le logo Elec

Édition critique des carnets de prison et de la correspondance privée d’Henri Delescluze à Belle-Île (1851-1853)

Archives nationales, 494AP/1, dossier 3 : lettre 3, page 2 : cliquer pour consulter l’image avec la visionneuse des Archives nationales
Archives nationales, 494AP/1, dossier 3 : lettre 3, page 2

URL de cette page :
http://elec.enc.sorbonne.fr/delescluze/lettres/lettre03/page02.html

Vous partiriez de Paris le soir à 8 heures, vous arriveriez à Nantes le matin, et là vous pourriez vous reposer 24 heures et partir le lendemain par la Loire.

Voilà donc votre itinéraire tout tracé ; il ne reste plus que son exécution. Mon plus vif désir est qu’elle s’accomplisse et cette pensée là me donne quelque courage.

Je suis loin d’être rassuré pour vous. La dernière lettre de mère me disait qu’elle avait beaucoup d’espoir, mais elle me disait cela en vue de quelque chose et je ne sais donc pas si cela était bien sérieux et si son espoir était bien fondé.

Mère a dû envoyer ma lettre à Charles . J’attends une réponse de lui.

Et Henriette  ? Comment va-t-elle ? J’ai lu avec un vrai plaisir les quelques mots que tu lui as fait tracer. Tu me dis qu’elle commence à lire ses lettres, qu’elle récite des fables.

Tu es heureuse, Sœur , d’assister aux efforts de cette chère petite . Soigne-la bien, fais-en une bonne et brave fille ; je crois qu’il y a en elle tous les éléments désirables pour arriver. 1