Il est huissier.
Il utilise professionnellement une presse autographique.
2, rue Boudrie
Il est né à Avranches le 21 janvier 1850. Il a travaillé chez Tribouillard à partir de 1872, puis chez Letréguilly en 1876, avant de se mettre à son compte.
Le 28 juin 1877, il déclare ajouter la typographie à la lithographie dans son Imprimerie avranchinaise. Il est le propriétaire gérant de la Gazette avranchinaise, journal non politique qu'il autographiait jusque-là. Il fait des travaux de ville. Il cesse son activité en 1906.
8, rue Serpente
Il est né le 30 novembre 1798 à Chartres où son père était établi imprimeur, après avoir succédé à son propre beau-père. Il a suivi les classes de rhétorique et de mathématiques du collège de Chartres, puis il a travaillé chez un libraire parisien pendant un an et dans l'entreprise familiale pendant trois ans, avant de prendre la succession de son père. Il se marie le 22 octobre 1838 avec Adélaïde Périer de Mondonville, fille du notaire de Breteuil (Eure) ; ils ont quatre enfants, dont leur deux fils Georges (1840) qui lui succède en 1865 et Roger (1848). Il meurt le 10 février 1885. Juge suppléant au Tribunal de commerce (1830), puis juge titulaire (1833, 1839, 1843), il refuse son renouvellement en 1850. Il est administrateur de la Caisse d’épargne de Chartres entre 1844 et 1882, conseiller municipal de Chartres de 1843 à 1852, puis de 1865 à 1874.
Le 6 septembre 1821, il reprend les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres de son père, Jean François Innocent Durand-Letellier, ainsi que son entreprise, la plus ancienne de la ville. L'ensemble est évalué 28 000 F, dont moitié pour les stocks. Comme son père, il est l'imprimeur attitré de la Préfecture (pour moitié avec son confrère Labalte), de la mairie et du Tribunal d'instance qui constituent l'essentiel de sa clientèle pour les imprimés typographiques. La prospérité de l'imprimerie fluctue au fil du temps. Après des débuts difficiles avec un chiffre d’affaires annuel constamment inférieur à 15 000 F entre 1822 et 1826, elle bénéficie du réveil libéral des années1827-1830, son chiffre d'affaires devenant supérieur à 20 000 F. Cependant, entre 1830 et 1851, l’impression du Glaneur, Journal d’Eure-et-Loir, feuille radicale et anticléricale, lui vaut de perdre les impressions de la Préfecture. Après les belles années 1848-1850 pendant lesquelles l’imprimerie a retrouvé les commandes des administrations (le chiffre d'affaires finit par culminer à plus de 26 000 F), Félix Durand paie son engagement républicain par l'interdiction du Glaneur et des années de vaches maigres entre 1852 et 1861 : son chiffre d'affaires qui avait dépassé les 26 000 F dans la période précédente, tombe en dessous de 10 000 F jusqu’en 1857. Pour tirer plus rapidement Le Glaneur qui avait augmenté de format et changé de périodicité, Félix Durand avait acquis en 1848 une presse Stanhope. Dix ans plus tard, malgré une situation difficile, il équipe son atelier d’une presse mécanique « Universelle » Marinoni, avec laquelle il imprime une feuille d'annonces, Le Messager de la Beauce et du Perche (mai 1858- juillet 1859), puis, à partir du 3 avril 1862, L’Union agricole, journal d’opposition modérée hebdomadaire (devenu bihebdomadaire en avril 1867), et, à dater du 27 février 1863, La Vie des champs , un bimensuel agricole édité à Paris, régulièrement imprimé jusqu’en décembre 1875. Parallèlement à ces impressions de journaux, l’imprimerie retrouve les faveurs de l’évêché en octobre 1863, ce qui lui assure une source régulière de commandes non négligeables jusqu'en 1914, et une remontée de son chiffre d'affaires (près de 26 000 F en 1863). Les effectifs de l’imprimerie suivent ces variations de l'activité : entre 3 et 5 ouvriers (1825-1827), 7 et 10 (1828-1830), plus ou moins 8 (1835-1839), 6 à 7 (1840-1847), 9 à 10 (1848-1849), 2 ou 3 seulement (1852-1857), plus ou moins 5 (1858-1861), enfin 8 à 10 (1862-1864). L'activité lithographique se limite à des travaux de ville : cartes de visite, lettres de voiture, étiquettes, lettres à en-tête, circulaires, bordereaux et reçus commerciaux, imprimés juridiques et administratifs (avis de faillite, lettres de débet et de recouvrement, affiches judiciaires...) pour lesquels, dès 1829, particuliers, commerçants, administrations et professions juridiques ont recours à la lithographie et à l'autographie. Un rapport de juillet 1830 sur les imprimeries et librairies de Chartres indique que Félix Durand dispose "d’une presse et de quarante pierres de différentes dimensions, qui n’ont servi qu’à l’impression de têtes d’état et autres petits ouvrages pour l’utilité du commerce". Lors de l'enquête statistique d'août 1854, il est soupçonné de ne plus exploiter sa lithographie, et il est mis en demeure d'exercer dans les deux mois ; sinon son brevet sera annulé. Il obtempère et le commissaire de police indique le 2 novembre qu’il lui "a déclaré que son intention était d’exploiter son brevet de lithographe et à cet effet il nous a conduit dans son atelier où effectivement nous avons vu des presses lithographiques montées et en exploitation". Quelques rares factures ou circulaires sont alors lithographiées, alors que l’imprimerie typographique a elle aussi peu d’activité.
Il est né le 23 mai 1840 à Chartres où son père était imprimeur. Tout en poursuivant ses études classiques au collège de Chartres, qui le conduisent au baccalauréat en juillet 1859, il accomplit pendant six années son apprentissage de typographe et de lithographe dans l’atelier familial. Il se marie le 16 décembre 1865 avec Marie Herminie Prier, fille du pharmacien de Houdan ; ils ont deux enfants, dont son fils Félix Durand, qui entrera à la direction de l’imprimerie en 1904. Bien conseillé par son frère Roger Durand (1848-1924), bon paléographe et camarade de collège du médiéviste Arthur Giry, il mène à partir des années 1885-1890 les recherches qui aboutissent à la publication du Tableau des Imprimeurs-Typographes de Chartres depuis 1482, (Chartres, Durand, 1900) et à Imprimeurs et libraires chartrains. Notices biographiques, (Chartres, Société archéologique d’Eure-et-Loir, 2007), un ouvrage publié à partir de ses notes manuscrites et de ses premières épreuves imprimées. Il meurt le 29 décembre 1913.
Après avoir repris les trois brevets de son père, il prend la direction effective de l’imprimerie familiale le 1er janvier 1865. Le rachat de l’imprimerie (50 000 F, en partie fournis par la dot de son épouse), les investissements nécessaires dans la mécanisation de l’impression, l’agrandissement des ateliers par une acquisition foncière et l’aménagement des locaux loués à son père, les déficits des premières années, tout cela conduit Georges Durand, gravement endetté, à s’associer son frère Roger en juillet 1873 dans la société "Durand frères" au capital social de 130 000 F, dont la moitié est fournie par ce dernier grâce, là encore, à la dot de son épouse, Noémi Prier, la jeune sœur de Marie. Malgré cela, Georges doit se retirer de la société en juillet 1884 (le capital social est alors de 155 000 F), tout en continuant cependant à diriger cette entreprise industrielle moyenne, aux côtés de Roger. Une nouvelle société en nom collectif « Imprimerie Durand » est instituée en janvier 1904, au capital de 400 000 F, permettant aux deux fils de Roger et de Georges, Maurice (1874-1926) et Félix (1868-1937) d’entrer à sa direction. L'imprimerie poursuit sa modernisation, avec l'achat notamment d'une seconde presse Marinoni et d'une presse à retiration, ce qui lui permet d'imprimer des journaux d’Eure-et-Loir et de Paris (plus de 50% du chiffre d’affaires entre 1867 et 1874), puis de travailler pour l'édition parisienne jusqu'à ce qu'elle représente 70 à 80 % de sa charge de travail dans les années 1899-1913. Les travaux de ville et le service des administrations, toujours présents, oscillant autour de 40% entre 1875 et 1896, pour se trouver nettement plus bas en début et en fin de période. Les effectifs de l’imprimerie, qui étaient de 10 ouvriers en 1865, passent à 16 en 1867-1868, 45 en 1897, 100 en 1903, 105 en 1913. Si la cession de 1865 mentionne "toutes les pierres lithographiques", il n'en est plus question dans les actes de 1873 et 1884 ; il faut en déduire qu’il n’existe plus de lithographie, remplacée sans doute pour les petits travaux de ville (cartes de visite, faire-part, circulaires, factures, autres en-têtes et petits travaux publicitaires) par la typographie et l'impression sur presse à pédale.
Il est né Billom dans le Puy-de-Dôme. Il a travaillé chez Boyer à Saint-Etienne d'avril 1816 à mai 1817.
Il s'établit à Saint-Etienne avec unbrevet d'imprimeur en lettres le 24 janvier 1818 mais en 1822, pour éponger ses dettes, son mobilier est vendu, son unique presse scellée et sa maison hypothéquée. Il reprend son activité, obtient un brevet de lithographe le 20 novembre 1835. Incriminant une trop forte concurrence à Saint-Etienne, il obtient le transfert de ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres pour Romans. Après avoir vendu son affaire à Bossan, il multiplie sans succès les demandes de brevet pour Fontainebleau en 1843, La Charité-sur-Loire en 1844 (mais le dernier titualire n'a laissé que des dettes), Arpajon en 1845, Lapalisse dans l'Allier en 1848 (mais le seul établissement industriel est en déconfiture).
Il est né à Étampes le 1er août 1810 ; son père était tailleur. Il est marié et père de deux enfants. Il a 11 ans d'expérience comme ouvrier typographe, dont 5 chez Dupré dont il reprend le brevet d'imprimeur en lettres. Il meurt le 17 février 1849.
Il a reçu son brevet d'imprimeur en lettres le 22 mars 1836.
11, rue Traversière
Il est né le 29 octobre 1843 à Paris.
7, passage Dauphine (1837)
Il est né le 29 décembre 1792.
Il est placé par Cornillon à la tête de son imprimerie en 1829 comme gérant Il semble avoir formé de très nombreux lithographes si l'on en croit le nombre de certificats de parrainage qu'il a signés. Il imprime en autographie beaucoup de documents pour le Palais de justice. Il a aussi imprimé des estampes satiriques (pour La Charge, journal satyrique, 1832-1833) qui n'épargnent aucun des opposants à Louis-Philippe. L'imprimerie prend vers 1846 la raison sociale "Durier et Goyer".
Il ets né le 2 février 1803 à Lille ; son père était négociant. Il travaille depuis 5 ans chez Vanackere
Il obtient ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 8 février 1831. Il se démet du premier le 13 janvier 1851 ; ses brevets de libraire et de lithographe sont annulés en 1855.
1, impasse du Doyenné
Il est né le 3 juillet 1797 à Rouen (Seine-inférieure). Son père était fabricant en filature de coton sur presse mécanique. Élevé par on oncle, négociant à Rouen, il a travaillé comme commis chez lui, puis est parti pour Paris sur un coup de tête. Il a fait son apprentissage d'ouvrier lithographe chez Berdalle, puis il a travaillé chez Coqueval et Renou, et récemment chez Mlle Formentin, au salaire de 5 F par jour. Il est marié et père de famille. Sa femme travaillait dans l'enluminure des lithographies pour les confiseurs, puis elle a ouvert une maison de confiance pour les mariniers de la Basse-Seine, prenant en dépôt leurs liquidités et leur proposant un hébergement.
Il pense pouvoir compter sur la clientèle des propriétaires et conducteurs de bateaux sur la Seine qu'il connaît grâce à l'activité de sa femme, et sur celle de la Garde nationale dans laquelle il est sergent à la 1ère légion. À sa mort, sa veuve se désiste en faveur de Lepelletier.
158, rue Saint-Martin (1853)
Il est né le 26 octobre 1828 à Lille (Nord). Son père était marchand d'étoffes. Il habite chez sa mère. Il est ouvrier lithographe, employé chez un lithographe du passage Jouffroy, puis chez Trouble. Il a manifesté des opinions républicaines en 1848, mais, en 1853, il semble ne plus s'occuper de politique, d'après le rapport du commissaire de la Librairie.
Il reprend l'imprimerie et le brevet de son patron. Toutefois, le 9 février 1854, le commissaire inspecteur Gaillard rapporte : "Il a quitté furtivement son atelier installé rue Saint-Martin,158, dans la journée du 1er février [1854] et il est en ce moment en Angleterre. La veille de son départ, il a vendu son matériel et son brevet à Boucher, marchand d 'ustensiles d'imprimerie, rue de l'hôtel Colbert, mais ce matériel n'était pas payé et il avait été fourni par le sieur Brisset et autres fabricants". Pour éviter tout trafic du brevet par Boucher, le brevet sera annulé.
Rue des Tanneurs (1879)
Né le 14 mai 1841 à Strasbourg. Son père est journalier.
Il fait des étiquettes pour les foies gras Henry (1879).
21, rue aux Moules
Il a été prote chez Carpentier au Havre.
Il rachète l'imprimerie de Valin et le Journal de Bolbec. Il pratique typographie, lithographie et taille-douce.
Il est né le 28 juillet 1813 à Saintes (Charente-inférieure) ; son père était employé aux contributions.
Son successeur est Benjamin Delvaille (pas de dossier aux Archives nationales, série F/18 des brevetés bordelais, malgré une production attestée).
Il est né le 30 mai 1828 à Savigné-l'évêque (Sarthe).
Il a reçu un brevet d'imprimeur en lettres le 8 février 1859. Il s'en démettra en faveur de Loger tandis que son brevet de lithographe ira à Boulay, ces deux imprimeurs étant associés.
Elle est née à Douai le 6 mars 1831 ; son père était mesureur de grains. Elle a épousé l'imprimeur Wartelle dont elle a eu une fille.
A la mort de son mari, elle reprend ses trois brevets.
Il est né le 10 juin 1753 à Paris. Il est fils d'un imprimeur en taille-douce. Après s'être formé à la gravure dans l'atelier paternel, puis avoir suivi l'enseignement de Vien, il entame une carrière de copiste de peintures destinées à être gravées et d'illustrateur. Nommé membre de la Commission des Arts et des Sciences en tant que dessinateur, il prend part à l'expédition d'Égypte. Rentré en France, il collabora activement à la réalisation de la Description de l'Égypte, dont il fut l'un des dessinateurs les plus prolifiques. Parallèlement, il enseigne le dessin, d'abord aux pages de l'Empereur, puis, à partir de 1811, à l’École gratuite de mathématiques et de dessin pour les ouvriers de la ville de Paris dont il est, en 1831, l'un des plus anciens professeurs. Il meurt en 1842.
Il demande ce brevet pour imprimer ses propres ouvrages, notamment des modèles pour les écoles publiques, collèges royaux et pensions. Pour preuve de ses compétences, il cite ses illustrations du Recueil anatomique à l'usage des jeunes gens qui se destinent à l'étude de la chirurgie, de la médecine, de la peinture et de la sculpture, de Chaussier (1821).
Son bevet n'est annulé qu'en 1856.
8 bis, rue Saint-Benoît
Elle est née le 4 juillet 1820 ; son père est sous-chef au ministère de l'Intérieur, bureau de la Librairie.
Elle a l'intention de se livrer exclusivement à l'impression, d'après les procédés allemands, d'ornements en or, en argent et en bronze et "contribuer à affranchir la France du tribut qu'elle paie à l'Allemagne pour les étiquettes [...] qu'emploie le commerce". Pour cela, elle demande à récupérer l'autorisation dont jouissait A. Raymond depuis mars 1840 pour développer son invention et imprimer des décors or et argent sur des reliures et des cartes de visite, grâce à une petite presse typographique et quelques caractères majuscules et lettres ornées. Elle joint des modèles qui prouvent qu'elle est "parvenue à produire le brillant que les imprimeurs de Francfort donnent à leurs impressions typographiques". Le directeur de la Librairie juge cettte industrie "imparfaitement exploitée à Paris jusqu'à ce jour et de nature à être encouragée". (rapport du 3/12 /1841) En juin 1853, elle veut céder son brevet à Daux, mais les opinions politiques du candidat sont "contraires à l'ordre des choses actuelles" et "il s'est trouvé mêlé à toutes les manifestations du parti démocratique depuis 1848" ; le transfert est donc refusé. En août, l'administration agrée Giron pour lui succéder.
Ils sont négociants en fers, fontes et aciers à Castillon-sur-Dordogne.
Ils font un usage professionnel de leur presse autographique.
Il prend à son nom les activités de libraire et imprimeur typo-lithographique de son épouse.
45, rue de Bellaing (1871)
Il est le beau-frère d'Alfred Robaut et le fils du peintre Constant Dutilleux.
Il reprend au début de 1871 les activités de libraire et d'imprimeur typo-lithographique d'Alfred Robaut. La déclaration n'en est faite qu'en 1874. Il relance la production de cartes de la région, rééditant celles de Félix Robaut et imprimant de nouvelles cartes des houillères en pleine expansion (Nouvelle carte des bassins houillers du Nord et du Pas-de-Calais, par É. Vuillemin, 1875).
Il est né à Douai (Nord) le 5 octobre 1807 ; son père est un ancien directeur des hôpitaux militaires. Il est artiste peintre.
Il obtient le 24 novembre 1840 un brevet de libraire. Outre les travaux de ville, il imprime des cartes géographiques et historiques d'Arras, Thérouanne, Bapaume...En 1860, il se démet de ses deux brevets en faveur de son gendre.
Elle est née le 26 juin 1797 à Béthune (Pas-de-Calais) ; son père était économe à l'hôpital militaire. Elle est mariée depuis 1821 avec Félix Robaut, installé libraire et lithographe à Douai. Elle est mère de sept enfants.
Félix Robaut avait demandé un brevet à son nom pour Paris, mais, comme il ne voulait pas se dessaisir de ses brevets pour Douai, où il a une activité importante, la demande est rejetée. Il soutient la candidature de sa femme, affirmant qu'elle s'occupe depuis longtemps de son imprimerie « lorsque les arts que je cultive ne me laissent pas le temps de m’en occuper" ; il est, en effet, dessinateur et peintre, très actif dans la vie artistique douaisienne. Le maire de Douai et le recteur confirment le rôle joué par Cécile Robaut. Sa demande semble surtout motivée par le désir d'étendre l'activité de l'imprimerie et de préparer un débouché professionnel pour l'un de leurs enfants.
Il est né le 13 février 1814 à Chevrières (Oise) ; son père était tourbier.
Après son brevet de lithographe, il obtient le 14 janvier 1840 un brevet de libraire car il veut vendre des livres religieux et des ouvrages classiques de la Librairie Hachette. Toutefois, en 1842, il est condamné à 13 ans de travaux forcés pour fabrication de faux billets de banque : 2 ont été mis en circulation, d'autres ont ét retrouvés calcinés dans sa cheminée. Inculpé ainsi que son frère, il est seul condamné. Il purge sa peine au bagne de Toulon et ne revient jamais à Pont-Sainte-Maxence ; son brevet est annulé.
Il est né à Bar-le-Duc (Meuse) le 14 juillet 1818 ; son père était fabricant. Il a fait son apprentissage à Bar-le Duc chez Numa Rolin, puis y est resté cinq ans comme ouvrier ; il a travaillé ensuite cinq autres années à Sainte-Menehould, comme prote, chez Poignée dont il est devenu le gendre.
Il reprend l'imprimerie de son beau-père qui prend le nom d'imprimerie Duval-Poignée et ses trois brevets. Il continue d'imprimer la Revue de la Marne qui, constate le Préfet, cesse d'être hostile : elle a même soutenu la candidature soutenue par le gouvernement. Il est vrai, note-t-il avec satisfaction, que Duval "est un homme d'une intelligence plus élevée et d'un caractère plus recommandable que celui de son beau-père ; il comprend mieux aussi ses véritables intérêts." En 1874, son fils Georges lui succède.
3, place Périgord
Il est né Amiens le 18 septembre 1796 ; son père était négociant.
Il souhaite obtenir un brevet de typographe au double nom de Duval et Hermant, son associé. Comme c'est impossible, le brevet est donné au seul Duval le 14 septembre 1838. Puis il obtient ensemble ses brevets de libraire et de lithographe. Il possède 2 presses lithographiques. Les deux associés éditent le journal Le Glaneur. Hermant, ayant obtenu de son côté un brevet de typographe, ne reprendra que les brevets de lithographe et de libraire de Duval ; le brevet de typographe de Duval sera donc annulé en 1860 alors qu'il a cessé toutes ses activités en 1857.
Il est né le 29 octobre 1814 à Abbeville (Somme) ; son père était épicier. Après avoir servi comme maréchal des logis au 1er régiment de chasseurs, il s'est formé à l'imprimerie pendant six ans à Paris. Il est dessinateur lithographe. Il meurt le 25 avril 1844.
Sa première demande de brevet pour Amiens a été rejetée le 30 juin 1842 car il a été jugé que le nombre des lithographes y était suffisant. Il est remplacé par son beau-frère Jean Nicolas Barbier.
Elle est née le 23 juin 1836 à Bernay où son père était imprimeur. Ayant perdu sa mère alors qu'elle n'avait que deux ans, elle a été élevée à Caen par sa grand'mère, puis elle a travaillé aux côtés de son père.
Elle reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son père quand il meurt.
Il est né le 30 mars 1803 à Croissanville (Calvados). Son père était gendarme. Il vit à Caen où il est ouvrier compositeur quand il fait sa demande de brevet. Il est marié et père de deux filles. Il meurt le 14 avril 1861.
Il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 18 décembre 1832.
Il remplace son père Sébastien Duval, libraire, typographe et lithographe.
Elle est née le 14 septembre 1829 à Yvetot (Seine-inférieure) ; son père était toilier et sa mère blanchisseuse. À la mort de son mari, son fils est encore mineur.
Elle reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son mari.
17, rue de la Maitrise
Il est né à Bayeux le 13 décembre 1824, d'un père notaire.
Il obtient le même jour ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe.
62, rue Saint-André-des-Arts (1859)
Il est né le 29 mars 1826. Il a été d'abord clerc de notaire à Arpajon, puis à Paris avant de se mettre à la taille-douce. Il s'est marié en 1853 avec la fille du taille-doucier Dubois, "éditeur d'almanachs, d'agendas de poche et de mementos de cabinet", qui mourra le 12 juin 1857.
Il est d'abord breveté taille-doucier le 5 septembre 1857, en remplacement de son beau-père, décédé, chez qui il travaillait depuis 5 ans. Il signe désormais "Duvergé-Dubois, éditeur d'almanachs, gendre et successeur de Dubois-Trianon". Il est ensuite breveté lithographe car il dit vouloir faire des reports. Il a une production d'étiquettes de luxe. Il est remplacé le 6 avril 1874 par Thibaudeau et cie.
14, rue des Bourdonnais (1837)
Il est né le 22 septembre 1796. Il est écrivain et dessinateur lithographe.
Lithographe depuis dix ans, il dit avoir travaillé dans "l'un des premiers établissements de la capitale" et avoir "secondé les premiers essais". Il souhaite se procurer un moyen d'existence pour sa famille avec la lithographie. Il ets recommandé par le baron de Saint-Albin.