26, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie 233, rue du faubourg Saint-Martin (1856)
Il est né le 9 mars 1818 à Mons-en-Pévèle (Nord) ; son père était journalier. Il est marié, père de famille et paie 400 F de loyer. Il a travaillé pendant 10 ans comme ouvrier lithographe, d'abord chez Payard, puis chez Badoureau. C'est, d'après le rapport de l'inspecteur Gaillard en juin 1853, un partisan de l'ordre : il a, dans les rangs de la Garde nationale, empêché la formation de barricades en 1848.
il gère un fonds de vernisseur sur papiers qi'il a acheté il ets aidé financièrement apr son beau père qui jouit d'une honnete aisance.
<p>Il a acheté un fonds de vernisseur de papier il y a près de deux ans et son beau-père, qui "jouit d'une honnête aisance" est prêt à l'aider financièrement pour l'aider à se développer.</p>
30, rue du Cancera (1854)
Il est né le 4 avril 1826 à Bordeaux où son père était commis aux bureaux de la marine. Il a travaillé 7 ans chez l'imprimeur Pallard comme ouvrier lithographe et, depuis 1848, il est seul à exercer sous le couvert de ce brevet.
Sa demande de brevet est une régularisation de sa situation.
Il est né à Nancy (Meurthe) le 16 avril 1796 ; son père était tapissier. Il a plusieurs années d'expérience comme écrivain lithographe. Il meurt le 8 juillet 1863.
Après son brevet de lithographe, il demande un brevet de libraire, qu'il obtient le 4 février 1833, pour pouvoir vendre des ouvrages classiques "approuvés par l'Université". Il essaie sans succès d'entraver la transmission, en 1834, du brevet de Bogé à Ponton. Il fait des travaux de ville.
Origny-Sainte-Benoite Braine (Aisne)
Né le 3 novembre 1783 à Vrigny dans la Marne, il est le fils d’un maître d’école. Il a reçu, d’après le rapport du maire d’Origny, « une éducation très restreinte mais on ne peut lui refuser un esprit naturel, inventif, qui ne s’arrête jamais. Il est instituteur, organiste, mécanicien, musicien, rien ne lui est étranger. »
Instituteur primaire, il fait une demande de brevet d’imprimeur en lettres en septembre 1831 pour pouvoir utiliser une presse typographique de son invention afin d’imprimer son ouvrage consacré à l’art de fabriquer des cadrans solaires. Cela lui est refusé. Il fait donc une demande en janvier 1832 pour un brevet de lithographe, plus facile à obtenir car non contingenté. Après avoir obtenu en 1832 son brevet de lithographe, il fait une demande pour un brevet de libraire. Le rapport souligne qu’il n’a pas encore utilisé son brevet de lithographe et qu’il est aussi douteux qu’il ait une clientèle pour une librairie. Le brevet lui est néanmoins accordé en octobre 1833. Il fait ensuite la demande d’un brevet de typographe qui lui est refusé, l’activité locale étant insuffisante Il demande en 1836 le transfert de ses brevets pour Braisne (25/01/1837) puis renouvelle sa demande d’un brevet de typographe. Son brevet de libraire est supprimé car inexploité en 1859. Il est l’auteur d’une lettre dénonçant les colporteurs comme diffusant de mauvais livres ...
Place Napoléon (1854)
Il est né le 23 juin 1790 à Bagnères-de-Bigorre ; son père était marchand. Depuis 1814, il travaille dans l'atelier de l'imprimeur Baron qui est dirigé par sa femme. En effet, Baron est parti en Espagne depuis plusieurs années. Sa femme a la conviction qu'il est mort mais elle conserve l'imprimerie pour son fils.
En 1816, le fils Baron étant mort, sa mère vend pour 1 400 F le matériel de l'imprimerie à Dossun qui obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818. Deux ans plus tard, il demande à publier une feuille d'annonces locale. Le 20 août 1828, il obtient un brevet de libraire qui n'est qu'une régularisation : il pensait, dit-il, que le brevet de typographe permettait dans une petite ville, la vente de livres ; aussi avait-il acheté des livres d'éducation et de morale pour fournir les établissements d'éducation, puis avait étendu son offre aux livres de piété, de droit et de sciences. La lithographie est pour lui, "le corollaire indispensable à toute typographie établie dans de larges proportions ".
Il est né à Bordeaux le 5 janvier 1823 ; son père était ébéniste. Il a dix ans d'expérience comme écrivain lithographe.
Il avait d'abord demandé un brevet par création à Bordeaux : il lui a été refusé en mars 1852.
Il est typographe et lithographe.
Après la démission de Glorieux, il prend la gérance de l'Imprimerie amiénoise.
41, rue des Godrans (1831)
Il est né à Rosey (Haute-Saône) le 23 avril 1780. En 1822, ouvrier imprimeur à Lyon où il habite depuis 18 ans, il est jugé "brave homme et bien pensant".
Il obtient d'abord un brevet d'imprimeur en lettres le 8 janvier 1821 ; il a repris, fort de sa longue expérience, l'imprimerie Defay, la plus ancienne de Dijon. Puis, il demande son brevet de lithographe en soulignant qu'il a déjà pratiqué en amateur à Lyon et à Dijon. Enfin, le 30 mars 1822, il obtient un brevet de libraire. En 1841, ses couvertures portent la mention Imprimerie-Fonderie Douillier ; cette activité de fondeur est confirmée en 1847 par le maire de Dijon, lors d'une enquête menée par le Préfet. Il a une production très importante d'ouvrages religieux, imprimant toutes les publications du diocèse, et de classiques à l'usage des écoles chrétiennes, dont plusieurs ouvrages de Lhomond ; pour ces publications, il recourt souvent à la stéréotypie. S'y ajoutent progressivement des publications de la faculté de droit et de la Cour impériale de Dijon, et quelques ouvrages d'agronomie et d'archéologie locale, pour lesquels il se dit éditeur. La lithographie lui permet d'imprimer quelques plans et cartes, de belles pages de titre et couvertures, et divers papiers commerciaux.
Il est né le 11 janvier 1826 à Paris. Marié et père de famille, il est ouvrier lithographe et travaillait chez l'imprimeur Gratia, qui était de sa famille et qui vient de mourir.
Il est né à Crest (Ardèche) le 31 mai 1790, d'un père maçon. Il a fait les campagnes napoléonniennes et a été blessé à Essling et Wagram. A partir de 1813, il est établi à Valence. Il y tient une librairie et un cabinet de lecture "fréquenté par les ennemis du Roi", selon le Préfet pour qui Dourille est "un révolutionnaire exalté" et édite les Tablettes de la Drôme qui défendent des idées libérales. Il vend sa librairie à Louis Borel en avril 1824 (voir ce dossier). Il ne renonce pas pour autant à la presse puisque, quand il quitte Valence pour Privas en 1837, il se dit "homme de lettres" car il écrit dans le Journal de l'Ardèche et le Courrier de la Drôme.
Il a obtenu un brevet de lithographe pour Valence le 13 septembre 1836, mais se sépare rapidement de son matériel et part pour Privas où, de 1837 à sa mort en janvier 1853, il tient un cabinet de lectureque sa veuve continuera d'exploiter. En 1839, il y fait une première demande de brevet de lithographe qui est rejetée car le marché semble insuffisant ; elle est toutefois acceptée en 1841 ; en revanche, il n'obtient pas de brevet d'imprimeur en lettres comme il l'avait demandé. Le commissaire constate en 1857 qu'il n'a jamais utilisé son brevet de lithographe qui est donc annulé en 1859.
Né le 15 septembre 1835 à Paris. Son père était menuisier. Il est écrivain lithographe et graveur de formation.
Il imprime des étiquettes en couleurs pour des produits alimentaires (Conserves de tomates Tombarel frères, 1873)
Il est né le 6 avril 1842 à Donnemarie ; son père était géomètre-arpenteur. À la profession de son père (devenu conseiller municipal de Donnemarie), il joint une expérience de la lithographie.
Il est né le 29 février 1824 à Grenoux (Mayenne) ; son père était tisserand.
Il est lithographe à l'Ecole de cavalerie.
Il se déclare aussi libraire le 13 novembre 1875, vendant livres, journaux et livraisons à 10 centimes. Il est toujours en activité en 1879.
60, rue de Grignan
Il est né le 22 décembre 1829 à Marseille. Son père était porte-faix. Il a travaillé quinze ans comme ouvrier lithographe et, depuis quelques mois, il est employé par la veuve Ayasse "dont il surveille les intérêts".
Il rachète l'imprimerie et le brevet d'Ayasse.
Il est né à Gournay le 20 octobre 1817 ; sa mère était célibataire au moment de sa naissance, mais elle se maria ultérieurement avec un nommé Letailleur. C'est pourquoi il se fait appeler Drély dit Letailleur. Il a été prote à Paris, puis libraire.
Il obtient le même jour ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres, s'étant porté acquéreur le 23 juin 1844 des brevets et du matériel de la veuve Folloppe. Il exploite aussi la librairie de Gournay qui appartenait au libraire Dumont, mais ne régularise cette transmission, datant de 1845, que par un brevet du 3 avril 1855. Il meurt en 1858.
Il est greffier au Tribunal civil de Segré.
Il remplace César Aimé Marchand comme typographe et lithographe.
8, rue Pagevin (1863) 11, rue du Fouarre
Il est né le 24 juillet 1807 à Montroyal (Piémont). Il est veuf et père de 3 enfants. Il est vice-président de la Société impériale d'horticulture.
Directeur- gérant de la Compagnie générale d'affichage et d'annonces à la suite de Caumont, il demande un brevet pour imprimer des ordres de service et des affichettes. En 1863, il sollicite l'autorisation de faire vendre le Petit Journal dans les bureaux-stations de la Compagnie d'Omnibus ; cette demande est rejetée.
Il est né à Dunkerque le 9 septembre 1816 ; son père était imprimeur et a créé en 1797 la Feuille d'annonces de Dunkerque. Il a travaillé dix ans dans l'imprimerie paternelle.
Il reçoit le brevet d'imprimeur en lettres de son père le 2 décembre 1843. Il est le propriétaire-gérant de la Dunkerquoise., héritière de la Feuille d'annonces et d'obédience gouvernementale. Au moment du plébiscite, le Préfet lui reproche de ne pas y trouver "un mot pour exciter les tièdes au vote". Son brevet est annulé pour inexploitation en 1855, son matériel racheté par le propriétaire d'un nouveau journal et l'opinion y voit une manoeuvre politique du Préfet..
Il est né à Nancy le 22 mars 1812 ; son père était cordonnier. Il est papetier relieur.
Il est né au Mans le 23 août 1851.
Il a remplacé Peltier comme libraire, lithographe et typographe.
Il est né le 21 septembre 1788 à Gaillon (Eure). Son père est maître cordonnier.
Pour le 1er brevet qu'il obtient il ne remplit pas toutes les formalités administratives donc il est annulé. Le 2e brevet est annulé pour défaut d'exploitation. Il était breveté à Vernon (Eure) depuis 1828. Il est employé chez le directeur de la Galerie de S.A.R. Madame la Duchesse de Berry.
Brevet annulé en 1857
Il est né le 21 septembre 1788 à Gaillon (Eure). Son père était maître cordonnier. Il a été professeur dans un pensionnat de demoiselles à Vernon. Il s'est formé à la lithographie quand, en 1826, il était employé chez le directeur de la galerie de la duchesse de Berry. Il a travillé un an chez Malapeau.
Il demande en 1828 un brevet pour Vernon ; l'administration est réservée sur ses chances de réussite car il n'y a que 2 700 habitants mais il pense pouvoir compter sur la clientèle d'Évreux. Il est donc breveté par création le 11 décembre 1828. Il demande rapidement son transfert pour Paris alors qu'il expose une lithographie au Louvre. Le brevet qu'il obtient pour Paris ne remplissant pas toutes les formalités administratives, est annulé. Le second brevet est annulé pour défaut d'exploitation : il est remis en 1848 par Brisset qui l'avait en nantissement de petites dettes irrecouvrables ; personne ne sait où se trouve Drouin ni s'il est encore vivant ; il est finalement retrouvé à Versailles mais il ne fait aucun usage de ce brevet qui est définitivement annulé le 31 mars 1857.
Il est né le 2 février 1847 à Cambrai (Nord).
Il remplace Lebrun.
Il est négociant.
Il utilise une presse autographique pour ses besoins professionnels.
52, rue de Flandres
Il est également breveté libraire, imprimeur et taille-doucier en 1871.
Il est né le 5 août 1801 à Tonneins (Lot-et-Garonne). Son père était commis à la manufacture de tabac.
Il est d'abord associé à la veuve Bousquet qui possède une imprimerie ; la société est dissoute car la veuve souhaite garder son brevet pour le transmettre à son futur gendre ; le mariage projeté ne se fait pas - c'est Pelousin qui plus tard succédera à la veuve Bousquet- mais Deberort demande donc un brevet d'imprimeur en lettres à son nom par création ; il l'obtient le 21 mai 1838. Pour obtenir son brevet de lithographe, il fait valoir l'existence à Marmande d'un commerce "de chanvre, cordages, grains, vins, eaux-de-vie, bois et pruneaux" et l'activité de la manufacture de tabac. Le 19 juin 1851, il reçoit aussi un brevet de libraire.
79, rue de la Chapelle (1879) 87, rue de la Chapelle (1863) 9, rue Marcadet
Il est né le 28 juin 1825 à Choisy-le-Roi d'un père ouvrier verrier, mais il a toujours vécu à Melun (Seine-et-Marne).
Il était papetier à Melun, breveté lithographe en 1852 et libraire en 1854. Il échange le 13 décembre 1855 son brevet de lithographe pour Melun pour un brevet pour La Chapelle où il n'y a pas d'imprimeur, puis obtient son transfert pour Paris le 16 février 1860. Il possède également une presse typographique à pédale pour les cartes de visite, adresses, enveloppes, etc., depuis le 12 novembre 1879.
Il est né le 28 juin 1825 à Choisy-le-Roi d'un père ouvrier verrier, mais il a toujours vécu à Melun (Seine-et-Marne). Dès l'âge de 12 ans, il entre comme commis chez un papetier de la ville.
Il devient lui-même papetier et obtient un brevet de lithographe ; il souhaitait aussi un brevet de libraire qui ne lui est accordé que le 24 mars 1854. Il demande le transfert de son brevet de lithographe pour La Chapelle en 1855 et renonce à son brevet de libraire le 8 novembre 1859.
Né le 9 mai 1829 à Saint-Quentin, son père était instituteur.
Il a une formation de lithographe.
1-3, quai du Canal
Il est né le 28 février 1812 à Toulon (Var). Il est le fils d'un lieutenant de vaisseau, fait prisonnier à Saint-Domingue du temps de Toussaint Louverture, servant ensuite l'Empire et licencié sous la Restauration et qui, entré dans la marine marchande, "trouve la mort dans les flots, laissant sa veuve et ses cinq enfants dans la misère". Il est lithographe depus quinze ans.
Il acquiert, en septembre 1850, l'imprimerie Decugis dans laquelle il travaillait déjà. Son prédécesseur ayant quitté Marseille (pour l'Angleterre ?) sans lui laisser son brevet, l'obtention de son titre prend du retard.
Il est né à Reims le 4 mars 1823 ; son père était tisseur. Il travaille dans l'imprimerie depuis 16 ans, chez Hacquet, puis Huet ; il est devenu prote. Il meurt le 13 novembre 1868.
Il reprend l'imprimerie et les trois brevets de Régnier pour 20 000 F.
Il est né à Lille le 17 avril 1819 ; son père était greffier d'un juge de paix. Il est ouvrier lithographe et il a 20 ans d'expérience de l'imprimerie.
Il est né à Lille le 9 juillet 1817 ; son père était ébéniste. Il est écrivain lithographe.
Après avoir essayé de reprendre le brevet de Boniface qui est parti pour Douai, il reprend celui de Reboux.
Place du Dôme (1864)
Né le 28 juillet 1837 à Rosheim dans le Bas-Rhin. Son père est secrétaire de mairie à Rosheim.
Tout d'abord marchand et éditeur de musique à Strasbourg. Il est directeur d'un grand "abonnement' de musique religieuse et militaire", il souhaite imprimer de la musique en lithographie.
Il est né le 16 janvier 1848 à Paris.
Ecrivain lithographe de formation, il exploite 1 machine et 2 presses lithographiques format Jésus.
Il est né à Meaux le 4 mai 1808 ; son père était marchand de farine,avant de devenir imprimeur. Il a été élève au collège de Meaux, puis a travaillé dans l'entreprise familiale.
Sa mére démissionne en sa faveur de ses trois brevets. En 1863,Cochet reprend ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe, mais ne reçoit celui de libraire qu'en août 1864.
40, rue des Gravilliers (1873) 14, rue de la Verrerie (1882)
Il est né le 3 septembre 1835 à Paris.
Il acheté la fabrique d'étiquettes de Denard. Il poursuit cette production (Terrine de gibiers truffés A. Legoux, 1882)
28, rue de la Vieille Monnaie
Il est né de parents inconnus en 1805 ou 1807 et a élevé aux frais de l'Assistance publique. "Son instruction a été profondément négligée. Cette insuffisance regrettable est compensée par une bonne aptitude professionnelle et un joli talent de graveur", note le rapport de l'administration : dès 1818, il a appris la gravure. Marié en 1845, il est installé à son compte depuis 7 ans rue de la Vieille Monnaie où il paie 400 F de loyer. Il appartient à la Garde nationale. Il meurt le14 août 1862.
Il possède 4 presses en taille-douce, avec lesquelles il imprime étiquettes et cartes de visite, et reçoit son brevet le 24 mai 1852. Malgré son attachement à la taille-douce et ses engagements à pratiquer des prix bas pour un travail de qualité (voir la circulaire infra), il se résoud à demander un brevet de lithographe pour ses travaux de ville.
Il est né à Lyon (Rhône) le 24 mars 1774 ; son père était imprimeur.
Il obtient un brevet de librairie le 5 août 1818, puis un brevet d'imprimeur en lettres le 31 juillet 1827, ayant racheté la plus ancienne imprimerie de Meaux. L'administration considère que sa conduite politique est "satisfaisante" et fait oublier "que, dans la passé, sa conduite privée a paru peu régulière ; il a la réputation d'être amateur du beau sexe malgré ses 50 ans, mais son ménage n'en paraît pas troublé" et il "donne à ses enfants une fort belle éducation". Il a la clientèle de la sous-préfecture, de la mairie, des hospices et du célèbre collège de Juilly. Il obtient en 1828 son brevet de lithographe par création. A sa mort le 9 juin 1829, le seul de ses trois enfants susceptible de reprendre l'imprimerie n'ayant pas l'âge requis, sa veuve reprend brevets et imprimerie.
78, boulevard Saint-Germain
Elle est née le 27 avril 1819 à Paris ; ses parents étaient cartonniers. Elle s'est retrouvée veuve le 11 janvier 1848, avec six enfants âgés de 1 à 13 ans.
Elle remplace officiellement son mari en 1851. En 1851, elle possède 4 presses lithographiques et emploie un personnel nombreux dont plusieurs protes. Elle fabrique des papiers pour la confiserie. Elle cède la direction de l'imprimerie à deux de ses gendres.
Elle est née le 27 avril 1819 à Paris ; ses parents étaient cartonniers. Elle est veuve de l'imprimeur Manassé.
Elle remplace son mari mort en 1848, puis cède la direction de l'imprimerie à ses gendres en 1861. En 1864, elle demande à reprendre son brevet pour remplacer son gendre Chambeau qui laisse 140 000 F de dettes dont elle rembourse la moitié.
29, rue Notre-Dame-de-Nazareth (janvier 1857) 376, rue Saint-Denis (1856) 75-77, passage du Caire (février 1853) 5, passage de la Grosse-Tête (août 1850)
Il est né le 14 juillet 1818 à Cambrai (Nord) ; son père était aubergiste. À 14 ans, il a commencé comme commis chez un marchand de papier. Il a épousé la fille de l'imprimeur Vert qui est associé avec le typographe Pollet. Il fait la commission en taille-douce et en imprimerie. Le rapport de l'inspecteur Gaillard du 16 mars 1856 le peint comme "un homme laborieux ayant gagné une honnête aisance par son travail opiniâtre".
Il a succédé dans la société Vert-Pollet pour la part de sa belle-mère décédée et souhaite succéder à son beau-père comme lithographe. Il est associé avec Carré depuis 1850 pour la typographie, mais celui-ci meurt en 1853 et Dubois se sépare de sa veuve en 1856. Il demande donc à reprendre un brevet pour continuer à faire de la typographie.Il l'obtient le 24 avril 1856. Il a été condamné ainsi que Vert le 14 juillet 1853 à 100 F d'amende et 1 mois de prison pour exercice illégal de la librairie concernant des pièces d ethéâtre pour marionnettes. Gaillard plaide pour les grâcier de la peine de prison.
Il est né le 13 novembre 1797 à Beauvais (Oise) où son père était concierge à la caserne. Il est marié, père de trois fils. Il fait valoir en 1832 qu'il a participé aux journées de Juillet et la police note qu'il est lié avec plusieurs républicains des Batignolles. Il a été militaire pendant plusieurs années, puis il a exercé le métier d'écrivain lithographe. Tombé dans la misère, il a dû vendre ses presses aux Batignolles et a trouvé du travail comme employé à la préfecture de l'Allier.
Il avait obtenu le 11/08/1831 un brevet pour Les Batignolles dont il a demandé l'échange pour Moulins puisque, ne faisant pas ses affaires aux Batignolles, il était venu travailler dans cette ville. Sa demande de brevet "oublie " un épisode qui pourrait compromettre ses chances. Il avait fait, en 1838, une demande de transfert des Batignolles à Paris mais cela lui avait été refusé car le commissaire avait constaté qu'à l'adresse qu'il donnait comme la sienne à Paris, se trouvait un imprimeur musical qui avait déjà été condamné pour une affaire de prête-nom ; il était probable que Dubos allait être un nouveau prête-nom pour cette entreprise. Sa demande de brevet pour Moulins ne suscite pas de réserves particulières sur ses opinions politiques ou ses déboires passés. Il a eu soin de préciser qu'il voulait surtout ce brevet pour pouvoir le transmettre à son fils Nicolas. Ce qu'il fera en demandant le transfert pour Clermont-Ferrand en 1844.
294, rue Saint-Martin
Il est né le 7 mai 1822 à Beauvais (Oise). Son père était écrivain lithographe. Il a été jugéinapte pour le service militaire. "Il fait tenir un étalage de fruiterie et de crèmerie à une femme avec laquelle il entretient des relations intimes" ; le commerce est assez bien achalandé. Il a été ouvrier lithographe pendant 1 an chez Bouquillard, puis pendant 18 mois, gérant de l'imprimerie de Migeon, l'éditeur d'atlas.
Il a repris le brevet de son père Pierre Dubos pour Moulins, puis en a demandé le transfert pour Clermont-Ferrand, obtenu le 20 avril 1844. Entre 1845 et 1848, il a voyagé. Revenu à Paris, il reprend l'imprimerie de Migeon mais non son brevet : il garde le sien à nouveau transféré. Il imprime des illustrations de partitions.
Il est né le 4 novembre 1798 à Vire (Calvados) ; son père était cordonnier. Il est commerçant.
Il a demandé en février 1842 un brevet de lithographe qui lui a été refusé, sur le rapport du Préfet, à cause de ses opinions légitimistes. Il acquiert néanmoins une presse en 1843, mais ne peut l'exploiter. Quand Voisin doit abandonner ses brevets à cause de ses mauvaises affaires, il en profite pour faire une nouvelle demande. Le Préfet juge qu'il est revenu à de bonnes dispositions et donne un avis favorable. Toutefois, en 1855, l'administration constate qu'il n'exploite pas son brevet et menace de le lui retirer. Il demande un délai, disant que ses deux fils sont à Paris pour apprendre l'un la typographie, l'autre la lithographie et qu'ils doivent revenir travailler à Coutances. En 1858, le brevet est annulé, faute d'exploitation.
13, place Hoche
Il est né le 29 septembre 1830 à Saint-Lô (Manche) ; son père était faïencier.
Il s'est rendu adjudicataire, le 12 mai 1870, pour la somme de 25 000 F, de l'imprimerie et librairie versaillaise en faillite de Crété et Dupuis. Il s'est pour cela associé avec l'imprimeur typographe parisien Thésé. Il reprend les brevets de Crété pour la lithographie et la taille-douce et celui de Dupuis pour la librairie. Les brevets sont expédiés juste avant la chute de l'Empire. La société entre Dubosc et Thésé est dissoute en 1875 et Thésé s'associe avec Cerf et fils.
123 et 124 passage du Caire (1842)
Elle est née le 30 janvier 1816 à Moulins (Allier) ; son père était journalier. Elle tient une imprimerie en taille-douce au 44-46, passage du Caire, maison jugée "assez considérable".
Son mari, imprimeur en lettres, a fait faillite en 1841. L'administration soupçonne que sa demande de brevet par création a pour but de redonner une imprimerie à son mari. Elle dit vouloir faire des travaux de ville.
Il est né à Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 6 février 1828. Son père porte le titre de baron Dubreuil. Il est artiste peintre et inventeur d'un nouveau procédé de reproduction des tableaux anciens.
Il possède déjà deux presses lithographiques ; c'est donc pour régulariser sa situation qu'il demande un brevet. Son procédé réussit à "imiter les coups de brosse et les empâtements des tableaux" dont il fait la reproduction en couleurs. Il prépare un ouvrage dont le titre sera : Propagation des chefs d'oeuvre de la peinture ancienne et moderne. Fac-simile des peintres les plus éminents de leur époque reproduits par l'olléographie de Dubreuil.