11, rue Gît-le-coeur (1852) 17, quai des Grands Augustins (1870)
Il est né le 30 novembre 1818 à Paris ; son père était imprimeur en taille-douce et marchand d'estampes. Il est marié et père de famille.
Il succède à son père comme taille-doucier (il sera breveté le 3 juillet 1852) et marchand d'estampes, prenant la succession de son père, Jean François Dubreuil, dans sa société avec son beau-frère Antoine Bès : son père allait être breveté lithographe quand l'administration s'était aperçu qu'il ne savait pas écrire ; c'est donc son gendre Bès qui avait pris le brevet. Gabriel François Dubreuil devient le gérant de la société Bès et Dubreuil. Ils sont spécialisés dans les scènes historiques et les portraits politiques, de faible qualité artistique, constituant l'imagerie impériale ; l'imagerie religieuse ; les plans et guides. Ils restent imprimeurs et éditeurs. En 1852, ils possèdent 6 presses. Le commissaire de Police de l'imprimerie dresse un procès verbal contre eux pour défaut de déclaration avant l'impression d'un « catalogue de colportage de 1853 ».
18 et 18bis, rue des Martyrs
IL est né le 4 décembre 1852 à Nevers.
Il est également breveté imprimeur typographe.
Il est né le 29 novembre 1838 à Gathemo (Manche) ; son père était cordonnier. Il a été ouvrier lithographe chez Leroux.
Il imprime des étiquettes pour les conserves alimentaires (Desegaulx frères, Olives farcies aux anchois, 1879) et les vins (Champagne mousseux Le président Thiers, Chavas et cie, 1873 ; Saint-Julien, 1880)
67, boulevard Merentie
Il est lithographe.
Il a d'abord été l'associé de Guillon.
24, rue des Fossés-Saint-Germain l'Auxerrois (1827)
Il a à charge sa belle-sœur atteinte d'une maladie mentale. Le 14 avril 1834, il est arrêté avec 44 autres lors d'une réunion de la Société des droits de l'Homme dans un café.
Il a été employé comme chef-imprimeur à la direction générale de la Police. Un brevet lui est accordé pour ses bons et loyaux services, mais comme il n'a pas assez d'argent, il s'associe avec Langlumé jusqu'en 1824, sans s'établir. En 1824, il négocie le transfert de son brevet à Leblanc, mais l'adminstration refuse ce candidat qui l'attaque, lui imputant son échec. Il imprime des portraits de personnalités politiques ou artistiques, notamment pour la Galerie universelle éditée par Blaisot, des représentations d'événements, des scènes théâtrales et, à partir de 1827, des satires de moeurs dues à Philipon (Amourettes ; Scènes parisiennes ; Album pour rire ; Compensations) et une série de Costumes de Sardaigne et de Sicile, tyroliens..., que Ratier, devenu son associé, finira d'imprimer.
Elle imprime La Fauvette du Nord, recueil périodique ouvert aux plumes contemporaines (1860-1862).
Elle est née à Roubaix (Nord) le 7 juin 1813. Elle est la belle-fille de la veuve Bohem ; son mari Julien Hyacinthe Bayart est commis négociant.
108, rue Saint-Honoré 3, rue Baillet, au coin de celle de la Monnaie (1828)
Il est né à Beauvais ; son père était maître charron ou garde forestier.
Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Chevallier à Beauvais, puis à Paris, chez Langlumé et Macaire. Il est l'inventeur de presses accélérées mécaniques à compteur et à pointures pour faire des impressions relatives au commerce. Il s'est associé avec Paul Robin, 3 rue Baillet (acte sous seing privé) Il a acquis l'imprimerie de Paulmier pour 12 000 F ; l'administration s'interroge beaucoup sur l'origine des fonds qui ont permis cette acquisition ; gagnant 1 500 F chez Macaire, il est soupçonné d'avoir un bailleur de fonds. Dans l'Almanach du commerce de Paris pour 1829, il annonce qu'outre la taille-douce, il fait les "impressions relatives aux arts, sciences, commerce, tribunaux et administrations, et un grand rabais dû à l'emploi de presses mécaniques de son invention : cartes de visite à 1F50 le cent, adresses à 12 F le mille".
Il est né le 31 janvier 1820 à Auxerre (Yonne) ; son père était commissaire-priseur. Il est licencié en droit et d'abord avocat.
Il reprend les trois brevets de Thomas, mais seul son brevet de libraire est repris en 1856 par Penard.
8, rue de Genève
Il est né le 26 juin 1830 à Limeray (Indre-et-Loire). Son père était tailleur de pierres. Il tient un commerce d'instruments de musique et de partitions musicales.
Il veut faire de l'impression musicale.
Il est né à Saint-Pierre-sur-Dives le 24 juillet 1850.
Il reprend l'imprimerie typo-lithographqiue de son père, décédé.
Il est né aux Maucerneux (Doubs) le 17 janvier 1790 ; son père était cultivateur. Il est le neveu de l'imprimeur Bobillier dont il dirige l'entreprise.
Il reçoit le 22 avril 1833 le brevet de libraire de son oncle ainsi que, par création, celui d'imprimeur en lettres. Il reprend plus tard le brevet de lithographe que Bobillier n'avait jamais utilisé. Il édite le Journal de la Haute-Saône et le Préfet note que "dans la période de 1849 à 1862, il s'est fait l'interprète empressé et fidèle de la politique conservatrice, libérale et nationale de l'Empereur. Son utile concours dans la presse a été récemment récompensé par la croix de la Légion d'honneur." Son fils, polytechnicien, démissionne de son poste de lieutenant d'artillerie pour reprendre l'imprimerie paternelle.
Il est né le 12 décembre 1803. Il est marié et père de famille. Il a fondé la Chronique de Paris et il est surtout le directeur du célèbre Dictionnaire de la conversation en 52 volumes.
Il a l'intention de lancer une correspondance de journaux et s'installerait rue Pagevin, près de la grande Poste. Il ne semble pas avoir donné suite à cette idée, même si, de mai à juillet 1848, il fit paraître un Courrier de Paris, des départements et de l'étranger.
Hôtel de la Ferté (1841)
Il est né à Gand en Belgique le 27 octobre 1798. Son père était musicien militaire. Il est lui-même professeur de musique à Nevers où il se marie. Au moment où il demande ses brevets, il est papetier en gros. Il est élu maire de Garchizy en 1840.
Il obtient en même temps les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. Il est le propriétaire, rédacteur et imprimeur, à partir du 14 mars 1834 du journal gouvernemental L'Écho de la Nièvre qui succède à La Sentinelle de la Nièvre de son prédécesseur, avant de devenir en 1848 le Journal de la Nièvre. Du 25 avril 1849 au 19 mai suivant, il publie avec Faÿ Le Napoléonien, tiré à plus de 5 000 exemplaires pour soutenir la candidature de Changarnier aux élections. Il est l'imprimeur de la Préfecture, de la Mairie et du Conseil général , et il publie l'Annuaire du département. A partir de 1840,il est en société avec Isidore Martin Faÿ et il se démet de son brevet de typographe le 13 novembre 1841, juste avant que ne paraisse une série de petits guides religieux L'Ange gardien de la jeune fille, ...de l'ouvrier, ...des petits enfants..., suivis de l'Exercice du chrétien. Son brevet de lithographe n'a pas de repreneur ; il est annulé, faute d'exploitation, en 1855.
19, rue des Arcis (1850)
Il est né le 18 juin 1804 à Corsier, dans le canton de Vaud (Suisse) et il a été naturalisé français le 20 avril 1848. Il a été instituteur à Genève, puis à Paris où il est arrivé il y a 21 ans. Il meurt le 9 mars 1860.
Écrivain lithographe, il exploite 2 presses depuis 7 ans avec le brevet de Vial, loué 8 F par mois.
70, rue du Faubourg Saint-Martin (1848)
Il est né le 19 mars 1813 à Lyon (Rhône) ; sa mère est "fabricante". Il a fait son apprentissage à Lyon chez Decomberousse, puis il est venu à Paris en 1833 où il a travaillé chez divers imprimeurs. Il s'est marié en 1839 et il est père de famille. Soumis à l'épreuve de la dictée, il rend un texte parfait pour l'orthographe comme pour l'écriture.
Avec ses économies et l'argent prêté par son beau-père, il a acheté en 1843 pour 1 100 F l'établissement de Derebergue qu'il a complété d'une troisième presse. Il cède gratuitement son brevet à Lanoüe pour devenir imprimeur lithographe du ministère des Travaux publics. Toutefois, il fait une nouvelle demande de brevet quelques mois plus tard. On peut lire dans son dossier les motifs suivants : "Les impressions dont il était chargé ayant considérablement augmenté par suite de l'adjonction du ministère de l'Agriculture et du Commerce à celui des Travaux publics, le sieur Ducreux sollicite aujourd'hui de pouvoir exécuter chez lui, en dehors des heures de bureau, les travaux urgents que l'administration lui confierait, s'il avait l'autorisation nécessaire". Il évoque, en effet, les travaux que les ministres demandent le soir pour le lendemain, et l'impossibilité d'acquérir une troisième presse, vu l'exiguïté des lieux au ministère. L'administration de la Librairie lui attribue, le 21 février 1855, le brevet de Chausy, décédé en 1853, qui avait été annulé.
Il est né à Maubeuge (Nord) le 11 novembre 1788. Son père était trompette au régiment des chasseurs du Languedoc et ses trois frères sont morts à la guerre dont le dernier à Scio : combattant dans la phalange des Philhellènes, il s'est emparé d'un bâtiment auquel son nom a été donné. Il a 20 ans d'expérience dans l'imprimerie. Il meurt le 22 décembre 1846.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 18 septembre 1830. Son gendre lui succède.
Il est né le 16 janvier 1841 à Limoges ; son père était tailleur. Il a travaillé treize ans à Avranches comme ouvrier lithographe chez Tribouillard et Martin.
Il est né le 16 janvier 1798 à Rodez (Aveyron) ; son père était tailleur. Il a été chef du secrétariat de la Préfecture pendant 12 ans.
Il a acheté l'imprimerie Tarbé de Sens que convoitait Pierre Gallot, le plus gros imprimeur d'Auxerre. Il la cède à Etournel un "associé" de Pierre Gallot qui, en échange, lui cède son imprimerie d'Auxerre et ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe ; il obtient de plus un brevet de libraire à la même date. En 1848, il rétrocèdera à Gallot l'imprimerie et les brevets.
29, rue de la Fontaine Molière (1860) 314, rue Saint-Honoré (avril 1854)
Il est né le 17 juin 1817 à Saint-Caprais (Gironde) ; son père était propriétaire. Ouvrier typographe de formation, il a travaillé à la Banque de France, puis chez Panckoucke et Plon. En même temps, il possède chez lui une presse à balancier qu'il utilise avec l'aide de sa femme. Il paie un loyer de 600 F.
Au décès de son frère, en 1849, il reprend son imprimerie en taille-douce. (5 presses dont 4 en activité). En 1850, il fait une demande de brevet pour la lithographie qui est rejetée car il n'y a plus de création. En revanche, l'administration ne peut lui refuser le transfert du brevet de Jeannin en 1852. Parallèlement, il a fait une demande de brevet pour la taille-douce ; il lui est refusé en mai 1852 sur le rapport de l'inspecteur Gaillard ; celui-ci propose une simple autorisation, considérant le peu d'importance de son imprimerie : une presse en taille-douce chez lui, une seconde prêtée à Prodhomme, et une presse lithographique. Ducros réitère sa demande en arguant qu'il possède 4 resses en taille-douce et qu'il a des commandes pour la légation des États-Unis, la préfecture de Police et le ministère de la Guerre. Il obtient son brevet.
48, rue de Lancry (1858)
Il est né le 16 mars 1812 à Nuits (Côte-d'or). Son père était bourrelier. Il est marié et père de famille. Il a d'abord été maître de forges, puis banquier, puis marchand de vins en gros. Il meurt le 28 juillet 1864.
Il est entrepreneur de publicité sur plaques de tôles, de zinc et sous verre. Il a déposé un brevet de décalcographie. Sa première demande de brevet, en 1854, a été refusée car ce n'était pas un transfert et il n'y avait plus de création. Il a conclu un accord avec Laugelot qui lui loue son brevet pour 10 ans. Malheureusement la direction de la Librairie s'en aperçoit et, en avril 1858, il est mis en demeure de prendre un brevet ; celui de Laugelot étant annulé, il doit donc traiter avec un autre imprimeur.
157, quai de Valmy (1863)
Il est né le 20 novembre 1808 à Nuits (Côte-d'or) ; son père était bourrelier. Marié et père de famille, il est propriétaire.
Depuis le 1er avril 1860, il est associé avec son frère Claude. Quand celui-ci meurt en juillet 1864, il est nommé tuteur de ses neveux et, venu à Paris, remplace leur père à l'imprimerie. Il n'a pas de compétence mais s'appuie sur l'un des fils pour fabriquer des enseignes en tôle ou sous verre. Il dépose pusieurs brevets pour des objets publicitaires.
Il est né le 16 août 1816 à Moulins. Son père était revendeur. Il est marié, père de deux enfants et dirige pendant plusieurs années les ateliers de l'imprimeur Enaut malade.
A la mort d'Enaut, son patron, il reprend ses deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres.
Il est né à Château-Chinon le 14 mars 1837 ; son père était tailleur d'habits.
Il a racheté l'imprimerie à la soeur et au beau-frère de Grenouille.
Il est secrétaire de mairie à Château-Chinon. Il utilise couramment le prénom Victor.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 22 septembre 1870. Il déclare se mettre à la lithographie le 16 mai 1871 et ouvrir une librairie le 9 septembre 1871.
37, rue des Gravilliers (janvier 1859) 55, rue Saint-André-des-Arts (1855)
Il est né le 26 septembre 1815 à Strasbourg (Bas-Rhin). Son père était lieutenant au 7e régiment de chasseurs à cheval. Ila toujours été lithographe sauf pendant ses années de service quand il était fusilier musicien au 2e régiment d'infanterie de ligne. Sa femme et lui sont employés depuis 4 ans chez Engelmann.
Il demande un transfert pour Montmartre en juin 1858, puis se ravise et déménage dans Paris. Il fait des travaux de ville.
Il est né le 27 avril 1830 à Nérac où son père était huissier. Il est écrivain lithographe.
Il est né à Saint-Dié le 20 décembre 1843 ; son père était cabaretier.
Il rachète l'imprimerie typographique et lithographique de Maucotel.
10, rue Saint-Quentin
Il est né le 3 novembre 1809 à Lombez (Gers). Il est marié et père de famille. Il paie un loyer annuel de 3 200 F. Il a été professeur à l'Institut Rollin de Bordeaux. Il est aussi l'auteur de quelques ouvrages édifiants destinés aux mères de famille, comme Les femmes vengées ou Les révélations d'un ange dont les illustrations ont été imprimées par Jacomme.
Il était associé à Jacomme et Caseau ; le premier apportait à la société son travail et son brevet, les autres associés investissant 25 000 F dans l'imprimerie et ses 11 presses. Elle est spécialisée dans les" travaux artistiques, sépias, photographies et toutes espèces de fac-similés en peinture." Jacomme, ayant contracté de trop nombreuses dettes, s'enfuit à Gênes. Duffeyte demande un brevet pour pouvoir continuer à faire tourner l'imprimerie avant de la céder.
Il est marchand quincailler.
Il possède une presse Abat pour son commerce.
Il est né en 1767 à Aix (Bouches-du-Rhône) et meurt le 26 septembre 1828.
Il est imprimeur en lettres, breveté le 8 août 1816. Il n'a pas voulu imprimer la proclamation de Napoléon à son retour de l'île d'Elbe et, de même, a refusé d'imprimer Le Sylphe, journal par la suite condamné. Sa demande de brevet de lithographe est ainsi justifiée : "Il s'est aperçu depuis plusieurs mois d'une diminution sensible dans son travail ; il ose même croire que le travail va totalement cesser et que son imprimerie sera réduite à la seule publication des annonces judiciaires. La cause de cette cessation ne peut être attribuée qu'à l'invention de la lithographie." En effet, les parfumeurs grassois qui constituent l'essentiel de sa clientèle se sont détournés de la gravure en taille-douce et de la typographie pour leurs étiquettes, en faveur de la lithographie, moins chère et plus souple dans sa fabrication.
Il est né le 5 juillet 1808 à Grasse où son père est imprimeur. Il s'est formé à Marseille, mais il a surtout travaillé avec son père et, après la mort de celui-ci, en association avec son frère Jean-Baptiste. Des deux, il était celui qui avait repris le matériel lithographique hérité de leur père et s'occupait plus particulièrement de cette activité.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 3 mars 1834, au moment où prend fin leur contrat d'association. Son frère proteste contre cette concurrence qu'il juge contaire à leurs accords antérieurs. La lithographie est toujours une activité très liée au commerce de la parfumerie, même si Pierre Henry se plaint de la concurrence des imprimeurs marseillais et même parisiens qui "envoient continuellement des offres de service et adressent en même temps des Prix-courants où sont cotés les ouvrages les plus usités." À sa mort, en 1857, Honoré Imbert rachète son matériel et ses brevets à sa fille.
Il est né le 16 octobre 1801 à Grasse (Var) dans une famile d'imprimeurs de père en fils. Il a une formation de graveur. Il a toujours travaillé avec son père et l'a remplacé à la direction de l'imprimerie les deux dernières années.
Peu avant sa mort, son père a fait une demande de transfert de ses brevets en sa faveur. Il obtient celui d'imprimeur en lettres le 17 novembre 1828 et il doit rappeler à l'administration qu'elle a oublié de lui accorder son brevet de lithographe ; erreur qu'elle corrige rapidement. Il a conclu, rn juillet 1829, avec son frère cadet Pierre Henry un accord de partage des biens de son père, deux propriétés rurales et l'imprimerie. A l'aîné, Jean-Baptiste, va ce qui concerne la typographie, au cadet, Pierre Henry, ce qui concerne la lithographie. Un accord d'association et de partage croisé des bénéfices est joint ; il expire en 1834. À cette date, la mésentente s'étant installée entre les deux frères, le cadet décide d'exploiter à la fois typographie et lithographie à Grasse, déclenchant les protestations de son frère.
41 & 43, rue Notre-Dame
Il est né le 10 avril 1834 à Astaffort (Lot-et-Garonne). Son père y était propriétaire.
Il a déjà obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 14 décembre 1860. Il succède à son beau-père Bouquot.
Il a été imprimeur libraire jusqu'en 1801 à Bourg. Des pertes éprouvées lui font désirer reprendre cette activité. D'autres lettres soulignent son désir d'apprendre ce métier à son fils ainé. Il sollicite en 1819 un brevet d'imprimeur à Bourg, mais il y a déjà deux imprimeurs dans cette ville et il lui est suggéré de solliciter pour Nantua. Il l'obtient en novembre 1819 puis l'échange en 1820 pour Bourg, avec Janinet dont le matériel a été vendu par suite de sa faillite, mais qui est resté propriétaire de son brevet.
Né le 27 février 1798 à Bourg dans l'Ain.
Son père, d'abord breveté imprimeur à Nantua, a échangé son brevet pour Bourg en remplacement d'un confrère faillli.Il est bachelier ès lettres, licencié en droit et il a fait des études de droit. Il est devenu maître d'études au collège Sainte-Barbe et répétiteur privé, puis il est rentré à Bourg pour travailler dans l'entreprise familiale en 1821, son père lui abandonnant son brevet. Bien vu du préfet, il a commencé à collaborer au Courrier de l'Ain. Il a obtenu un brevet d'imprimeur, le 9 janvier 1821. Il est imprimeur de la Préfecture : "c'est un homme sûr qui mérite la confiance de l'administration […] L'industrie qu'il se propose de créer sera d'ailleurs un moyen d'accélérer les travaux de l'administration". Le préfet souligne que certains candidats au brevet d'imprimeur, désespérant de l'obtenir auraient l'intention de demander celui de lithographe, qu'il s'agit d’éléments peu sûrs et qu'en conséquence accorder un brevet à Dufour serait un moyen de les décourager. En 1823, il demande sans succès un brevet de libraire. Il réitère sa demande en 1828 quand son ancien employeur est devenu directeur de la Librairie et obtient le brevet le 15 avril 1828. L'enquête statistique de 1851 note qu'il n'exerce que l'imprimerie en lettres. Mis en demeure d'exploiter son brevet de lithographe, il temporise avec la compllicité du Préfet qui donne crédit à ses excuses : il va bientôt transmettre à son fils son fonds de librairie, le journal et l'imprimerie ; le Préfet ne doute pas que l'entreprise prenne un grand développement sous la direction de ce fils qui est en train de passer sa licence. Toutes les activités de Dufour sont reprises en 1875 par une société administrée par M. Barbier.
14 rue Chanoinesse (1872) 11, rue basse des Ursins (mai 1873)
Il est né le 11 décembre 1806 à Paris. Il est marié et père de famille. Il est écrivain lithographe. À partir de 1833, il s'est occupé d'autographie et d'écritures pour le Palais de justice, puis, en 1846, il devient expéditionnaire au Greffe des Criées.
Il travaille pour les avoués du Palais. Après sa mort, il est remplacé par Jules Émile Marque.
Il est né le 3 juillet 1813 à Ribérac où son père était avocat. Il est bachelier ès lettres.
Entre mars et mai 1841, il obtient les trois brevets de libraire, typographe et lithographe, soutenu par les recommandations des députés du département et des membres de sa famille, très influente localement. Le Préfet pense ainsi se concilier des personnalités jusqu'ici hostiles au gouvernement. Vain espoir. Dès le mois de septembre 1841, Dufraisse est condamné à une amende de 1 000 f (ramenée ensuite à 50 f) pour contravention aux lois sur la librairie pour un journal La Ruche d'Ille et Drone qui disparaît au bout d'un mois. Dès le 23 juillet 1842 il cède ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres à Jean Auguste Roussel et le 24 mars 1843 celui de libraire, mais il ne renonce pas au journalisme puisqu'il est avec son frère le rédacteur de La Ruche de la Dordogne, "organe de tout ce que le parti du socialisme et de l'anarchie a de plus exalté dans le département, selon le préfet.
34, rue du Four St Germain 20, rue Madame (annexe) 49, rue du Montparnasse
Il est spécialisé dans les travaux d'art, cartes, plans avec des presses mécaniques à bras. L'imprimerie était encore en activité à la fin du XXe siècle.
4, rue du Puits Tiphaine
Il est né à Beauvais (Oise) le 10 mai 1849. Il est ouvrier lithographe.
Il est né le 31 mai 1805 à Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure). Son père était journalier. Il a été pendant 14 ans ouvrier relieur à Paris et Évreux. Il meurt le 16 août 1869.
Il obtient un brevet de libraire le 3 octobre 1828. Son beau-frère l'imprimeur Delaitre est mort, laissant des enfants mineurs, et sa veuve, qui avait l'usufruit de l'imprimerie a quitté Pont-Audemer ; il fait donc la demande d'un brevet d 'imprimeur en lettres pour faire valoir l'imprimerie et l'obtient le 13 novembre 1841.
6, Grand' Rue
Il est né le 28 mai 1825 à Évreux. Son père était relieur, puis est devenu libraire et imprimeur. Depuis plusieurs années, il dirige l'imprimerie paternelle.
Au décès de son père, il obtient ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe, le brevet de libraire revenant à son frère.
Rue du Marché (1854)
Il est né le 07/06/1790 à Saint-Priest-sous-Aixe (Haute-Vienne). Après une formation de lithographe à Paris, il a passé vingt ans comme ouvrier, puis chef d'atelier chez l'imprimeur Fauchier à Guéret.
En 1821, Fauchier et Dugenest font une demande de brevet en nom collectif, ce qui leur est refusé car non prévu par la loi. En revanche, Dugenest obtient un brevet de libraire le 9 août 1821 et, pour l'imprimerie, reste comme associé avec Fauchier. Le 27 juin 1826, il obtient son propre brevet d'imprimeur en lettres et, deux ans plus tard, celui de lithographe. Il se propose d'imprimer des circulaires et avis pour lesquels la lithographie est moins onéreuse que l'impression typographique, et "des cadres de tableaux que quelques personnes, par goût ou par économie, préfèrent aux impressions en lettres."
3, rue du marché
Il est né à Guéret le 30 mai 1821. Il a longtemps travaillé avec son père dont il prend la succession.
Il est né le 22 septembre 1817 à Metz (Moselle).
Il est fabricant de registres et reprend les trois brevets de son beau-père.
3, rue Ferrandière
Elle est née le 24 mars 1815 à Lyon ; son père était tailleur. Elle est couturière et a épousé le lithographe Dansault.
À la mort de son mari, elle reprend son brevet. En mars 1850, elle essaie de vendre ce brevet à Claude Auguste Larget, mais le candidat à sa succession est "un socialiste avancé, ne fréquentant que des ennemis de l'ordre hautement déclarés". Il est refusé par l'administration. Elle aura plus de chance avec Peyret, bien qu'un premier rapport l'ait d'abord écarté.
Il est né le 5 avril 1801 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était horloger. Après un échec au concours de l'Ecole Poytechnique, il vit de cours de mathématiques et de latin, et de divers emplois avant de demander un brevet de libraire pour Tours qu'il obtient en 1826. Il cède rapidement son commerce, oubliant de rendre son brevet, mais reste à Tours occupé "d'enseignement et de travaux scientifiques" : ses curiosités le portent vers la chimie et les sciences naturelles en même temps qu'il cultive son goût du dessin. Il vit ensuite à Paris de 1834 à 1838, finançant par des leçons et des articles de vulgarisation ses recherches sur les animaux microscopiques sur lesquels il apporte, grâce à l'utilisation de nouvelles lentilles, des connaissances qui sont à l'origine de la théorie cellulaire et de la découverte du cytoplasme ; en 1839, il est nommé professeur de minéralogie et géologie à la faculté des sciences de Toulouse et, en 1840, il se fixe à Rennes où il est nommé professeur de zoologie et de botanique, et doyen de la faculté des sciences. Difficultés matérielles et rivalités locales font qu'il doit quitter ce dernier poste en 1842 et retourne même à Paris entre 1845 et 1848, date à laquelle il revient poursuivre ses cours et ses recherches à Rennes. Il meurt le 8 avril 1860.
Auteur de plusieurs ouvrages de sciences naturelles et de micrographie, il voudrait pouvoir imprimer lui-même ses dessins car il trouve que les lithographes de la ville rendent mal ses dégradés. Le Préfet lui suggère d'acquérir une petite presse portative pour laquelle il jouirait d'une tolérance. Il refuse, mais s'engage à faire imprimer les textes par des imprimeurs de la ville (il est édité par Roret), espérant vaincre l'opposition des autres imprimeurs. Il obtient son brevet mais, en 1854, trois imprimeurs demandent à ce qu'il lui soit interdit de transmettre son brevet.
5, avenue Vavin
Il possède 1 presse lithographique, 1 presse typographique et 1 presse en taille-douce. Il est spécialisé dans la fabrication et les essais des planches qu'il grave par procédés chimiques. Il possède un brevet de typographe et de taille-doucier.
Il est né à Dreux (Eure-et-Loir) le 18 novembre 1793 ; son père était horloger. Il travaille depuis le 21 mars 1829 chez Cornet dont il reprend l'imprimerie et le brevet. Il meurt le 26 juillet 1842. Son fils Alexandre, devenu journaliste à Paris et gérant du journal La Presse, ami de Dumas et amant de Lola Montès, sera tué en 1845, dans un duel qui défraiera la chronique.
Il s'est associé avec Adolphe Dujardin, né le 13 juin 1816 à Bouzy, pour reprendre l'imprimerie Cornet.
8, rue de Strasbourg (1870)
Il est né le 22 octobre 1811 à Paris. Il est marié et père de famille. Il se dit artiste peintre. Il a publié en 1860 un journal intitulé Le Temps, illustration universelle.
Il rachète en vente publique pour 2 000 F le matériel de Gand qui a pris la fuite à la suite de mauvaises affaires. Il est associé avec un nommé Tugot.