[...] Enfant, tu ne sais pas que Dieu dans sa bonté profonde ne nous donne par an qu’une moisson blonde comme tes jolis cheveux qui courent en boucles soyeuses sur ton cou blanc d’enfant.
Allons, mes sujets, à table ; toi, chère et tendre épouse, viens à côté de moi ; ta place est là, près du cœur ; à toi, petite Suzette, celle-ci ; et toi, mon fidèle Diamant, couche-toi modestement près du chenet mais ne brûle pas tes oreilles soyeuses à quelque charbon incandescent.
Oh merci, mon Dieu, vous m’avez fait heureux ; pour fille vous m’avez donné un de vos anges aux blanches ailes. Il est vrai que vous m’avez donné pour femme un vrai démon, mais je lui pardonne ses coups de griffes en faveur de ses baisers amoureux. Jusqu’à ce jour vous m’avez doué d’une santé superbe et d’un appétit vraiment, qui ne reculerait point devant une botte d’herbe.