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Quittance. — Colin Rousseau, sergent du duc d’Orléans, confesse avoir reçu satisfaction de la veuve et des enfants d’Audoin Durant au sujet des loyers qu’elle lui devait jusqu’au 24 juin dernier pour l’hôtel où elle habite. Il renonce à l’entente qui garantissait à son fils et lui l’entretien de la barbe et des cheveux (cf. ), et la veuve doit lui donner une quittance qu’elle a reçue du prieur de Saint-Donatien (cf. ) au sujet de 8 s. p. de rente assise sur l’hôtel, mais elle n’est pas exemptée des travaux qu’elle doit assurer sur des terres.
134 r°Et le lundi Ve jour de novembre IIIIc XXXVII 3 3. Erreur de datation. Le premier lundi de novembre 1437 était le 4. C’est confirmé par la dernière ligne de l’acte no 321..
Colin Rousseau, sergent de mon seigneur le duc d’Orleans, confesse avoir esté satisfait et paié de la veufve et enfans feux Ondin Durant d’Orleans de tous les louaiges et termes passez qu’elle et sesdiz enfans lui povoient devoir a cause et pour raison de l’ostel ouquel elle et sesdiz enfans sont demourans, appartenant audit Colin, de tout le temps passé jusques au terme de Saint Jehan Baptiste derrenier passé, ledit terme compris en ce. Et par ceste quittance faisant, ledit Colin est et demeure quitte envers elle et sesdiz enfans de tout ce que il lui povoit devoir des barbes et cheveux de lui et de son filz et aussi sera tenu ladicte vefve de lui bailler la quittance du prieur de Saint Donnatian montant a huit solz parisis pour raison de certaine rente qu’il a droit de prandre chacun an sur ledit hostel et mesmement du terme de Saint Jehan Baptiste, non compris en ce certain labour de terres qu’il dit avoir faictes labourer a ladicte vefve etc. Quittent etc.
Dans la marge gauche : f.
