Édition critique des carnets de prison et de la correspondance privée d’Henri Delescluze à Belle-Île (1851-1853)

Barbès avait fini son récit. Diable, s’écria un détenu, M. Monbet , un capitaine d’artillerie de la garde nationale condamné pour l’affaire du 13 juin 1849. ¹ Eh bien, il s’en est peu fallu que le dialogue que tu as eu avec Pechinay , ne se tint entre toi et moi. J’avais été chargé d’aller arrêter les insurgés réunis dans le cabinet dont tu parles ; mais j’y envoyais Pechinay  : en l’absence du chef d’escadron, je commandais l’escadron et mon service me retenait au rez-de-chaussée pour contenir la foule !

Barbès avait fini son récit. Diable, s’écria un détenu, M. Monbet, un capitaine d’artillerie de la garde nationale de t condamné pour l’affaire du 13 juin 1849.Eh bien, il s’en est peu fallu que le dialogue que vous aveztu as eu avec Pechinay, ne se tint entre toi et moi. J’avais été chargé d’aller arrêter les insurgés réunis dans le cabinet où vous étiezdont tu parles ; mais j’y envoyais Pechinay : parce en l’absence du chef d’escadron, je commandais l’escadron et mon service me retenait au rez-de-chaussée pour contenir la foule !