[...] le parfum religieux qui s’élève de tes modestes églises ; la main du siècle est forte et puissante, elle est mue par le progrès et tes aspirations divines s’évanouiront ausouffle des révolutions sociales.
Y gagnera-t-elle quelque chose ? J’en doute. Rien ne remplacera pour elle la douce quiétude où elle vivait. Les esprits de ses enfants ne retrouveront point l’heureuse confiance en des jours meilleurs que la religion catholique avait incrusté jusqu’à ce jour dans nos cœurs.
Autrefois la parole de Dieu ne lui apparaissait qu’environnée des mystères sacrés ; elle ne lui arrivait qu’au travers des incantations solennelles de ses prêtres et elle s’agenouillait humblement pour recevoir la bénédiction de l’apôtre du Christ.
Intérieurement les âmes des bénis nageaient dans une joie douce ; elles entrevoyaient le Ciel pour récompense dernière et leurs corps s’endormaient heureux en se préparant courageusement aux rudes labeurs du lendemain.
Bientôt il n’en sera plus ainsi ; les délices d’une vie future auxquels
tes vertus te donnaient droit feront place à d’autres espoirs ; tes yeux fixés sans cesse vers le
Ciel descendront sur la terre. Celle-ci est [...]