Je vais donc rentrer dans ce monde d’où je me croyais éloigné pour toujours. Comment y vivrai-je ? Certes la longue captivité que je viens de subir, les chagrins, les émotions de toutes sortes qui sont venues m’assaillir ont dû modifier mon caractère. Parfois je sens des bouffées de joie qui m’inondent le cœur, puis de tristes pensées leur succèdent ; ma pauvreté m’apparaît encore dans toute sa triste réalité et va rendre cette liberté que j’ambitionnais tant, pleine d’angoisses et de souffrances d’une autre espèce.
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