveur du Préfet. Le rapport est très négatif : faible solvabilité, absence de formation au métier de typographe, opinions politiques peu fiables, nombre suffisant d'imprimeur en lettres à Clamecy.
D'abord associé de Bégat, il prend sa succession comme typographe le 21 novembre 1871. Après le départ de Tremodan en 1872, il se mettra aussi à la lithographie.
13, rue d'Anjou Dauphine
Elle est née le 15 septembre 1819 à Guéret dans la Creuse ; son père était maître perruquier. Elle est institutrice de formation et tient un pensionnat pour petites filles.
Elle est spécialisée dans les étiquette de parfumerie et les cartonnages.
Son père avait demandé un brevet en novembre 1839. Il avait été militaire pendant 11 ans, deux fois blessé en Espagne et au Portugal, et démobilisé, en 1817, était revenu à Guéret. Il y exerça le métier de perruquier jusqu'en 1832, avant de venir à Paris et travailler comme ouvrier lithographe chez Crosnier. Il conclut rapidement une forme d'association avec lui et, depuis 5 ans, il travaille dans l'imprimerie à son propre compte. Sa demande de brevet du 18 novembre 1839 porte une signature si maladroite qu'il est soumis à l'épreuve de la dictée et l'administration conclut de cette courte page maladroitement écrite et émaillée de très nombreuses fautes d'orthographe, qu'il est "illettré", "ne sachant que manier le rouleau et non pas lire et écrire". Le brevet lui est donc refusé, mais, comme il a fourni des exemples très probants de son travail, il obtient en mars 1840 une autorisation limitée à la seule impression d'étiquettes et cartonnages. Sa fille fait, peu de temps après, une demande de brevet à son propre nom. Elle reconnaît volontiers que son père "ne connaît point l'orthographe" (lettre du 13 août 1840), mais qu'elle-même étant institutrice peut l'aider et donner à l'imprimerie un développement que l'autorisation ne permet pas. La direction de la Librairie se montre sensible au mérite du père, tant professionnel que personnel : il a eu à coeur de donner à son fils, devenu conducteur de travaux pour les Ponts et chaussées, et à sa fille devenue institutrice, l'éducation qu'il n'a pas eue ; elle reconnaît que Marie Vincent "offre les garanties d'aptitude requises et mérite à tous égards la confiance du gouvernement" (rapport de Cavé, 21 septembre 1840). Elle obtient donc son brevet.
Il est né à Poissy (Seine-et-Oise) le 28 août 1839.
Il reprend l'imprimerie Amédée Boucherie et cie qui devient l'imprimerie Édouard Vincent et cie. Il pratique typographie et lithographie.
Il est né le 26 mars 1804 à Bar-lès-Buzancy (). Son père était laboureur. Il est propriétaire à Vouziers au moment de sa demande de brevet.
Il est titulaire d'un brevet d'imprimeur en lettres depuis le 17 décembre 1830. Il cèdera ses brevets à Mary.
Il est né à Aubenas (Ardèche) le 13 novembre 1821. Son père était maître d'écriture.
Il a reçu son brevet de lithographe malgré l'avis du Préfet, très réservé sur ses chances de réussite et sa demande d'un brevet d'imprimeur en lettres a été rejetée. Il n'exploite son brevet de lithographe que pendant deux ans, puis part pour Paris où il meurt peu de temps après. Son brevet est annulé.
49, rue du Grand Cerf
Il est né à Chartres le 7 mars 1846 et mort le 24 octobre 1885.
A sa mort, sa veuve Augustine Clémentine Doublet prend la tête de l'imprimerie qu'elle transmet ensuite à son fils Lucien Clément Vinsot.
110, rue Saint-Martin (1854) 11, rue d'Enghien 1, rue Princesse
Il est né le 11 janvier 1807 à Bordeaux (Gironde) ; son père était cartier. Il est marié et père de famille. Il vient à Paris en 1850 et devient marchand éditeur de papiers pour la confiserie et d'enveloppes de dragées, or, argent et en couleurs.
Dans l'attente de son brevet de lithographe, il a déjà acheté 3 presses dans une vente aux enchères. Il est également breveté taille-doucier le 31 août 1858, reprenant le brevet de Lamarre pour reporter sur pierre par un procédé chimique des sujets gravés sur cuivre.
21, rue Saint-Jacques
Il est né en 1780 ou 1785.
Il est l'imprimeur d'une feuille adoptant la forme des ouvrages de colportage : une complainte illustrée d'un portrait, celui du propagandiste fourriériste Jean Journet dessiné par Courbet en 1850.
Place de l'Hôtel de ville
Né à Chauny dans l'Aisne le 3 décembre 1834, son père Maximilien est breveté libraire en 1833.
Il a longtemps travaillé avec son père comme libraire. Il a fait l’objet en 1859 de plaintes répétées de la part d’Henry Moreau qui l’accuse de concurrence car il agit en tant que commissionnaire en imprimerie et fournit du travail à des imprimeurs de la région alors qu’il n’a qu’un brevet de libraire. Les plaintes sont classées. Le 20 mars 1872, il dépose une déclaration d’activité comme imprimeur en lettres et lithographe sous la raison sociale A. Visbecq et Trouvé. Alfred Alexandre Edmond Trouvé, son associé, est né le 4 octobre 1850 à Metz.
12, place de Strasbourg
Il crée un atelier d'impression typo-lithographique.
34, rue Sainte-Catherine
Il est négociant.
Il acquiert une presse autographe pour imprimer ses tarifs.
64, rue Saint-Gilles
Il est né le 27 janvier 1839 à Marchiennes (Nord). Son père était lithographe. Lui-même est écrivain lithographe. Il meurt en 1875.
En juillet 1870, il avait fait une demande de brevet à laquelle il n'avait pas été donné suite à cause des événements.
Il est né à Haspres (Nord) le 23 décembre 1813 ; son père était mulquinier. Il a travaillé pendant cinq ans dans l'imprimerie à Valenciennes.
Il obtient un brevet de libraire le 28 janvier 1842 car la lithographie ne lui offrait pas de ressources suffisantes. En octobre 1848, il a demandé un brevet de typographe pour pouvoir faire un nouveau journal car des deux existant à Abbeville "l'un est d'une couleur pâle à l'excès, l'autre est entièrement opposé aux nouvelles institutions et aux hommes éminents qui ont accepté la difficile mission de les mettre en pratique ". Comme il s'est adressé directement à la Direction de la Librairie, il est renvoyé vers le Préfet et le temps joue contre lui ; la demande n'a pas de suite.
172, rue du Faubourg Saint-Martin 2, rue de la Fidélité
Il est é le 31 juillet 1804 à Saint-Firmin ; son père était rentier.
Remplacement de son titre perdu.
172, rue du Faubourg Saint-Martin (avril 1853) 2,. rue de la Fidélité (avril 1852) 126, rue du Faubourg Saint-Martin (juin 1851) Rue du Renard (décembre 1850) 4, rue des Filles Dieu ( novembre 1849)
Il est né le 31 juillet 1804 à Saint-Firmin (Oise) ; son père était rentier. Il dit, en 1839, avoir 15 ans d'expérience ; il travaille depuis 8 ans chez Labbé.
Le 13 novembre 1849, il avise l'administration qu'il s'installe rue des Filles Dieu. L'administration l'accusera plus tard de trafic de brevet pour l'installation d'une presse fonctionnant pour le compte d'une "association égalitaire". Toutefois, le 6 mai 1850, il déclare que cette imprimerie n'existe plus sous son nom, puis, en novembre, demande un duplicata de son brevet qu'il aurait égaré dans la rue ; un raport suggère qu'il était en route pour aller négocier une cession. Quoi qu'il en soit, il annonce qu'il s'installe à une nouvelle adresse, rue du Renard ;t l'inspecteur Gaillard croyant à sa sincérité et le préfet de Police étant persuadé qu'il n'a pas exploité son brevet faute de ressources, il reçoit un duplicata de son brevet le 22 mars 1851. En 1853, il publie un Cours élémentaire de dessin linéaire en association avec Rocherio à qui il cède bientôt son brevet.
Il est né le 31 juillet 1807 aux Ormes (Vienne) dont son père était le maire. Il est assez aisé, a quelques biens à Poitiers et pratique la lithographie.
Il tient un cabinet de lecture. En 1860, son brevet est annulé car inexploité.
Il est notaire.
Il utilise professionnellement une presse autographique.
Il est né le 4 avril 1806 à Bouxwiller. Son père est journalier.
Il imprime des étiquettes (Verzenay mousseux Aubertin, 1863)
Il est né à Bouxwiller (Bas-Rhin) le 4 avril 1806. Son père était journalier. Il est écrivain lithographe et il a vécu pendant 6 ans à Mulhouse où il semble avoir travaillé chez Engelmann avant de passer chez Brückert à Guebwiller. Il meurt le 8 juin 1884 à Bouxwiller.
Une fois en possession de son brevet, il se met en société le 8 août 1832, pour six ans, avec Brückert et Hahn, qui ne peut être breveté parce qu'étranger et s'occupera de l'administration. Ils impriment entre 1836 et 1839 les Vues pittoresques des châteaux, monuments et sites remarquables de l'Alsace, soit 34 très belles lithographies de Jacques Rothmuller, dans le goût romantique des ruines médiévales. Ils donnent aussi plusieurs illustrations pour l'Album alsacien. En 1839, il pousse Hermann à faire la demande d'un brevet pour Bouxwiller, en prenant la précaution de signer avec lui une convention réciproque pour la cession du droit de brevet. L'enquête menée par le Préfet lors de la reprise du brevet par Million en 1853 établit qu'il a laissé la direction de l'imprimerie de Colmar à son associé Hahn et qu'il vit à Bouxwiller, exploitant l'imprimerie Hermann. Toutefois, l'imprimerie de Colmar fait une faillite que l'administration attribue à "ses folles dépenses" malgré des gains évalués à 2 ou 3 000 F. Son matériel est saisi et racheté par Million. Vix ne reprendra officiellement le brevet d'Hermann qu'en 1860 bien que sa présence dans l'imprimerie de Bouxwiller soit attestée au point que le Préfet puisse penser que Vix y possédait un second brevet illégal.
Il est né à Pronleroy (Oise) le 4 avril 1849. Il est clerc de notaire.
Il possède une presse autographique.
Il est né le 6 février 1792 à Coutances où son père était imprimeur.
Il succède à son père et reçoit ses brevets de libraire le 20 juillet 1818 et d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818. Bien qu'imprimeur de la Préfecture et des tribunaux, il rencontre des difficultés financières dès 1826. Il a de nouveau de grosses dettes en 1837 ; ses beaux-frères et le président du tribunal de commerce viennent à son secours en formant une société en commandite dont il reste le directeur. Puis il est remplacé pour la gérance par un actionnaire de la société et il lui cède son brevet de typographe le 14 octobre 1845. Pour la lithographie, il avait fait une première demande en 1829 ; il la réitère en 1842 pour pouvoir faire des ouvrages sur la cathédrale et les antiquités de Coutances. En 1855, le rapport qui précède l'annulation du brevet, affirme qu'il ne l'a jamais exploité.
Grande Rue
Il veut créer une imprimerie lithographique.
16, rue des Lombards (1854)
Il est né le 13 janvier 1814 à Château-Thierry (Aisne) ; son père, avocat, deviendra maire de cette ville. Il est clerc d'avoué quand il rachète l'imprimerie de Levacher à Compiègne.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Levacher et poursuit la publication de L'Écho de l'Oise. Il possède 3 presses typographiques et 1 presse lithographique. Il a la clientèle de la sous-préfecture et de l'administration des forêts impériales.
Il est né le 24 décembre 1844 à Largentière (Ardèche).
32, rue du Port Sainte-Catherine (1846)
Il est né le 5 août 1811 à Milan (Italie) ; son père était tailleur. Il est graveur en taille-douce. Il meurt le 31 janvier 1851.
Il emploie Joseph Vidal avec qui il est associé depuis 1846. Quand il meurt, Vidal poursuit seul en reprenant son brevet.
Il est né le 24 mars 1822 à Aniane (Hérault) ; son père était serrurier.
