B. (17..-18..)
Personnage non identifié. Selon la note du premier carnet d’Henri Delescluze datée du 31 mars 1852, il s’agit probablement d’un intendant de la prison de Belle-Île.
Personnage non identifié. Selon la note du premier carnet d’Henri Delescluze datée du 31 mars 1852, il s’agit probablement d’un intendant de la prison de Belle-Île.
Personnage non identifié. S’agit-il de Napoléon III ?
Appelé Balsac
par H. Delescluze.
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb118900414/PUBLIC
Écrivain français
Identifiant international : ISNI 0000 0000 6634 9636
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12442989h/PUBLIC
Barbès est l’un des principaux dirigeants des sociétés secrètes
républicaines sous la monarchie censitaire, notamment, la Société des droits de
l’homme, puis la Société des Saisons. Il participe à plusieurs
insurrections, dont celle de 1839. Il rompt avec
Blanqui après l’échec de cette tentative
de coup d’État, rupture dont l’influence se fait sentir à Belle-Île. Condamné par la
Haute Cour de Bourges pour la journée
du 15 mai 1848, il est gracié en 1854, suite à la divulgation publique d’une lettre adressée par lui à
George Sand où il exprimait un patriotisme ardent au sujet de
la guerre de Crimée. Cette grâce marque la fin de la carrière politique de Barbès, qui
s’exile jusqu’à la fin de sa vie.
Références bibliographiques : Maitron,
Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, première partie...,
t. 1.
Voir aussi : Blanqui, Louis Auguste
Identifiant international : ISNI 0000 0000 8339 2599
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb118901495/PUBLIC
Poète, très connu pour la Curée qu’il fait paraître en 1830 dans la Revue de Paris.
Appelé Barnie
par H. Delescluze.
Publiciste ; universitaire
Il prit part à la journée du 15 mai 1848 mais ne fut pas inquiété. Il s’exile après le coup d’État. Député sous la IIIe République, il soutient Thiers puis Gambetta.
Républicain exilé à Londres. Témoin de Cournet dans le duel qui l’oppose à Barthélémy en octobre 1852.
Voir aussi : Cournet, Frédéric ; Barthélémy, Emmanuel
Appelé François Barthélémi
par H. Delescluze.
Ouvrier mécanicien
Il participe aux journées de Juin. Réfugié à
Londres après s’être évadé de la
prison du Cherche-Midi en juin 1849, il est un fervent
partisan de Louis Blanc et un ami de
Blanqui. Il tue
Frédéric Cournet, partisan de
Ledru-Rollin, lors d’un duel célèbre entre
proscrits en octobre 1852. Il est seulement condamné par le jury anglais à deux mois de prison pour
homicide involontaire, et les quatre témoins, Alain, Baronnet, Mornay et Brissot sont
acquittés.
Références bibliographiques : Lefrançais,
Souvenirs....
Voir aussi : Blanc, Louis ; Blanqui, Louis Auguste ; Cournet, Frédéric ; Ledru-Rollin, Alexandre ; Alain ; Barounet ; Mornay
Également appelé Bathilliat
et Batillat
par H. Delescluze.
Pharmacien à Mâcon ; officier de la garde nationale
Batilliat est membre du bureau de l’Association électorale démocratique de la ville de Mâcon en 1848. Actif dans les clubs mâconnais, il est poursuivi pour des discours tenus en 1849. Condamné à cinq ans de prison par la cour d’assises de Dijon, il purge sa peine à Clairvaux puis à Belle-Île, d’où il est libéré le 3 décembre 1854.
Inconnu. Sujet d’une correspondance entre Henri Delescluze et sa femme Anastasie.
Cordonnier de Nîmes
Condamné à deux ans de prison pour l’affaire du complot de Lyon, il est gracié en 1853.
Appelé Bertaut
par H. Delescluze.
Bijoutier à Paris ; clerc d’huissier
Berthaut est condamné à trois ans de prison par le 1er conseil de guerre de Paris à la suite du coup d’État de décembre 1851. Il fit ensuite partie de l’Internationale et participa à la Commune.
Cultivateur à Baix (Ardèche)
Condamné à trois ans de prison dans l’affaire du complot de Lyon, il est gracié en mars 1853.
Ouvrier charpentier à Pont d’Ain (Ain)
Condamné à deux ans de prison par le 1er conseil de guerre de la 6e division militaire, pour des « discours proférés dans un lieu public ».
Identifiant international : ISNI 0000 0001 2137 9476
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11892228z/PUBLIC
Socialiste convaincu, il représente l’extrême-gauche au gouvernement provisoire de Février, et met en place les ateliers nationaux. Il est condamné par contumace par la Haute Cour de Bourges et s’installe en Angleterre.
Identifiant international : ISNI 0000 0001 0884 5567
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11892311h/PUBLIC
Condamné par la Haute Cour de Bourges, il est l’une des grandes figures de Belle-Île, et rassemble de nombreux adeptes autour d’un communisme révolutionnaire radical. Toute sa vie est placée sous le signe de la lutte sociale, depuis les sociétés secrètes sous la monarchie de Juillet jusqu’en 1871, où il est arrêté juste avant le début de la Commune de Paris. Près de trente-trois ans passés en prison ont contribué à construire la figure de « l’enfermé », qui a fait l’objet de plusieurs biographies.
Un des représentants montagnards condamnés à la déportation par la Haute Cour de Versailles pour l’affaire du 13 juin 1849. Il est gracié dès le mois de juin 1852.
Appelé aussi Boudeville
par H. Delescluze.
Tailleur à Rouen
Il est condamné à six ans de détention par la cour d’assises de Caen après l’insurrection rouennaise d’avril 1848. Il reste un militant actif dans la région après sa libération.
Cultivateur à Saulce-sur-Rhône (Drôme)
Condamné à deux ans de prison par le 1er conseil de guerre de la 8e division militaire, pour « atteinte à la paix publique et incitation à la haine des citoyens les uns contre les autres », en mai 1851. Il est gracié le 31 mars 1853.