41, quai des Chartrons / 8, rue Raze (1858)
Elle est née le 13 janvier 1788. Elle a épousé le célèbre imprimeur Gaulon avec qui elle travaille à la gestion de l'imprimerie. Elle a eu quatre enfants. À la mort de son mari, elle a un fils établi à New York et une fille à Tolède ; une autre de ses filles est mariée à l'imprimeur Michel Wetterwald, originaire de Guebwiller.
Elle reprend l'importante imprimerie créée par son mari, qu'elle cèdera le 25 février 1874 à son gendre Wetterwald. Elle a une très importante production d'étiquettes pour les vins : Château Bonnefons (1862), Château de Romeville (1865), La Tour du Roc (1865), Mouton d'Armailhac (1869)..., de cartes de représentants et tous papiers nécessaires au commerce du vin. Elle étend aussi sa production à d'autres produits alimentaires tel le chocolat.
Il est né le 10 juin 1842 à Roanne ; son père était marinier. Il est ouvrier lithographe.
Il est né le 1er octobre 1817 à Saint-Héand (Loire) ; son père était galochier
À sa mort, Claude Favier lui succède.
Rue des Carmes
Il est né le 18 août 1821 à Arles (Bouches-du-Rhône). Son père était trompette.
Ses premiers brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe datent du 2 octobre 1847 (il a repris le premier à Garcin qui prétend ne pas voir été payé de ses 600 F). Toutefois, il n'est pas allé les retirer ni prêter serment. Ils sont donc annulés en 1853 et l'administration lui en accorde de nouveaux. Pour se justifier, il prétend qu'il était, en 1847, à Tarascon et que personne n'a été suscepible de le renseigner sur les formalités, puis qu'avec la révolution de 1848, il a pensé que ces formalités seraient supprimées et qu'enfin, il n'était plus possible de prêter serment au nouveau régime pour un brevet qui lui avait été accordé par le précédent...
10, rue des Beaux-arts (1837)
Il es né le 16 janvier 1799. Il tient un magasin d'iconographie spécialisé dans les sciences naturelles.
Il est imprimeur en taille-douce. Son brevet est annulé en 1856.
Rue de France (1854)
Il est né au Nouvion (Aisne) le 29 septembre 1816 ; son père était légionnaire. Il a travaillé comme compositeur à Vervins.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 24 décembre 1840, en ayant fait valoir les besoins des filatures, de l'industrie des tulles et tissus, des fabriques, la richesse du terroir, les élevages des races chevaline et bovine, les voies de communication, les deux foires annuelles... L'administration est surtout sensible au fait qu'il est le plus tranquille politiquement des différents candidats à ce brevet. Puis il reçoit son brevet de libraire le 18 juin 1842. Il a créé le 1er janvier 1842 le premier journal local d'annonces et d'avis divers, le Journal de Cateau. Il travaille pour l'industrie et le commerce.
Elle est née à Landau (Basse-Alsace); son père était militaire et chevalier de Saint-Louis. Elle se dit ex-directrice des Postes et sa fille, veuve comme sa mère, est institutrice.Elle est brodeuse et veut lithographier des dessins de broderie. Il lui est répondu que, ne possédant pas de connaissances techniques, elle ne peut prétendre obtenir un brevet ni même une autorisation. Elle proteste contre cette décision, précisant qu'elle n'est "point brodeuse de profession et ayant reçu une éducation au-dessus de l'état d'ouvrière à l'aiguille, nous croyons posséder des connaissances assez étendues pour remplir les conditions exigées de ceux qui sont brevetés; ici l'exemple nous est fourni par la dame Levrault qui est autorisée à lithographier des ouvrages de toute nature et dont nous savons juger la capacité ; quant à nous, la spéculation à laquelle nous désirons nous livrer est uniquement pour confectionner des dessins à broder. C'est par suite de nos malheurs politiques que nous sommes réduites à tirer parti de nos talents qui pourraient sans doute nous faire atteindre un but plus relevé mais veuves infortunées, nous nous sommes arrêtées sur cette idée de lithographier des dessins à broder parce que nous sommes assurées d'y trouver une existence honorable". Elle obtient finalement satisfaction.
Le brevet sera annulé faute d'exploitation.
2, rue des Forces
Il est typographe et lithographe.
Le sieur Dumoulin professait en 1848 des opinions très avancées; toutefois il n'a pris part à aucune manifestation et sa conduite et sa moralité sont bonnes, il est aujourd'hui parfaitement tranquille.
Il a racheté l'imprimerie Renault.
Il est né le 21 août 1793.
Il était associé avec Lacroix. L'association étant rompue, il doit demander un brevet et acheter du matériel. Il s'associe avec Ligny.
Il est né le 2 ocrobre 1786 à Mouliherne (Maine-et-Loire) ; son père était marchand. Il est graveur et il a fait, à ses frais, une gravure pour le passage au Mans de la Dauphine.
Il fabrique des images de piété qu'il fait colorier par des enfants en échange d'un petit salaire et de leçons d'écriture, de lecture et de morale religieuse que leur donne sa fille. La lithographie serait plus économique et permettrait, dit-il, de fabriquer davantage et d'employer un plus grand nombre d'indigents. Sa première demande en 1825 a été rejetée. Il demande un brevet pour la taille-douce par laquelle il n'a jamais fait que des travaux de ville et quelques cartes géographiques ; il l'obtient le 9 août 1852.
5, place de la Bourse (1880)
Il est né le 29 janvier 1837 à Bordeaux. Son père était douanier. Il est graveur.
Le 3 avril 1875, il déclare posséder une petite Minerve dans son atelier de la place de la Bourse et, le 20 novembre 1880, il annonce qu'il va ouvrir un second atelier 8, rue Fortia dont le matériel sera celui de l'imprimerie J. Martin et cie.
Il utilise une presse Raguenau pour copier de la musique.
19, rue Bergère 8, rue du Croissant (1849)
Il est né le 15 avril 1800 au Puy (Haute-Loire) ; son père était propriétaire. Sa mère, âgée de 75 ans en 1846, devrait lui laisser une fortune s'élevant à 70 000 / 80 000 F. Il est célibataire. Il fait suivre sa signature des trois points des francs-maçons.
Il a travaillé, selon le préfet de Police, sous les brevets de Bouvier (?), puis, depuis 1844, de Pelletier (Jean-Baptiste ?) dont il a racheté le matériel. Il est en faillite, à la suite, semble-t-il, du retrait de son associé, et obtient un concordat. Si la Préfecture le soupçonne de vouloir un brevet pour valoriser une future revente de l'imprimerie, l'administration de la Librairie est favorable à son attribution car l'ensemble des créanciers soutient sa demande et il devrait avoir les capitaux nécessaires à l'exercice de sa profession ; de plus, "un mouvement de désespoir a failli [le] pousser à un acte criminel et une décision trop rigoureuse l'empêcherait de gagner sa vie". Kaeppelin lui aurait refusé le certificat d'aptitude nécessaire à l'obtention d'un brevet et il aurait voulu le tuer, mais il se repent de son geste violent, précise le rapport de l'administration de la Librairie. Une enquête est menée et Lemercier nie la version des faits donnée par Dupinet.
Elle est née le 10 octobre 1821 à Arras où son père était horloger. Elle a épousé l'imprimeur Limouzin dont elle a eu une fille.
A la mort de son mari, en novembre 1860, elle demande à reprendre son brevet.
Il est né à Dijon (Côte-d'or) le 8 mai 1763 ; son père était fripier.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 12 novembre 1819. En 1835, le Préfet constate qu'il "a créé un très bel établissement qu'il exploite avec succès depuis 40 ans". Il fait tous travaux de ville pour l'administration et le commerce et imprime des ouvrages illustrés comme les Antiquités du Périgord. Il est aussi papetier et vend des livres religieux et classiques. Il est, d'autre part, le fondateur et imprimeur de L'Echo de la Vésone. Dans toutes ces activités, il est secondé, depuis 1823, par son fils cadet Jean-Baptiste Auguste. Ce dernier est propriétaire par moitié de l'établissement et, en 1835, son père décide de lui céder l'ensemble de l'affaire à condition qu'il obtienne le transfert de ses brevets. Ce qui est fait. La mort en duel d'Auguste Dupont oblige son père, alors âgé de plus de 80 ans, à solliciter le transfert à son profit des brevets. Il les obtient le 28 septembre 1850 et s'en démet le 11 octobre 1851 en faveur de sa petite-fille Henriette Albertie Dameron, née Dupont, dont le mari, avoué de profession, pourra, espère-t-on, l'aider dans la gestion de l'entreprise. Il a organisé l'exploitation de pierres lithographiques des environs de Chateauroux et les vend à de nombreux imprimeurs dans toute la France ; Delarue est son déposiataire à Paris. Il obtient, après un rapport rassemblant essais et témoignages, la récompense de 3 000 F décernée par la Société d'encouragement en 1838..
Rue Taillefer
Il est né le 5 octobre 1798 à Périgueux. Il travaille depuis l'âge de 18 ans en association avec son père. Il est membre du Conseil municipal de Périgueux, officier de la Garde nationale et "la fortune foncière de la famille est bien assise". Il est élu à l'Assemblée constituante en 1848 mais battu aux élections législatives suivantes. Il est tué en duel.
Il est de moitié dans l'entreprise de son père et le Préfet doit lui rappeler que n'ayant pas encore de brevet en propre, il ne peut faire figurer en tête de ses factures la mention " Dupont père et fils". Son père lui ayant transmis officiellement ses brevets tout en restant très présent dans l'entreprise, Auguste Dupont poursuit son développement, comme en témoigne le bandeau publicitaire de son papier commercial qui énumére ses activités : imprimerie, lithographie, autographie, litho-typographie, atelier de réglure, impression de journaux (L'Écho de la Vésone dont il est le principal rédacteur, Annales agricoles, littéraires et scientifiques de la Dordogne), librairie, gravure, entrepôt et fabrication de pierres lithographiques. Il travaille à améliorer le transport des anciennes gravures et, à l'Exposition de 1839, le Roi lui achète le transport d'une gravure de Dürer ; plusieurs confrères lui contestent la paternité de sa technique Il travaille en étroite collaboration avec son frère François Paul Dupont dont l'imprimerie parisienne prospère ; ils sont notamment associés pour la prise de brevets pour l'amélioration du procédé lithographique. Ils sont aussi associés pour l'exploitation de carrières lithographiques. La société Aug. Dupont et cie pour l'exploitation des pierres lithographiques de Chateauroux et de la Dordogne est fondée le 15 mars 1838, avec un capital de 200 000 F divisé en 400 actions de 500 F. La Société d'encouragement pour l'industrie française ayant offert un prix pour la découverte de carrières de pierres pouvant rivaliser avec les pierres lithographiques allemandes, il obtient une médaille d'argent pour sa production, en attendant les derniers rapports de tous les imprimeurs appelés à tester ses pierres. En effet, d'ores et déjà, " devenu propriétaire ou cessionnaire des carrières de Châteauroux, M. Dupont s'est livré depuis quatre ans à des travaux larges et soutenus qui lui ont permis de livrer au commerce français et étranger, notamment à l'Italie, 12 000 pierres lithographiques préparées. Cette honorable initiative a déjà obtenu un immense résultat par la réduction de la moitié du prix des tarifs de Munich. Mais impuissant à satisfaire par le seul moyen des travaux à bras,à la préparation de 6 000 blocs, produit annuel de ces carrières, M. Dupont a fondé à Périgueux un établissement mécanique destiné à activer cette fabrication. Cet établissement se compose de quatre grands châssis mus par des moteurs hydrauliques et portant chacun dix lames de scies, en tout quarante lames, destinées au refendage des blocs et de deux grands polissoirs mis également en mouvement par une puissance hydraulique de la force de trente chevaux et affectés au dressage des pierres. Indépendamment de ces moyens mécaniques, M. Dupont occupe encore, dans sa belle usine, vingt-cinq ouvriers pour le dernier fini à donner aux pierres".
Il est né à Grenoble le 19 janvier 1831 ; son père était coiffeur. Il est compositeur.
En 1861, son brevet est annulé car il ne l'exploite plus : il est employé aux chemins de fer.
Il est né le 3 octobre 1808. Il a été compositeur typographe pendant cinq ans chez Bénard.
Son brevet est celui de Chabert, repris à Anne Louise Chabert. À sa mort, Anne Louise Bochet, qui vivait maritalement avec lui , demande à lui succéder. Elle cède très vite à Casimir Butot.
55, rue de Grenelle Saint-Honoré
Il est né à Périgueux (Dordogne) le 24 février 1796. Son père, François Dupont, était imprimeur et fut maire de Périgueux. Alors que son frère Jean-Baptiste Auguste reste à Périgueux dans l'imprimerie familiale, il part faire son apprentissage chez les Didot et s'installe définitivement à Paris. Il ne rompt par autant ses liens avec sa famille et son pays natal où il achètera des terres et un château. Il est élu député, bonapartiste, de la Dordogne, de 1852 à 1870, puis en 1876, avant de devenir sénateur jusqu'à sa mort le le 11 décembre 1879. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1852.
Breveté imprimeur en lettres le 25 novembre 1818, il attire à diverses reprises l'attention de l'administration, et tout particulièrement quand il imprime un Abrégé de l'origine de tous les cultes pour lequel il a utilisé le nom d'un de ses confrères. Cette publication retient d'autant plus l'attention qu'elle est considérée comme "dangereuse pour la morale publique". Après un premier acquittement, une procédure d'appel et un pourvoi en cassation, l'imprimeur est condamné à 1 000 F d'amende et son brevet lui est retiré le 12 mars 1823. Il s'associe alors avec l'imprimeur breveté Gaultier-Laguionie et continue ainsi à faire tourner son entreprise qui compte 160 ouvriers ; l'administration tolère cet arrangement et lui délivre même son brevet de lithographe qu'il a réclamé au début de 1828 "en faible dédommagement de celui d'imprimeur en lettres qui lui a été retiré". À la faveur du changement de régime, il récupère son brevet d'imprimeur en lettres en 1831 après avoir mis fin à son association avec Gaultier-Laguionie et racheté tout le matériel de l'imprimerie, et, le 29 janvier 1835, dépose les statuts de la société en commandite par actions Paul Dupont et cie. L'entreprise continue son expansion pour devenir l'une des plus importantes imprimeries sous le second Empire, avec plus de 600 employés dès les années 1850 . Spécialisé dans les impressions destinées aux ministères, aux administrations publiques et aux grandes sociétés comme les compagnies de chemins de fer, il utilise la lithographie pour tous les formulaires et registres pré-imprimés avec des textes et cadres tracés à l'avance. Il a aussi une production plus classique d'étiquettes (Encre La Syrène, 1874). Il s'est associé avec son frère Auguste et ils exploitent ensemble une carrière de pierres lithographiques à Châteauroux. Ils prennent ensemble un brevet pour un procédé de "lithotypographie" en 1839 pour la reproduction par la lithographie des livres anciens, et, par la suite, Paul Dupont prend plusieurs brevets tendant à la mécanisation des presses lithographiques : cherchant à appliquer la vapeur à ses presses, il limite son action au mouvement du chariot et des rouleaux distributeurs, laissant l'encrage à l'habileté de l'ouvrier, puis, pour les impressions courantes, il met au point une presse mécanique effectuant toutes les opérations, qui lui permet avec 1 ouvrier et 2 apprentis de faire rouler 2 presses tirant chacune 4 000 exemplaires par jour. Il prend aussi un brevet d'impression infalsifiable qui lui permettra d'imprimer des imprimés administratifs sensibles, bancaires et boursiers. Ils obtiennent plusieurs récompenses (médaille d'or à l'Exposition de 1849). Depuis la fin des années 1840, un dixième des bénéfices est distribué aux ouvriers sur un livret portant 6 % d'intérêts. En 1860, s'étant porté acquéreur du site abandonné par les Verreries impériales à Clichy, il obtient de l'administration de la Libraire une autorisation pour exploiter cette seconde imprimerie de 2 ha où il voulait utiliser en majorité une main d'oeuvre féminine, ce qui entraina une grève dans l'atelier parisien. En juillet 1871, la société Paul Dupont et cie devient une société anonyme. Son fils Paul, né de son second mariage, lui succède en 1879.
15, rue Masséna
Il a travaillé pendant 20 ans chez Boldoduc.
20, rue du Grenier Saint-Lazare 24, rue de Mauconseil (1844)
Il est né le 10 janvier 1813 à Cessy dans l'Ain. Son père était cultivateur. Il a poursuivi ses études à Gex et Meximieux jusqu'à la classe de rhétorique, puis il est parti pour Lyon dans l'intention d'y faire sa médecine. Toutefois, il change de projet et entre comme apprenti chez l'imprimeur lithographe Kocher à Genève qui depuis une dizaine d'années travaille à la mise au point d'une nouvelle presse. Il vient à Paris vers 1840 où il suit en amateur des cours d'anatomie, mais aussi de chimie à la Sorbonne et de "sciences des machines au Conservatoire des Arts et Métiers. Il est aisé et vit de ses rentes.
Il introduit Kocher en France et lui fait prendre en 1841 un brevet pour une presse lithographique (INPI,1BA8992) qui sera complété l'année suivante. Ils rachètent à Knecht une presse Perrot qui se révèle sans utilité tout comme une autre venue de Suisse ; ils construisent donc leur propre modèle. Dupontet finance les recherches de Kocher et dépense, de plus, 15 000 F pour réaliser la dissolution amiable des sociétés dans lesquelles était entré Kocher et acquérir la propriété exclusive des machines. Le 28 avril 1844, Dupontet et Kocher s'associent pour l'exploitation d'un établissement de construction et de vente de presses de leur invention et pour une imprimerie lithographique. Le 13 mars 1844, il obtient le brevet d'invention de dix ans, déposé en décembre 1843, pour "des perfectionnements apportés à une presse lithographique et typographique et à l'impression des étoffes" qui améliore les brevets précédents pris par Kocher. Une de ces machines est présentée à l'Exposition de l'Industrie de 1844. L'originalité de leur invention est d'utiliser des pierres taillées en cylindre et non plates, pour une impression sur papier en continu.Une idée semblable avait été brevetée par un nommé Villeroy dont le brevet est tombé en 1835 sans avoir donné des résultats probants. En 1844, Dupontet et Kocher sont les seuls à présenter une presse rotative lithographique qui préfigure lointainement les presses offset. L'Artiste souligne non sans raison que "le grenage ou préparation des pierres doit être d'une grande difficulté" pour toute autre reproduction que celle des écritures. Le brevet de lithographe est annulé en 1856. Kocher poursuit ses recherches et prend de nouveaux brevets en 1860-1861.
Il est né le 29 septembre 1818 à Lyon ; son père était négociant. Il est dessinateur lithographe.
Il est né à Langres le 30 janvier 1802 ; son père était chapelier.
Lors de l'enquête de 1855, le lithographe Guidel dit lui avoir vendu son matériel pour 200 F au début des années 1840, et lui-même affirme avoir cessé de pratiquer la lithographie autour de 1845. Il déclare renoncer à son brevet en 1855.
19, place de l'Obélisque
Il est né le 30octobre 1812 à Harfleur (Seine-maritime). Son père était employé à la faïencerie. Il a travaillé pendant 9 ans dans l'atelier de Stanislas Faure au Havre, employé à la papeterie et à l'imprimerie. Il meurt le 24 juillet 1847, laissant une veuve et deux filles mineures.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 10 novembre 1836 et un brevet de libraire le 1er mars 1837. Sa veuve reconnaîtra qu'il n'a pas exploité son brevet de lithographe mais invoquera sa mauvaise santé pour expliquer ce désintérêt.
Grand Rue
Il est né à Saint-Jean d'Arves (Savoie) le 18 mai 1786. Il a fait les campagnes napoléoniennes de 1807 à 1809 et a perdu un pouce à la bataille d'Essling ; il est décoré de la médaille de Sainte-Hélène. Il a vécu à Grenoble, puis est venu à Dole auprès de sa fille qu'il aide dans sa librairie. A la mort de celle-ci, il se trouve tuteur de deux de ses enfants encore mineurs.
Suivant la décision du conseil de famille, le 27 janvier 1860, il a vendu à Robelin le matériel très important de l'imprimerie (4 presses lithographiques et 95 pierres) ainsi que la jouissance du brevet pendant cinq ans ; si l'administration n'acceptait pas cet arrangement, il se réserve de n'exploiter qu'une seule presse sans jamais imprimer d'ouvrages de luxe (ce que veut faire Robelin) ni s'opposer à la création d'un brevet pour Robelin. L'affaire a été conclue pour 4 200 F. Ce contrat très particulier doit permettre de réserver aux héritiers, dont l'aînée a bientot 18 ans, la jouissance du brevet de leur mère. Considérant que la ville de Dôle se trouve désormais sans imprimerie lithographique répondant aux besoins locaux, l'imprimerie Pointurier étant elle aussi défaillante, l'administration préfère créer un nouveau brevet attribué à Robelin et laisser à Dupré le brevet de sa fille.
64, rue de Besançon
Elle est née le 19 février 1823 à Saint-Jean d'Arves (Savoie). Elle a épousé l'imprimeur Antoine Prudont et s'occupe de la librairie avec l'aide de son père. À la mort de son mari, elle a trois enfants mineurs à charge.
Elle reprend les brevets de son mari et dirige l'imprimerie jusqu'à sa mort en 1859. Le jeune Jules Chéret a travaillé brièvement pour elle comme dessinateur lithographe en 1858. Avec quatre presses lithographiques, elle domine l'impression locale. Ses enfants étant encore mineurs à son décès, Laurent Dupré, son père, qui a été nommé tuteur, se charge de négocier la reprise de l'imprimerie.
10, place des Terreaux
Il est né à Yzeure (Allier) le 14 juin 1823 ; son père était propriétaire.
En décembre 1844, il obtient un brevet pour Bordeaux sous le nom de Dupuy.
Il est né à Coeuvres (Aisne) le 5 mai 1816 ; son père était vitrier.
Le 15 janvier 1848, il reprend le brevet d'un libraire de L'Aigle.
3, rue de la Taillerie
Il est papetier et lithographe.
10, rue Saint-Victor
Il est né le 27 août 1816 à Romorantin (Loir-et-Cher). Son père était tissier. Marié et père de famille, il paie un loyer de 250 F. Il a travaillé chez Fernique. Il est franc-maçon.
Il peut compter sur un prêt de 8 000 F que lui ferait sa belle-mère.
23, rue des Petits Hôtels 61 bis, boulevard de Strasbourg (1856) 3, passage du Désir / 39, boulevard de Strasbourg (avril 1854) 50, rue Saint-Sauveur (1852) 24, passage du Saumon (1842)
Il est né le 15 mars 1818. On le dit d'une famille aisée ayant des propriétés à La Chapelle Saint-Denis. Il est marié et père de deux enfants. Il paie un loyer de 1 200 F passage du Saumon.
Il a racheté l'imprimerie lithographique de Couderc ainsi que son matériel de taille-douce. Il sera donc breveté taille-doucier le 14 juillet 1852 ; il se déclarera imprimeur en lettres le 5 septembre 1873, mais, dès juin 1845, il demande l'autorisation de posséder une presse typographique pour fabriquer un papier d'ornement gauffré et colorié ; l'autorisation lui est retirée en 1852 car le commissaire inspecteur Gaillard s'est aperçu qu'il s'en servait pour imprimer des bilboquets. En 1856, il fait une nouvelle demande pour deux presses typographiques nécessaires à l'impression de reproduction d'aquarelles. Gaillard s'y oppose, considérant que la presse lithographique est supérieure pour ce type de production et que la demande cache d'autres projets, mais le préfet de Police ayant rendu un avis favorable, il obtient cette autorisation. En 1867, nouvelle demande pour l'utilisation d'une très petite presse d'esssai et de caractères typographiques il veut répondre aux besoinsdu Jardin d'Horticulture de l'Exposition universelle sans passer par des confrères typographes. Il a déposé de très nombreux brevets concernant l'amélioration des presses lithographiques, notamment par l'utilisation de la vapeur, les procédés chromolithographiques, la réalisation d'étiquettes et emballages illustrés. Il est, en effet, un imprimeur industriel spécialisé dans les impressions commerciales en même temps qu'un constructeur de machines. La vogue des affiches chromolithographiées pour les bazars et grands magasins lui fournira une importante clientèle. En 1862, il demande l'autorisation d'installer ses ateliers dans un autre local le temps de faire surélever son imprimerie "en raison de l'accroissement que prennent chaque jour les travaux de sa profession". Dans son atelier, il possède, en 1852, 4 presses entaille-douce et 12 presses lithographiques pour la fabrication d'étiquettes gauffrées et bordures de papiers fantaisie ; en 1871, 25 presses à bras et 15 presses mécaniques produisant chacune le travail de 10 ouvriers. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l'étranger, dont l'Exposition universelle de 1867 où il expose machines et productions (étiquettes de luxe, etc.). Il y récolte régulièrement des médailles : à Paris en 1855 pour des fac-similés d'aquarelles. Il s'associe avec ses fils dans l'imprimerie Th. Dupuy et fils dans les années 1880. L'imprimerie reste active jusqu'en 1977, après avoir fusionné, en 1931, avec les imprimeries Rey, spécialiste des cartonnages, et Sennet, spécialiste des étiquettes, en une société Dureysen qui fabrique cartonnages et objets publicitaires pour la parfumerie, l'alimentation, etc.
Il est né le 6 février 1817 à Limoges ; son père était roulier.
Blondel lui cède son brevet et lui laisse l'exploiter dans son atelier si bien que, lorsqu'il renonce et rétrocède le brevet à la veuve de Blondel, le matériel lithographique n'a pas quitté l'atelier.
20, rue Thomassin
Il a été ouvrier lithographe pendant 17 ans dont 5 à Lyon.
Il est aussi libraire, à partir d'avril 1875, au 6 rue de Constantine.
Il s'installe d'abord dans les ateliers de la grande entreprise de cartonnages Nerson, puis déménage.
7, rue des Prêcheresses
Il est né le 15 juin 1795 à Metz ; son père était chaudronnier. Il a appris le dessin avec Charles Augustin Pioche et succède en 1815 à Nicolas Madot, le premier maître de l'École municipale de dessin, fondée en 1814 ; il restera à ce poste jusqu'en 1852. Il est membre de l'Académie de Metz.
Il est associé avec Tavernier pour ouvrir la première imprimerie lithographique messine. Après la mort de son associé, il continue à exploiter seul l'imprimerie et produit paysages (Vues d'Italie et de Sicile de Raymond Des Robert), portraits, cartes et plans et travaux de ville. Le rapport de l'Exposition des produits de l'industrie... de Metz en 1837, note : "M. Dupuy, qui a en outre exposé des registres de commerce bien exécutés, fait l'imagerie commune et de piété, et l'exporte par colportage dans les départements voisins." Il emploie alors 16 ouvriers. Le brevet est annulé en 1860 ; l'enquête montre que Dupuy a quitté la ville depuis 1852. Il serait employé aux chemins de fer de Périgueux.
Il est né le 10 septembre 1803 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il est marié et père de quatre enfants.
Après avoir travaillé six ou sept ans chez des imprimeurs bordelais, il a demandé le transfert du brevet obtenu pour Rouen, ce qui lui a été refusé au vu du nombre de lithographes déjà installés à Bordeaux, puis accordé par reprise de celui de Guizonnier. En 1854, cela fait déjà plusieurs années qu'il est parti pour la Californie et installé à San Francisco, laissant sa femme et ses quatre enfants à Bordeaux. Comme il n'a pas démissonné et qu'il est toujours vivant, sa femme ne peut céder son brevet, pourtant convoité par Tanet. Le brevet est annulé. En 1862, un rapport du Préfet note qu'il n'a plus aucun brevet et regrette vivement d'avoir abandonné le sien ; il semble qu'à cette époque, revenu en France, il travaille pour l'imprimeur Joseph Vidal.
Il est né le 10 septembre 1803 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il a travaillé pendant deux ans comme ouvrier lithographe chez Périaux.
Il a peu de moyens pour s'installer, mais compte sur un prêt de son beau-frère Lasserre, premier danseur de l'opéra de Rouen. En 1836, il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé à cause du trop grand nombre de typographes à Rouen. Il quitte peu de temps après Rouen pour Bordeaux, ville pour laquelle il demandera le transfert de son brevet.
Il est né le 16 septembre 1817 à Guise (Aisne). Son père était boulanger.
Il est d'abord imprimeur lithographe à Laigle (Orne), puis, en 1851, il demande un brevet pour Alençon qui lui refusé. Il demande alors un brevet pour Rugles qui est annulé en 1859 pour inexploitaiton.
Il quitte Saintes pour Saint-Jean d'Angély où il demande un brevet d'imprimeur en lettres pour reprendre le fonds de la veuve Lacurie.
Il est commissaire-priseur.
Il utilise une presse autographique Abat pour l'impression de bulletins, reçus, affiches...
Il est né le le 26 mars 1800 à Orléans. Son père était tonnelier. Il a travaillé à Paris, puis à Orléans chez Jacob d'abord, et chez Vergnaud dont il dirige l'imprimerie avant de s'en porter acquéreur.
Il demande un brevet d'imprimeur en lettres immédiatement après avoir obtenu celui de lithographe et l'obtient le 3 mars 1834 ; il obtient celui de libraire le 30 septembre 1837. Il est l'imprimeur-gérant du journal conservateur, Le Messager du Loiret. Après avoir cédé à Cousot imprimerie et brevets, il les reprend le 10 juillet 1848, pour les céder définitivement à Morand le 13 décembre 1849.
Il est né le 14 juillet 1822 à Voiron ; son père était menuisier.
Après la mort de son confrère Bourgade, il rachète à sa veuve, en janvier 1856, son matériel de lithographie, puis il obtient le 24 mai 1859 son brevet d'imprimeur en lettres. Il est alors le principal imprimeur de Voiron.
58, rue de la République
Il est né à Varambon (Ain) le 20 août 1848.
Il est né le 16 juillet 1832 à Fécamp ; son père était cultivateur. Il est marié et père de famille ; sa femme tient un commerce de lingerie. Il a été compositeur et prote.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Nicolle.
Il est né à Nancy le 7 janvier 1801 ; son père était coutelier. Il a été greffier de la justice de paix et se dit en 1834 "propriétaire électeur". Il est sergent-major de la Garde nationale.
On lui a attribué par erreur un brevet de libraire le 11 août 1834, en confondant avec le brevet de lithographe qu'il avait demandé. Finalement, il garde les deux brevets, mais, en 1854, il reconnait qu'il n'en exploite aucun ; les deux brevets sont annulés.
Originaire de Voiron (Isère), il est ouvrier lithographe.
Il veut créer une imprimerie lithographique à Morez.
Il est né à Paris le 2 octobre 1848 ; son père était domestique. Il est écrivain lithographe.
Le brevet est expédié juste avant la suppression de cette formalité.