3, rue Suger (1855)
Il est né le 8 avril 1810 à Naples ; son père était capitaine des voltigeurs de la Garde royale. Il est papetier régleur. Il est marié et père de famille. Il a été lithographe à Besançon, puis, à Paris, il a fondé une fabrique de papier à lettres qui emploie 14 ouvriers et exporte beaucoup.
Il veut imprimer lui-même ses étiquettes.
4, rue Ducau
Il possède une presse à bras lithographique.
Il est né le 11 octobre 1822 à Lhoumeau (Charente) ; son père était boucher. Il est lithographe et tient un commerce de papeterie.
34, rue Notre-Dame-des-Victoires (1860)
Il est né le 15 octobre 1827 à Paris et il a épousé la fille de Belin le 9 juillet 1853. Il est graveur sur métaux depuis 15 ans. Sa femme tient un bureau de tabac.
Il succède à son beau-père décédé.
4, rue du Four Saint-Honoré (1849) 12, rue du Four Saint-Honoré (octobre 1853)
Il est né le 5 janvier 1798 à Paris. Il a été écrivain lithographe pendant 13 ans et il a dirigé l'imprimerie lyonnaise Lithographie de Saint Come. En 1854, il est veuf et père d'un enfant.
Son brevet lui est retiré par suite de sa condamnation le 25 février 1854 à 5 ans de réclusion pour contrefaçon de timbres de l'État : de 1848 à 1853, il a utilisé des papiers revêtus de timbres nationaux contrefaits.
Il est né le 23 octobre 1818 à Eurville (Haute-Marne) ; son père était marchand.
Relieur papetier, il s'associe d'abord avec le libraire Galand, breveté depuis 1833. Il n'a qu'un ouvrier. En 1854, son brevet est annulé car il n'est plus exploité.
Il est né le 10 octobre 1839 à Jonzac (Charente-inférieure) ; son père était sacristain. Il est ouvrier typographe à Jonzac.
Archives Nationales F18 1934
Il est né à Montmirail (Marne) le 23 avril 1832. Il est instituteur à Barbonne (Marne).
Il a racheté l'activité de libraire, typo-lithographe de Lemaître.
130, rue Montmartre (juillet 1858) 84, rue Saint-Sauveur (atelier en taille-douce)
Il est né le 27 juin 1819 à Paris ; son père était cordonnier. Il s'est marié en 1842 avec Camille Victorine Henriette Regnault et il a trois enfants. Son loyer est de 300 F.
Il est taille-doucier breveté le 1852, ayant succédé à son oncle en 1840. Il a essuyé des pertes en février 1848 et connu le chômage, mais ses affaires reprennent en 1852. Il a alors deux presses et va en acquérir une troisième ; il est breveté le 12 juin 1852. Il abandonne son brevet de lithographe en 1861, mais continue à travailler comme graveur en taille-douce. A sa mort, sa veuve reprend la direction de l'imprimerie en taille-douce à partir du 5 février 1869.
130, rue Montmartre (1870)
Il est né le 9 janvier 1846 à Paris. Il est le fils d'Antoine Patry qui avait été breveté taille-doucier et lithographe, mais avait abandonné son brevet de lithographe en 1861. A sa mort, sa veuve avait demandé à reprendre son brevet pour la taille-douce et son fils travaille avec elle. Il est sur le point de se marier.
Il prévoit de reprendre le brevet de sa mère pour la taille-douce (elle souhaite ouvrir une librairie) et demande un brevet pour la lithographie. Il est spécialisé en travaux de ville.
Elle est née le 26 avril 1806 à Bessan (Hérault) ; son père était marchand. Elle est récemment arrivée à Nîmes quand elle demande son brevet.
Il est né le 4 février 1821 à Metz ; son père était fondeur. Il a travaillé pendant 20 ans comme ouvrier lithographe, puis contre-maître chez Verronais, Gangel et Étienne à Metz. Il a notamment cinq ans d'expérience pour la fabrication des étiquettes.
Il demande un brevet de lithographe pour faire "des étiquettes de diverses couleurs et dorées, ce qu'on appelle en terme lithographique crômo [sic],dont se servent tous les confiseurs, liquoristes et fabricants de pain d'épices". Pour soutenir sa demande, il joint le procès-verbal d'une séance de la Chambre de commerce où l'utillité d'une telle fabrication est affirmée et une pétition de confiseurs et liquoristes locaux.
Il est né le 19 mars 1800 à Nancy ; son père était officier de santé. Il a travaillé plusieurs années à Paris.
Il semble qu'il ait fait une première demande de brevet pour la lithographie en juillet 1829 qui fut rejetée. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 15 décembre 1834 et un brevet de libraire le 30 mai 1839 ; à sa mort, ces deux brevets sont dissociés de celui de lithographe et cédés le 17 mars 1843.Le Lithographe le crédite d'avoir "naturalisé en France ces beaux cartons que nous tirions à grands frais de l'Allemagne" : les cartes-porcelaine pour lesquelles il fait une active publicité et qu'il prend en dépôt à Paris.
7, rue du Mouton 20, rue Dauphine (1820) 277, rue Saint-Jacques (1822)
Il était marchand papetier à Dunkerque, Anvers, Bruxelles et Lille et, d'après une lettre de dénonciation, il y aurait fait de mauvaises affaires. Il se dit artiste lithographe et se présente ensuite comme ingénieur géographe. Il meurt à Bruxelles.
Il fait l'objet d'un article dans les Annales de l'industrie nationale et étrangère, parues en 1821, à l'occasion de la réalisation d'un trompe-l'oeil formé d'éléments lithographiés ; l'article, qu'il semble avoir largement inspiré, insiste sur les améliorations qu'il apporte au procédé lithographique et sur l'ampleur des tirages (20 000, voire 30 000 exemplaires) qu'il se fait fort d'obtenir. C'est l'occasion d'annoncer qu'il peut former en six mois des élèves et qu'il peut imprimer, d'une part, "tous les travaux des sciences et des arts" pour un prix inférieur de 40 à 50% à celui de la gravure et 15% de l'impression en taille-douce, et, d'autre part, des impressions administratives avec des prix de composition et tirage inférieurs de 15% à ceux de la typographie.Il réalise et imprime un Itinéraire de la France ou Atlas général des routes de Ière, IIème et IIIème classes, dressé et lithographié d'après Cassini, et rectifié sur des documents ... en 20 livraisons de 8 pages de 3 cartes en 1822, et diverses cartes des départements français ainsi que des cartes topographiques issues de relevés militaires (Plan topographique des environs de Cadix avec une note indiquant les retranchements..., 1824). Le rapport de Jomard présenté devant la Société d'encouragement pour l'industrie nationale en juillet 1826 prend l'une de ses cartes comme exemple de l'excellence de l'impression lithographique dans sa comparaison avec la gravure. Il part s'installer à Bruxelles en 1826, "n'ayant pu trouver en France des avantages assez grands pour y vivre avec aisance. [Il y fut appelé] par le roi des Pays-Bas qui lui confia un travail topographique des plus importants, travail qu'il n'acheva pas, une chute qu'il fit dans ses atelrirs l'enleva trop tôt à l'art qu'il exerçait avec tant de succès" rapportent Chevallier et Langlumé dans leur Traité.
17bis, rue Aumaire (1867) 39, rue Quincampoix (1865) 8, rue Cassette (1859) 92, rue de la Harpe 4, rue de Béthisy
Il est né le 10 février 1817 à Trets dans les Bouches-du-Rhône, de père inconnu. Il est arrivé à Paris en 1842 et il a travaillé comme ouvrier chez Ricard, Turgis et Badoureau ; sa spécialité était les vignettes en couleurs et les fleurs. Il est marié et père de famille. Soumis à l'épreuve de la dictée, il rend un texte émaillé de nombreuses fautes d'orthographe. Sa demande est donc repoussée le 31 juillet 1849, d'autant qu'il est signalé comme ayant des opinions politiques exaltées, qu'il est membre de la Solidarité républicaine et fréquente les clubs. Ces informations seront démenties. Il meurt le 17 septembre 1889 à l'hospice d'Ivry.
Il vient de se séparer de Monier avec qui il s'était associé. Il veut exploiter sa connaissance de la chromolithographie, dont il donnera l'exemple avec les vues du siège de Sebastopol. Il imprime des ornements pour cartonnages et des couvertures lithographiées pour des livres pour enfants édités par Fonteney et Peltier. Il a fait faillite en 1865 avec un actif de 60 110,10 F et un passif de 77 081 F. Il vend son matériel : 1 presse lithographique 255 F, 1 autre presse lithographique 332 F et 1 presse lithographique mécanique 2 400 F. Il vend également plusieurs châssis pour 136 F et 1 moteur (système Lenoir) 157 F. Il vend 2 autres presses lithographiques, 256 et 277 F et 1 presse à satiner à percussion 300 F.
3, rue de la Cerisaie (1843) 128, rue Saint-Denis (1836)
Il est né le 12 mai 1789. Il est fabricant et marchand de papiers peints pendant vingt ans. Il est veuf et père d'un enfant. Il est garde national.
Il veut se spécialiser en lithographies sur papier pour tentures et devants de cheminées représentant des sujets coloriés.
Il est né le 4 octobre 1816 à Troyes. Son père était receveur des contributions. Il est écrivain lithographe depuis 12 ans et il a travaillé notamment 6 ans chez Langlois à Chartres, 20 mois chez Miot à Chaumont, 18 mois chez Locard à Versailles.
Elle est née le 7 juillet 1790 à Paris ; son père était avocat au Parlement. Elle s'est mariée en 1818 avec l'imprimeur Marie dont elle a eu deux filles encore mineures au décès de leur père. Ils ont acheté brevets et imprimerie pour 56 000 F et travaillent en étroite collaboration.
À la mort de son mari le 9 octobre 1839, elle reprend ses trois brevets, mais elle est atteinte de cécité et meurt le 20 juin 1842. Son confrère Periaux a été autorisé à faire tourner l'imprimerie en utilisant les trois brevets en attendant la vente de l'imprimerie et des brevets
10, rue des Lombards (1863) 5, rue du Bac (1864)
Il est né le 7 octobre 1826 à Orléans (Loiret) ; son père était épicier. Il est marié (en 1855) et père de famille. Il a d'abord été clerc de notaire à Orléans, puis employé dans une maison de commerce. Fixé à Paris, il a travaillé pendant 15 ans comme ouvrier imprimeur dans plusieurs imprimeries dont celles de Carré, de Lecherbonnier et de Cahen dont il est devenu le prote.
Il est ouvrier imprimeur de formation.
Rue Saint-Laud
Il est né le 6 novembre 1808 à Angers où son père était imprimeur. Il est très tôt attiré par la littérature et publie dès 1826, dans le Feuilleton que publie son père deux fois par mois en annexe de sa feuilles d'annonces, ses premiers vers. Ils lui valent les encouragements de Vctor Hugo dans l'entourage de qui, venu à Paris pour des études de droit, il rencontre Sainte-Beuve ; ils resteront amis longtemps après que les membres du Cénacle se seront dispersés et que Hugo et Sainte-Beuve se seront brouillés. Devenu avocat, il revient à Angers en 1832 et, son jeune frère étant parti en Amérique, il décide finalement de répondre au voeu de son père et de reprendre l'imprimerie paternelle ; pour cela, il va se former chez Didot pendant près de deux ans. Catholique fervent, il est élu président de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul en 1849. Il meurt en août 1886.
Il reprend les trois brevets de son père, qui reste présent à ses côtés dans l'imprimerie, et continue d'imprimer la Feuille d'annonces d'Angers, la Statistique du Maine-et-Loire, et beaucoup d'ouvrages religieux, mais il fait une plus large place aux belles-lettres. Ayant constitué autour de lui un petit cénacle local qui lui permet de ne pas renier complètement sa passion première pour la littérature, il se fait éditeur de La Gerbe, un recueil qui rassemblera trois années consécutives (1834-1836) poèmes et textes en prose, d'auteurs angevins signant de leurs seules initiales, mais aussi de deux réfugiés polonais proches de Mickiewicz. Il fond le Feuilleton créé par son père dans la feuille d'annonces hebdomadaire et lui donne ainsi une plus grande place. Il publie aussi les Oeuvres choisies de Du Bellay (1841) et Gaspard de la nuit (1842) avec la complicité de deux amis de longue date : le sculpteur David (d'Angers) qui dessine un portrait pour le premier et s'entremet pour racheter le manuscrit du second à Renduel, et Sainte-Beuve qui écrit une préface pour l'ouvrage d'Aloysius Bertrand. Bien que le nombre de ses publications augmente à partir de 1837, il résiste mal à la concurrence des nouveaux imprimeurs, comme Cosnier qui lui ravit un certain nombre de publications périodiques, et sa production ne représente que 20% des titres imprimés à Angers. C'est un passionné de littérature plus que de commerce et d'imprimerie. Il vend au bout de dix ans l'imprimerie et ses brevets pour se consacrer à la vie culturelle locale et aux oeuvres de bienfaisance. Il ne semble pas avoir beaucoup utilisé son brevet pour la lithographie, partageant peut-être les préjugés de David qui recommandait : "il faudrait faire graver le portrait [de Du Bellay], car une lithographie ne serait pas digne du monument typographique que tu veux lui élever." (Th. Pavie, p. 233.)
Il est né le 25 août 1782 à Angers où son père était déjà imprimeur. D'abord élève des Oratoriens, il poursuit sa formation à l'École centrale d'Angers où il est le condisciple de Chevreul et de David d'Angers. Comme ses parents, ardents royalistes, sauvés par la chute de Robespierre, il est profondément attaché à la religion et aux Bourbons. Il fait partie des notabilités locales et, entre 1826 et 1830, il est adjoint au maire d'Angers. Il est aussi un animateur de la vie culturelle de la cité. Son Concert d'études fondé en 1817, son Académie des Rangeardières, un cercle lettré réuni chez lui à partir de 1826, sa participation à la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers dont il est le premier président en 1828 le placent au centre d'une société d'amateurs et d'érudits locaux dont il se fera l'éditeur. Il meurt à Angers le 2 novembre 1859.
Il a pris en 1801 la direction de l'imprimerie que lui a cédée sa mère, devenue veuve en 1796. Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 1er septembre 1816, puis un brevet de libraire le 26 mai 1820. Ses couvertures, à partir de 1824, le proclament "imprimeur du Roi, de M. le Préfet et de Mgr l'Évêque", ce qui résume bien sa production : il est propriétaire des Affiches d'Angers, imprime l'Almanach du Maine-et-Loire et nombre de paroissiens, graduels, catéchismes et ouvrages éducatifs de Lhomond. Les publications administratives, les ouvrages religieux et d'éducation lui assurent, après le déclin de l'imprimerie concurente d'Auguste Mame, devenu fou, une production régulière et sans risque ; toutefois, à partir de 1824, il réoriente sa production en faisant une place plus grande aux ouvrages scientifiques et littéraires, en liaison avec ses activités culturelles. Sans doute est-ce sous l'influence de son fils Victor, revenu travailler avec lui, qu'il commence en 1834 la publication de La Gerbe, recueil de prose et de vers, qui rassemble la production d'écrivains angevins. En 1830, Lesourd l'accuse de ne rien faire de son brevet de lithographe si bien que le travail doit être envoyé à Nantes ; même si Lesourd soutenait ainsi sa propre demande de brevet, le reproche ne semble pas avoir été sans fondement.
21, rue Thévenot (1867)
Il est né le 5 novembre 1832 à Lyon (Rhône) ; son père était homme de peine. Par jugement du tribunal civil de Lyon du 9 janvier 1853, il est autorisé à ajouter à son nom celui de Germanoz.
Marchand papetier, il a travaillé pendant dix ans dans l'imprimerie lithographique de la veuve Defléchelle qui, depuis deux ans, l'a pris comme associé ; la raison sociale de l'imprimerie est devenue Paviet Germanoz et Vve A. Defléchelle.
19 et 20, Galerie de Nemours, Palais royal
Il est né le 6 août 1790 à Wailly dans le Pas-de-Calais. Il s'est marié en mars 1817.
Il était imprimeur en taille-douce depuis 1822 au Palais-royal, mais la concurrence de la lithographie est trop importante ; il doit se l'adjoindre. Sa spécialité est l'impression de cartes de visite. Il vend son imprimerie à son gendre Gavarry.
Il est né le 22 juillet 1839 à Saint-Nicolas (Pas-de-Calais) ; son père était batteur d'huile.
Il obtient le même jour les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres que lui cède la veuve Regnier .
Il est né le 14 avril 1836 à Foucarmont (Seine-inférieure) ; son père était marchand de bas. Il est écrivain lithographe chez Lafon à Limoges depuis 5 ans.
Lafon, son patron, démissionne pour raisons de santé, et il reprend ses brevets de lithographe et de taille-doucier. En 1879, il déclare une nouvelle activité d'imprimeur en lettres. Il imprime en couleurs pour le compte d'éditeur de cartes (Ducourtieux) ou en chromolithographie pour les livres pour la jeunesse d'Ardant. Il fait aussi des travaux de ville (affichettes, cartes publicitaires, étiquettes). Sa production est d'assez médiocre qualité.
Il est né le 10 février 1811 à Paris. Sa mère était née à Coël, près d'Agra (Empire du Grand Mogol) ; il a été reconnu par son père en 1819.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 10 août 1837, dont il démissionne en 1845. En 1859, le brevet de lithographe est annulé pour inexploitation.
1, rue du milieu des Ursins
Il est né le 25 mars 1817 aux Noës (Loire) ; son père était propriétaire. Il est marié et père de famille.
Il a été voyageur pour la maison Didot pendant trois ans et commis pendant quatre ans chez l'imprimeur Blot. Le commissaire Gaillard lui reproche de démarcher les commerçants pour prendre des commandes qu'il fait imprimer par des imprimeurs qui ne mettent pas leur nom sur ces travaux de ville ; rien n'étant susceptible de poursuites, il se prononce pour l'attribution du brevet pour faire cesser cette pratique.
Rue de la Caserne
Il est né à Saint-Georges-d'Oléron (Charente-inférieure) le 13 avril 1847.
Il crée une imprimerie typo-lithographique.
18, rue du Parlement-Sainte-Catherine (1836) 34, rue Sainte-Catherine (1841)
Il est né à Bordeaux le 10 juin 1800 ; son père était marchand.
Il pratique la taille douce depuis 1821 ; le brevet qu'il obtient en même temps que celui de lithographe ne fait que régulariser sa situation. Pour la typographie, il a demandé et obtenu le 9 juillet 1837 un brevet. Il lui permet d'imprimer des petites revues comme l'Arlequin, l'Avant-Scène, la Guêpe, le Monde à l'envers et, en 1870-1871, quelques numéros du Siècle, de l'Alsace-Lorraine et de la Fédération. En revanche, il pratique depuis longtemps la lithographie sous couvert d'un ouvrier lithographe breveté. Quand celui-ci le quitte pour un emploi proposé par le gouvernement, il lui rachète sa presse, mais omet de demander un brevet jusqu'en 1853. En 1854, il possède deux presses lithographiques. En 1860, il se met en société avec son fils, puis, en 1863, ses deux fils Jacques Prosper et Simon Émile forment la société Péchade fils frères. En 1867, Émile prend la direction de l'atelier d'impression sur boîtes de conserves tandis que Prosper reste à la tête de l'imprimerie qui imprime des étiquettes sur papier pour les vins notamment. À sa mort en 1872, sa veuve, née Jaulin, prend la direction de l'imprimerie avant de la céder en 1882 à son fils Gustave Péchade. En 1861, il est poursuivi pour avoir fait figurer sur un prospectus pour une conserve analeptique pour l'allaitement, un cul-de-lampe comportant des fleurs de lys ; l'affaire fut classée.
1, rue Mercier 94, rue Saint-Honoré
Il est né le 21 septembre 1823 à Bordeaux (Gironde) ; son père était portefaix. Il est ouvrier lithographe.
Il a été associé avec Carpentier pendant 18 mois et ils se sont séparés pour des motifs d'intérêt. Il continue à faire des travaux de ville sous le brevet de Marville avec qui il est associé, exploitant une presse lithographique dans un local au loyer de 140 F par an où il vit. Le rapport très négatif du commissaire Gaillard qui lui reproche "des conditions de solvabilité précaires" n'est pas suivi.
25, passage du Caire
Elle est née le 21 octobre 1815 à Bonneville dans la Somme. Elle a une fille.
Elle dirigeait en partie l'imprimerie de son mari.
48, rue du faubourg Saint-Denis, (juin 1854) 68-70, passage Brady, (avril 1853) 41, passage Brady (décembre 1850) 48, rue du faubourg Saint-Denis 58, rue de la Harpe (1842)
Il est né le 14 mars 1799 à Paris. Son père était directeur de l'Imprimerie d'Ajaccio de 1804 à 1809. Il a fait ses études au collège de la Marche, puis est entré comme apprenti chez Didot jeune en 1816, comme ouvrier chez Firmin Didot en 1819. En 1823, il a été chargé de faire les impressions de l'armée des Pyrénées pendant la campagne en Espagne (pour 300 F par mois avec 2 rations de vivres et 4 de fourrage) avant de revenir pour un ou deux ans chez Firmin Didot. Il s'est ensuite installé comme graveur. Il est marié et père de famille. Sa femme dirige un atelier de coloriste dans le même local au loyer de 500 F.
Au bout de dix ans, il a demandé et obtenu un brevet de lithographe. Il est également breveté imprimeur en lettres le 19 mai 1841, après une longue procédure due à l'opposition d'un créancier de son vendeur d'Urtubie. Il doit renoncer à ce brevet en 1844, par suite de problèmes financiers. Il continue à pratiquer taille-douce et lithographie. En 1850, il demande à pouvoir posséder à nouveau une presse typographique pour mettre en oeuvre un procédé qu'il a inventé ; pour justifier son refus, le rapport de la direction de la Librairie souligne que cette gravure sur zinc n'a rien de nouveau et ne nécessite pas une presse typographique ; de plus, Pecquereau avait utilisé son premier brevet d'imprimeur en lettres "pour des écrits dont quelques-uns ont été poursuivis, notamment Abracadabra et la Physiologie du recensement où se trouvait le délit d'incitation à la guerre civile." La Résurrection du prophète Abracadabra (1842) porte seule la signature de son imprimerie.
20, place Royale 11, boulevard Bourdon (octobre 1852)
Il est né le 27 mai 1805 à Amiens (Somme). Il est franc-maçon.
Il invoque une maladie de coeur et des varices dans la jambe gauche pour justifiier son abandon de la condition d'ouvrier et sa demande d'un brevet. En 1850, il veut échanger son titre contre le même titre pour Bordeaux car il y a trop de lithographes à Paris. Ce transfert lui est refusé.
Elle est née à Oresmaux (Somme) le 3 décembre 1820. Son père était chevalier de la Légion d'honneur. Elle a épousé le lithographe Hermant dont elle reprend les trois brevets quand il meurt.
42, rue Lafaurie de Monbadon
Il déclare s'être installé comme imprimeur en lettres la semaine précédente.
Il est né le 4 septembre 1801 à Vienne (Isère) ; son père était menuisier. Il est écrivain lithographe.
En 1829, il a demandé un brevet pour Vienne mais Timon, l'imprimeur local, est intervenu auprès du Préfet pour empêcher la venue d'un concurrent et l'administration l'a suivi. Il cède son brevet obtenu ensuite pour Grenoble à Guillaudin et son associé en novembre 1848, puis le lui reprend le 21 mars 1850. On ne sait si cette rétrocession a pour cause une défaillance financière de Guillaudin incapable de payer le prix de la vente, ou à des dfficultés financières de Pégeron que Guillaudin aurait renfloué momentanément. Le 25 novembre 1853, il vend matériel et brevet à Allier, mais la vente n'est pas signalée à l'administration. Le brevet est annulé en 1859.
Il est né le 30 novembre 1821 à Marseille ; son père était arrimeur. Il est père de trois enfants et héberge un oncle octogénaire qui a servi sous le premier Empire.
Le 29 juin 1868, il prévient qu'il s'est rendu acquéreur d'une machine litho-typographique imprimant en deux couleurs, de la maison Koenig et Bauer. Faut-il qu'il possède un brevet d'imprimeur en lettres ? Après avoir décrit le fonctionnement de la machine, le Préfet conclut qu'elle n'utilise pas de caractères mobiles mais seulement des clichés ; par conséquent, il n'est pas nécessaire que Peinchina ait un brevet de typographe, du moment qui'l se contente d'imprimer des étiquettes commerciales, ce qui est sa production presque exclusive. En juillet 1877, il fait la déclaration d'une activité d'imprimeur en lettres.
26, Grande rue Mercière 50, Grande rue Mercière (1853)
Il est né le 1er mars 1802 à Vaise (Rhône) ; son père était aubergiste. Il meurt le 7 juin 1889.
Il a repris avec Lesne et Crozet les deux imprimeries de Rusand et reçoit le 7 mars 1835 son brevet de libraire. L'imprimerie ayant pour raison sociale Pélagaud, Lesne et Crozet, il fait la demande d'un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé car Crozet est déjà breveté. Ce dernier se retire en lui cédant son brevet de typographe le 21 mai 1838 ; la raison sociale devient Pélagaud et Lesne. Le 3 janvier 1842, Pélagaud transmet ce brevet à son associé qui le lui rétrocède le 18 mai 1844 ; l'imprimerie ne porte plus que le nom de J. B. Pélagaud. L'entreprise qui compte, en 1837, 25 presses dont deux mécaniques, est spécialisée dans les livres de dévotion et d'histoire religieuse, les catéchismes et les livres destinés aux établissements d'enseignement catholiques. De cette énorme production (il se targue en 1853 d'imprimer 1 500 000 exemplaires par an) émergent deux écrivains, Chateaubriand pour Le Génie du christianisme, et Joseph de Maistre qui étaient déjà édités par Rusand. Dans les années 1850, il est en conflit avec l'administration au sujet de la librairie qu'il a ouverte au 57 rue des Saints-Pères à Paris pour laquelle il ne peut avoir lui-même un second brevet de libraire. Il a renoncé à son brevet de lithographe en faveur de Mougin, préférant sans doute lui sous-traiter l'impression lithographique. En 1883, l'entreprise passe aux mains de Vitte et Perussel.
Après avoir quitté Paris sous le coup d'une condamnation, il s'installe à Nice. Après l'annexion, il demande un brevet qui lui est accordé. Il revient à Paris, soupçonné d'escroqueries à Nice.
169, rue Saint-Denis (mai 1854) 3, rue Saint-Magloire (janvier 1854) 14, rue Saint-Germain-l'Auxerrois (mai 1853)
Il est né le 16 décembre 1826 à Sedan (Ardennes) ; son père était contremaître dans une fabrique de draps. Il est venu à Paris avec sa mère au décès de celui-ci, il y a six ans, et a commencé à travailler dans des impimeries lithographiques. Il travaille depuis 6 mois chez Ravelle. Célibataire, il vit chez sa mère.
Il veut se spécialiser dans les articles de broderie, les papiers fantaisie pour les boîtes de dragées et les articles de parfumerie, les travaux de ville. Au début de 1854, il disparaît, fuyant une plainte contre lui pour faux et abus de confiance, notamment de la part de Touzé marchand de presses. On le suppose parti pour l'Italie, avec une Italienne rencontrée depuis peu. Il est condamné par défaut à 15 mois de prison le 7 septembre 1854. Il aurait fait aussi des dupes à Nice où il a exercé comme lithographe avant l'annexion, puis comme lithographe breveté. Revenu à Paris, il a travaillé chez Badoureau. En 1868, il redemande un brevet pour faire la démonstration d'une presse de son invention. Refusé.
9, rue des Écoles
Il est né en 1844.
Il tient une librairie qui vend des journaux. Il fait de l'impression typographique et lithographique.
22, rue Hautefeuille (1860) 18, rue Dauphine (1863)
Il est né le 6 décembre 1824 à Paris ; son père était relieur et cartonnier. D'abord ouvrier lithographe, il s'est mis doreur sur tranches, mais cette activité n'est pas assez lucrative. Il est marié et père de famille.
Son beau-frère Janson, chez qui il a travaillé, lui cède une partie de son matériel. Il fait des travaux de ville, des plans, des illustrations de notes techniques (E. Pâris, Note sur les navires cuirassés, 1863)
Il est né le 24 décembre 1823 à Cormatin (Saône-et-Loire) ; son père était tailleur de pierre.
Il est notaire.
Il utilise professionnellement une presse autographique Ragueneau.
Il est né aux Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen (Seine-inférieure) le 27 septembre 1804 ; ses parents étaient jardiniers. Il est écrivain lithographe comme son frère. Il est marié et père de trois enfants.
Il ne semble pas très pressé de s'installer car il n'a prêté serment que le 25 novembre 1835. Il demande bientôt le transfert de son brevet pour Reims.
Il est né aux Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen (Seine-inférieure) ; ses parents étaient jardiniers. Il est écrivain lithographe.
Il a obtenu le transfert de son brevet de Paris à Reims. En avril 1844, il demande l'autorisation d'avoir une presse typographique exclusivement pour la fabrication du papier à dessin dont il va breveter l'invention. En juin 1844, il est à Nantes et renonce à sa demande car il s'est entendu avec l'imprimeur Montagne.
14, rue Léopold Bourg 13, rue du Quartier
Il est né à Épinal le 17 décembre 1827. Il est le fils de l'imprimeur Nicolas Pellerin qui, associé avec son beau-frère Pierre-Germain Vadet, a repris les brevets d'imprimeur et libraire de son père en 1828. Il a fait ses études au collège d'Épinal et s'est ensuite formé dans l'entreprise famililale. Il épouse en juillet 1855 la fille de l'imprimeur Nicolas Gley, Élisabeth ; ils auront trois enfants. Il meurt le 29 décembre 1887.
Sous la direction de ses père et oncle, l'Imagerie a pris une grande extension, employant 66 ouvriers en 1853 pour une production d'images gravées sur bois et coloriées au pochoir, destinées à un public populaire. En 1850, les imprimeurs décident d'utiliser pour une partie de leurs impressions la lithographie. C'est Charles qui fait la demande d'un brevet. Il est déjà associé à son père et promet de ne pas utiliser son brevet en dehors de la société et, par conséquent, de ne pas faire de concurrence nouvelle à ses confrères. Bien que l'administration soit réticente, dans cette période, à la création de brevets, Charles Pellerin finit par l'obtenir. Il s'appuie sur François Charles Pinot pour les dessins et sur des ouvriers débauchés d'imprimeries de la région comme Chaste qui travaillait chez Gangel, ou Pauline venu de chez Dembour. Le 30 octobre 1858, Nicolas Pellerin et Pierre-Germain Vadet transmettent l'imprimerie au fils de l'un, Charles Pellerin, et au gendre de l'autre, Léon-Joseph Letourneur-Dubreuil, en les associant dans une société Pellerin et cie. Le 20 avril 1860, il obtient ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres que lui cède son père. Ce passage de relais est aussi l'occasion de la construction de nouveaux bâtiments dont un atelier consacré à la lithographie et l'installation d'une machine à vapeur. Malgré le départ en 1858 de Pinot, décidé à créer une imprimerie concurrente, l'imprimerie Pellerin continue de se développer employant 112 ouvriers en 1856, 140 en 1861. Elle produit des images religieuses, des sujets militaires (uniformes et scènes d'actualité comme la guerre de Crimée), des images pour enfants, renvoyant souvent aux contes, des sujets à découper, des découpages pour construire des jeux, des modèles d'écriture, des couvertures de cahiers... En 1880, Letourneur-Dubreuil se retire et Charles Pellerin, resté seul à la tête de l'imprimerie, entame une collaboration avec Gaston Lucq qui à Paris, pilote une "publicité spéciale par l'image populaire" : planches clairement publicitaires ou de la Série encyclopédique de leçons de choses illustrées qui glissent discrètement le nom d'une marque dans un discours pédagogique ; il sert aussi d'intermédaire pour la première des planches illustrées du supplément du Figaro en 1884 , qui sera suivie d'autres. À sa mort, en 1887, son fils Georges et son gendre Pol Payonne, qui déjà travaillaient dans l'entreprise, lui succèdent alors que la chromolithographie et la zincographie viennent de faire leur entrée dans l'imprimerie. Après l'incendie de l'imprimerie le 18 juin 1888, le rachat de l'imprimerie Olivier-Pinot, ancienne imprimerie de Charles Pinot sans repreneur familial, devient plus nécessaire ; il est signé le 6 août 1888 et, après fusion des deux entreprises, l'imprimerie Pellerin n'a désormais plus de rivale à Épinal. Sa production évolue avec l'appel à des illustrateurs parisiens, renouvelant la mise en page, le choix des couleurs, le style des dessins pour des Histoires et scènes humoristiques, pour ses Gloires nationales ou pour des Fables de La Fontaine.
Il est né le 14 février 1832 à Rive-de-Gier ; son père était commis, puis est devenu directeur de l'une des verreries.
Il veut ouvrir une papeterie et pratiquer la lithographie pour laquelle il obtient un brevet. Toutefois, il ne semble pas qu'il ait mis son projet à exécution car "il occupe une place lucrative à la verrerie" dans laquelle travaille son père.
Il est né à Versailles (Seine-et-Oise) le 9 juillet 1799 ; son père était mercier. Il est professeur de dessin.
Il a fait une première demande de brevet en 1825. Sans succès. Lors de la seconde, il précise qu'il ne veut utiliser la lithographie que pour imprimer des dessins. Il meurt le 21 mai 1834, mais son brevet n'est annulé qu'en 1859.
29, passage Bourg-l'Abbé (1839)
Il est né le 22 septembre 1812 ; son père, Jean-Baptiste Pelletier, est lithographe et taille-doucier. Célibataire, il est dans la cavalerie de la Garde nationale.
Il demande son brevet en octobre 1838 alors que son père s'est vu refuser l'autorisation d'utiliser un second local rue Bourg-l'abbé. Une façon de légaliser cette installation ? Le brevet sera annulé en 1856.