Journaliste ; publiciste sous la Deuxième République et le Second Empire
Castille a entre autres participé à la Révolution démocratique et sociale de Charles Delescluze en 1849.
Voir aussi : Delescluze, Charles
Appelé Casavant
par H. Delescluze.
Partisan actif du mouvement ouvrier sous la Deuxième République et le Second Empire. Originaire des Hautes-Pyrénées, il monte faire ses études de droit à Paris dans les années 1840. Exilé d’abord à Londres après les journées de Juin, il se constitue prisonnier pour faire taire ses détracteurs, qui l’accusaient d’être un mouchard. Condamné à la déportation, il est envoyé à Belle-Île dès octobre 1850. D’une stature physique impressionnante, il est l’un des plus farouches partisans de Blanqui, avec qui il tente de s’évader en avril 1853. Il reste toute sa vie un fidèle de l’« enfermé ».
Voir aussi : Blanqui, Louis Auguste
Également appelé Chapuis
par H. Delescluze.
Employé à la mairie d’Oran
Chappuis est condamné à deux ans de prison par la cour d’appel d’Alger à la suite du « complot d’Oran » de juin 1850.
Également appelé Chevassu
par H. Delescluze.
Marchand de dorures et d’ornements d’église à Lyon
Selon la police lyonnaise,
Chevassus est « président de la société secrète lyonnaise des Invisibles ». Il est
condamné à cinq ans de détention pour sa participation au complot de
Lyon. Il est ensuite banni en
Angleterre, et quitte Belle-Île le
2 juin 1852. Henri
Delescluze le recommande à son frère
Charles avant son départ.
Références bibliographiques : Dessal, Le
Complot de Lyon..., p. 84.
Voir aussi : Delescluze, Charles
Gantier à Grénoble
Condamné à deux ans de prison en novembre 1851, pour vol d’une bouteille de ratafia, outrages envers un commissaire de police, le Président de la République, et cris séditieux. Il est libéré en septembre 1853.
Brossier (ou cordonnier) à Paris ; en 1848, capitaine de la garde nationale
Condamné à dix ans de détention par le conseil de guerre pour « attentat contre le gouvernement » lors des journées de Juin 1848. Interné à Nantes, il ne revient à Paris qu’en 1868, et participe ensuite à la Commune.
Officier de marine
Représentant de la Saône-et-Loire en 1850 et 1851. Cournet est un des chefs de la résistance au coup d’État à Paris. Réfugié à Londres où il compte parmi les partisans de Ledru-Rollin, il est tué en duel en octobre 1852 par Barthélémy.
Voir aussi : Barthélémy, Emmanuel ; Ledru-Rollin, Alexandre
Également appelé Grassoux
par H. Delescluze.
Jardinier à Béziers
Pour sa participation à la résistance au coup d’État à Béziers, il a été condamné à dix ans de détention par un conseil de guerre. Il est libéré en 1857.
Ardent militant républicain sous la monarchie de Juillet. Crevat
est membre de la Société des Droits de l’Homme. Il participe à toutes les
émeutes à partir de 1830, et est plusieurs fois incarcéré. Il
est nommé en 1848 commissaire du gouvernement à
Troyes.
Références bibliographiques : Maitron, Dictionnaire
biographique du mouvement ouvrier..., t.
1.
Lithographe du ministère de la Guerre, il a proposé
un procédé pour la préparation de l’encre (« encre autographique ») et du papier
lithographiques qui lui a mérité le prix de 400 francs de la Société d’encouragement
pour l’industrie nationale en 1830.
Références bibliographiques :
Bulletin de la Société d’encouragement..., T.
30, p. 165. ; Dictionnaire de l’industrie..., t.
1, p. 607. ; Chevalier,
Traité de la lithographie..., p.
198.