Belle-Île, 12 février 1853 1 .
Je viens te prier de faire de l’impossible le possible. Je reçois à l’instant une lettre d’ Anastasie qui m’annonce que son travail ne pouvant pas, à cause de sa rareté, lui suffire, elle est décidée à prendre une place qui lui est offerte ; or, comme sa mère est toujours infirme, à ce que sa malheureuse fille me dit elle-même (ne lui en parle pas si tu la vois), il a failli arriver un accident à Henriette , qui Dieu merci, n’a eu aucun résultat fâcheux. Mais cela peut se renouveler et Dieu sait ce qui pourrait arriver.
L’enfant n’a, me dit sa mère , besoin de rien ; elle est montée pour quelque temps : il faudrait donc que tu la reprisses chez toi ; Anastasie me dit que sa mère est forcée de rester couchée les trois quarts [...]