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Édition critique des carnets de prison et de la correspondance privée d’Henri Delescluze à Belle-Île (1851-1853)

Index des personnes : lettre D

    

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Daumas, Augustin André (1826-1896)

Portefaix à Toulon

Il est actif dans les sociétés secrètes du Var et est impliqué dans le complot de Lyon, pour lequel il est condamné à dix ans de détention par le conseil de guerre. Il subira entièrement sa peine à Doullens, à Belle-Île, et enfin au Mont-Saint-Michel. Il est député puis sénateur sous la IIIe République.

Personne citée dans :
  • les éphémérides :
    • Carnet 2 : page 35 (17 avril 1853)

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Daumas, Madame (17..-18..)

Femme ou mère du détenu du même nom ?

Personne citée dans :
  • les éphémérides :
    • Carnet 2 : page 6 (17 novembre 1852)

Voir aussi : Daumas, Augustin  André

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Delescluze, Azémia (1808-1876)

Sœur d’Henri Delescluze et de Charles Delescluze.

Personne citée dans :

Voir aussi : Lavenant, Marie  Reine Victoire ; Delescluze, Charles ; Delescluze, Charles  Étienne

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Delescluze, Charles (1809-1871)

Également appelé Carle par H. Delescluze.

Identifiant international : ISNI 0000 0000 5311 1928
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb130151488/PUBLIC ; Archives nationales : FRAN_NP_050303

Homme politique

Frère d’Azémia et Henri Delescluze. Journaliste républicain engagé sous la monarchie de Juillet, ce qui lui vaut un long exil en Belgique dans les années 1830. Revenu en France, il dirige L’Impartial du Nord à Valenciennes, et est nommé commissaire du gouvernement en 1848. Revenu à Paris, il est l’un des principaux fondateurs de la Solidarité républicaine, et un important soutien de Ledru-Rollin, notamment, par son journal La Révolution démocratique et sociale. Delescluze prend part à la manifestation des Arts-et-Métiers le 13 juin 1849, et parvient à s’enfuir. Réfugié à Londres, il continue son activité de journaliste (Le Proscrit, La Voix du proscrit), tout en essayant difficilement de se lancer dans l’industrie (fabrique de graisse). Il rentre en France clandestinement en 1854, et, dénoncé, il est jugé à nouveau et condamné. Prisonnier à Belle-Île, puis à Corte, il est considéré comme un ennemi dangereux par le régime, et à ce titre est envoyé à Cayenne. À la fin du Second Empire, il dirige à nouveau un journal d’opposition à Paris, le Réveil. Bien qu’un peu isolé par ses idées radicales, il prend part à la Commune, et trouve la mort en défendant la barricade du Château d’Eau.
Références bibliographiques : Dessal, Un révolutionnaire jacobin....

Personne citée dans :

Voir aussi : Lavenant, Marie Reine Victoire ; Delescluze, Charles Étienne ; Delescluze, Azémia ; Ledru-Rollin, Alexandre

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Delescluze, Charles Étienne (1775-18..)

Père d’Azémia, Charles et Henri Delescluze. Originaire de Chauny (Aisne), volontaire en 1792. Il a participé aux campagnes de la Première République et a gagné les galons de sergent. Blessé grièvement en 1799 à la bataille de la Trebbia, il a dû quitter le service. En 1801, il est venu à Dreux en qualité d’agent télégraphiste. En 1807, il a épousé Marie Reine Victoire Lavenant, alors veuve d’un chirurgien. Un an après son mariage, grâce à la protection de son beau-frère, Louis Lavenant, Charles ÉtienneDelescluze a été nommé commissaire de police à Dreux. La famille s’installe à Paris à la fin de 1832, désespérant d’obtenir pour l’ancien commissaire un poste de juge de paix. À Paris, grâce aux démarches de son beau-frère, l’ancien sergent obtient d’entrer à l’Hôtel des Invalides.
Références bibliographiques : Dessal, Un révolutionnaire jacobin..., p. 9.

Personne citée dans :
  • l’introduction à l’édition :
  • les éphémérides :
    • Carnet 1 : page 65 (16 septembre 1852) ; page 71 (16 septembre 1852)
  • les passages rédigés :
  • les lettres :
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 22 août 1852 : page 2 ; page 3
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 12 février 1853 : page 3
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 22 mars 1853 : page 2
    • Henri Delescluze à Charles Delescluze. 31 mars 1853 : page 2

Voir aussi : Lavenant, Marie Reine Victoire ; Delescluze, Azémia ; Delescluze, Charles

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Delescluze, Henriette (1847-19..)

Également appelée Harriet par H. Delescluze.

Personne citée dans :
  • l’introduction à l’édition :
  • les éphémérides :
  • les passages rédigés :
    • 21. La mort d’Imbert. 16 septembre 1852 (carnet 1) : page 71
  • les lettres :
    • Henri Delescluze à Charles Delescluze. 5 mars 1852 : page 1
    • Henri Delescluze à Azémia Delescluze. 27 mars 1852 : page 1 ; page 2
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 22 août 1852 : page 3
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 12 février 1853 : page 1 ; page 2 ; page 3
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 22 mars 1853 : page 2
    • Henri Delescluze à Marie Delescluze. 12 avril 1853 : page 1 ; page 2

Voir aussi : Guiard, Anastasie

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Derou, Alfred Edmond François (17..-18..)

Témoin interrogé sur l’affaire de Risquons-Tout : en mars 1848, des ouvriers belges, accompagnés par des élèves de l’École polytechnique, avaient été arrêtés à ce village frontalier près de Mouscron par l’armée belge ; il y eut plusieurs morts et prisonniers, Charles Delescluze, alors commissaire du gouvernement dans le Nord, fut accusé d’avoir soutenu cette initiative.

Personne citée dans :
  • les éphémérides :
    • Carnet 1 : page 22 (20 avril 1852)
  • les passages rédigés :
    • 4. Affaire de Risquons-tout. 20 avril 1852 (carnet 1) : page 22

Voir aussi : Delescluze, Charles

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Deville, Jean Marie Joseph (1787-1853)

Ancien combattant de l’armée napoléonienne, il est élu représentant du peuple en 1848. Condamné pour l’affaire du 13 juin 1849, il tombe gravement malade à Belle-Île. Il meurt peu après avoir été gracié.

Personne citée dans :
  • les éphémérides :
    • Carnet 1 : page 6 (8 mars 1852)

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Drouyn de Lhuys, Édouard (1805-1881)

Identifiant international : ISNI 0000 0000 8097 1392
Autre(s) notice(s) relatives à la même personne : BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13069509g/PUBLIC

Diplomate ; homme politique ; député, puis sénateur

Ministre des Affaires étrangères à plusieurs reprises sous la Deuxième République et le Second Empire (en 1848-1849, janvier 1851, 1852-1855, 1862-1866).

Personne citée dans :
  • les éphémérides :
    • Carnet 1 : page 75 (7 octobre 1852)

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Durand, Paul Célestin (17..-18..)

Directeur de la prison de Belle-Île

Installé à Belle-Île le 31 août 1851, après avoir dirigé la maison centrale du Mont-Saint-Michel. J.-I. Mollier indique que Durand s’est illustré par ses méthodes dures et sa violence physique. Lors du 2 Décembre, il a tenté de faire croire aux détenus que les régiments se seraient soulevés aux côtés des républicains pour provoquer une émeute. C’est à lui que reviendra d’ailleurs l’honneur administratif d’avoir encouragé et obtenu les demandes de grâce et les reniements-ralliements des détenus. En janvier 1853, il est nommé en Guyane.
Références bibliographiques : Mollier, Belle-Île-en-Mer..., p. 194.

Personne citée dans :
  • l’introduction à l’édition :
  • les éphémérides :
    • Carnet 1 : page 1 (2 février 1852) ; page 2 (4 février 1852) ; page 4 (15 février 1852, 17 février 1852) ; page 5 (22 février 1852) ; page 8 (19 mars 1852) ; page 9 (2 avril 1852) ; page 10 (3 avril 1852, 6 avril 1852) ; page 11 (9 avril 1852) ; page 32 (5 mai 1852) ; page 37 (31 mai 1852, 1er juin 1852) ; page 46 (26 juin 1852) ; page 49 (9 juillet 1852) ; page 57 (9 août 1852) ; page 59 (20 août 1852, 21 août 1852, 24 août 1852, 25 août 1852) ; page 74 (29 septembre 1852, 30 septembre 1852, 1er octobre 1852) ; page 75 (6 octobre 1852)
    • Carnet 2 : page 4 (2 novembre 1852, 4 novembre 1852) ; page 15 (13 décembre 1852) ; page 18 (5 janvier 1853) ; page 20 (24 janvier 1853) ; page 21 (31 janvier 1853) ; page 35 (14 avril 1853)
  • les lettres :
    • Henri Delescluze à Charles Delescluze. 15 décembre 1851 : page 1 ; page 2

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Durand-Neveu, Louis Antoine (1812 ?-18..)

Commerçant à Rouen

Il organise les ateliers communaux à Rouen. Accusé d’avoir été chef de tous les clubs de Rouen, et d’avoir inspiré les émeutes d’avril 1848, il comparaît d’abord devant la cour d’assises du Calvados, avant d’être condamné à la déportation par la cour d’assises de l’Orne. En 1852, sa peine est commuée en bannissement ; il part en Angleterre.
Références bibliographiques : Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier..., t. 2.

Personne citée dans :
  • les éphémérides :
    • Carnet 1 : page 57 (16 août 1852)

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