[...] Je crois que quelques
uns des étrangers qui se trouvaient là se permirent de le signer
également.
Le second décret avait rapport à la question polonaise qui avait
servi de drapeau à la manifestation.
J’avertissais le peuple que le gouvernement allait signifier à la
Russie
qu’elle ait
à rendre au peuple Polonais son indépendance première, sous peine
d’une déclaration de guerre de la part de la
France
.
(Un sourir intraduisible courut alors sur la physionomie de Barbès ; nous mêmes en l’écoutant avions éprouvé l’impression qui lui causa sans doute ce sourire .)
Je signais également ce décret et le tenant
encore à la main, j’allais le remettre à
Albert
pour qu’il eut à y
mettre sa signature, j’en fus empêché par un bruit qui s’éleva dans
la pièce précédente.
Un ouvrier ayant emmanché une bayonnette dans un baton, s’était
présenté pour garder la porte de la chambre où nous
étions.